Votre recherche
Résultats 1 806 ressources
-
Les Américains éprouvent une certaine méfiance à l'égard de la puissance de l'Etat. Cependant, si l'on analyse l'histoire du développement du pays, on constate que les Etats-Unis ont toujours eu "un Etat". Les changements qui ont affecté l'Etat américain -passé d'un Etat fédéral, non bureaucratique, "Etat de tribunaux et de partis" au XIXe siècle, à un Etat fédéral, partiellement partiellement bureaucratisé, orienté vers l'action en faveur de groupes d'intérêts particuliers au XXe siècle -permettent de comprendre les différentes phases et les modalités de la politique sociale américaine. Les Etats-Unis n'ont pas développé un Etat-providence qui, comme en Europe, assure la protection sociale des ouvriers et de tous les citoyens. Entre 1870 et 1920, la politique sociale des Etats-Unis s'est développée principalement en faveur des anciens combattants et des mères de famille ; après 1930, elle a porté surtout sur la mise en place d'un système d'assurance vieillesse pour les retraités. Les institutions politiques américaines ont favorisé le développement de dépenses sociales importantes pour des groupes sociaux qui ne sont pas les plus démunis.
-
Nous vivons à l'ère postmoderniste, poststructuraliste (et, diraient certain.e.s, postféministe), à une époque où le terme lesbienne pose problème, même lorsqu'il est utilisé de manière non péjorative par une lesbienne autoproclamée. Nous ne pouvons plus parler en tant qu'« individus », semble-t-il ; le faire est d’une naïveté et/ou d’une simplicité impardonnable. Nous ne pouvons parler qu'en tant que « sujets » romancés, nos identités individuelles n'existant que comme la création de textes (de quelqu'un) ou comme le résultat d'une signification. En cent ans, les sexologues allemand.e.s ont « apparu » les lesbiennes pour nous pathologiser et les poststructuralistes français.e.s nous ont « fait disparaître » pour déconstruire les catégories de sexe et de genre et « interroger » « le » sujet. Certains universitaires suggèrent que le féminisme et le postmodernisme ont de nombreux points communs. Les théoricien.nes du postmodernisme des deux côtés de l’Atlantique affirment de la même manière que leur mouvement partage un agenda politique avec le féminisme, dans la mesure où déstabiliser les relations narratives entre dominant.e et subordonné.e, contenant et contenu, c’est aussi déstabiliser les relations sociales et culturelles de domination et de confinement en dans lequel le masculin conventionnel subsume et enveloppe le féminin conventionnel. Dans le jargon actuel, le postmodemisme et le féminisme ont « problématisé les relations de genre », remettant en question le « caractère naturel » des relations de genre et considérant la relation entre les sexes comme le résultat de forces sociales, de langage et/ou de pouvoir (Giroux, 28). ). Ni « l'homme » ni la « femme » ne sont un objet ontologiquement stable, une catégorie invariable ; les deux sont construits dans l’histoire (Fuss, 3). Nous ne contesterons pas l’idée que le terme Lesbienne, pendant la brève période où il a été utilisé, a souvent été un terme d’opprobre et non d’approbation – qu’il a été utilisé linguistiquement pour signifier la déviance et même la monstruosité. Nous ne souhaitons pas non plus tomber dans le genre d’essentialisme qui supposerait que toutes les lesbiennes sont « simplement » des lesbiennes. Nous sommes membres de différentes races, classes, groupes ethniques ; collectivement, les lesbiennes souffrent de nombreuses formes d’oppression. En revanche, la philosophie postmoderne, du moins dans les formes qu'elle a prises au sein des instances du pouvoir (pédagogie académique, théorie esthétique et critique) nous semble menacer d'effacer le réel (ou, comme diraient les postmodernistes, « » matériel ») Lesbiennes. Si l’identité est construite par des textes, peut-être n’existe-t-il pas de personne (« objet ») comme lesbienne, aucune caractéristique (non construite) que partagent les lesbiennes. Si les textes et l'identité individuelle peuvent être déconstruits, peut-être que n'importe qui, même non-lesbienne, pourra « lire comme une lesbienne », comme certains l'ont suggéré. Mais s’il n’y a pas d’identité lesbienne en tant que telle, alors l’affirmation selon laquelle on « lit en tant que lesbienne » est un non-sens. Le discours postmoderniste cherche à déplacer les notions humanistes libérales du soi, du « sujet bourgeois » (H. Foster, 77, cité dans Waugh, 8). Mais comme le note Waugh (8-9), le moi unifié postulé par l’humanisme libéral n’était/n’est pas un moi féminin, et encore moins un moi lesbien. La subjectivité, historiquement construite et exprimée à travers l'équation phénoménologique soi/autre, repose nécessairement sur l'« altérité » féminine de l'« individuité » masculine. Le centre subjectif des discours socialement dominants (du « je » philosophique et rationnel de Descartes au phallique/symbolique psychanalytique de Lacan) en termes de pouvoir, d'action et d'autonomie a été un sujet « universel » qui a établi son identité à travers la marginalisation ou l'exclusion invisible de ce qu'elle a également défini comme la « féminité » (qu'il s'agisse du non-rationnel, du corps, des émotions ou du pré-symbolique). Le « féminin » devient ainsi ce qui ne peut s'exprimer parce qu'il existe en dehors du domaine de la signification symbolique. Constitué à travers un regard masculin et donc doté du mystère de celui dont le statut objectif est perçu comme absolu et définitif. Un . . . devient une femme... Dans la relation dialectique entre l'humanisme traditionnel et l'antihumanisme postmoderne apparu dans les années 1960, les femmes continuent d'être déplacées. Comment peuvent-ils aspirer, rejeter ou synthétiser un nouveau mode d’être à partir d’une thèse qui n’a jamais contenu ou exprimé ce qu’ils ont ressenti comme étant leur expérience historique ?
-
This is sex fiction that gets under the covers and rolls them back, sex fiction that inscribes lesbian erotics poignantly, playfully and powerfully.
-
Ce guide propose une méthode de recherche-action-participation et présente les principes de ce type de recherche. Il est également émaillé d’exemples réalisés dans des organismes communautaires. [Résumé équipe ORPCC]
-
In this richly detailed and imaginatively researched study, Victoria Bynum investigates "unruly" women in central North Carolina before and during the Civil War. Analyzing the complex and interrelated impact of gender, race, class, and region on the lives of black and white women, she shows how their diverse experiences and behavior reflected and influenced the changing social order and political economy of the state and region. Her work expands our knowledge of black and white women by studying them outside the plantation setting.Bynum searched local and state court records, public documents, and manuscript collections to locate and document the lives of these otherwise ordinary, obscure women. Some appeared in court as abused, sometimes abusive, wives, as victims and sometimes perpetrators of violent assaults, or as participants in illicit, interracial relationships. During the Civil War, women frequently were cited for theft, trespassing, or rioting, usually in an effort to gain goods made scarce by war. Some women were charged with harboring evaders or deserters of the Confederacy, an act that reflected their conviction that the Confederacy was destroying them.These politically powerless unruly women threatened to disrupt the underlying social structure of the Old South, which depended upon the services and cooperation of all women. Bynum examines the effects of women's social and sexual behavior on the dominant society and shows the ways in which power flowed between the private and public spheres. Whether wives or unmarried, enslaved or free, women were active agents of the society's ordering and dissolution.
-
Dans une version revue et mise à jour de l'édition de 1982 (Quinze), cet ouvrage repère, du début du xviie siècle à nos jours, les changements qui ont affecté les Québécoises ainsi que les phénomènes qui ont marqué un point tournant dans la transformation de leur image et de leur rôle au sein de notre société. Des figures anonymes – paysannes, autochtones, immigrantes, etc. – à celles qui ont occupé le devant de la scène, toutes les femmes qui ont redéfini le paysage féminin y ont droit de cité.
-
La création au Théâtre du Nouveau Monde de La nef des sorcières, pièce composée de sept textes d’auteures différentes, est reconnue comme un moment capital dans l’émergence du théâtre féministe militant au cours des années 1970 et 1980. En ce qui concerne la réception de ce spectacle et du texte publié, l’attention du public et de la critique se dirigeait surtout vers la thématique féministe véhiculée par la pièce et le commentaire qui s’y faisait sur le fonctionnement du patriarcat dans la vie privée des femmes. Cependant, l’objectif des auteures et des comédiennes dépassait largement le simple commentaire social. Ce n’était pas leur intention de réduire la scène théâtrale à une simple tribune politique. Luce Guilbeault, qui initia le projet et s’y engagea comme metteure en scène, auteure et comédienne, voulait avec les autres, en plus de susciter des discussions, ébranler les fondements sexistes du théâtre, élargir l’espace de l’imaginaire collectif, transformer la symbolique masculiniste de la culture québécoise, et élargir l’horizon d’attente de l’auditoire. Quand son Actrice en folie subit un trou de mémoire et enlève son costume dès son entrée en scène, c’est une ouverture remarquable au spectacle expérimental et à l’invention d’une nouvelle théâtralité au féminin qui se fait jour. C’est alors que commence la remise en cause radicale des pratiques, des codes, des règles et des conventions du jeu, des langages et de la forme canoniques du théâtre qui permettent depuis des millénaires l’esthétisation par le théâtre des idéologies et des fantasmes dominants sexistes.
-
The interest in understanding and analyzing the situation of native women within the penal process is recent and seems to be limited by the inordinate attention paid by researchers to the overrepresentation of native women. This article is an account of the findings and analyses made to date in this recent sector of research. It presents an inventory of the principal data concerning the confrontation of native women with the penal process. It proposes a synthesis of the principal analyses of the problems of native women with the system of justice by presenting a critical analysis of the socio-structural model of LaPrairie.
-
L'étude de la campagne de criminalisation de la pornographie au Canada, dans les années 1980, pose un défi au savoir conventionnel qui s'est développé, en sociologie et en criminologie, sur la réforme du droit. Ce savoir est l'argumentation selon laquelle les réformes, en dispersant le contrôle social, ne font que légitimer le système sans le modifier fondamentalement. Afin d'éviter l'essentialisme de ce savoir, j'ai utilisé une approche reflexive qui pense la relation entre la réforme du droit et le pouvoir comme à la fois contraignante et facilitante. L'établissement d'un lien entre la pornographie et la déviance sociale n'apparaît pas comme une construction sociale unifiée, mais comme un terrain contesté dans lequel se produisent des rapports de pouvoir complexes, et une multiplicité de stratégies de résistance. C'est dans ce sens que la réforme apparaît comme un mécanisme générateur des pratiques.
-
Publié à l'occasion du 500e anniversaire de la découverte de l'Amérique, ce catalogue regroupe des essais et des textes d'artistes et une documentation des travaux de 19 artistes afin de dénoncer le caractère eurocentrique des célébrations. Alors que Webster et Ippellie revoient les effets de la colonisation sur le patrimoine amérindien et sur celui des peuples de l'Arctique, Wendayete examine la logique matérialiste de l'historiographie canadienne non-autochtone et l'oppose à un concept d'américité philosophique. Todd et Young Man s'attaquent respectivement aux notions de postmodernisme et de ghettoïsation en art. Comprend des textes d'artistes.
-
Dans cette anthologie « canonique » des identités Butch-Femme, Joan Nestle retrace 200 ans d'histoire lesbienne, des lettres aux mémoires en passant par les nouvelles. Nestlé passe en revue une décennie de tentatives visant à reconstruire et à comprendre le sens et la valeur des relations butch-femme pour la lesbienne contemporaine, en s'appuyant sur l'histoire orale, la fiction, la poésie et le fantastique.
-
Cette collection d'essais tant attendue se compose d'écrits sélectionnés parmi les nombreuses apparitions de la boursière Guggenheim Marlene Nourbese Philip dans des magazines, des journaux et des revues, y compris FUSE . Mordant, élégant, tour à tour farouchement interrogateur, magiquement lyrique et doucement explorateur, l'examen par Philip des questions contemporaines de race et de culture est toujours éloquent et impérieux.
-
In Joy and in Sorrow brings together some of the finest historians of the South in a sweeping exploration of the meaning of the family in this troubled region. In their vast canvas of the Victorian South, the authors explore the private lives of Senators, wealthy planters, and the belles of high society, along with the humblest slaves and sharecroppers, both white and black. Stretching from the height of the antebellum South's pride and power through the chaos of the Civil War and Reconstruction to the end of the century, these essays uncover hidden worlds of the Southern family, worlds of love and duty--and of incest, miscegenation, and insanity. Featuring an introduction by C. Vann Woodward, Pulitzer Prize-winning author of Mary Chesnut's Civil War, and a foreword by Anne Firor Scott, author of The Southern Lady, this work presents an outstanding array of historians: Eugene Genovese, Catherine Clinton, Elizabeth Fox-Genovese, Carol Bleser, Drew Faust, James Roark, Michael Johnson, Brenda Stevenson, Bertram Wyatt-Brown, Jacqueline Jones, Peter Bardaglio, and more. They probe the many facets of Southern domestic life, from the impact of the Civil War on a prominent Southern marriage to the struggles of postwar sharecropper families. One author turns the pages of nineteenth century cookbooks, exploring what they tell us about home life, housekeeping, and entertaining without slaves after the Civil War. Other essays portray the relationship between a Victorian father and his devoted son, as well as the private writings of a long-suffering Southern wife. In Joy and in Sorrow offers a fascinating look into the tangled reality of Southern life before, during, and after the Civil War. With this collection of essays, editor Carol Bleser provides a powerful new way of understanding this most self-consciously distinct region. In Joy and in Sorrow will appeal to everyone interested in marriage and the family, the problems of gender and slavery, as well as in the history of the South, old and new.
-
Ce documentaire présente des femmes noires actives en politique ainsi que dans l'organisation communautaire, syndicale et féministe. Ils partagent leurs idées et leurs témoignages personnels sur le double héritage du racisme et du sexisme, liant leurs luttes personnelles à la bataille en cours pour mettre fin à la discrimination systémique et à la violence contre les femmes et les personnes de couleur.
-
Contemporary feminist and antiracist discourses have failed to consider the intersections of racism and patriarchy. To overcome this difficulty, an original approach is suggested here: that of intersectionality. In the first part, the paper discusses structural intersectionality, the ways in which the location of women of color at the intersection of race and gender makes their real experience of domestic violence, rape, and remedial reform qualitatively different from that of white women. The focus is shifted in the second part to political intersectionality, with the analysis of how both feminist and antiracist politics have functioned in tandem to marginalize the issue of violence against women of color. Finally, the implications of the intersectional approach are addressed within the broader scope of contemporary identity politics.
-
At the dawn of the 20th century, a multi-generational family in the Gullah community on the Sea Islands off of South Carolina – former West African slaves who adopted many of their ancestors’ Yoruba traditions – struggle to maintain their cultural heritage and folklore while contemplating a migration to the mainland, even further from their roots. The first wide release by a black female filmmaker, DAUGHTERS OF THE DUST was met with wild critical acclaim and rapturous audience response when it initially opened in 1991. Casting a long legacy, DAUGHTERS OF THE DUST still resonates today, most recently as a major in influence on Beyonce’s video album Lemonade. Winner of the Cinematography Award and nominated for the Grand Jury Prize in the Dramatic competition at the Sundance Film Festival. Chosen for preservation by the National Film Preservation Board, USA