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Comment reprendre corps? Comment nous rapporter au corps, cet objet éminemment historique, domestiqué, violenté, pathologisé? Silvia Federici répond: écoutons le langage du corps, sa fragilité et ses imperfections, afin de retrouver, par-delà ses frontières, la continuité magique qui nous relie aux autres êtres vivants qui peuplent la Terre. Mais surtout, identifions la plaie: les rapports sociaux de genre, de classe et de race. Dans cet ouvrage accessible et personnel, en dialogue avec les mouvements féministes contemporains, Silvia Federici entreprend d’extirper nos corps des pouvoirs et des dispositifs technologiques qui les aliènent et les transforment. Politiques de l’identité, chirurgie de transformation des corps, nouvelles technologies reproductives, ce livre examine avec lucidité ces questions brûlantes qui traversent le champ féministe.
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Nées en Italie dans les années 1940, Silvia Federici et Mariarosa Dalla Costa sont des militantes pionnières et des intellectuelles féministes de premier plan. Dans ces entretiens avec Louise Toupin, elles reviennent sur le mouvement qu’elles ont cofondé en 1972, le Collectif féministe international, qui fut à l’origine d’une revendication radicale et controversée au sein du féminisme, celle de la rémunération du travail domestique. À partir de ce riche terreau, elles racontent comment s’est développée leur pensée au fil du temps, et formulent une critique intersectionnelle du capitalisme néolibéral, depuis la notion de crise de la reproduction sociale.
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Féministes en mouvement de l’Université Laval (FEMUL) 2020 Résumé : « L’élaboration du guide Pour la rédaction inclusive à l’Université Laval s’inscrit dans un effort collectif d’appuyer la communauté universitaire dans l’application de formes d’écriture inclusive. L’objectif de ce projet est de sensibiliser la communauté universitaire à cette nouvelle réalité grammaticale et de lui fournir […]
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Le présent rapport de recherche s’inscrit dans les mobilisations autour de l’enjeu public que représentent les disparitions et les assassinats de femmes ou de filles autochtones au Canada. Considérant que l’autochtonie urbaine est un phénomène important au Québec, que la majorité des cas de disparition et d’assassinat de filles et de femmes autochtones ont lieu en milieu urbain et qu’il existe un manque patent de données portant spécifiquement sur Tiohtiá:ke/Montréal, le présent rapport examine cette « crise sociale » au sein de cet espace urbain. L’objectif de la recherche est de comprendre la réponse du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) face à ces disparitions et assassinats. Bien que nos données démontrent qu’il y a consensus autour de la nécessité d’une collaboration entre le SPVM et les organisations communautaires et autochtones pour aborder de manière efficace la problématique, nous avons également constaté de nombreuses difficultés entourant la relation et la collaboration entre le SPVM et les personnes concernées par les disparitions et les assassinats de femmes et de filles autochtones. Des entretiens réalisés auprès de membres du SPVM et d’intervenants et intervenantes et une analyse du discours des personnes participantes, nous permettent de mettre en lumière les différentes dimensions des difficultés dans cette relation de collaboration. Nous soutenons que non seulement le phénomène des femmes et filles autochtones disparues et assassinées doit être saisi en tenant compte du cadre juridique des droits humains, mais la réponse à cette situation de la part des autorités doit également s’y conformer. C’est aussi dans ce cadre que sont formulées les huit recommandations finales adressées au SPVM et aux autorités publiques.
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Sylvia Tamale, author of Decolonization and Afro-Feminism, will be discussing her new book with Charmaine Pereira, writer and feminist scholar in Abuja, Nigeria. Host: Firoze Manji, Publisher, Daraja Press September 24, 2002
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Présentation dans le cadre du webinaire "Recherche collaborative et diversité des réalités régionales", organisé par la communauté de pratique "Nouvelles-Alliances pour plus de savoirs en égalité des sexes".
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"This is one of the first books to offer a comprehensive philosophical treatment of microaggressions. Its aims are to provide an intersectional analysis of microaggressions that cuts across multiple groups and dimensions of oppression and marginalization, and to engage a variety of perspectives that have been sidelined within the discipline of philosophy. The volume gathers a diverse group of contributors: philosophers of color, philosophers with disabilities, philosophers of various nationalities and ethnicities, and philosophers of several genders and gender identities. Their unique frames of analysis articulate both how the concept of microaggressions can be used to clarify and sharpen our understanding of subtler aspects of oppression and how analysis, expansion, and reconceiving the notion of a microaggression can deepen and extend its explanatory power. The essays in the volume are divided into four thematic parts. The essays in Part I seek to defend microaggressions from common critiques and to explain their impact beyond the context of college students. In Part II the contributors set forth a framework for legitimizing microaggressions research that takes into account issues of measurement, scale, and replication. Part III explores the harms of microaggressions. The chapters show how small slights can accumulate to produce significant harm at the macro level, demonstrate how microaggressions contribute to epistemic harm, and establish novel understandings of racial and accent-triggered microaggressions. Finally, Part IV addresses issues of disability and ableism within the context of microaggressions. It includes commentary on transgender athletes, disciplinary techniques for bodily nonconformity, ableist exceptionalism, and deafness. Microaggressions and Philosophy features cutting-edge research on an important topic that will appeal to a wide range of students and scholars across disciplines. It includes perspectives from philosophy of psychology, empirically informed philosophy, feminist philosophy, critical race theory, disability theory, philosophy of language, philosophy of science, and social and political philosophy"-- Provided by publisher.
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Historiquement, l’étude du suicide a été menée sous un biais androcentrique, qui élude la façon dont les femmes sont touchées par cette problématique (Kushner, 1992; Mallon et al., 2016). Le discours biomédical occupe également une place importante dans la littérature sur le suicide en le liant à des problématiques de santé mentale (Boyer et Loyer, 1996; Lesage et al., 2012). L’approche féministe cherche à introduire un nouvel élément dans l’équation : la violence faite aux femmes, qui aurait des conséquences sur les symptômes de problématique de santé mentale et causerait ainsi une plus grande vulnérabilité au suicide (Devries et al., 2011; McLaughlin et al., 2012). Vu le manque de littérature sur le suicide des femmes au Québec, la présente recherche vise à tracer un portrait de la situation des interventions de même que des enjeux éthiques et féministes qui en émergent. Le cadre conceptuel s’appuie sur trois auteures principales : Karen Healy (2005), Michèle Bourgon (1987) et Norah Martin (2011). Healy propose une compréhension dynamique du contexte de la pratique du travail social, en explicitant notamment les discours dominants et alternatifs qui le traversent. Bourgon amène quant à elle une perspective politique féministe sur l’intervention. Enfin, Martin pose une réflexion sur les enjeux éthiques et féministes propre à l’intervention de crise suicidaire. C’est donc à l’aide d’une méthodologie mixte, inspirée par les principes de la recherche féministe (Ollivier et Tremblay 2000) et composée d’un sondage en ligne et d’une entrevue de groupe, que les données de ce mémoire ont été amassées sur l’intervention auprès des femmes suicidaires au Québec. Les ouvrages de Karen Healy (2005), Michèle Bourgon (1987) et Norah Martin (2011) guident l’analyse des résultats à partir des approches et concepts susmentionnés. Les résultats de cette étude suggèrent que les intervenant.e.s négocient les discours de l’économie néolibérale (qui s’actualisent par la gestion des structures organisationnelles), du discours biomédical (lié aux demandes des médecins psychiatres, entre autres) et du discours féministe (porté par les interventions privilégiées des intervenant.e.s). Les enjeux éthiques les plus souvent vécus dans les interventions auprès des femmes suicidaires apparaissent au niveau de la confidentialité et du lien de confiance, de la protection de la personne et de l’intrusivité en intervention. Des recommandations au niveau de la formation, des structures organisationnelles et de la recherche sur le suicide des femmes sont formulées en conclusion. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : femmes, suicide, féminisme, enjeux, éthique, intervention, travail social.
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« Cet article présente un cadre d’analyse innovant ancré dans le concept d’injustices épistémiques pour évaluer les recherches participatives. Composé d’une méthodologie de travail et d’un outil d’autoévaluation, ce cadre d’analyse a été développé au fil d’un processus participatif de production et de mobilisation des savoirs qui a pris place au cours des deux dernières années. L’équipe multidisciplinaire ayant entrepris ce processus est composée des chercheur-es et des représentant-es du Groupe de recherche et de formation sur la pauvreté au Québec travaillant à l’élaboration d’un programme scientifique de recherche sur les injustices épistémiques et les recherches participatives. Nous défendons que les recherches participatives peuvent contribuer à apporter des réponses coconstruites entre les milieux universitaires et communautaires à certaines injustices sociales - dans le cas présent, les injustices épistémiques - qui sont enchâssées dans les processus de production des connaissances. De notre point de vue, les recherches participatives constituent des laboratoires permettant d’observer et de comprendre la production des injustices épistémiques et, le cas échéant, d’offrir des leviers pour les réduire grâce à la construction de ponts entre les différentes personnes et les savoirs qu’elles détiennent. L’article est centré sur la présentation de deux dimensions de notre travail: (1) La méthodologie que nous avons mise sur pied pour bâtir des espaces de coapprentissage à la croisée de l’université et des organismes communautaires et (2) Un guide d’autoévaluation disponible en accès libre [en annexe du numéro] que nous avons bâti durant notre démarche afin d’aider les universitaires et leurs partenaires à s’engager dans une évaluation réflexive des processus participatifs de recherche du point de vue des injustices épistémiques. L’article met également de l’avant des défis inhérents à l’élaboration de ce programme de recherche ainsi que des réponses que nous avons pu leur apporter, et se termine par des réflexions sur les enjeux clés ayant émergé en cours de route » [Résumé original)
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Guerrilla Girls: The Art of Behaving Badly is the first book to catalog the entire career of the Guerrilla Girls from 1985 to present. The Guerrilla girls are a collective of political feminist artists who expose discrimination and corruption in art, film, politics, and pop culture all around the world. This book explores all their provocative street campaigns, unforgettable media appearances, and large-scale exhibitions. Captions by the Guerrilla Girls themselves contextualize the visuals. Explores their well-researched, intersectional takedown of the patriarchy In 1985, a group of masked feminist avengers'known as the Guerrilla Girls'papered downtown Manhattan with posters calling out the Museum of Modern Art for its lack of representation of female artists. They quickly became a global phenomenon, and the fearless activists have produced hundreds of posters, stickers, and billboards ever since. More than a monograph, this book is a call to arms. This career-spanning volume is published to coincide with their 35th anniversary. Perfect for artists, art lovers, feminists, fans of the Guerrilla Girls, students, and activists You'll love this book if you love books like Wall and Piece by Banksy, Why We March: Signs of Protest and Hope by Artisan, and Graffiti Women: Street Art from Five Continents by Nicholas Ganz.
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La notion est née au milieu des années 1970 dans le cadre d’un enseignement universitaire de sociologie et de recherches sur le travail des femmes et la division sexuée des activités identifiées dans toutes les sphères sociales, celle de la production des biens et celle de la production/reproduction des personnes.
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Contemporary large-scale land transactions (LSLTs), also called land grabs, are historically unprecedented in their scale and pace. They have provoked robust scholarly debates, yet studies of their gender-differentiated impacts remain more rare, particularly when it comes to how changes in control over land and resources affect women's labor, and thereby their livelihoods and well-being. Our comparative study of four LSLTs in western Ethiopia finds that the transactions led to substantial land use change, including relocation and decrease in size of smallholder parcels, loss of communally-held grazing lands, and loss of forests. These changes had far-reaching impacts on household labor allocation, the gendered division of labor, and household wellbeing. But their effects on women are both more adverse and more severe, expressed in terms of increased wage labor to make up for lost land and livestock, more time spent gathering firewood and water from increasingly distant locations, and an increased intensity of household responsibilities where male members underwent wage labor migration. These burdens led to negative psychological, corporal, and material effects on women living in and near transacted areas compared to their situation prior to transactions. This article both responds to the deficit in studies on the impacts of LSLTs on gendered livelihoods, labor relations, and wellbeing outcomes, and lays the groundwork for future research. © 2019, © 2019 Informa UK Limited, trading as Taylor & Francis Group.
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En 2013, Xavier Dolan, cinéaste, acteur et metteur en scène québécois prolifique, réalise le vidéoclip College Boy, chanson du groupe de musique français Indochine qui s’articule autour d’un jeune garçon queer qui est victime d’homophobie dans un internat. Cet article propose une analyse de ce vidéoclip en se focalisant sur la mise en scène de la violence et des affects négatifs. Nous étudions d’abord le débat provoqué par la diffusion et la censure du clip en France. Ensuite, à partir de la théorie du “backward feeling” développée par Heather Love dans Feeling Backward: Loss and the Politics of Queer History (2007), nous analysons la manière dont la représentation de la violence dans l’œuvre de Dolan remet en question l’ordre hétéronormatif. Nous défendons la thèse qu’en s’attaquant de front aux institutions qui sont les véritables agents de la violence homophobe, College Boy contribue à la conservation archivistique de l’expérience queer et crée ainsi une possibilité d’émancipation face à l’hétéronormativité.
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The focus of the article is on how knowledge is created, who creates knowledge, how knowledge is co-constructed, whose knowledge is excluded and how knowledge is being used to challenge inequalities and strengthen social movement capacity. This article grew from a fascinating conversation that the three of us had in Montreal in September of 2019. We decided to share our stories about knowledge and justice with a wider audience in part as a way for us to reflect further on the meaning of our initial conversation, but also to invite others into the discussion. Baptiste Godrie works in a research centre (CREMIS) affiliated with Quebec’s health care and social services system, Isabel Heck works with the anti-poverty organization Parole d’excluEs, both affiliated to universities, and Budd Hall works at the University of Victoria and is the Co-Chair of the UNESCO Chair in Community-Based research and social responsibility in higher education.
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Through application of the contemporary term transmasculinity and the more historical stone butch, the author questions the critical tendency to perceive American writer Willa Cather only as lesbian while ignoring or undertheorizing a transgender longing at play in her fiction, short stories, and letters. While biographical evidence must not be approached as simply coterminous with literary production, as literature often exceeds or resists such alignments, Cather's letters in particular suggest a strong identification with her male fictional alliances. Analysis of her letters alongside two of her most treasured, and disparaged, novels, One of Ours (1922) and The Professor's House (1925), conveys Cather's wish for an idealized masculinity, both for herself and for Western culture, that would survive two coeval historical processes and events: the closing of the American frontier and the First World War. Through what the author calls a stone butch “armature,” she and her characters retained masculine dignity despite historical foreclosure of Cather's manly ideal, Winston Churchill's Great Man, who was for her the artistic and intellectual casualty of the period. Cather expressed the peculiar nostalgic longing present in stone butch, and in the explosion of new forms of transmasculinity in the present. This suggests that historical transgender styles don't disappear entirely, even as new categories emerge.