Votre recherche
Résultats 391 ressources
-
Conférence de Paola Bacchetta, Université de Californie à Berkeley à la conférence publique «Race, colonialité et politique» organisée en collaboration avec l’Institut Simone-De Beauvoir au Congrès CIRFF2015, mercredi 26 août 2015, UQAM. 7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF2015) http://cirff2015.uqam.ca/ 24 au 28 août 2015, Université du Québec à Montréal.
-
Communication de Suzy Basile, à la Plénière soulignant les 40 ans de Femmes Autochtones au Québec (FAQ), au Congrès CIRFF2015, mardi 25 août 2015, UQAM. «Penser Créer Agir - Recherche et co-construction des connaissances avec, pour et par les femmes autochtones.» 7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF2015) http://cirff2015.uqam.ca/ 24 au 28 août 2015, Université du Québec à Montréal.
-
L’auteur analyse un axe identitaire sous-théorisé dans les approches féministes intersectionnelles francophones, soit l’identité de genre (cis/trans), pour favoriser les solidarités entre féministes et transactivistes. Son propos s’articule autour de la question suivante : quelles sont les différentes définitions féministes du sexe/genre et quelles implications politiques ont-elles pour penser les réalités trans? Pour y répondre, l’auteur propose une typologie de quatre paradigmes d’interprétation du sexe/genre. Après avoir présenté leurs caractéristiques, il montre leur influence sur les stratégies politiques mises en avant par les féministes qui s’en réclament. Puis il procède à une analyse des conséquences de l’adoption de ces paradigmes sur les alliances entre féministes et transactivistes. Si la thèse défendue est que le paradigme du constructivisme social subversif offre une conceptualisation plus positive des transidentités, l’auteur soutient cependant que les autres paradigmes ne peuvent être rejetés sans s’interroger préalablement sur leurs mobilisations, leurs transformations et leurs métissages par les militantes et les militants sur le terrain.
-
Plus du tiers (38,6%) des 2747 élèves du secondaire sondés dans le cadre de cette étude rapportent avoir été victimes d’au moins un acte de violence en milieu scolaire, parce qu’ils sont ou parce qu’on pense qu’ils sont lesbiennes, gais, ou bisexuel-les (LGB). Au collégial, 4,5% des répondant-es rapportent avoir vécu de la violence homophobe. Ces résultats de la recherche "Impact de l’homophobie et de la violence homophobe sur la persévérance et la réussite scolaires" (Line Chamberland, chercheure principale, UQAM) révèlent que la violence à caractère homophobe n’est pas uniquement le lot d’une minorité d’élèves LGB, mais bien d’une grande proportion d’élèves, sans égard à leur orientation sexuelle, à leur sexe, à leur langue d’origine, à leur lieu de naissance ou de scolarisation, ou encore à leur niveau scolaire. Cette recherche, menée en collaboration avec des chercheur-es des universités UQAM, Concordia et McGill, visait à dresser le portrait du climat scolaire des écoles secondaires et des établissements collégiaux du Québec, en lien avec l’homophobie, ainsi qu’à étudier les impacts de la violence homophobe sur le cheminement scolaire des jeunes de minorités sexuelles qui en sont ou en ont été victimes. Dans un premier temps, un questionnaire sur l’homophobie et l’homosexualité en milieu scolaire a été rempli par des élèves de niveau secondaire 2e cycle (n=2747) et de niveau collégial (n=1844). Des entrevues ont également été menées, individuellement ou en groupe, auprès de 73 jeunes de 14 à 24 ans s’identifiant comme lesbiennes, gais, bisexuel-le-s ou en questionnement (LGBQ), provenant de familles homoparentales (F) ou s’identifiant comme transsexuel-les (T). Les questions d’entrevue portaient sur leurs expériences scolaires et personnelles en lien avec leur orientation sexuelle (ou celle d’un parent) et/ou leur identité de genre.
-
Publié pour la première fois en 1999, le révolutionnaire Exile and Pride est essentiel à l'histoire et à l'avenir de la politique des personnes handicapées. L'écriture révélatrice d'Eli Clare sur ses expériences en tant qu'activiste/écrivain genderqueer handicapé blanc l'a établi comme l'un des principaux écrivains sur les intersections de la queerness et du handicap et a changé de façon permanente le paysage de la politique du handicap et de la libération queer. Avec le dévouement d'un poète à la vérité et l'exigence de justice d'un activiste, Clare déroule habilement les multiples histoires à partir desquelles se déploie notre sens de soi en constante évolution. Ses essais mêlent mémoires, histoire et pensée politique pour explorer les significations et les expériences du chez-soi : le chez-soi en tant que lieu, communauté, corps, identité et activisme. Ici, les lecteurs trouveront un cadre intersectionnel pour comprendre comment nous vivons réellement avec l'hydraulique quotidienne de l'oppression, du pouvoir et de la résistance. À la base de l'exploration de Clare sur la destruction de l'environnement et le capitalisme, la sexualité et la violence institutionnelle, le genre et le corps politique, se trouve un appel à des mouvements de justice sociale véritablement accessibles
-
Comment les enseignants gays et lesbiens négocient-ils leurs identités professionnelles et sexuelles au travail, alors que ces identités sont construites comme s’excluant mutuellement, voire comme s’opposant mutuellement ? À l'aide d'entretiens et d'autres documents ethnographiques du Texas et de Californie, School's Outexplore comment les enseignants luttent pour créer une personnalité de classe qui équilibre qui ils sont et ce que l'on attend d'eux dans un climat d'homophobie omniprésente. L'examen par Catherine Connell de la tension entre la rhétorique de la fierté gay et l'éthique professionnelle de la discrétion relie et considère de manière perspicace des facteurs compliquants, depuis la loi et la politique locales jusqu'au privilège de genre. Elle décrit également comment les discours racialisés sur l’homophobie contrecarrent les contestations des injustices sexuelles dans les écoles. Écrit avec une verve ethnographique, School's Out est une lecture essentielle pour les spécialistes et les étudiants des études queer, des études de genre et des politiques éducatives.
-
This article offers insights on how students experienced and made sense of their learning in a trimester-long high school Gay and Lesbian Literature course. Drawing on questionnaires and interviews that the students completed as part of a larger ethnographic study of this class, the author shows how a queer-themed literature curriculum is relevant for both LGBTQ-identifying and straight-identifying students and contributes to a better school climate.
-
Cette publication célèbre les 20 ans de FéminÉtudes et revient sur les moments forts de la revue. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
-
Evidence shows that secure land rights have positive effects on poor people in general and women in particular, especially where households previously had little security. Several countries in Africa have been undertaking land reform initiatives that prohibit gender-based discrimination; however, the results revealed a substantial gap between the development of laws and their effective implementation. This paper draws attention to the political systems within which land tenure and property rights operate, especially for women. It also points out the main challenges in securing women’s land rights in Africa and highlights the economic, social and environmental benefits of increasing women’s access to land. The analysis shows that although many of the changes in policy and law appear to be legal and technical, access to and control over land is in practice related to socio-economic characteristics and governed by cultural practices and power relations at the family, community and country levels. The paper therefore recognizes the need for innovative approaches that go beyond property rights in operationalising strategies that strengthen women’s access to land. It is not enough for land legislation to be gender-sensitive; it must be gender-transformational. Land markets could potentially contribute to this transformation but their role is still limited by poor institutional capacity. The roles that different actors (women, men, women’s organizations, community leaders, donors) can play would be crucial in the process of securing women’s access to land in Africa.
-
L'analyse proposée des films C.R.A.Z.Y. (Jean-Marc Vallée, 2005), J'ai tué ma mère (Xavier Dolan, 2009), Les amours imaginaires (Dolan, 2010) et Laurence Anyways (Dolan, 2012) convoque trois perspectives : le rock, le camp et le queer. Dans ces films québécois, la musique rock semble orienter la narration et l'esthétique. Elle fait également le pont entre l'anticonformisme auquel renvoie le paradigme rock et l'identité marginale des personnages. L'esthétique de l'image se plie parfois à la bande sonore, qui encourage certains effets visuels. Cela dit, les films de Vallée et de Dolan se servent différemment de l'esthétique rock et du camp, ce qui s'accorde aux représentations distinctes qu'ils produisent eu égard à l'orientation ou à la diversité sexuelles et au genre. L'excès des films de Dolan, leur hyperréférentialité, leur jeu constant entre recherche d'émotions esthétiques et d'émois narratifs, leur fréquente suspension de la réalité contribuent à une écriture du différé dans laquelle les personnages queer jouissent d'une amplitude considérable, alors que dans C.R.A.Z.Y. la performance hyperbolique s'articule plutôt à une analytique de l'homophobie (sociétale et intériorisée) que le film s'efforce de dresser, sans pouvoir échapper à un certain malaise.
-
Using social and queer theory on domination, sexuality and gender, this contribution explores how the queer American author Dorothy Allison celebrates the vilified transgressive lesbian body. As, in the 1970s, the mainstream american feminist movement crystallized around the definition of an acceptable sexuality in the name of femininity, female sexual practices were standardized according to strict identity frames, carnal desire was denied, and transgressive lesbians who play with gender roles were defined as abject. In response to this extreme taming of the body, Allison interrogates the notions of masculinity and femininity, domination and submission in her exploration of sexual pleasure and traumatized sexuality. She celebrates the aggressiveness and masculinity of queer lesbianism, promotes the fluidity of gender roles, and asserts the primacy of the flesh,sensuality, and materiality in sexuality.
-
Queer Inclusion in Teacher Education explores the challenges and promises of building queer inclusive pedagogy and curriculum into teacher education. Weaving together theory, research findings, and practical "how-to" strategies and materials, it fills an important gap by offering a clear roadmap and resources for influencing the knowledge, beliefs, and actions of faculty working with pre-service teachers. While the book has implications for policy change, most immediately, readers will feel empowered with ideas for faculty development they can implement in their own teacher education programs. Looking at both the politics and practices of teacher education and the ways in which queer issues manifest in schools, it is hopeful in suggesting that if teachers and pre-service teachers can critically reflect on homophobia and heteronormativity, they can begin to think about and relate to queer youth in a different, more positive and inclusive way. A Companion Website [http://queerinclusion.com] with additional activities and materials for teacher educators and faculty development and a practical guide enhances the usefulness of the book.
-
En parallèle avec les luttes des femmes sur le terrain, un courant théorique du féminisme autochtone se développe depuis la fin des années 90. Celui-ci revisite le narratif de la colonisation et la théorie postcoloniale en y intégrant l’analyse genre/« race ». L’auteure tente d’inscrire cette production intellectuelle au sein du paradigme intersectionnel universitaire et de la rendre accessible à un public francophone qui la connaît souvent moins bien. En replaçant la violence sexuelle et le patriarcat d’État au centre du débat, les féminismes autochtones arrivent à percevoir une dimension politique souvent laissée de côté par les analyses intersectionnelles.
-
Finaliste du Prix littéraire Lambda et du Prix Judy Grahn pour la non-fiction lesbienne En 1996, la poète Leah Lakshmi Piepzna-Samarasinha, portant seulement deux sacs à dos, a pris un bus Greyhound en Amérique et s'est enfuie au Canada. Iel s'est retrouvé.e à Toronto, où iel a été accueilli.e par une communauté de punks queer de couleur offrant des promesses d'amour et de révolution, mais iel est resté.e hanté.e par les raisons pour lesquelles iel a quitté la maison en premier lieu. Ce mémoire passionné et captivant est un mélange de rêves et de cauchemars, de files d'attente devant les tribunaux de l'immigration et de soirées dansantes queer sud-asiatiques ; Il s'agit d'une feuille de route intensément personnelle et d'un récit tragi-comique intersectionnel qui révèle comment une femme queer handicapée de couleur et survivante d'abus navigue sur la rivière sale d'un passé pas si lointain et, comme le suggère le sous-titre, « rêve de rentrer chez elle ». "
-
À partir de 22 entretiens et de 243 questionnaires d’enquête complétés par des enseignants du secondaire du Québec (Canada), cet article interroge l’existence de normes relatives au genre et à l’orientation sexuelle en milieu scolaire. Les résultats suggèrent que les pratiques professionnelles des enseignant(e)s, tant lesbiennes, gais et bisexuels (LGB) qu’hétérosexuel(le)s concernant l’homophobie et la diversité sexuelle sont influencées par ces normes. Trente ans après les premiers travaux sur le vécu des enseignants LGB, la littérature sur le coming out demeure centrale pour comprendre les pratiques professionnelles de ceux-ci ainsi que leurs appréhensions. Based on 22 interviews and 243 survey questionnaires filled out by high school teachers in Québec (Canada), this paper questions the existence of norms relating to gender and sexual orientation in schools. Results suggest that teachers’ professional practices regarding homophobia and sexual diversity are influenced by these norms, whether they identify as heterosexual or as lesbian, gay or bisexual (LGB). Thirty years after the first studies on LGB teachers’ experiences, the coming out literature remains central to the understanding of teachers’ apprehensions and fears, as well as their pedagogical practices.
-
This article explores the ways in which teachers describe their pedagogical and intervention practices relative to sexual diversity in Québec (Canada). Three variables closely associated with teachers who report inclusive practices emerge: experiential training (based on the experience of a lesbian, gay, or bisexual [LGB] teacher), contact training (from close acquaintance with LGB individuals), and professional training. These factors impact the probability that a teacher will refer to homosexuality, intervene when homophobic incidents occur to deconstruct prejudices, and become the confidant of LGBQ students. Results are discussed based on research on minority teachers and on the roles of straight allies in education.
-
Sexuality education in Australian schools continues to struggle in its ability and willingness to address many of the broader social issues associated with sexuality, such as the needs of gay, lesbian, bisexual, transgendered, intersex and queer (GLBTIQ) students. Studies involving teachers have demonstrated that a reticence on their part to teach GLBTIQ-inclusive sexuality education is driven by a lack of training in handling ‘sensitive’ issues, a fear of backlash and confusion over their obligations under relevant departmental policies. This reticence may, in part at least, stem from a commonly held inference that the inclusion of queer sexualities is inherently ‘controversial’. There appears to be a tendency for curricula and government directives to ‘juggle’ principles of social justice for marginalised sexualities with ‘risk management’ policies, which seek to screen course content for potential ‘controversy’. Much of this controversy has its roots in the language and rhetoric used to describe and discuss issues dealt with in sexuality education curricula. The paper demonstrates, through the process of ‘languaging’, how the language and rhetoric of controversy and sexuality can be exposed so that they may be better addressed through policy and government directives.
-
De nouvelles preuves suggèrent que les jeunes lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, queer (LGBTQ) subissent un traitement disparate dans les écoles qui peut entraîner des sanctions pénales. Dans le but de comprendre les parcours qui poussent les jeunes à quitter l'école, nous avons organisé des groupes de discussion avec des jeunes ( n = 31) d'Arizona, de Californie et de Géorgie, et nous avons interrogé des défenseur.e.s adultes de partout aux États-Unis ( n = 19). Des codeureuses indépendant.e.s ont utilisé MAXQDA pour organiser et coder les données. Nous avons constaté que les jeunes LGBTQ sont puni.e.s pour avoir manifesté publiquement leur affection et violé les normes de genre. Les jeunes vivent souvent dans un climat scolaire hostile, peuvent se battre pour se protéger et sont souvent blâmés pour leur propre victimisation. Le rejet familial et l’itinérance facilitent l’entrée dans le parcours école-prison. Les récits mettent en lumière de nouvelles opportunités pour lutter contre les inégalités dans les écoles.
-
Attendez—qu'est-ce qui ne va pas avec les droits ? On suppose généralement que les personnes transgenres et non conformes au genre devraient suivre les stratégies de droits civils et «d'égalité» des organisations de défense des droits des lesbiennes et des homosexuels en faisant campagne pour des réformes juridiques qui garantiraient ostensiblement la non-discrimination et une protection égale devant la loi. Cette approche suppose que la meilleure façon de lutter contre la pauvreté et la criminalisation qui affligent les populations trans est d'obtenir une reconnaissance légale et une inclusion dans les institutions de l'État. Mais cette stratégie est-elle efficace ? Dans la vie normaleDean Spade présente des critiques révélatrices du cadre d'égalité juridique pour le changement social et pointe des exemples d'activisme trans populaire transformateur qui soulève des demandes qui vont au-delà des réformes traditionnelles des droits civiques. Spade explose les hypothèses sur ce que les droits légaux peuvent faire pour les populations marginalisées et décrit les processus et les formations de résistance transformatrice qui s'attaquent aux causes profondes du mal et de la violence. Dans la nouvelle postface de cette édition révisée et augmentée, Spade note l'intégration rapide de la politique trans et constate que ses prédictions selon lesquelles l'obtention d'une reconnaissance légale ne profitera pas aux populations trans se concrétisent. Spade examine les efforts récents de l'administration Obama et des défenseurs de l'égalité des trans pour "pinkwash" la violence d'État en articulant les systèmes militaires et pénitentiaires américains comme des sites pour les réformes d'inclusion des trans. Dans le contexte de la récente visibilité accrue des personnes trans et de la politique trans, Spade continue de plaider pour le démantèlement des systèmes de violence d'État qui raccourcissent la vie des personnes trans. Aujourd'hui plus que jamais, Normal Life est un appel urgent à la justice et à la libération trans, et aux transformations radicales que cela nécessitera.
-
It's 1887 and Nancy Astley sits in the audience at her local music hall: she doesn't know it yet, but the next act on the bill will change her life. Tonight is the night she'll fall in love' with the thrill of the stage and with Kitty Butler, a girl who wears trousers. Giddy with desire and hungry for experience, Nancy follows Kitty to London where unimaginable adventures await.