Votre recherche
Résultats 765 ressources
-
Entre l’écriture rassemble sept textes qui, sur une dizaine d’années, de 1975 à 1984, ont posé la question de l’« écriture féminine » : réflexion sur un des points les plus controversés des nouveaux féminismes. Tout en poursuivant une critique aiguë et gaie de l’écriture au masculin, et en donnant parallèlement une œuvre de fiction abondante, Hélène Cixous explore, depuis La Venue à l’écriture, l’espace où s’affirme de la différence. Écrire n’est jamais neutre, le geste, le texte sont sexués : « J’écris-femme. Quelle différence ? » C’est la question que tous ces textes relance, d’une langue à l’autre, d’un sexe à l’autre, de l’art de peindre à l’art d’écrire. La venue à l’écriture.
-
Traduction, Introduction par Éric Hicks et Thérèse Moreau À la plus italienne des Parisiennes du XVe siècle revint la gloire de défendre l’honneur des femmes : en 1405, Christine de Pizan achevait le Livre de la Cité des dames qui donnait en exemple les femmes illustres de tous les temps. Il y eut ensuite le Livre des trois vertus ou Trésor de la Cité des dames, où Christine faisait une analyse lucide et précise de la société française, vue du côté féminin, détaillant tous les «états des femmes» et donnant de chacun, depuis celui des princesses jusqu’à celui des femmes de laboureur, une vision réaliste et positive. La première, elle avait compris que les femmes avaient une place à elles dans la société politique. Née à Venise vers 1365, Christine vient, à quatre ans, vivre à Paris où son père, Thomas de Pizan, médecin et astrologue, a été appelé par Charles V. Elle défend les femmes en rassemblant un large éventail de femmes célèbres à travers l'histoire. Ces femmes sont «logées» dans la Cité des Dames, qui est en fait le livre. Alors que Pizan construit sa ville, elle utilise chaque femme célèbre comme un élément constitutif non seulement des murs et des maisons de la ville, mais aussi comme éléments constitutifs de sa thèse. Chaque femme ajoutée à la ville ajoute à l'argument de Pizan selon lequel les femmes sont des participantes valorisées dans la société. Elle plaide également en faveur de l'éducation des femmes.
-
« Le groupe Féminisme et Maternité, composé de onze femmes, à l’origine du colloque du même nom en janvier 1984 a travaillé sur ces questions et sur d’autres pendant l’année qui a précédé cette rencontre. » (p. 12) Dans cet ouvrage collectif six dimensions sont discutées : 1. Féminisme et maternité (pp. 17-44); 2. Mère-fille-mère : Ruptures et répétitions (pp. 45-76); 3. Maternité/paternité : La question du père (pp. 77-112); 4. L’enfant et/ou le travail, enfanter et/ou créer : refusons la schizophrénie (pp. 113-140); 5. Médecine-maternité-féminisme : La parturiente et les nouveaux maîtres de la fécondité (pp. 141-190); 6. Perspectives critiques -Le vieil Homme et la mère : L’égalité à corps perdu (pp. 191-236).
-
Cela fait des siècles que nous écoutons les voix des hommes et les théories que leur dicte leur expérience. Plus récemment, nous avons commencé, non seulement à remarquer le silence des femmes, mais aussi, la difficulté d'entendre ce qu'elles disent quand elles prennent la parole. " A partir de trois enquêtes psychologiques, Carol Gilligan montre bien que la grande différence entre le masculin et le féminin est une différence de formation et de comportement moral conduisant à deux types psychologiques bien distincts, les femmes se caractérisant par une éthique de sollicitude qui influence leur rapport avec autrui et leur sens des responsabilités. Best-seller aux U.S.A., Une si grande différence est un ouvrage capital du post-féminisme.
-
Can science, steeped in Western, masculine, bourgeois endeavors, nevertheless be used for emancipatory ends? In this major contribution to the debate over the role gender plays in the scientific enterprise, Sandra Harding pursues that question, challenging the intellectual and social foundations of scientific thought.Harding provides the first comprehensive and critical survey of the feminist science critiques, and examines inquiries into the androcentricism that has endured since the birth of modern science. Harding critiques three epistemological approaches: feminist empiricism, which identifies only bad science as the problem; the feminist standpoint, which holds that women's social experience provides a unique starting point for discovering masculine bias in science; and feminist postmodernism, which disputes the most basic scientific assumptions. She points out the tensions among these stances and the inadequate concepts that inform their analyses, yet maintains that the critical discourse they foster is vital to the quest for a science informed by emancipatory morals and politics.
-
Un texte fondateur du féminisme transnational Depuis vingt-cinq ans, Feminism and Nationalism in the Third World est une introduction essentielle à l'histoire des mouvements de femmes en Asie et au Moyen-Orient à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Dans cette enquête engageante et bien documentée, Kumari Jayawardena présente le féminisme tel qu'il est né dans le Tiers-Monde, émergeant des luttes spécifiques des femmes luttant contre le pouvoir colonial, pour l'éducation ou le vote, pour la sécurité, et contre la pauvreté et les inégalités.
-
L'Union Ouvrière est l'oeuvre maîtresse de Flora Tristan (1803-1844). Elle fut publiée, il y a plus de 140 ans, grâce à une souscription et un porte à porte militant auprès de personnalités aussi bien que de simples travailleurs et travailleuses de son temps. Pour faire entendre cet appel à la constitution de la classe ouvrière, elle accomplit un tour de France où son enthousiasme généreux est mis à rude épreuve et au bout duquel, seule et épuisée, elle meurt. Elle avait 41 ans. L'Union Ouvrière est le premier manifeste politique cohérent d'une femme qui ne dissocie pas la lutte des femmes de la lutte ouvrière. C'est aux plus démunies, aux plus exploitées d'entre elles qu'elle s'adresse : "Mes soeurs, je vous jure que je vous délivrerai". C'est aussi, quelques années avant Marx et Engels, l'un des premiers appels à l'union internationale de la classe ouvrière. L'intérêt toujours renouvelé qui s'attache à cette belle figure du mouvement socialiste imposait qu'on fît toute la lumière possible sur un texte dont la richesse se mesure aux commentaires qu'il a suscités et aux espérances qui l'accompagnent depuis sa parution.
-
Lieu d’invention, laboratoire où s’élaborent une pensée originale et la recherche d’un langage inédit, La lettre aérienne rassemble douze essais de Nicole Brossard écrits entre 1975 et 1985. Ces textes témoignent de la quête individuelle de l’écrivaine, ancrée dans l’histoire, dans l’affirmation de la modernité québécoise et l’émergence d’une culture affranchie de la norme patriarcale.
-
Ils sont tous là, si familiers... et pourtant étrangement pervertis. Barbe-Bleue, le petit Chaperon rouge, la Belle et la Bête, le loup-garou, Blanche-Neige... chargés de violence et d'un érotisme gothique, parés d'une morale différente et d'une beauté nouvelle. Attention, les loups sont parmi nous, mais aussi en nous, prêts à bondir...
-
Cette première grande étude de la théorie féministe aborde la question fondamentale, "Qu'est-ce que le féminisme?" en esquissant les différents courants de la théorie féministe: libérale, culturelle, marxiste-socialiste, freudienne et radicale.
-
Arraisonner quelqu'un, c’est en vieux français tenter de le persuader, argumenter pour lui faire entendre raison. En termes de marine et de police sanitaire, arraisonner un navire, c'est l'interpeller, interrompre sa route pour le contrôler. Ainsi, c'est de la double face, matérielle et mentale, du contrôle et de la manipulation des femmes que traite ce livre collectif. Par l'analyse de sociétés très diverses, anciennes et modernes, comme par la critique des discours scientifiques, les auteurs — ethnologues, sociologues, linguistes – éclairent avec rigueur et imagination théoriques deux domaines encore peu explorés de la problématique des sexes : 1) L’élaboration sociale (politique) de la sexualité et la manipulation des mécanismes de la reproduction — dont l'exposé dément les explications naturalistes ; 2) Les conditions socio-sexuées de la connaissance, les effets sur la conscience de l’oppression matérielle subie et exercée — dont l'analyse exclut toute explication idéaliste. Si les deux sexes sont socialement construits, ce n'est pas de façon symétrique. Objets de raisonnements réducteurs et réduites dans leur corps et dans leur raison, soumises à persuasion ou raisonnées de force, inspectées, contrôlées dans leur tête et dans leur ventre tel un navire sa cargaison, son état sanitaire, son port d'attache : ainsi sont-elles créées « femmes » dans de multiples sociétés. Ainsi s'exerce l'arraisonnement des femmes.
-
Une invitation sans réserve à la liberté, qui montre sans équivoque que la cause des femmes est aussi celle des hommes.
-
Imaginez l'espace d'un film de Cocteau quand les personnages remontent le temps et se déplacent au ralenti, à cause de la force du vent. C'est dans un tel univers visuel que l'auteure de ce livre, devenue personnage à son tour, va et vient. Le lieu imaginé cependant n'a pas pour référence l'antiquité et les vieux murs mais le San Francisco moderne. C'est un San Francisco rendu utopique par la projection systématique d'un nulle part qui est soit l'enfer, soit les limbes, soit le paradis. Dans l'enfer souffle le vent et il est difficile d'avancer. Dans le paradis on tombe sans crier gare. Quant aux limbes c'est là où on va boire un coup. On, c'est-à-dire Wittig et Manastabal, un guide qui est loin d'avoir la douceur du Virgile de Dante, protagonistes d'un opéra des gueuses à la fois féroce et gai et qui comme la comédie de Dante finit bien. Il y a une providence, il y a des anges en chair et en os, il y a des monstres, il y a l'Achéron, il y a les horreurs de l'enfer et les délices du paradis. Ce texte est paru en 1985.
-
Two serious ladies who want to live outside of themselves, Christina Goering and Frieda Copperfield embark on separate quests of salvation. Mrs. Copperfield visits Panama with her husband, where she finds solace among the women who live and work in its brothels. Miss Goering becomes involved with various men. At the end the two women meet again, each transformed by her experience.
-
Avec intelligence et humour, Susan Brownmiller explore l'histoire et les règles tacites du fardeau de la « perfection féminine ». Qu'est-ce que la féminité ? Comment est-il mesuré ? Quelles sont ses revendications ? Comment les femmes sont-elles censées s'habiller, paraître, penser, agir, ressentir et être, selon les mœurs de la société ? Susan Brownmiller propose une critique pleine d'esprit et souvent pointue du concept de féminité dans la culture contemporaine et à travers l'histoire. Elle explore les exigences imposées aux femmes pour s'adapter à un moule établi, examine les stéréotypes féminins et célèbre les progrès durement gagnés dans le mode de vie et la tenue vestimentaire des femmes. À la fois profonde, révolutionnaire, stimulante et divertissante, Feminity défie la norme féminine acceptée tout en appréciant les femmes à travers l'histoire qui se sont courageusement libérées de ses contraintes.
-
En explorant tous les aspects du féminisme américain (historique, idéologique, culturel, politique), ce livre montre que la prise de conscience des féministes américaines s'est effectuée, de 1945 à nos jours, de manière continue et progressive. Malgré les dénégations du mouvement féministe, le néoféminisme est issu de la réflexion d'une élite féminine professionnelle ou intellectuelle. L'apport original de l'auteur à la connaissance du féminisme américain est sa certitude, étayée par ses observations, que l'expression la plus accomplie de la culture féministe est la production littéraire. Là réside la garantie de survie d'un mouvement divisé tant dans ses courants idéologiques que dans ses modes d'action. Malgré ses limites, le mouvement de libération des femmes est irréversible et sa formulation est la plus large que le féminisme ait jamais atteint.