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Le travail domestique a été beaucoup étudié par les féministes depuis trente ans. Mais ce qu’il désigne : la prise en charge de tout le travail non payé de la maison par les femmes, n’a pas changé. Le « non-partage » est dénoncé, mais peu de solutions concrètes sont proposées. Le caractère « privé » a été dénoncé en ce qui concerne les violences contre les femmes, mais pas l’appropriation de leur travail. La théorie matérialiste qui fait de cette appropriation l’un des socles du patriarcat est rappelée ; le rôle de l’État est examiné, et la conclusion est que nos sociétés, via le marché du travail, mais aussi via le système fiscal et de sécurité sociale, contribuent à rendre possible cette appropriation du travail des femmes et des concubines par les hommes. On suggère d’adopter comme revendication : la suppression des subventions d’État aux ménages où la femme ne travaille pas, en même temps que l’application du droit commun au travail domestique, c’est-à-dire le paiement par le bénéficiaire. L’hypothèse est que les hommes seront plus enclins à faire leur part quand ne pas la faire leur reviendra très cher.
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Le féminisme n'a pas vu le jour avec les années 1960, loin de là. Au Québec, comme ailleurs dans le monde, de nombreux combats ont été menés dès le début du XXe siècle par des femmes d'avant-garde bien décidées à faire valoir les droits de l'autre moitié de la population. Micheline Dumont et Louise Toupin ont choisi de faire appel directement aux textes des militantes (archives diverses, articles de journaux, mémoires, conférences), en les regroupant par périodes et par thématiques. Des textes signés par des femmes très connues, comme Marie Gérin-Lajoie ou Thérèse Casgrain, et par d'autres qui sont restées dans l'ombre, illustrent ainsi l'évolution de la pensée féministe dans de nombreux domaines, parmi lesquels l'accès à l'éducation, au travail, à la contraception, les luttes contre la discrimination, contre la violence, la recherche d'autonomie. Cette anthologie comble un certain vide historique et corrige des perceptions erronées tout en mettant en relief la continuité et l'ampleur du mouvement féministe
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Dictionnaire illustré et international consacré aux cultures gays et lesbiennes contemporaines (depuis la fin du XIXe siècle). Plus de 570 articles(2 millions de signes en tout), dont 50 dossiers thématiques, qui couvrent tous les aspects du sujet : - références culturelles et artistiques communes (d'Absolutely Fabulous à Virginia Woolf, de Pedro Almodóvar à Andy Warhol.), - associations (Act Up.), - théoriciens (Michel Foucault.), - événements (Lesbian and Gay Pride.), - mours et modes de vie (sida, sexualités.), - aspects légaux (couple, adoption.), - gay and lesbian studies (histoire, sociologie, queer theory.), etc.
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Cet article analyse la stratégie du système onusien pour neutraliser les mouvements sociaux contestataires en les faisant « participer » à son projet de « bonne gouvernance » mondiale, à travers l’exemple du mouvement féministe latino-américain et des Caraïbes. En étudiant les « politiques de population » des institutions internationales et la question du micro-crédit pour les femmes, on voit comment l’ONU parvient à se présenter comme « alliée » des femmes et à embrigader dans son entreprise une partie du mouvement féministe, alors qu’elle applique des politiques désastreuses pour les femmes, en particulier pour les femmes pauvres du Sud.
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Cette publication de 2003 dresse un portrait des jeunes féministes au début de ce deuxième millénaire. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Textes présentés lors d'un colloque organisé par le Groupe de réflexion en droit privé et tenu à la Faculté de science politique et de droit de l'Université du Québec à Montréal, le 10 octobre 2002.
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Les lectures ont été choisies pour examiner la nature textuelle et discursive du discours colonial et postcolonial en relation avec le genre et les effets matériels de la condition postcoloniale et des pratiques développées en relation avec celle-ci.
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Nous proposons dans ce numéro de distinguer, schématiquement, trois grandes étapes dans l'histoire de la dissociation entre sexe et genre : 1860-1940, la dissociation graduelle entre les structures anatomiques, des fonctions physiologiques, l'identité sexuée, le désir sexuel et le rôle social. 1940-1960 : la période charnière de la naissance de la définition "scientifique" du genre comme une "identité profonde" de l'individu. A partir des années 1970 : l'émergence du concept féministe du genre comme relation de domination.
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Les normes qui régissent la sexualité évoluent, sous l'impulsion de la transformation des rôles masculins et féminins, du changement des législations et des pratiques médicales. Les repères traditionnels de la sexualité ont laissé place à des identités, des pratiques plus floues, plus indifférenciées. Cet ouvrage rassemble des contributions qui s'articulent sur deux axes : redéfinition de la façon dont féminité et masculinité contribuent à la construction des sexualités différenciées et des discours qui s'élaborent en tant que forme de contrôle direct sur les corps.