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« Présentation des caractéristiques et des conditions qui facilitent la recherche partenariale en économie sociale, selon le modèle développé par l’ARUC-ÉS et le RQRP-ÉS. L’Alliance de recherche universités-communautés en économie sociale (ARUC-ÉS) et le Réseau québécois de recherche partenariale en économie sociale (RQRP-ÉS) sont des organismes partenariaux de recherche financés par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH). Ce consortium de recherche en économie sociale réalise des activités de réflexion, de recherche et de valorisation des connaissances en économie sociale. Ses actions contribuent à la reconnaissance et à l’essor de l’économie sociale comme outil de développement social, culturel, politique et économique du Québec » [Résumé original]
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Cet article examine les modèles courants d’intelligibilité de l’interaction tactique entre les acteurs des mouvements sociaux et montre leur insuffisance pour rendre compte de l’invention tactique dont a dû faire preuve le mouvement des femmes en Irlande. Une analyse des efforts déployés par les féministes irlandaises pour l’extension du droit à l’avortement met en question l’idée que les innovations tactiques ne répondraient qu’aux contre-mouvements ou à la répression de l’État. L’expression « tir ami » fait référence au processus par lequel des groupes qui ne sont pas en opposition avec un mouvement, mais qui n’en font pas non plus partie, constituent une menace pour les finalités de ce mouvement. L’observation de la campagne féministe, de ses meetings et de l’ensemble de sa mise en scène politique donne des aperçus significatifs sur les effets des tirs amis et, spécifiquement, sur le rôle des hommes dans les mouvements de femmes.
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"A partir d'exemples pris essentiellement en histoire contemporaine, cet ouvrage tente de faire comprendre les origines culturelles et politiques d'une histoire des femmes avant d'en présenter les développements - d'une histoire au féminin soucieuse d'émancipation et de remémoration à une histoire du genre, plus complexe et plus globalisante. Ce faisant, il pose des repères méthodologiques et propose une lecture critique de l'historiographie française, afin de jeter les bases d'une mémoire disciplinaire, d'alimenter un débat sur les modes d'approches et les axes de recherche, de susciter une confrontation fructueuse avec les historiographies étrangères."
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Ce mémoire, qui s'inscrit dans l'idée de poursuivre et de renouveler les questionnements féministes, privilégie l'approche de la théorie féministe postmoderne et postcoloniale. Le postmodernisme introduit la vision des relations de pouvoir comme étant multiples, horizontales et plurielles et le féminisme réaffirme politiquement la pertinence de revoir les questions relatives au lien entre sexe, genre et identité individuelle et sociale. Ce qui apparaît donc, à la jonction de ces deux courants intellectuels, est la nécessité de déconstruire les structures et les concepts modernes supportant des mécanismes de reproduction des hiérarchies. Nous formulons l'hypothèse que l'identité de genre peut échapper aux impératifs d'une structure normative (binarité masculin-féminin ou homosexuel-hétérosexuel ou femmes libérées-femmes soumises) et qu'en ce sens, la lutte au nom d'une identité fixe a le plus souvent pour effet d'enraciner plus profondément les hiérarchies déjà présentes et d'en créer de nouvelles sur le même modèle. Nous aborderons donc ces questions en adoptant le point de vue postmoderne, surtout en ce qui concerne l'importance de relier les différents niveaux de subordination dans l'analyse de la domination masculine. Le premier chapitre tentera dans un premier temps de justifier le lien entre féminisme et postmodernisme, en montrant comment s'est effectuée cette jonction dans la littérature majoritairement anglo-saxonne des années 1980 et ensuite de voir quel type de lien unit ces deux courants intellectuels. Dans un deuxième temps, en posant les bases conceptuelles qui ont guidé la réflexion générale de ce mémoire, trois concepts du postmodernisme seront analysés et mis en lien avec la théorie féministe. Cette conception du féminisme sera, dans le deuxième chapitre, appliquée en regard du discours entourant le corps, son contrôle et la promesse de son émancipation. En analysant les différents discours de vérité sur le corps, et ce autant dans les sciences sociales que dans les sciences naturelles, on arrive à dégager une constante : la binarité des genres. Dans une optique d'intersectionnalité des subordinations, le discours sur l'unité de l'identité femme sera analysé dans le troisième chapitre. Les auteures postcoloniales seront au centre de cette argumentation accordant une attention particulière aux possibilités politiques qu'ouvrent ces nouvelles approches des sujets, de leur représentation politique et de leur intégration dans un ensemble social viable et diversifié. Plus spécifiquement, nous verrons premièrement comment les auteures déconstruisent le concept d'universalisme et par ricochet, celui de solidarité femme universelle et de victimes d'une même oppression. Deuxièmement, nous analyserons les écrits des féministes postcoloniales relativement au regard posé sur les femmes du Tiers-monde et à leur accès à la parole. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Féminisme postmoderne, féminisme postcolonial, déconstruction, binarité, multiplicité, intersectionnalité, Judith Butler, hétérosexisme, genre, norme, corps, antiracisme.
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"Le retour sur l'histoire du courant féministe "lutte de classes" met en évidence l'urgence à penser les rapports sociaux de sexe en les articulant aux rapports de classe et aux rapports Nord-Sud. Quels sont les apports et les limites du Queer pour penser le genre et les oppressions? Quels sont les rapports entre les mouvements féministes et les mouvements gais et lesbiens? Quels sont les effets de la mondialisation néolibérale sur l'oppression des femmes et sur leurs luttes à l'échelle mondiale? Les questions des rapports de classe et celle du racisme ont été également remises au-devant de la scène par la révolte des banlieues dont les filles semblaient toutefois singulièrement absentes. Pourtant, elles luttent contre le sexisme, ainsi que le montre le collectif Féminin-Masculin de Vitry. A l'heure où les retours en arrière sont toujours possibles, comme en atteste l'émergence d'un mouvement masculiniste, la construction d'un courant féministe se donnant pour objectif de changer radicalement la société reste nécessaire pour gagner l'égalité réelle entre hommes et femmes."
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When The Body as Language ("Body-art" and Performance) appeared in 1974, it was immediately a huge publishing hit, reviewed by some of the most influential art historians and writers (Giulio C. Argan, Edoardo Sanguineti, Max Kozloff, Lucy Lippard, François Pluchart, Peter Gorsen, Evelyn Weiss and many others). A direct testimony of the birth and development of one of the most controversial art trends, Lea Vergine's book avails of a series of texts by the artists themselves, whom the author had asked to contribute with a statement about the illustrations of their work. Featuring a thorough documentation of original photographs and film photograms, videotapes, happenings, actions and performances, the book analyses the evolution of this phenomenon through the works of sixty artists, including Gina Pane, Gilbert & George, Urs Lüthi and Katharina Sieverding, Rebecca Horn, Trisha Brown, Günter Brus and many others who have worked with and on the body. In an absolutely unusual publishing event, nearly thirty years after the first edition, the text--by now a classic--is republished with all the original photographic material. The volume is enhanced and brought up-to-date by an afterword by Lea Vergine, who observes the changes of Body Art throughout the nineties: Orlan, Stelarc, Ron Athey, Franko B., Yasumasa Morimura, Jana Sterbak, Matthew Barney are "virtuosos of disorder and hungry for afflictions of any and every kind, mystics--like persons who display the subjection of their bodies to cruel and invasive devices, or who revel in virtual fantasies of such self-inflicted pains--destroy themselves in order newly to find themselves. . . . They finally pay a visit to the world of the saints and victims, exploring and prolonging its seductions.
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Le désordre urbain et les défis environnementaux que nous connaissons ne sont pas perçus ni vécus pareillement aux Suds et aux Nords, par les femmes et les hommes, par les puissants et les exclus. Les mouvements populaires urbains et de lutte pour l'environnement participent de la réflexion sur les changements de paradigme de développement qui sont urgents et nécessaires. La perspective de genre donne des clés de lecture pour comprendre comment les asymétries féminin-masculin structurent la perception et l’organisation concrète de la vie sociale. La forte présence des femmes dans les organisations urbaines et de lutte pour l’environnement est généralement peu ou pas reconnue. Ce livre explore certains mouvements populaires urbains, qui participent au travail de prise de conscience et de revendications de droits et qui permettent ainsi d'envisager des alternatives sur des territoires de vie, sans plus attendre.
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In recent years, lesbians and gay men have developed a new, aggressive style of politics. At the same time, innovative intellectual energies have made queer theory an explosive field of study. In "Fear of a Queer Planet", Michael Warner draws on emerging new queer politics, and shows how queer activists have come to challenge basic assumptions about the social and political world. Existing traditions of theory - Marxism, cultural studies, psychoanalysis, anthropology, legal theory, nationalism, and antinationalism - have too often presupposed a heterosexual society, as the essays in this volume demonstrate. "Fear of a Queer Planet" suggests a new agenda for social theory. It moves beyond the idea that lesbians and gay men share a minority identity and special interests and that their issues can be subordinated to more general social conflicts. Instead, Warner and the other contributors to this volume show that queer sexualities take many forms, are the subject of many kinds of conflict and struggles, and must be taken as a starting point in thinking about cultural politics. This collection explores the impact of ACT UP, Queer Nation, multiculturalism, the new religious right, outing, queerness, postmodernism, and other shifts in the politics of sexuality. The authors featured speak from different backgrounds of gender, race, nationality, and discipline. Together, they show how struggles over sexuality have profound implications for progressive politics, social theory, and cultural studies. Michael Warner has written extensively on censorship and the public sphere, the construction of American literary history, and the social and political implication of literary theories. He is author of "The Letter of the Republic: Publication and the Public Sphere in Eighteenth-Century America" and co-editor of "The Origins of Literary Studies in America: A Documentary Anthology".
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À la suite des critiques formulées par des femmes de couleur et par des lesbiennes quant à la conception ethnocentrique blanche et hétérosexiste d’une bonne partie de la réflexion féministe, l’auteure essaie de penser la catégorie « femmes » en dehors des définitions essentialisantes et totalisantes. Elle propose, à cette fin, de recourir à la notion sartrienne de structure sérielle pour penser les femmes comme un groupe social dont les membres n’ont pas nécessairement à partager les mêmes attributs. Cela lui permet d’envisager la possibilité d’un féminisme qui ne repose pas sur la catégorie « femmes » dans son ensemble, mais qui émerge plutôt des pratiques, nécessairement parcellaires, de femmes qui transforment en enjeux politiques certains aspects de la « condition féminine ». Ainsi, il devient possible de penser le féminisme comme théorie et pratique politiques sans le faire procéder de « femmes » dont la condition serait identique en tous points, mais plutôt de coalitions qui remettent en cause un aspect particulier des rapports de pouvoir entre hommes et femmes. Taking into consideration critiques from women of color or lesbians on the white ethnocentric and heterosexist character of a large part of feminist theorizing, I try to conceptualize the category “women” while avoiding both essentialism and totalisation. For this purpose, I propose to use the Sartrian concept of seriality in order to think about women as a social group, without implying that all women share a set of social attributes. This allows me to adopt a conception of feminism that does not proceed from the category “women” as a whole, but stems out of the partial practices that politicize various aspects of “women’s condition”. Thus, one can define feminism as a theory and a political practice that is not exclusive to the domain of “women”, but rather draw on various coalitions that challenge the power relation between men and women in some respect.
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La réflexion féministe contemporaine en France s’est peu intéressée à l’éducation. On pourrait dire que le féminisme des années soixante-dix est une révolte des filles, comme 68 était la révolte des fils, et que de ce fait, le problème de l’éducation a été traité comme dénonciation d’un vécu plus que comme théorisation d’une pratique. En d’autres termes c’est en tant que filles ayant subi une éducation perçue comme répressive et non en tant que (futures) mères, (futures) éducatrices que les [...]