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Le lesbianisme est traité selon une dimension poétique : le corps féminin est énuméré selon ses différentes parties, et se présente comme un manifeste de la révolte féminine, écrit par une femme, pour les femmes.
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Un soir après le dîner, un père de famille reçoit la visite d'un voisin et ami. Tandis que les deux hommes s'installent au salon autour d'une table basse où est déposée une statuette, les enfants s'éclipsent poliment dans leur chambre. Autour de l'oeuvre d'art naît une conversation où se mêlent curiosité, admiration et désirs... Mais leur contemplation est dérangée par les rires en cascade qui leur parviennent depuis l'étage. Rires innocents ou sarcasmes ? Futilités ou rébellion ?
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La décolonisation faite, cet essai de compréhension du rapport Noir-Blanc a gardé toute sa valeur prophétique : car le racisme, malgré les horreurs dont il a affligé le monde, reste un problème d'avenir. Il est ici abordé et combattu de front, avec toutes les ressources des sciences de l'homme et avec la passion de celui qui allait devenir un maître à penser pour beaucoup d'intellectuels du tiers monde.
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Écrit au plus vif du Women’s Lib américain, cet essai de Kate Millett, publié en 1970, est issu de sa thèse. Il a immédiatement rencontré un succès considérable et est devenu un classique mondial. Considéré comme le premier essai de critique littéraire féministe, il s’attache à dévoiler la dimension politique de la sexualité, à démasquer l’idéologie masculine à l’œuvre dans la littérature (D.H. Lawrence, Henry Miller, Norman Mailer, Jean Genet) et à démontrer que les relations entre les deux sexes sont organisées à la manière d’une politique destinée à tous les niveaux à maintenir la domination des hommes sur les femmes. Au-delà de sa dimension militante, il a contribué au développement des études et recherches féminines et féministes au niveau universitaire
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En décembre 1971, les éditions L'Étincelle ont publié en effet le Manifeste des femmes québécoises, opuscule de 58 pages, imprimé sur papier brouillon. «Ce manifeste circule à Montréal depuis quelques mois, sous forme polycopiée à faible tirage. Nous croyons qu'il mérite une plus grande diffusion», explique l'éditeur. L'ouvrage et la préface sont signés «Un groupe de femmes de Montréal».
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Traduit de l'américain par Sylvia Gleadow Shumalith Firestone est une des fondatrices du Women's Lib. Contrairement à ce qu'ont tenté de faire jusqu'à présent les défenseurs de l'égalité des sexes, Firestone reconnaît et souligne l'inégalité fondamentale des deux sexes face à la reproduction biologique. Mais rejoignant ceux qui critiquent la soumission à la « loi naturelle », elle montre que le propre de l'homme, de l'être humain, serait d'établir une égalité réelle, sociale, là où la nature n'y prédispose pas. Ainsi agissons-nous dans quantité d'autres domaines, comme par exemple celui de la santé. L'autrice s'efforce en outre d'imaginer ce que pourrait et devrait être une société idéale, celle vers laquelle tend la politique féministe.
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Ce volume rassemble pour la première fois tous les écrits de John Stuart Mill et Harriet Taylor Mill sur l'égalité entre les sexes, dont _The Subjection of Women_ de John Stuart Mill, un classique de l'histoire du mouvement des droits des femmes depuis sa publication il y a cent ans depuis. Ce volume contient également un important essai d'interprétation d'Alice S. Rossi sur Mill et Harriet Taylor qui décrit et analyse leur longue relation personnelle et intellectuelle.
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« Sanaaq est le nom de l'héroine, dont on suit, tout au long du récit, les heurs et malheurs, avant et après l'arrivée des premiers Blancs en pays inuit. À l'image de Mitiarjuk, c'est une femme forte et équilibrée, sensible et déterminée, qui nous fait découvrir de l'intérieur, comme aucun Occidental, fût-il anthropologue, n'a encore pu le faire, la vie et la psychologie des Inuits confrontés à une nature extrême, à la nécessité du partage et à l'envahissement de leur territoire par les Blancs et leur civilisation. » -- Résumé de Publications Nunavik.
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Depuis qu'il y a des hommes et qu'ils pensent, ils ont chacun écrit l'histoire dans leur langage : au masculin. « Si les mots qualifiés sont de genres différents, l'adjectif se met au masculin pluriel » (Grévisse). Les Guérillères s'écrivent comme sujet collectif à la troisième personne du féminin pluriel. Dans les lacunes des textes magistraux qu'on nous a donnés à lire jusqu'ici, les bribes d'un autre texte apparaissent, le négatif ou plutôt l'envers des premiers, dévoilant soudain une force et une violence que de longs siècles d'oppression ont rendu explosives.
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Le neuvième roman de May Sarton explore la lutte d'une femme pour concilier les exigences de la vie et de l'art, pour transmuer la passion et la douleur en poésie. À l'ouverture, Hilary Stevens, une poète renommée âgée de soixante-dix ans, discute avec Mar, un jeune homme intense qui l'a recherchée et dont le désespoir passionné lui rappelle elle-même lorsqu'elle était jeune. Mar a eu une histoire d'amour malheureuse avec un homme. Déconcerté à la fois par sa sexualité et par son talent d'écrivain, il jette son angoisse contre l'intelligence brusque et sympathique d'Hilary.
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Cet essai paru en 1963, à l'origine de la deuxième vague féministe, dresse le portrait d'Américaines issues des classes moyennes ayant cru s'accomplir dans le mariage, la maternité et le confort d'un foyer mais qui pourtant connaissent un sentiment d'échec et souffrent d'un mal-être persistant. L'ouvrage évoque également les inégalités salariales, la contraception ou les publicités misogynes.
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Un enfant prisonnier de sa mère, au cœur d’un domaine bruissant d’eaux sauvages (Le torrent) ; un instant de tendresse dérisoire, qui change à jamais la vie sage d’une ouvrière-tricoteuse (La robe corail) ; l’exode vécu comme une fête par une petite serveuse, enfin libre au milieu des dangers (Le printemps de Catherine) ; la visite quotidienne d’un homme frustré à sa sœur, qu’il espère chaque jour trouver morte (La maison de l’esplanade)... Si divers que soient les paysages, les milieux, les situations, ces nouvelles d’Anne Hébert sont toutes tendues par une même force : celle de la passion (amour ou haine) qui saisit l’être dans les premiers temps de son existence, qui ne pourra être "dite" parce que la famille, la société ou la solitude refusent cette parole, et qui ne se délivrera d’elle-même que dans la mort — meurtre ou suicide. On retrouvera, à la mesure de ces thèmes, les qualités que "Les chambres de bois" et les "Poèmes" avaient révélées : sens concret de l’instant, vigueur et brièveté de l’écriture, saveur terrienne des images et des mots.
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Dans ce second volume, Simone de Beauvoir entreprend " d'étudier avec soin le destin traditionnel de la femme ", c'est à dire de " situer " la femme. " Comment la femme fait-elle l'apprentissage de sa condition, comment l'éprouve-t-elle, dans quel univers se trouve-t-elle enfermée, quelles évasions lui sont permises, voilà ce que je chercherai à décrire. " D'abord sa formation : dans l'enfance, dans l'adolescence, dans l'initiation sexuelle, tout semble disposé, agencé, pour creuser davantage le fossé naturel qui la sépare de l'homme, pour transformer des différences en inégalité, et cette inégalité en infériorité. Ensuite sa situation : Simone de Beauvoir décrit la femme dans le mariage, avec ses prémisses, ses traditions, ses conséquences ; dans la maternité ; dans la prostitution, dans la société ; dans le vieillissement et la vieillesse. Enfin elle envisage les problèmes qui se posent aux femmes qui " héritant d'un lourd passé, s'efforcent de forger un avenir nouveau "
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«Nous commencerons par discuter les points de vue pris sur la femme par la biologie, la psychanalyse, le matérialisme historique. Nous essaierons de montrer ensuite positivement comment la «réalité féminine» s'est constituée, pourquoi la femme a été définie comme l'Autre et quelles en ont été les conséquences du point de vue des hommes. Alors nous décrirons du point de vue des femmes le monde tel qu'il leur est proposé ; et nous pourrons comprendre à quelles difficultés elles se heurtent au moment où, essayant de s'évader de la sphère qui leur a été jusqu'à présent assignée, elles prétendent participer au mitsein humain». Simone de Beauvoir.
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Publié clandestinement au Québec en 1948, ce pamphlet et poème a valu à l'auteur d'être démis de ses fonctions d'enseignant. Peintre et sculpteur, il fonde en 1942 le groupe Les Automatistes. Inspiré du surréalisme, le manifeste de 1948 critique la société québécoise en rejetant l'Eglise et le rendement marchand pour appeler à une révolution poétique.