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« Au cours des deux dernières décennies, la recherche partenariale connaît un essor important. Un essor associé à plusieurs facteurs dont le nouvel engouement manifesté par des chercheurs pour cette stratégie de recherche, le fait que nous observons une augmentation des demandes pour des activités de recherche provenant des milieux de la pratique ou encore en raison de l’importance que lui accordent les organismes subventionnaires. Dans le cadre de cet article, nous allons examiner ce mode de recherche à partir du point de vue des praticiens qui ont participé à des recherches partenariales au sein du Réseau québécois de recherche partenariale en économie sociale (RQRP-ÉS). L’analyse des entrevues réalisées auprès de praticiens nous révèlera les raisons de leur participation, les activités auxquelles ils ont pris part et les conditions identifiées par les praticiens pour assurer le bon déroulement d’une recherche partenariale ». [Résumé original]
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oo often, identifying practices of silencing is a seemingly impossible exercise. Here I claim that attempting to give a conceptual reading of the epistemic violence present when silencing occurs can help distinguish the different ways members of oppressed groups are silenced with respect to testimony. I offer an account of epistemic violence as the failure, owing to pernicious ignorance, of hearers to meet the vulnerabilities of speakers in linguistic exchanges. Ultimately, I illustrate that by focusing on the ways in which hearers fail to meet speaker dependency in a linguistic exchange, efforts can be made to demarcate the different types of silencing people face when attempting to testify from oppressed positions in society.
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« L’article tente dans une première partie de produire un classement des pratiques de recherche partenariale ayant cours dans les universités au Québec. Sans être une investigation systématique, elle puise dans diverses disciplines des sciences sociales et dans divers domaines de recherche. Deux tendances semblent se dessiner, l’une plus proche de la vision émancipatrice et l’autre plus axée sur les stratégies d’innovation sociale. La réflexion se poursuit par l’exposition, en seconde partie d’article, de trois nouveaux enjeux engendrés par l’essor de la recherche partenariale au sein de l’institution universitaire : la tension avec la recherche traditionnelle, la démarcation du savoir universitaire des autres types de savoirs et, enfin, l’éthique de la recherche » [Résumé original]
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Chargés d’une autorité et d’une mission publiques, les travailleurs sociaux peuvent être conduits à relayer dans leur pratique certaines représentations négatives attachées aux populations dont ils ont la charge. Dans une maison éducative à caractère social, l'accompagnement de jeunes femmes d’origine étrangère n’échappe pas à une approche soumise au prisme du sexe et de l’origine ethnique. La question du traitement de leur sexualité au sein du foyer permet de saisir le jeu des stéréotypes qui déterminent en sourdine les rapports sociaux.
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En 1982, le professeur René Küss plaide à la télévision pour un protocole appelant à distinguer entre « vrais » et « faux » trans’ : de « vrais trans’ » ne causent aucun trouble dans le genre : on leur accorde une aide exceptionnelle (l’opération) par laquelle - hommes devenus femmes ou femmes devenues hommes - ils rentrent dans l’ordre du genre et de l’identité. Telle est l’une des premières expressions de ce que nous proposons d’appeler le « bouclier thérapeutique ». Les trois décennies qui suivent voient s’affronter les affirmations transidentaires et l’idéologie dominante des « traitants ». Appareil de légitimation d’un ordre ancien, le « bouclier thérapeutique » ne serait-il plus aujourd’hui pour ses partisans que le dernier vestige d’une ère marquée par l’effritement d’un deuxième bouclier, juridique celui-ci, garantissant que la libre disposition de l’état civil reste une exception ? Sur ces questions qui interrogent profondément les représentations que nos sociétés se font d’elles-mêmes, peut-être le temps est-il venu d’ouvrir la route tracée par la recherche en sciences sociales et humaines aux nouveaux paradigmes amorcés par les Études de Genre.
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Du décret français du 10 février 2010 aux travaux de réécriture lancés par le DSM et la CIM, les questions transidentitaires doivent être discutées, appréhendées sur le plan théorique aussi bien que politique. Le schisme entre les associations d’usagers, les trans’ en demande et/ou en obligation de suivi, et les équipes hospitalières spécialisées dans la prise en charge de ce public, pour le cas de la France tout particulièrement, a une histoire intimement liée à un ordre présumé du social et de ses acteurs en termes de genre dans une vision binaire de la société. La demande de reconnaissance de savoirs, d’expertises du terrain transidentitaire s’est heurtée, dès le début des années 1980, au bouclier thérapeutique , que l’on peut définir comme l’argument ultime de l’instance médico-légale en charge du sujet transsexe, écartant les autres sujets/trajets trans’, pour mettre à distance toute intervention du politique, des sciences humaines et sociales dans ce qui est devenu un paradigme théorique : le changement de sexe est d’abord un changement culturel de genre. Enfin, l’instance médico-légale s’efforce d’ignorer sa propre politisation et militance. Partagé entre la volonté de résister et de participer face/avec un protocole inadapté, inefficace et culturellement obsolète, le terrain a connu ses propres mouvements s’interrogeant, s’interpellant sur l’esprit de la méthode. La question trans’ compte désormais autant de politiques que de groupes. La théorisation du fait trans’, trouve sa légitimité non pour revenir seulement sur l’inégalité homme/femme, mais pour lutter du même élan contre toute forme d’inégalité et de stigmatisation. Le terrain transidentitaire s’est profondément transformé, les outils pour l’appréhender comme le paradigme théorique lui-même, se doivent une chose : évoluer.
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Résumé Cet article analyse les usages de savoir-faire genrés dans la création contemporaine autochtone canadienne. Ils sont considérés dans leur caractère doublement situé, culturel et sexué. Comment analyser les usages des savoir-faire dits « féminins » (couture, broderie) dans les œuvres de plasticiennes contemporaines ? La réflexion s’appuie sur l’étude des trajectoires biographiques et des œuvres de trois artistes canadiennes autochtones. Une double stigmatisation de ces artistes, marquée de stéréotypes ethniques et genrés, est repérée dans les conditions d’exposition de leurs œuvres en tant qu’autochtones (musées d’ethnologie) et en tant que femmes (musées locaux, statut non professionnel des créatrices). Leurs démarches pourront être qualifiées de postcoloniales, interrogeant les frontières normatives entre arts « majeurs » et arts « mineurs », ainsi que la place des arts « premiers » et des femmes créatrices dans l’histoire de l’art
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This article describes a collaborative research project that took place in two south‐western US border towns and sought to understand how four muslim Footnote 1 girls (age 14–17) expressed and negotiated their bodily learning experiences. Drawing on both the work of arab–muslim critical feminist Fatima Mernissi who utilized classical Islamic tools of research and my positionalities as arabyyah‐muslimah, I used insider’s methods to discuss how three hijabs (veils) – the visual, spatial, and ethical – acted as a central genderizing discourse that challenged the girls’ learning opportunities. This article shows how the girls’ parents enforced these three hijabs; how the girls questioned and deveiled the hijabs in their dress, mobility in public places, and physical behavior around boys. This inquiry is a call for critical feminist researchers and educators to recognize how these three hijabs form a key genderizing discourse in the lives of muslim girls. It also presents the importance of: (1) working with muslim girls as agents in their own lives; (2) critical engagement with difference between researchers/educators and muslim communities; and (3) practicing a critically reflexive pedagogy of deveiling.
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Dans ce chapitre extrait de son ouvrage Black Sexual Politics (2004), Patricia Hill Collins s’intéresse à la nouvelle configuration de la question raciale aux États-Unis, qu’elle nomme le « Nouveau Racisme ». Il s’agit d’une logique discriminante, dans une Amérique post mouvement des Droits civiques, qui ne place plus uniquement le biologique comme facteur explicatif d’une prétendue déviance des Noir.e.s mais qui justifie davantage l’exclusion et le contrôle d’une large partie de celles-ci en arguant et en se basant sur des facteurs culturels. La culture populaire noire constitue alors un espace stratégique de lutte pour la définition de l’identité noire. En examinant notamment les représentations de genre racisées (black gender ideology) produites dans la musique rap, en lien avec les médias de masse, la sociologue américaine interroge plus généralement la compréhension de l’identité noire par la société américaine, qui reste toujours hantée par l’histoire de l’esclavage.
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The 2006 Lawson Wilkins Pediatric Endocrinology Society (LWPES) consensus to alter clinical language from ‘intersex’ to Disorders of Sex Development (DSD) has not met its stated objective of destigmatizing the ‘intersex’ label. Rather, DSD works to paper over a problematic understanding of morphological variation as disease. This article interrogates the development of DSD terminology in the clinical context of treating intersex and argues that ‘DSD’ reinstitutionalises clinical power to delineate and silence those marked by the diagnosis; that this silencing is precisely the point of the new terminology; and that it is against that retrenchant impulse that we must protect the viability of ‘intersex’ by continuing its critical deployment. This paper is based on an application of embodiment studies models of critique, combined with an orientation grounded in queer theory to critically interrogate the development of both DSD language and of the ‘new’ guidelines for clinical use, and of the Handbook for Parents that were developed out of the 2006 LWPES meetings. Some of my critique is based on work done over an 18-year period with adults who created the contemporary intersex movement, and on my previous research (in particular: Holmes 2002, 2008, 2010). The point of the argument is not to determine which diagnostic language is superior, but to retain the hard-won right to secure for ourselves the ability to operate socially without the stamp of ‘disorder’ or ‘disease’ strictly delineating what counts as ‘truth’ with regard to embodiment. In this sense, the argument applies to and is drawn out of a larger disability scholarship and activism framework that refuses to permit medicine the final voice in defining our bodies and our selves. The title refers to an older handbook, the enchiridion as a gesture toward the need to retain fundamental knowledge of self that intersexed persons can trace back to a more flexible understanding of embodied differences than the language of disorder asserts in the new Handbook for Parents.
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Dans ce numéro de 2011, l’équipe de FéminÉtudes formule un appel aux diversités et à l’inclusion des féminismes. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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La mesure actuellement la plus utilisée pour recenser la richesse d’un pays est le Produit intérieur brut, qui représente la valeur monétaire des biens et services fabriqués une année donnée. Cet indicateur a été inventé au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Comme tous les indicateurs il est issu de « conventions », parmi lesquelles celle de ne pas considérer comme faisant partie de la richesse nationale les activités réalisées au sein du foyer, qui ont très longtemps été prises en charge par les seules femmes et dont la répartition reste encore aujourd’hui très déséquilibrée entre les femmes et les hommes. L’article vise dans un premier temps à revenir sur les raisons – implicites ou explicites – de cette exclusion. Il présente ensuite une des manières de faire justice à un certain nombre de revendications féministes qui considèrent légitime de prendre au moins la mesure de la contribution de la production domestique à la richesse nationale en réalisant une estimation monétaire de celle-ci. Après avoir envisagé les différentes méthodes d’estimation, jusqu’à la plus récente, proposée par la Commission Stiglitz et l’ocde, ainsi que les avantages et inconvénients de celles-ci, nous analysons dans une dernière partie une autre manière de dépasser les limites intrinsèques au pib : le développement de nouveaux indicateurs plus axés sur la santé sociale, en envisageant, de manière exploratoire, les modalités d’une meilleure prise en compte des inégalités entre femmes et hommes.
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A systematic review of the research literature on honor killings in the Middle East and North Africa (MENA) indicates a paucity of studies relative to the presumed magnitude of the problem. Forty articles were reviewed and critically appraised, of which only 9 contained primary data and 11 presented original secondary analyses. Despite a recent increase in published studies, persistent methodological limitations restrict the generalizability of findings. Most studies focus on legal aspects, determinants, and characteristics of victims and perpetrators. Victims are mostly young females murdered by their male kin. Unambiguous evidence of a decline in tolerance of honor killings remains elusive.
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Much documentation gathered on Native American women's activities originated in the journals of European male missionaries and explorers. These first visitors observed Native societies through the eyes of their own culture, a culture in which male activities were the only happenings of note. 1 This bias led to indirect and distorted descriptions of Native American women's activities and beliefs. 2 Scholars who study Native American women today have made significant inroads into their histories; however, many interpretations remain incorrect and undeveloped. Devon Mihesuah states, "Because many authors write from a patriarchal or white feminist perspective, the value of Indian women is vastly underrated." 3 Gretchen Bataille and Kathleen Sands address this shortcoming, saying, "The portrayal of American Indian women in North America over the last four centuries offers an uneven body of documentary evidence about the lives of Native women as individuals and members of their group." This study's purpose is to increase the visibility of Native American women in leadership roles by recording the voices and histories of nine Native American women leaders. It focuses on the experiences, perceptions, and beliefs of the women interviewed, giving a voice to nine of today's Native American female leaders, nine Ogimah Ikwe (leader women).
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The article aims to complicate efforts to make law fit or catch up to social practices. It scrutinizes the ‘reflective claim’ using the case study of recognition of parenting by lesbian couples. Reforms in the United Kingdom’s Human Embryology and Fertilisation Act 2008 and the Canadian province of Quebec’s civil code are compared with empirical work from the social sciences on lesbians’ family practices. The reflective claim rests on problematic ideas about social practices and law. Since law is always blunt and incomplete, choices must be made as to which practices it should aim to recognize. Furthermore, the impact of heterosexist and homophobic conditions on lesbian families means that observable practices may not be a suitable model for gay-affirmative reforms. As advanced in the literature, the reflective claim overlooks law and society’s complex interaction, including how reform will not merely reflect but also alter practices. It fails to do justice to law reform’s normative character, obscuring its costs and positive potential
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Dans cet article, je démontre, d’une part, que le marché du travail est encore grandement divisé selon le genre au Québec (théorie de la ségrégation sexuelle des emplois) mais que, d’autre part, les conséquences matérielles de cette division sont très différentes selon le niveau de scolarité. En effet, dans les emplois qui exigent le moins de scolarité, les femmes paient plus cher la division sexuelle des emplois que dans ceux qui en exigent davantage. À la différence des emplois plus qualifiés, les emplois les moins qualifiés présentent une très grande différence de salaires selon qu’ils sont principalement masculins ou féminins. Qui plus est, cette différence est un phénomène généralisé et favorise les emplois masculins. Cet écart de rémunération en faveur des hommes, dans les emplois requérant un secondaire V ou moins, ne présente qu’une très légère tendance à la baisse, alors que les écarts entre hommes et femmes, dans les emplois requérant un niveau de scolarité plus élevé, sont nettement à la baisse. Comme le niveau de rémunération de l’emploi n’est pas la seule dimension qui en définit la qualité, ni encore le seul critère de choix des candidats, l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) a mis au point une typologie de la qualité de l’emploi qui a pour grande vertu de permettre de comparer tous les emplois salariés (les travailleurs autonomes en sont exclus) d’un territoire économique donné, entre eux et à travers le temps, et aussi de comparer des groupes de travailleurs détenant des caractéristiques particulières (sexe, âge, statut syndical, origine ethnique) au point de vue de la qualité des emplois détenus. En résumé, la typologie de qualité de l’emploi de l’ISQ présente un écart défavorable aux femmes dans les emplois de bonne qualité, quoiqu’à la baisse entre 1997 et 2007. Lorsqu’on décompose les groupes des hommes et des femmes selon le niveau de scolarité (dernier diplôme obtenu), on constate que l’écart défavorable aux femmes touche bien plus gravement les femmes les moins scolarisées. La démonstration permet de constater l’échec partiel des deux politiques québécoises d’équité en emploi et d’équité salariale. Cet article vise à établir l’existence d’un fait ignoré parce que jamais démontré, tant par les féministes que les administrateurs publics. Pourtant, les enjeux théoriques de cette démonstration sont doubles. D’abord, pratiquer l’analyse différenciée de la rémunération selon le genre et le niveau de scolarité à la fois permet de mettre en évidence un phénomène sous-estimé tant dans la théorie du capital humain que dans la théorie de l’overcrowding effect en matière d’écart salarial entre hommes et femmes. Cela permet de remettre en cause certains acquis de la théorie générale de la ségrégation sexuelle, qui utilise les deux dernières pour expliquer les effets salariaux de la ségrégation, ou encore les liens entre ségrégation professionnelle et iniquité salariale. Ensuite, cet examen permet de soulever des questions relatives aux limites de l’action collective du mouvement des femmes en matière d’équité salariale. Compte tenu de l’espace requis pour les traiter, ces enjeux seront traités dans un autre article. L’article démontre enfin que trois voies d’action souvent invoquées, à l’heure actuelle, permettent peu d’espoir pour contrer ce phénomène particulier : l’application de la Loi sur l’équité salariale , la négociation collective et la promotion interne. Néanmoins, ce problème touche près de 500 000 femmes au Québec, après 25 ans de pratique des programmes d’accès à l’égalité et près de 15 ans d’application de la Loi sur l’équité salariale. En revanche, la voie des programmes d’accès à l’égalité, mieux exploitée, pourrait permettre un certain progrès.
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This paper defends a contextualist approach to epistemic injustice according to which instances of such injustice should be looked at as temporally extended phenomena (having developmental and historical trajectories) and socially extended phenomena (being rooted in patterns of social relations). Within this contextualist framework, credibility excesses appear as a form of undeserved epistemic privilege that is crucially relevant for matters of testimonial justice. While drawing on Miranda Fricker's proportional view of epistemic justice, I take issue with its lack of attention to the role that credibility excesses play in testimonial injustices. I depart from Fricker's view of the relation between credibility excesses and credibility deficits, and I offer an alternative account of the contributions that undeserved epistemic privileges make to epistemic injustices. Then, through the detailed analysis of To kill a mockingbird, I elucidate the crucial role played by the social imaginary in creating and sustaining epistemic injustices, developing an analysis of the kind of social blindness produced by an oppressive social imaginary that establishes unjust patterns of credibility excesses and deficits.
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Trois années sont passées et j’essaie de m’imaginer à quoi ressemble la nouvelle lectrice ou le nouveau lecteur de Bridge. Qu’avez-vous besoin de savoir ? J’ai entendu à travers des lettres et lors de mes voyages, que le livre avait aidé à changer l’esprit de certaines personnes (et, je l’espère, également leur cœur), mais personne n’aura été plus transformé par ce livre que les femmes ayant contribué à son existence. Il a provoqué un changement tellement fondamental dans ma vie qu’aujourd’hu...