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Matriarcat, maternité et pouvoir des femmes Le matriarcat remis à l'honneur au début des années 70 est un thème privilégié pour la réflexion théorique féministe en anthropologie. En tant que construction intellectuelle, le concept de matriarcat, développé par les évolutionnistes puis par les féministes, met en évidence le discours naturaliste de ces deux groupes et ses effets sur la conceptualisation des rapports de sexe. La discussion du concept de matriarcat est aussi le prétexte à une réflexion sur la maternité et le pouvoir des femmes.
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Méthodologie féministe et anthropologie : une alliance possible Après un bref énoncé des principes épistémologiques et éthiques qui sous-tendent la recherche féministe et de la stratégie qui en découle dans la poursuite de projets concrets, l'auteure examine les affinités et apports réciproques entre anthropologie et méthodologie féministe puis souligne les contradictions profondes qui, selon elle, rendent problématique actuellement le développement de la recherche féministe en anthropologie. Elle termine en suggérant quelques pistes à suivre par les anthropologues féministes dans un proche avenir.
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Annie Ernaux s'efforce ici de retrouver les différents visages et la vie de sa mère, morte le 7 avril 1986, au terme d'une maladie qui avait détruit sa mémoire et son intégrité intellectuelle et physique. Elle, si active, si ouverte au monde. Quête de l'existence d'une femme, ouvrière, puis commerçante anxieuse de «tenir son rang» et d'apprendre. Mise au jour, aussi, de l'évolution et de l'ambivalence des sentiments d'une fille pour sa mère : amour, haine, tendresse, culpabilité, et, pour finir, attachement viscéral à la vieille femme diminuée. «Je n'entendrai plus sa voix... J'ai perdu le dernier lien avec le monde dont je suis issue.
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Feminism has been a major force in the reshaping of recent art. The women's movement has given new confidence to women who work in the visual arts; it has opened up new areas for art to deal with and challenged existing systems of values and imagery in the arts. In their comprehensive introduction, Rozsika Parker and Griselda Pollock provide a richly illustrated history of the British women's art movement, covering the major events and debates in feminist art practice which have taken place over the last fifteen years. They also examine the trends, the conflicts and the new directions of the 1980s in which issues of race, as well as gender, have necessarily become prominent. Griselda Pollock goes on to explore the place of feminist art in the context of post-modern culture, arguing that feminism is one of the most important and radical interventions in both modernism and post-modernism. --back cover.
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Feminist Practice and Poststructuralist Theory offers a clear and accessible introduction to poststructuralist theory, focusing on questions of language, subjectivity and power.
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L'égalité réelle entre hommes et femmes met un terme au modèle millénaire de la complémentarité, (l'homme avec la femme) ou conflictuelle (l'homme contre la femme). Un nouveau modèle s'élabore sous nos yeux : la ressemblance des sexes. Plus qu'une révolution des mœurs, Élisabeth Badinter y voit une véritable mutation et la mise en question de notre identité.
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Le surréalisme est sans conteste le mouvement artistique du XXe siècle qui a le plus célébré la femme. Celle-ci fut même la source d'inspiration de la plupart des œuvres produites dans le mouvement : muse, femme-enfant, sorcière ou encore maîtresse, elle a dominé la poésie et la peinture surréalistes. Mais cette célébration, qui fait de la femme une inspiratrice de la vie créatrice de l'homme, cache le rôle très actif que les femmes artistes ont joué au sein du mouvement. Peintres, écrivains, photographes, elles ont eu une production riche et originale et ont participé à toutes les manifestations et toutes les expositions internationales déterminantes. Cet ouvrage, fruit de dix années de recherches à Londres, Paris, New York et Mexico, nous fait découvrir sous un nouveau jour les biographies et les œuvres de ces femmes remarquables qui ont dû, pour acquérir leur identité artistique, s'opposer aux préjugés de leur temps : Leonora Carrington, Dora Maar, Frida Kahlo, Lee Miller, Léonor Fini, Toyen, Dorothea Tanning... Jeunes et audacieuses, elles contribuèrent à créer l'imagerie visuelle de leur époque et furent, en ce sens, les messagères du futur. Whitney Chadwick a rassemblé dans ce livre interviews, correspondances, poèmes et témoignages ainsi que plus de deux cents photographies, dessins et peintures afin de nous donner pour la première fois une véritable histoire du rôle de la femme dans le mouvement surréaliste pendant les années tumultueuses de l'avant-guerre et de la guerre.
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Entre l’écriture rassemble sept textes qui, sur une dizaine d’années, de 1975 à 1984, ont posé la question de l’« écriture féminine » : réflexion sur un des points les plus controversés des nouveaux féminismes. Tout en poursuivant une critique aiguë et gaie de l’écriture au masculin, et en donnant parallèlement une œuvre de fiction abondante, Hélène Cixous explore, depuis La Venue à l’écriture, l’espace où s’affirme de la différence. Écrire n’est jamais neutre, le geste, le texte sont sexués : « J’écris-femme. Quelle différence ? » C’est la question que tous ces textes relance, d’une langue à l’autre, d’un sexe à l’autre, de l’art de peindre à l’art d’écrire. La venue à l’écriture.
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Traduction, Introduction par Éric Hicks et Thérèse Moreau À la plus italienne des Parisiennes du XVe siècle revint la gloire de défendre l’honneur des femmes : en 1405, Christine de Pizan achevait le Livre de la Cité des dames qui donnait en exemple les femmes illustres de tous les temps. Il y eut ensuite le Livre des trois vertus ou Trésor de la Cité des dames, où Christine faisait une analyse lucide et précise de la société française, vue du côté féminin, détaillant tous les «états des femmes» et donnant de chacun, depuis celui des princesses jusqu’à celui des femmes de laboureur, une vision réaliste et positive. La première, elle avait compris que les femmes avaient une place à elles dans la société politique. Née à Venise vers 1365, Christine vient, à quatre ans, vivre à Paris où son père, Thomas de Pizan, médecin et astrologue, a été appelé par Charles V. Elle défend les femmes en rassemblant un large éventail de femmes célèbres à travers l'histoire. Ces femmes sont «logées» dans la Cité des Dames, qui est en fait le livre. Alors que Pizan construit sa ville, elle utilise chaque femme célèbre comme un élément constitutif non seulement des murs et des maisons de la ville, mais aussi comme éléments constitutifs de sa thèse. Chaque femme ajoutée à la ville ajoute à l'argument de Pizan selon lequel les femmes sont des participantes valorisées dans la société. Elle plaide également en faveur de l'éducation des femmes.
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« Le groupe Féminisme et Maternité, composé de onze femmes, à l’origine du colloque du même nom en janvier 1984 a travaillé sur ces questions et sur d’autres pendant l’année qui a précédé cette rencontre. » (p. 12) Dans cet ouvrage collectif six dimensions sont discutées : 1. Féminisme et maternité (pp. 17-44); 2. Mère-fille-mère : Ruptures et répétitions (pp. 45-76); 3. Maternité/paternité : La question du père (pp. 77-112); 4. L’enfant et/ou le travail, enfanter et/ou créer : refusons la schizophrénie (pp. 113-140); 5. Médecine-maternité-féminisme : La parturiente et les nouveaux maîtres de la fécondité (pp. 141-190); 6. Perspectives critiques -Le vieil Homme et la mère : L’égalité à corps perdu (pp. 191-236).
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Pendant plus d'un an, deux femmes se sont écrit. L'une est née au Canada anglais, l'autre en Algérie française. A Paris, étrangères en exil, elles ont choisi de travailler, d'aimer, d'avoir des enfants. Elles ne sont ni d'ici, ni de là-bas. Leur pays est celui du verbe. Elle cherchent en tâtonnant ce sentiment d'appartenance qui leur permettrait de réaliser leur destin : celui d'écrivain.--Quatrième de couverture.
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Ils sont tous là, si familiers... et pourtant étrangement pervertis. Barbe-Bleue, le petit Chaperon rouge, la Belle et la Bête, le loup-garou, Blanche-Neige... chargés de violence et d'un érotisme gothique, parés d'une morale différente et d'une beauté nouvelle. Attention, les loups sont parmi nous, mais aussi en nous, prêts à bondir...
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Arraisonner quelqu'un, c’est en vieux français tenter de le persuader, argumenter pour lui faire entendre raison. En termes de marine et de police sanitaire, arraisonner un navire, c'est l'interpeller, interrompre sa route pour le contrôler. Ainsi, c'est de la double face, matérielle et mentale, du contrôle et de la manipulation des femmes que traite ce livre collectif. Par l'analyse de sociétés très diverses, anciennes et modernes, comme par la critique des discours scientifiques, les auteurs — ethnologues, sociologues, linguistes – éclairent avec rigueur et imagination théoriques deux domaines encore peu explorés de la problématique des sexes : 1) L’élaboration sociale (politique) de la sexualité et la manipulation des mécanismes de la reproduction — dont l'exposé dément les explications naturalistes ; 2) Les conditions socio-sexuées de la connaissance, les effets sur la conscience de l’oppression matérielle subie et exercée — dont l'analyse exclut toute explication idéaliste. Si les deux sexes sont socialement construits, ce n'est pas de façon symétrique. Objets de raisonnements réducteurs et réduites dans leur corps et dans leur raison, soumises à persuasion ou raisonnées de force, inspectées, contrôlées dans leur tête et dans leur ventre tel un navire sa cargaison, son état sanitaire, son port d'attache : ainsi sont-elles créées « femmes » dans de multiples sociétés. Ainsi s'exerce l'arraisonnement des femmes.