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Cette publication de 1996 aborde les identités et les théories postmodernes de la fin du XXe siècle en études féministes. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Je suis une femme représente ma lutte personnelle contre la féminité, la culture, les croyances spirituelles traditionnelles et la souveraineté politique, écrite à une époque où cette lutte n'était pas terminée. Mon intention initiale était de donner aux femmes autochtones les moyens de prendre à cœur leur propre lutte personnelle pour être féministe autochtone. Les modifications apportées à cette deuxième édition du texte ne modifient pas mon intention initiale. Cela reste ma tentative de présenter la perspective sociologique d'une femme autochtone sur les impacts du colonialisme sur nous, en tant que femmes, et sur moi personnellement.
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Les chercheuses en études féministes aux Etats-Unis ont publié de nombreux articles sur le féminisme français; pourtant, peu de féministes françaises s'y reconnaissent ou y reconnaissent leur mouvement. Cet article porte sur la disjonction qui existe entre la version américaine du féminisme français et le mouvement dont la pratique et la théorie ont eu un impact sur la politique, la culture, et la société françaises des vingt dernières années. Cet article part du principe que la version américaine n'est pas simplement une interprétation erronée des faits. Bien que je décrive très brièvement le modèle que les militantes et les critiques féministes ont élaboré, ma contribution porte plus sur l'organisation de la connaissance aux Etats-Unis et l'impact de la recherche féministe américaine sur le mouvement français. Dans le modèle américain du féminisme français, les théoriciennes Hélène Cixous, Julia Kristeva, et Luce Irigaray, ainsi que le groupe Psychanalyse et Politique sont pris comme modèles. Le militantisme s'efface devant la théorie, les théories matérialistes devant le post-structuralisme, la dimension sociale et historique devant le discours littéraire et philosophique. Pourquoi en est-il ainsi? Quels a priori politiques se cachent derrière la version américaine du féminisme français? Cet article a pour objectif d'avancer quelques réponses et de soulever plus encore de questions. Ce faisant, j'espère mettre à jour la diversité des engagements politiques conflictuels qui façonnent la recherche intellectuelle aux Etats-Unis et montrer les conséquences variées et pas toujours voulues de celle-ci. Much has been written in U.S. feminist scholarship about "French feminism", but few French feminists recognize themselves or their movement in these studies. This article looks at this disjunctive between the American version of "French feminism" and the movement whose practice and theory had an impact on French politics, culture, and society over the past two decades. The premise of the article is that the disjunctive is not simply a matter of "getting the story wrong". Although I describe (very briefly) the movement that feminist activists and scholars have constructed for themselves, the interest of this paper is more so on the construction of knowledge in the U.S. and the impact of U.S. feminist scholarship on the French movement. In the American construction of "French feminism", theorists Hélène Cixous, Julia Kristeva, and Luce Irigaray, along with the group Psychanalyse et politique, are the significant exemplars. Theory is privileged over activism, poststructuralism over materialist theories, literary and philosophical discourse over the social and historical. Why? What political assumptions are embedded in the U.S. construction of "French feminism'"? This paper intends to offer some answers (and raise many more). In so doing, I hope to make clear the variety of conflicting political agendas that inform U.S. intellectual work and the variety of consequences, not always intended, that this work has had.
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''Susan Wendell has lived with Chronic Fatigue Syndrome (Myalgic Encephalomyelitis) since 1985. In The Rejected Body, she connects her own experience of illness to feminist theory and the literature of disability. The Rejected Body argues that feminist theorizing has been skewed toward non-disabled experience, and that the knowledge of people with disabilities must be integrated into feminist ethics, discussions of bodily life, and the criticism of the cognitive and social authority of medicine.''
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A landmark work when it appeared in 1976, America's Working Women helped form the field of women's studies and transform labor history. Now the authors have enlarged the dimensions of this important anthology; more than half the selections and all the introductory material are new. Spanning the years from 1600 to the present, selections from diaries, popular magazines, historical works, oral histories, letters, songs, poetry, and fiction show women's creativity in supporting themselves, their families, and organizations or associations. Slave women recall their field work, family work, and sabotage. We see Indian women farming, and we also see the white culture coercing Indian women to give up farming. We see women in industry playing a central part in the union movement while facing the particular hazards of women's jobs and working conditions. New selections show the historical origins of today's important issues: sexual harassment, equal pay, "sex work," work in the underground economy, work in the home, and shift work. With an expanded focus on women from all racial and ethnic backgrounds and regions, America's Working Women grounds us in the battles women have fought and the ones they are in the process of winning.
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Ce volume présente un débat entre quatre des plus grandes théoriciennes féministes des États-Unis. Seyla Benhabib, Judith Butler, Drucilla Cornell et Nancy Fraser discutent de certaines des questions clés auxquelles la théorie féministe est confrontée. Chacune articule sa propre position dans un essai initial, puis répond aux autres dans un essai de suivi, rendant possible une conversation entre ces penseuses féministes influentes. Commencé comme un symposium sur la question du féminisme et du postmodernisme, le volume s'est transformé en une discussion sur des questions plus larges telles que l'utilité du postmodernisme en tant que concept théorique; le rôle de la philosophie dans la critique sociale ; comment le récit historique est le mieux conceptualisé ; le statut du sujet du féminisme ; et les effets politiques des différentes formulations de toutes ces questions.
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Premier chapitre du Passage du siècle (les grands bilans que le Centre Georges Pompidou proposera en 1996 et 1997), cette exposition renoue avec des expériences décisives comme par exemple "Eros", organisée en 1959 par Marcel Duchamp et André Breton. A travers le titre "Féminin - Masculin, le sexe de l'art" s'exprime un double enjeu : celui de réhabiliter le terme dévalué d'une opposition inscrite dans la tradition des couples hiérarchiques de la pensée occidentale (forme/matière, vérité/mensonge, être/paraître, profondeur/surface, etc.) ; celui de montrer qu'au delà d'un simple sujet-motif artistique, le sexe est partie prenante des processus de l'art lui-même. L'ambition de cette exposition est de montrer, en dehors de toute approche chronologique, comment les productions artistiques du XXe siècle n'ont eu de cesse de venir brouiller les fatalités biologiques, anatomiques et culturelles traditionnellement liées au sexe. Aborder l'art dans la perspective de la différence sexuelle, ce n'est pas mécaniquement opposer un art "masculin" à un art "féminin", mais tenter de donner à voir comment les oeuvres se trouvent traversées par cette question, au-delà du sexe - du genre - des artistes qui les produisent. Féminin - Masculin, le sexe de l'art montrera aussi la coexistence dans ce siècle de deux généalogies artistiques concernant le sexe. L'une, à partir de Picasso, s'inscrit dans la tradition classique de la différence des sexes, conçue comme une opposition dialectique et organique du masculin et du féminin. L'autre, à partir de Marcel Duchamp, inaugure un nouveau type de relations, selon une logique asymétrique, faisant circuler les intensités masculines et féminines sur un mode proliférant qui opère une déterritorialisation des entités anatomiques, identificatoires et formelles. Les artistes de la jeune génération (tant américaine qu'européenne) semblent très sensibles à cette manière de déstabiliser les polarités traditionnelles du masculin et du féminin, mettant en oeuvre de nouvelles configurations éthiques et formelles qui se situent au-delà de la différence sexuelle, et en cela se distinguant en radicalement des positions identitaires des années 70.
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Cet article présente une recension des écrits sur la question du partenariat de recherche. Les auteures définissent d'abord cette pratique relativement récente, puis la documentent sous l'angle des conditions de réussite, des obstacles ainsi que des défis qu'elle pose. Des analyses d'expériences de partenariat entre groupes de femmes et chercheuses universitaires viennent corroborer ou nuancer, selon le cas, les propos recensés dans les écrits théoriques.
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Fille d'une esclave violée par un marin anglais à bord d'un vaisseau négrier, Tituba, née à la Barbade, est initiée aux pouvoirs surnaturels par Man Yaya, guérisseuse et faiseuse de sorts. Son mariage avec John Indien l'entraîne à Boston puis au village de Salem, au service du révérend Samuel Parris. Elle est emprisonnée à la suite du procès des sorcières de Salem en 1692.
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Ce rapport présente les résultats d'une recherche sur la formation professionnelle des femmes. Il expose le profil des répondantes, le parcours des femmes en formation professionnelle, leur cheminement en formation générale au secondaire, en formation professionnelle (secondaire ou collégiale), en stage, leur cheminement en emploi ainsi que leurs conditions de vie actuelles (emplois obtenus, types de salaires, etc.).
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C'est l'histoire inhabituelle et fascinante de Diana, une femme d'une beauté alléchante qui cherchait l'amour dans les étranges sentiers détournés de Lesbos. Intrépide et franche, elle ose révéler ce monde caché où les caresses parfumées et les tendresses à demi chuchotées constituent les fruits défendus dans un jardin d'Eden où les hommes ne sont jamais acceptés. C'est ainsi que Diana: A Strange Autobiography a été décrite lors de sa publication en livre de poche en 1952. L'édition originale à couverture rigide de 1939 comportait une note de l'éditeur : Il s'agit de l'autobiographie d'une femme qui essayait d'être normale. Dans le livre, Diana est présentée comme la fille ordinaire d’une famille ploutocratique ordinaire. À l'adolescence, elle se retrouve attirée avec une intensité mystérieuse par une petite amie. Le récit suit les progrès de Diana à l'université ; un mariage à l'essai qui prouve qu'elle est incapable d'hétérosexualité ; l'éducation intellectuelle et sexuelle en Europe ; et une série de relations lesbiennes culminant dans une lutte triangulaire tourmentée finale avec deux autres femmes pour le salut individuel que l'on trouve dans un couple heureux. Dans son introduction, Julie Abraham soutient que Diana n'est pas vraiment une autobiographie, mais une synthèse délibérée de différents archétypes de ce genre confessionnel, faisant écho, comme il le fait, à plus d'une demi-douzaine de romans.
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Ce document porte sur l'expérimentation et l'évaluation du programme de formation en médiation familiale. Il présente la méthodologie suivie pour la conception du programme, les résultats et enfin quelques recommandations à l'égard de celui-ci. Il fournit aussi une définition de la famille recomposée et de la médiation communautaire familiale, avant d'aborder des thèmes tels que la situation des femmes, la relation d'aide, l'intervention d'aide en médiation, la résolution de problèmes, etc.
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"One of our country's premier cultural and social critics, bell hooks has always maintained that eradicating racism and eradicating sexism must go hand in hand. But whereas many women have been recognized for their writing on gender politics, the female voice has been all but locked out of the public discourse on race. Killing Rage speaks to this imbalance. These twenty-three essays are written from a black and feminist perspective, and they tackle the bitter difficulties of racism by envisioning a world without it"--Back cover.
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Cette publication porte sur la nécessité d’être féministe en 1995 et sur l’histoire de l’antiféminisme à la fin du XXe siècle. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Cet article porte sur les conditions de production d'un savoir articulant féminisme et pluralisme culturel, à partir de l'expérience de recherche des auteures menée sur les stratégies de reconstruction identitaire de femmes immigrantes en régions et dans laquelle ont été impliquées des chercheuses, des intervieweuses et des participantes. Tout en exposant les principes et stratégies issus de l'approche féministe et du courant interculturel qui ont guidé leurs choix méthodologiques, les auteures analysent les difficultés et les zones d'incertitude qui se posent aux chercheuses féministes dans la production d'un savoir articulant femmes et cultures. Elles privilégient comme «analyseur» de ce processus l'ensemble des interactions qui se sont produites dans et entre les trois groupes en scène dans leur recherche : celui des chercheuses, celui des intervieweuses et celui des participantes- informatrices.
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"This book contains the reflections of one Mohawk woman and her struggles to find a good place to be in Canadian society. The essays, written in enjoyable and accessible language, document the struggles against oppression that Aboriginal people face, as well as the success and change that have come to Aboriginal communities. It speaks to both the mind and the heart."--Résumé de l'éditeur.
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Ce mémoire présente une analyse du roman Des cailloux blancs pour les forêts obscures (Montréal: Leméac, 1987) de Jovette Marchessault. L'approche théorique utilisée est avant tout inspirée du travail de Marianne Hirsch (The Mother/Daughter Plot, 1989) qui revoit la notion de «roman familial» de Freud d'un point de vue féministe. Les réflexions de Luce Irigaray et de Claire Lejeune à propos de la notion identitaire et de la constitution de famille servent également à l'analyse. La question principale qui guide l'ensemble des quatre chapitres du mémoire est la suivante: en quoi les remises en question identitaires des personnages féminins et masculins arrivent-elles à transformer les structures de la famille patriarcale et les caractéristiques du roman familial traditionnel?