Votre recherche
Résultats 1 076 ressources
-
Cet article théorique pose un regard critique féministe sur la recherche et l’intervention récentes en matière d’éducation sexuelle au Québec et ailleurs. Deux courants de recherche se dégagent de la littérature scientifique : l’un concerne la prévention des problèmes sociaux liés à la sexualité et l’autre, la compréhension de la construction sociale de ces problèmes. L’attention accordée à des populations dites « à risque » appuie et renforce la thèse voulant que l’éducation sexuelle soit un phénomène marqué socialement, par le sexe et l’âge notamment, la sexualité des jeunes femmes faisant l’objet d’un plus grand contrôle social. Cette tendance s’observe dans plusieurs interventions d’éducation sexuelle : l’essentialisme, le naturalisme, l’hétérosexisme, l’âgisme, ainsi que les limites du discours préventif, sont abordés. L’auteure conclut en proposant l’adoption d’un modèle d’éducation sexuelle basé sur des principes féministes.
-
Le champ du handicap a subi de profondes transformations au cours des quatre dernières décennies dans la majorité des sociétés postindustrielles. Ce phénomène, qui influence les approches théoriques et la recherche à l’intérieur des sciences sociales, a fait surgir un nouveau paradigme émancipatoire basé sur une remise en cause des rapports entre le chercheur et le « sujet d’étude ». Dans cet article, nous explorons le développement de ce paradigme en nous appuyant sur l’expérience britannique, et nous discutons de son apport à la compréhension du handicap et des politiques sociales en abordant la question du rôle et de la position des acteurs au sein de la pratique de recherche
-
Se disant victimes d'injustices non reconnues, les défenseurs des droits des hommes dénoncent le discours féministe sur la violence masculine et les politiques sociales mises en place depuis vingt ans pour combattre la violence conjugale. Cet article résume leurs principaux arguments à partir d'une analyse de contenu de trois ouvrages publiés au Québec. La seconde partie de l'article situe ces arguments à l'intérieur des controverses autour de la définition de la violence, de la violence des femmes et du maintien d'un équilibre entre les droits des victimes et ceux des personnes accusées devant les tribunaux. Elle fait aussi état de données qui remettent en question les thèses des défenseurs des droits des hommes sur la symétrie générale de la violence entre les sexes et sur la discrimination systématique dont les hommes seraient victimes au sein du système judiciaire.
-
Some members of stigmatized groups, such as Asian women, may be more likely to experience negative self-evaluations after exposure to a mainstream beauty standard than members of other stigmatized groups, such as Black women. In this study, 54 Asian women, 52 Black women, and 64 White women, were exposed to mainstream standards of beauty and compared themselves to these idealized images. It was hypothesized that although Black women would find these comparisons irrelevant, Asian women would see these targets as relevant for their comparisons, reflecting their striving for mainstream beauty standards. The results indicated that Black women did not find mainstream standards as relevant to themselves, and reported positive self-evaluations generally and about their bodies in particular. Asian women, on the other hand, responded differently than Black women and were more likely to endorse mainstream beauty standards in a similar fashion to White women. As predicted, Asian women also experienced greater dissatisfaction with their bodies than did Black women.
-
Young women today have benefited from the strides made by grassroots social activists in the 1960s and 1970s, yet they are hesitant to identify themselves as feminists and seem apathetic about carrying the torch of older generations to redress persistent sexism and gender-based barriers. Contesting the notion that we are in a post-feminist age, this collection of essays identifies a third wave of feminism. The contributors argue that the next generation needs to develop a politicized, collective feminism that both builds on the strategies of second wave feminists and is grounded in the material realities and culture of the 21st century. Organized into five sections which mirror the stages of consciousness-raising, the book looks at a broad range of perspectives on the diversity, complexity, multiplicity and playfulness of the third wave. It is also a call to action for new voices to redefine a feminism that is not only personally aware, but also politically involved. (source: Nielsen Book Data)
-
Dictionnaire illustré et international consacré aux cultures gays et lesbiennes contemporaines (depuis la fin du XIXe siècle). Plus de 570 articles(2 millions de signes en tout), dont 50 dossiers thématiques, qui couvrent tous les aspects du sujet : - références culturelles et artistiques communes (d'Absolutely Fabulous à Virginia Woolf, de Pedro Almodóvar à Andy Warhol.), - associations (Act Up.), - théoriciens (Michel Foucault.), - événements (Lesbian and Gay Pride.), - mours et modes de vie (sida, sexualités.), - aspects légaux (couple, adoption.), - gay and lesbian studies (histoire, sociologie, queer theory.), etc.
-
Cette publication de 2003 dresse un portrait des jeunes féministes au début de ce deuxième millénaire. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
-
Textes présentés lors d'un colloque organisé par le Groupe de réflexion en droit privé et tenu à la Faculté de science politique et de droit de l'Université du Québec à Montréal, le 10 octobre 2002.
-
First- and second-generation youth of color are vulnerable to racialized images of gender and sexuality as reflected in and perpetuated by dominant forms of popular and consumer cultures. These popular images inform the process of Americanization, including racialized sexualization, for first- and second-generation Americans. This paper examines the way first- and second-generation Asian American girls and young women interpret and reinterpret popular representations of their positions in the United States. Data from two qualitative studies on Asian American young women will be presented.
-
Le sexe social est construit sur un mode binaire. Par contre, le sexe biologique se présente comme un continuum, avec, aux deux extrêmes, les « sexes biologiques » clairement définis et, au milieu, une large gamme de situations intermédiaires — des individus « intersexe ». De tels individus remettent en cause nos certitudes sur la stabilité des catégories « homme » et « femme ». Cet article trace l’histoire des interventions médicales ayant pour but de corriger l’anomalie de l’intersexe et de produire des êtres humains dont le corps ne remet pas en cause la bipolarité du féminin et du masculin. Il suit les débats sur les liens supposés entre intersexualité et homosexualité puis expose la transition du traitement de l’intersexualité à celui de la transsexualité. Il étudie enfin le rôle des nouvelles techniques de la médecine dans la séparation entre le « sexe » et le « genre ». La possibilité de moduler les paramètres du « sexe biologique » permet alors une réflexion sur le « sexe social » comme variable indépendante des structures biologiques.
-
Women have been making art for centuries, yet their work has been seen as secondary or has gone unrecognized altogether. "Women making art" asks why this is so, and what it would take for us to realize the extent of women's extraordinary contribution to the arts. Marsha Meskimmon mobilizes contemporary feminist thinking to reconsider how and why women have made art. She examines work by a wide range of women artists fomr different cultures and historical periods, including Rebecca Horn, Rachel Whiteread, Shirin Neshat and Maya Lin, emphasizing the diversity of women's arts and the importance of differences between women.
-
Cet article traite de la formation des mouvements et des théories queer, de la relation qu’ils entretiennent avec les féminismes et de l’utilisation politique qu’ils font de Foucault et de Deleuze. Il explore aussi les avantages théoriques et politiques que procure la notion de "multitudes" par rapport à celle de "différence sexuelle" pour la théorie et le mouvement queer. À la différence de ce qui se passe aux Etats-Unis, les mouvements queer en Europe, s’inspirent des cultures anarchistes et de l’émergence des cultures transgenres pour contrer l’"Empire Sexuel" notamment en proposant une dés-ontologisation des politiques des identités. Plus de base naturelle ("femme", "gay", etc.) qui puisse légitimer l’action politique. Importance non de "la différence sexuelle" ou de "la différence des homosexuels (le) s", mais des multitudes queer. Une multitude des corps : corps transgenres, hommes sans pénis, gouines garous, cyborgs, femmes butchs, pédés lesbiennes... La "multitude sexuelle" apparaît ainsi comme le sujet possible de la politique queer.
-
Cet article donne un aperçu de l’argumentation qui met en lumière et différencie les principales coalitions internationales féministes luttant contre ce qui est couramment appelé le « trafic des femmes ». L’argumentation mise en évidence ne touche que la définition du phénomène et le différend qui sépare les coalitions sur le sujet, ainsi que leurs stratégies respectives pour l’éradiquer. L’auteure souligne en conclusion certains tangentes du féminisme radical qui, à son avis, se voient désormais remises en cause à l’occasion du débat sur les migrations des femmes. Ce débat entraînera-t-il, à son tour, se demande-t-elle, la migration d’un certain féminisme radical ?
-
“ Les courants de pensée féministe ” (1998). Un texte publié dans l'ouvrage Qu'est que le féminisme? Trousse d'information sur le féminisme québécois des vingt-cinq dernières années, Montréal, Centre de documentation sur l'éducation des adultes et la condition féminine/Relais-femmes, 1997.
-
Get a queer perspective on communication theory! Queer Theory and Communication: From Disciplining Queers to Queering the discipline(s) is a conversation starter, sparking smart talk about sexuality in the communication discipline and beyond. Edited by members of "The San Francisco Radical Trio," the book integrates current queer theory, research, and interventions to create a critical lens with which to view the damaging effects of heteronormativity on personal, social, and cultural levels, and to see the possibilities for change through social and cultural transformation. Queer Theory and Communication represents a commitment to positive social change by imagining different social realities and sharing ideas, passions, and lived experience. As the communication discipline begins to recognize queer theory as a vital and viable intellectual movement equal to that of Gay and Lesbian studies, the opportunity is here to take current queer scholarship beyond conference papers and presentations. Queer Theory and Communication has five objectives: 1) to integrate and disseminate current queer scholarship to a larger audience-academic and nonacademic; 2) to examine the potential implications of queer theory in human communication theory and research in a variety of contexts; 3) to stimulate dialogue among queer scholars; 4) to set a preliminary research agenda; and 5) to explore the implications of the scholarship in cultural politics and personal empowerment and transformation.
-
Sommaire : points saillants de la situation des femmes autochtones au Canada. Structure de la population et lieu de résidence : •• En 2006, les femmes autochtones en Ontario représentaient environ 11 % de l’ensemble de la population d’identité autochtone. 31 % des femmes autochtones vivaient dans les provinces de l’Ouest (Manitoba, Saskatchewan, Alberta et Colombie‑Britannique). •• En 2006, l’âge médian de la population autochtone était de 27 ans, contre 40 ans pour la population non autochtone, une différence de 13 ans. Les résultats de l’étude révèlent que chez les Indiens inscrits vivant dans les réserves, un peu plus de femmes (44 %) que d’hommes (35 %) étaient âgés de 19 ans et moins. En comparaison, le pourcentage des Indiens inscrits vivant hors réserve âgés de 19 ans et moins était un peu plus élevé tant chez les femmes (45 %) que chez les hommes (43 %). De plus, de tous les groupes d’identité autochtone, c’est chez la population inuite féminine (49 %) et masculine (46 %) que se trouvait la proportion la plus importante des 19 ans et moins. •• La population féminine autochtone vieillit, quoique à un rythme plus lent que la population féminine non autochtone. En 2006, les femmes de 60 ans et plus représentaient plus de 7 % de l’ensemble de la population d’identité autochtone. Utilisation et connaissance des langues •• Les résultats de l’étude révèlent que la majorité des femmes autochtones, soit 73 %, ont appris l’anglais comme langue maternelle, tandis que seulement 16 % ont d’abord appris une langue autochtone et 8 %, le français. La proportion de filles et de femmes autochtones dont la langue maternelle est une langue autochtone (langue amérindienne ou inuktitut) est relativement faible dans les groupes d’âge plus jeunes, et plus élevée dans les groupes d’âge plus âgés. L’anglais prend donc plus d’importance que les langues autochtones et le français au fil du temps. •• La proportion de la population de langue maternelle autochtone est plus élevée chez les Inuites. Un plus grand nombre de femmes inuites de tous les groupes d’âge, soit 65 %, indiquent que l’inuktitut est leur langue maternelle, contre 32 % pour l’anglais. Chez 28 % des Indiennes inscrites, la langue maternelle est une langue autochtone; la proportion est beaucoup plus faible chez les Métisses, à 3 %. •• La vaste majorité (75 %) des Autochtones parlent principalement l’anglais à la maison, alors que 16 % parlent une langue autochtone et 5 %, le français. En outre, 29 % des membres des Premières nations affirment qu’ils peuvent parler une langue autochtone suffisamment bien pour tenir une conversation. La proportion est cependant beaucoup plus élevée chez les membres des Premières nations vivant dans les réserves. En 2006, la moitié des membres des Premières nations vivant dans les réserves (51 %) pouvaient s’exprimer dans une langue autochtone, contre 12 % de ceux qui vivaient hors réserve. Les langues des Premières nations les plus répandues en 2006 étaient le cri (87 285), l’ojibway (30 255), l’oji‑cri (12 435) et le montagnais‑naskapi (11 080).
-
Aucun amateur de cuisine épicée ne se verra privé de liberté ou victime d’ostracisme pour avoir satisfait ses papilles gustatives. En revanche, on peut être jeté en prison pour trop aimer les chaussures en cuir. De même, l’homosexualité, le sida, la pornographie, le transsexualisme, et aujourd’hui la pédophilie, donnent lieu à ce que Gayle Rubin appelle une « panique sexuelle ». Chaque panique désigne une minorité sexuelle comme population-cible. Au terme du processus, celle-ci se trouve décimée, et la société tout entière, juridiquement et socialement, réorganisée. Pour traiter de cette question, Gayle Rubin a jeté les bases d’un champ autonome d’études sur le sexe où désir, jouissance et diversité érotique pourraient trouver leur raison théorique et politique. Nous sommes loin ici du communautarisme béat qu’on prête parfois en France aux intellectuels américains. Les critiques de Judith Butler sont vives : « les lesbiennes n’ont rien d’autre en commun que leur expérience du sexisme et de l’homophobie », ou ses réserves sur le coming out : « La sexualité reste-t-elle sexualité quand elle est soumise à un critère de transparence et de révélation ? Une quelconque sexualité serait-elle possible sans cette opacité qui a pour nom inconscient ? » Gayle Rubin et Judith Butler soulignent constamment la nécessité de ne pas troquer une violence contre une autre, une démonologie religieuse contre une démonologie laïque, laissant sa chance à l’érotologie moderne.Recueil de trois textes : « Marché au sexe », entretien de Gayle Rubin avec Judith Butler ; « Penser le sexe » de Gayle Rubin ; « Imitation et insubordination du genre » de Judith Butler.
-
"Le monde contemporain est marqué par une amplification des biens et des choses, des techniques et des artefacts ; toutes choses nous semblant à la fois ordinaires, évidentes et neutres. Cette modernité est rarement interrogée du point de vue des hommes et des femmes qui la vivent. Pourquoi en effet prêter des intentions aux choses? Elles participent de nos vies, pourvoient à nos besoins, nous soulagent de bien des tâches. Remettre en question la neutralité des techniques est pourtant une bonne façon de s'interroger sur les rapports sociaux de sexes, en se demandant pourquoi les femmes sont durablement exclues de certains domaines techniques ; quel pouvoir confère la maîtrise des techniques ; quel est l'enjeu politique et symbolique de cette maîtrise ; et, au bout du compte, comment les techniques contribuent à ordonner le social, et en particulier les relations sexuées."