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Un témoignage de quelques unes des formes des interrogations théoriques féministes telles qu'elles se sont structurées au cours des trente dernières années, et telles qu'elles prolifèrent désormais dans la polysémie — ainsi se présente ce numéro spécial des Cahiers de Recherche sociologique sur la thématique «Des femmes dans les sciences et des sciences sur les femmes».
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This paper looks at the ways in which women are divided from themselves and each other as women: at the internalised oppression which results from THE oppression of patriarchy, at the systematic mistreatment of women as a group by men as a group reinforced by the social structures of male power. It also looks at the ways in which women are divided from each other as a result of other oppressive systems such as class and/or race or religion or physical ability or age. The paper then describes how the particular theory and practice of Re-evaluation Counselling can be used to ‘deconstruct’ or ‘discharge’ the internalised oppression of patriarchy and other oppressive systems, making the principles of Women's Liberation and sisterhood a practical possibility for ‘everywoman’ and all women—including Margaret Thatcher. Throughout, the word ‘patriarchy’ is used to mean the system of male power usually regarded as synonymous with sexism.
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Recent trends in feminist research indicate a growing interest in the impact of Native women on westward expansion and imperialism. The author suggests that while early European contacts affected the status of women negatively, the views of Native women were seldom recorded during these early contact periods. Recent studies have examined the status and changing roles of Native women from the viewpoints of contemporary Native women. The diversity of their opinions continues to be a part of the contemporary debate on the resilience and resourcefulness of Native women in the past.
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A partir de données variées (entretiens, photos, films) sur la double journée de femmes en activité, l'article rend compte d'une analyse sur la gestion quotidienne du travail salarié et du travail domestique, spécifique de la place des femmes dans les rapports sociaux de classes et de sexe. L'empiétement d'un univers sur l'autre complique la gestion des espacestemps ; celle-ci ne peut être réduite à une addition de pratiques qui seraient isolables, stables et univoques. La charge mentale de la journée « redoublée » est lourde d'une tension constante, pour ajuster des temporalités et des espaces différents, mais non autonomes, qui interfèrent de manière multiplicative.
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Entretien avec Micheline Coulombe Saint-Marcoux et France Théoret
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Il est important d'expliciter le rapport qui relie le vécu privé des femmes à leur vie professionnelle, et, sous la dépendance matérielle, de faire surgir la dépendance affective. Celle-ci est liée aux positions dissymétriques occupées par les hommes et les femmes dans la relation amoureuse, qui sont une des marques sociales de la différenciation sexuelle dans la société moderne
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Cet article présente une synthèse critique des concepts et théories ethnographiques qui prétendent expliquer la subordination des femmes dans la société. Mais cette tentative de conceptualisation des femmes se heurte au manque de rigueur et à l'ambiguïté des termes employés par Meillassoux, Engels, Balibar, etc. qui se servent des modèles d'évolution sociale simplifiés utilisant une catégorie «femme» a-historique. Pour mener à bien cette réflexion sur le domaine des femmes et la division sexuelle du travail, les auteurs de l'article procèdent à la critique de tout l'appareil idéologique dans lequel se sont effectuées ces analyses.
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Les français passent davantage de temps à « faire le ménage » qu'à « gagner leur vie » : le travail domestique occupe environ 48 milliards d'heures chaque année tandis que 41 milliards seulement sont consacrés au travail professionnel. Peut-on évaluer ce travail domestique autrement que par le temps passé à l'effectuer? Attribuer une valeur monétaire à ce travail non rémunéré, n'est- ce pas le dénaturer? La question, posée depuis longtemps, a connu un regain d'intérêt dans les années récentes. Cet article, qui est le résumé d'une étude publiée dans Archives et documents, prend le problème d'un point de vue plutôt macroéconomique et cherche ce que vaudrait le travail domestique par comparaison avec le produit intérieur brut. On trouve que les activités ménagères contribueraient à la valeur du PIB marchand pour un tiers ou pour les trois-quarts, selon la méthode choisie. Si l'éventail est large, la proportion est dans tous les cas considérable.
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De ce qu'on appelle "théories de la société", toutes ont été, et sont, la forme intellectuelle de rapports sociaux déterminés. Selon l'auteur, l'entrée des minoritaires dans le domaine théorique produit un bouleversement des perspectives, une subversion. D'ailleurs, les premiers textes théoriques venant des minoritaires sont toujours disqualifiés et présentés comme des produits "politiques", des pamphlets, des propos terroristes. Cependant, ils finissent par l'intégration dans la théorie. Ainsi, l'absence des femmes dans les sciences humaines était l'un des effets des relations sociales de sexe. Pour les femmes, devenir un objet dans la théorie était la conséquence nécessaire de devenir un sujet dans l'histoire. L'auteur montre dans ce texte, comment les analyses des femmes ont déjà des conséquences théoriques visibles et importantes et d'autres, qui se révéleront ultérieurement.
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Résumé L'irruption du discours des minoritaires en sociologie fait éclater le discours des majoritaires en provoquant la remise en question de leurs explications à tendance naturaliste, culturaliste et psychologisante. Affichant le caractère partiel et partial de leurs visions, les femmes et les "ethniques" favorisent l'éclosion de synthèses provisoires, susceptibles de rendre compte des formes multiples de l'oppression
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Cette article rejette la vision de l'existence lesbienne comme marginale et déviante et, renversant la question, insiste sur la nécessité de se demander ce qui pousse les femmes dans les normes hétérosexuelles, et comment l'institution politique de l'hétérosexualié féminine est maintenue. Pour l'auteur, le refus de considérer cette question, ou le fait de la négliger, bloquent actuellement la théorie féministe. La destruction sociale de l'identification première des femmes avec les femmes est la clef du maintien de la suprématie masculine. Ce fait doit être courageusement reconnu et analysé par les nonlesbiennes aussi bien que par les lesbiennes féministes si nous voulons briser le droit que s'arrogent les hommes à l'accès sexuel aux femmes et l'institution qui les soutient. This paper rejects the treatment of lesbian existence as marginal or deviant, suggesting that we ask, rather, what impels women into heterosexual patterns, and how the political institution of female heterosexuality is maintained. I see the avoidance or negleet of this question as a stumbling-block for feminist theory at present. The forcing-underground and erasure of women's primary identification with women is a key to the maintenance of male supremacism. It must be courageously recognized and analyzed by non-lesbian as well as by lesbian feminists if we are to break the presumptive right of male sexual access to women and the institutions which support this.
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Analyse de l'idéologie hétérosexuelle entreprise d'un point de vue lesbien et centrée sur les constructions intellectuelles des sciences humaines. An analysis of heterosexual ideology from a lesbian point of view, focusing upon the intellectual constructs of the social sciences.