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Avec les revendications féministes, la famille a connu de nombreuses et profondes transformations au cours de ces dernières années. Elles ont pourtant été inégalement réalisées et, lorsqu’elles le furent, elles n’ont pas pour autant aplani toutes les difficultés. Ces textes traitent de l’accouchement, de l’avortement, de la contraception, du divorce, du mariage et de la recomposition familiale, des relations de couple, aux quatre coins de la francophonie: le Brésil, la France, la Grèce, le Sénégal, la Suisse et le Québec. Situations forcément différentes et pourtant questions communes susceptibles d’élargir la réflexion transfrontalière face à une institution, la famille, partout remise en cause, avec les premiers balbutiements de l’égalité des sexes. Textes de Fatou Binetou Dial, Nikoletta Chardalia, Irène Jonas, Françoise Le Borgne-Uguen, Ana Liesi Thurler, Sylvie Perrier, Éliane Perrin et son équipe, Isabelle Puech, Catherine Pugeault-Cicchelli, Lucia Scavone, Carmen Susana Tornquist, Hélène Trellu et une introduction de Marie-Blanche Tahon.
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This chapter is situated within the complexities of the new forms of imperialism that characterize a world seemingly gone mad. The conviction that both the project of decolonization and that of human survival and ultimately, peace for a world hovering on the brink of self-destruction require, at the very least, the return of the feminine principle and in the process, right balance and the compassionate mind, to the center of our political ontologies, is central to this chapter. The thesis is two-fold: firstly, that Indigenous women have a vital role to play in the realization of alternative models of “being in the world‟ and secondly, that this represent a particularly poignant paradox.
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'What is oppression ?' 'What should be done about it ?' Organized around these questions, Theorizing feminisms : a reader provides an overview of theoritical feminist writing about the quest for gender justice. Incorporating both classic and cutting-edge material, the reader takes into account the full diversity of women, highlighting the effects of race, ethnicity, nationality, class, sexuality, and religion on women's experience. Theorizing feminisms is organized into four sections and includes fifty-four essays. The first section introduces several basic concepts commonly employed when thinking about sexism - oppression, social construction, essentialism, intersectionality, gender, race, and class - and also raises questions about the perspective and legitimacy of the theorist. The second section surveys three approaches that attempt to characterize in a general way the source of injustice toward women : humanist feminism ('the sameness approach'), gynocentric feminism ('the difference approach'), and dominance feminism. Offering an alternate perspective, the third section introduces two 'localizing' approaches, grounded in postmodernism and identity politics, respectively. Skeptical of theories that attempt to analyze social phenomena across history and culture, authors in this section challenge, rather than answer, the text's organizing questions. The final section explores the relationship of feminism theory to three liberatory projects - postcolonialism, neo-materialism, and queer theory - that do not characterize themselves as feminist, yet take gender as a significant category of analysis. Each section opens with an introduction and each essay is followed by helpful study questions. the majority of the essays are presented in their entirety. Theorizing feminisms underscores the strong connection between feminist theory and practice by including essays that illustrate important political inspirations or applications of each theoritical approach. It also presents versions of the same approach from various points in history, revealing feminist theory to be dynamic and evolving, rather than static. Ideal for interdisciplinary courses in feminist theory, this volume will also serve as an invaluable reference for current and future generations of theorists."
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Extrait de la couverture : "Les privilèges associés à la possession d'un corps masculin sont un peu comme les têtes de l'Hydre qui repoussent dès qu'on les a coupées. Après un siècle d'importantes conquêtes des femmes occidentales, hommes et femmes, dans la vie, sont toujours loin de jouer avec les mêmes cartes. Comment l'expliquer? Le maintien des privilèges masculins résulte du façonnement asymétrique de la masculinité et de la féminité, montre Ilana Löwy. La première se construit dans la compétition entre les hommes et autour de leur capacité à agir sur le monde extérieur, tandis que la seconde, inséparée du corps sexué, s'organise aujourd'hui encore autour des relations à l'autre sexe et de la maternité. L'emprise du genre explore les mécanismes qui reproduisent cette asymétrie au plus intime de la socialisation différenciée des filles et des garçons, des règles de séduction masculine et féminine, de la gestion des corps de l'un et l'autre sexe par la médecine et par la science, des qualités valorisées dans la sphère professionnelle et de la distribution du pouvoir au sein des couples hétérosexuels. Subjectif et savant, engagé et mesuré, ce livre éclaire le présent des relations de genre. Les interrogations qu'il propose aux lecteurs touchent à leur expérience personnelle et concernent autant la société dans laquelle ils vivent que l'avenir qui attends leurs filles."
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"Dialogues sur la troisième vague féministe rassemble des voix qui, chacune à sa manière, propose des pistes de réflexion quant à la nature des changements qui affectent le féminisme québécois. Ces dialogues explorent des thématiques liées au pouvoir, à la sexualité et à l'image du corps, liées à la mondialisation, aux conflits générationnels, au backlash, et à la relation entre la théorie, la pratique et la culture populaire."--Couverture.
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Dialogues sur la troisième vague féministe rassemble des voix qui, chacune à sa manière, propose des pistes de réflexion quant à la nature des changements qui affectent le féminisme québécois. Ces dialogues explorent des thématiques liées au pouvoir, à la sexualité et à l'image du corps, liées à la mondialisation, aux conflits générationnels, au backlash, et à la relation entre la théorie, la pratique et la culture populaire."--Couverture.
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À part quelques esprits sérieux, notre époque vit au jour le jour de faits plus que d’idées, et de faits sans grandeur. Les commérages auxquels est réduite la politique actuelle, les nouvelles du monde artistique et des salons, et ce triste bilan qui sous le titre de faits divers, expose les misères, les crimes et les aberrations de chaque jour, là se borne la nourriture intellectuelle et morale du plus grand nombre. Ce n’est pas qu’elle soit vide d’enseignements ; mais la moelle n’en est pas extraite et ces faits n’offrent à ceux qui en vivent qu’un intérêt passager, pris à part de leurs conséquences et de leurs causes : le simple appétit de l’incident, l’amour de l’enfant pour le conte ; dans l’esprit comme dans le journal, ils restent sans lien, sans ordre, séparés par des tirés. On réfléchit peu ; le temps manque ; le goût surtout. La vie, consacrée tout entière à la poursuite du but personnel, immédiat, harcelée par la concurrence sociale, est si haletante ! Tout s’y produit en hâte et sous forme de compétition : l’action, la pensée. Remonter aux sources est trop long. André Léo André Léo, pseudonyme de Victoire Léodile Bera, née à Lusignan dans la Vienne, le 19 août 1824, morte le 20 mai 1900. Mariée à Pierre Grégoire Champseix. Veuve, elle élève ses enfants André et Léo et devient la compagne de Benoît Malon. Elle se rallie à la Commune et collabore aux journaux La Sociale et La Commune. Amie de Louise, elle défend avec elle la nécessité de la lutte armée contre les Versaillais. Après la Commune, elle se réfugie en Suisse où elle poursuit son combat en faveur de l’émancipation des femmes et de la révolution sociale. Elle est l’auteur de La femme et les mœurs, Liberté ou anarchie.
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4e de couverture : L'un des traits permanents des organisations politiques, qu'elles soient partisanes, syndicales ou associatives, est bien le turn over et par conséquent la défection. À ce constat s'en ajoute un autre : la littérature sur le militantisme politique s'est essentiellement posé la question du recrutement et de l'enrôlement de nouveaux militants, mais elle demeure peu prolixe sur le maintien des engagements et, ce qui revient au même, le désengagement. Dans cet ouvrage qui rassemble parmi les meilleurs spécialistes contemporains du militantisme politique, ce sont les processus qui conduisent les individus à se désengager qui sont au centre de l'analyse, contribuant ainsi à poser d'une manière renouvelée la question du militantisme comme activité sociale spécifique, avec ses phases de recrutement et ses moments de déprise. Derrière la grande variété des groupements étudiés, du Parti communiste aux mouvements de lutte contre le sida, en passant par les centrales syndicales et le mouvement féministe américain, c'est bien une série de mécanismes propres à la sortie de rôle qui, dévoilés ici, offrent, sinon un modèle général du désengagement, du moins des pistes pour comprendre les logiques individuelles et collectives de la défection et un moyen nouveau de compréhension du destin des organisations.