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Francine pensait à toutes ses amies: les crosseuses, les tuées, les abusées, les stupides, les merveilleuses.» Celles-là et une foule d'autres sont les facettes qui scintillent, les insectes qui grouillent, pris dans l'engrenage des marges, au sein de Travesties-kamikaze. «Toutes les situations et personnages décrits dans ce livre ne font aucunement partie de la fiction et toute ressemblance avec des personnes vivantes ou mortes ou des lieux réels est voulue et écrite pour les représenter.» Les fragments de récits, de poèmes, les collages qui composent Travesties-kamikaze en font un objet chargé, dégénéré et puissant. La réalité apparaît en gros plan, en morceaux; le fil des événements se dissout dans la nuit et dans l'alcool, dans les viols et les coups de couteau, les drogues et les médicaments
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Approche scientifique transversale et ouverte qui s’est beaucoup développée dans les dernières décennies, la recherche féministe joue aujourd’hui un rôle important dans les études littéraires, théâtrales et cinématographiques. Le présent ouvrage propose d’en cartographier quelques récentes avenues et orientations stimulantes. Des contributions s’attachent à une auteure comme Jeanne Lapointe ou Jovette Marchessault ; à un phénomène particulier, comme l’intertextualité ; d’autres encore abordent un vaste pan de l’historiographie féministe. La recherche émergente y occupe une place marquante. Entre les générations d’hier et d’aujourd’hui et les nouvelles perspectives de recherche, on peut voir se dessiner trois axes de lecture et d’écriture : relire, rompre, poursuivre. La question des générations, pensées à la fois comme prolongement et comme renouvellement, y est ainsi éclairée d’un jour nouveau
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La théorie, un dimanche Nouvelle édition [éd. originale 1988] C’est à l’invitation de Nicole Brossard que Louky Bersianik, Louise Cotnoir, Louise Dupré, Gail Scott et France Théoret se réunissent, tous les deux mois, autour de thèmes et d’enjeux de la pensée et de l’écriture féministe. Elles publieront, ensemble, un livre composé d’essais et de fictions. Nous sommes en 1988. Les femmes de La théorie, un dimanche, chacune par le biais de son œuvre à elle, mais ici toutes ensemble, ont marqué la littérature des femmes et la pensée féministe. La théorie, un dimanche est un incontournable, un classique. Martine Delvaux / extraits de la préface
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Publié en trois volumes (2001, 2005 et 2011), ce livre pionnier a permis l’ouverture d’un espace théorique et politique queer en France. Il propose une boîte à outils destinée aux activistes en quête de cultures et de politiques sexuelles qui ne soient pas (homo ou hétéro) normatives.Stimulants et provocants, les textes réunis dans ce recueil constituent également une introduction critique à la déconstruction des genres et aux travaux de Judith Butler et de Michel Foucault. Ils mettent de plus en évidence l’apport des subcultures trans, butch et SM à une réflexion plus large sur les relations entre pouvoir et savoir, ainsi que le formidable potentiel des sexualités dissidentes et la continuité politique entre féminisme pro-sexe et activisme queer.Ce recueil mis à jour regroupe ainsi en un seul livre les articles des trois volumes, épuisés dans leurs différentes éditions mais faisant l’objet d’un intérêt constant. Il s’agit ainsi de remettre à disposition des lecteurs un outil politique et théorique désormais « classique » des queer studies francophones.
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Portraits et textes restituent l'histoire queer perdue : la vie de personnes qui ne se conformaient pas aux normes de genre, du XVe au XXe siècle. Katherina Hetzeldorfer, jugée « pour un crime qui n'avait pas de nom » (relations homosexuelles) et condamnée à mort par noyade en 1477 ; Charles, alias Mary Hamilton, fouetté publiquement pour avoir usurpé l'identité d'un homme dans l'Angleterre du XVIIIe siècle ; Clara, alias « Big Ben », pour laquelle deux femmes jalouses se sont battues dans le New York de 1926 : ce ne sont là que trois des vies que l'artiste Ria Brodell s'est réappropriées pour l'histoire queer dans Butch Heroes . Brodell propose une série de vingt-huit portraits de personnages oubliés mais héroïques, chacun accompagné d'une brève note biographique. Il s’agit d’individus qui ont été attribués au sexe féminin à la naissance mais dont la présentation de genre était plus masculine que féminine, qui ne voulaient pas contracter un mariage hétérosexuel et qui ont souvent été sévèrement punis pour être eux-mêmes. Les peintures détaillées et pleines d'esprit de Brodell sont calquées sur les cartes saintes catholiques, renversant sournoisement un modèle religieux. Les portraits et les textes offrent des allusions intrigantes à des vies perdues : des chats se prélassent en arrière-plan de décors domestiques ; l'un des personnages aurait été employé de diverses manières comme « prophète, soldat ou ouvrier textile » ; un autre tient nonchalamment une cigarette allumée. Brodell a effectué des recherches approfondies pour chaque portrait, reconstituant une vie à partir de récits historiques, de cartes, de journaux, de peintures, de dessins et de photographies, trouvant l'héroïque dans l'oubli.
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« Le présent document répond donc à un objectif simple : dégager des apprentissages des réalisations du Service aux collectivités de l’UQAM pour renforcer la capacité de veille, de liaison et de transfert du TIESS [Territoires innovants en économie sociale et solidaire]. S’il est important d’apprendre de cette institution, c’est en raison de la nature et de la qualité de la relation que ce mécanisme de coproduction des connaissances a su développer entre le monde de la formation et de la recherche universitaires et celui regroupant différents milieux associatifs. Au fil de ses quarante années d’existence, le Service aux collectivités a développé une approche qui demande non seulement à être mieux connue, mais surtout à être appliquée et adaptée à d’autres contextes partenariaux » (p. 9)
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Le paradigme hégélien de la reconnaissance, admirablement critiqué par Frantz Fanon dans l’œuvre phare à laquelle ce livre rend hommage, est aujourd’hui évoqué, sous sa forme libérale, dans les débats entourant l’autodétermination des peuples colonisés, notamment les peuples autochtones d’Amérique du Nord. Politologue et militant, membre de la Nation dénée du Nord-Ouest du Canada, l’auteur reprend ici la critique fanonienne et démontre en quoi cette reconnaissance ne fait que consolider la domination coloniale. Cet ouvrage de théorie politique engagée appelle à rebâtir et redéployer les pratiques culturelles des peuples colonisés sur la base de l’autoreconnaissance, seule voie vers une réelle décolonisation. Penseur marxiste, Coulthard sait que le marxisme ne peut s’appliquer tel quel à la lutte des Autochtones, mais il en souligne la contribution potentielle et signe ici un véritable traité de combat décolonial et anticapitaliste. « Ce livre offre une critique pénétrante du colonialisme contemporain et une vision claire de la résurgence autochtone, en plus de constituer une contribution importante à la pensée révolutionnaire. » — Taiaiake Alfred, extrait de la préface
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Trente, un nombre qui n’arrivera jamais et s’il arrive, je l’éviterai, comme j’ai une fois évité un chevreuil en conduisant sur la route, le chevreuil courait devant mon auto, à gauche il y avait la rivière et à droite il y avait le fossé, c’est beau la Montérégie, au lieu de choisir l’un ou l’autre il continuait d’avancer droit devant, puis il a fini par bondir vers le fossé. Moi j’aurais choisi l’eau et d’ailleurs, à chaque fois que j’empruntais ce chemin-là, ça me chicotait de savoir que juste un petit coup de volant pouvait m’envoyer dans la rivière, un jour on est en vie et un jour on ne l’est plus, c’est tout.
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« In this groundbreaking and timely book, antiracist educator Robin DiAngelo deftly illuminates the phenomenon of white fragility. Referring to the defensive moves that white people make when challenged racially, white fragility is characterized by emotions such as anger, fear, and guilt, and by behaviors including argumentation and silence. These behaviors, in turn, function to reinstate white racial equilibrium and prevent any meaningful cross-racial dialogue. In this in-depth exploration, DiAngelo explores how white fragility develops, how it protects racial inequality, and what we can do to engage more constructively. »--Page 4 de la couverture.
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Le présent ouvrage est le fruit du travail d’une cinquantaine d’auteurs, professeurs et autres professionnels, associés aux diverses composantes de l’Université du Québec, réseau qui célèbre en 2018 son 50e anniversaire. Le fil conducteur de ce collectif est le développement de l’enseignement et de la recherche dans les constituantes de l’Université au cours des cinquante dernières années. Fille de la Révolution tranquille et de l’État-providence, l’Université du Québec s’est donné une mission axée sur l’accessibilité sociale et géographique. Elle propose une gouvernance plus collégiale par rapport à celle de l’institution universitaire classique et un rapport à la connaissance différent qui se traduit aussi bien dans l’enseignement que dans la recherche. L’Université du Québec est une création institutionnelle, mais c’est surtout une communauté qui s’est construite peu à peu, une construction collective. Le réseau est aujourd’hui formé de six universités constituantes, d’une université affiliée, de deux écoles universitaires et d’un institut de recherche regroupant lui-même quatre centres. En 2016-2017, l’Université du Québec regroupait tout près de 7 000 employés : 2 800 professeurs, 1 300 professionnels, près de 1 200 employés de bureau, plus de 1 000 techniciens, 350 cadres de direction et près de 300 employés des métiers et services, en plus de compter quelque 4 200 chargés de cours. En 2016, elle a délivré plus de 26 000 diplômes aux trois cycles d’études supérieures et a géré plus de 185 millions en fonds de recherche.
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Autoethnography is an ideal method to study the ‘feminist I’. Through personal stories, the author reflects on how feminists negotiate agency and the effect this has on one's political sensibilities. Speaking about oneself transforms into stories of political responsibility - a key issue for feminists who function as cultural mediators.
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I feel like I can get home from here, il y a une archive de la résilience, de la diversité et de la survie des lesbiennes butch qui continuent de chevaucher les marges d'une communauté LGBTQ plus large et d'un monde hétérosexuel, ainsi que les lignes d'hypervisibilité et d'effacement. À la fois livre imprimé et archive numérique, ce projet vise à compiler un contenu textuel et visuel significatif sur les lesbiennes butch dans un seul espace et à explorer les thèmes de l'identité, de l'enfance, de la communauté, de la mémoire, de l'histoire et des trajectoires. Combinant photographie numérique, réponses à des questionnaires, transcriptions d'entretiens, manipulation de photos et écrits personnels, le projet vise à résumer un instantané des compréhensions contemporaines de l'incarnation butch d'une manière documentaire et figurative. 60 participant.e.s ont partagé leurs histoires et leurs expériences sous la forme d'entretiens en personne et d'un questionnaire en ligne. Dans son cadre, le projet constitue sa propre archive émotionnelle autonome et donne plus de profondeur et de voix derrière une image butch propagée superficiellement par les médias et les stéréotypes banals. Le projet tire son influence et négocie les théories qui traitent de l'annihilation symbolique et des archives conceptuelles, de la sémiotique et de l'identification lesbiennes et de la photographie (lesbienne). À la base, ce projet est une célébration, une histoire vivante et une incarnation profonde de la communauté et de l’amour qui parle d’un passé, d’un présent et d’un avenir difficiles et des possibilités de la masculinité.
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"Lassée des prises de position parfois trop clivantes de certaines organisations féministes, et fatiguée d'entendre des femmes dire qu'elles ne sont pas féministes, Roxane Gay rappelle que la défense de l'égalité des sexes ne dispense pas d'assumer ses contradictions : on peut aimer la télé-réalité, se peindre les ongles en rose et revendiquer le fait d'être féministe. Dans ses chroniques, Roxane Gay parle de culture, de race, de sexe et de genre, de stéréotypes sur l'amitié féminine, en se fondant sur sa propre histoire de femme noire dans l'Amérique contemporaine. Le portrait qui émerge en filigrane est celui d'une femme au regard d'une incroyable justesse, aussi bien sur elle-même que sur notre société."--Page 4 de la couverture.
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In the last decade, public discussions of transgender issues have increased exponentially. However, with this increased visibility has come not just power, but regulation, both in favor of and against trans people. What was once regarded as an unusual or even unfortunate disorder has become an accepted articulation of gendered embodiment as well as a new site for political activism and political recognition. What happened in the last few decades to prompt such an extensive rethinking of our understanding of gendered embodiment? How did a stigmatized identity become so central to U.S. and European articulations of self? And how have people responded to the new definitions and understanding of sex and the gendered body? In Trans*, Jack Halberstam explores these recent shifts in the meaning of the gendered body and representation, and explores the possibilities of a nongendered, gender-optional, or gender-queer future.
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In this book, Jaime Harker uncovers a largely forgotten literary renaissance in southern letters. Anchored by a constellation of southern women, the Women in Print movement grew from the queer union of women’s liberation, civil rights activism, gay liberation, and print culture. Broadly influential from the 1970s through the 1990s, the Women in Print movement created a network of writers, publishers, bookstores, and readers that fostered a remarkable array of literature. With the freedom that the Women in Print movement inspired, southern lesbian feminists remade southernness as a site of intersectional radicalism, transgressive sexuality, and liberatory space. Including in her study well-known authors—like Dorothy Allison and Alice Walker—as well as overlooked writers, publishers, and editors, Harker reconfigures the southern literary canon and the feminist canon, challenging histories of feminism and queer studies to include the south in a formative role.
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Comment tenter de trans/former la conscience de personnes engagées dans des situations de conflit, des tensions sociales et raciales et en quête de changements politiques significatifs ? Trois types de textes se font ici écho : six auteur·e·s analysent les « rencontres radicales » organisées entre Palestinien·ne·s et Israélien·ne·s ; bell hooks écrit sur l’éducation à/par l’émancipation dans le contexte des discriminations raciales aux États-Unis ; enfin, trois participant·e·s à des groupes de rencontre en Kanaky/Nouvelle-Calédonie nous proposent un troisième point d’ancrage en cette année de référendum d’autodétermination. Un ouvrage collectif qui vise à donner voix ensemble aux militant·e·s et aux théories, engageant un dialogue qui offre un répertoire d’actions et de réflexions puissant et décapant au confluent du féminisme, de l’analyse de la colonialité et d’une radicalité revendiquée. Essais de bell hooks, Rabah Halabi, Michal Zak, Nava Sonnenschein, Ramzi Suleiman, Ahmad Hijazi, Tal Dor, Angélina Perrochaud, Pascal Hébert, Pierre Wélépa et Nassira Hedjerassi.
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Une nouvelle histoire du roman queer montre son rôle dans la construction des vies gays et lesbiennes Contestant l’idée selon laquelle le roman gay et lesbien est apparu en réponse à l’émergence de l’homosexualité en tant que concept, Natasha Hurley postule une histoire beaucoup plus longue de ce genre romanesque. Elle révise notre compréhension de l’histoire de la sexualité, ainsi que des processus de production de nouveaux concepts et de l’évolution de nouvelles catégories de langage.
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The field of lesbian studies is often framed in terms of the relation between lesbianism and invisibility. Annamarie Jagose here takes a radical new approach, suggesting that the focus on invisibility and visibility is perhaps not the most productive way of looking at lesbian representability. Jagose argues that the theoretical preoccupation with metaphors of visibility is part of the problem it attempts to remedy. In her account, the regulatory difference between heterosexuality and homosexuality relies less on codes of visual recognition than on a cultural adherence to the force of first order, second order sexual sequence. As Jagose points out, sequence does not simply specify what comes before and what comes after; it also implies precedence: what comes first and what comes second. Jagose reads canonical novels by Charles Dickens, Henry James, Virginia Woolf, and Daphne du Maurier, drawing upon their elaboration of sexual sequence. In these innovative readings, tropes such as first and second, origin and outcome, and heterosexuality and homosexuality are shown to reinforce heterosexual precedence. Inconsequence intervenes in current debates in lesbian historiography, taking as its pivotal moment the fin-de-siècle phenomenon of the sexological codification of sexual taxonomies and concluding with a reading of a post-Kinsey pulp sexological text. Throughout, Jagose reminds us that categories of sexual registration are always back-formations, secondary, and belated, not only for those who identify as lesbian but also for all sexual subjects.
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"Cette anthologie rassemble des points de vue d'écrivain.e.s et des textes théoriques. À la fois personnels et engagés, ces écrits montrent la richesse et la fécondité de la pensée autochtone. En plus de fournir des clefs pour la lecture et l'enseignement des littératures des Premières Nations, des Métis et des Inuits, ce livre permet de mieux comprendre les enjeux liés à leurs territoires, leurs cultures et leurs imaginaires. Ces voix invitent à penser le monde à partir des histoires qui nous fondent."--Page 4 de la couverture.
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"Parler des questions qui fâchent en islam à propos des femmes n'est pas une provocation mais une nécessité. Il ne s'agit pas de fâcher mais de clarifier, de rectifier, mais aussi souvent de dénoncer. Clarifier la confusion entre le message spirituel du Texte sacré et l'orthodoxie interprétative institutionnalisée. Rectifier le grand nombre de préjugés sexistes et parfois diffamatoires transcrits dans la tradition musulmane au nom de préceptes divins. Et puis de dénoncer ce qu'une culture patriarcale a forgé dans l'esprit des musulmans : la dévalorisation des femmes". Voile, polygamie, égalité dans l'héritage... Asma Lamrabet fait l'inventaire des discriminations imposées aux femmes au nom de l'islam. Elle démontre que la plupart des interprétations médiévales classiques, produit de leur milieu social et culturel, se sont construites à la marge et parfois à l'encontre du Coran, porteur d'une vision beaucoup plus égalitaire et ouverte.