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Après avoir cofondé la première revue homosexuelle canadienne, la poète Elsa Gidlow, 21 ans, décide de quitter Montréal en 1920, déçue par le manque de possibilités amoureuses que lui offre alors la ville. Le réseau d'amis masculins homosexuels qu'elle a intégré au cours des années précédentes ne manque cependant pas d'occasions de trouver des partenaires. En effet, même si l'homosexualité est considérée comme un crime depuis l'époque coloniale, une culture gaie masculine, qui était pratiquement inexistante avant 1880, s'est largement épanouie depuis le début du siècle. Grossières indécences retrace les origines de cette culture clandestine complexe et fascinante. Dominic Dagenais a consulté à rebours des archives produites en grande partie par la surveillance et la persécution, soit des dossiers judiciaires, des articles de journaux, de la correspondance, des archives personnelles, des publications médicales et des dossiers d'enquêtes publiques pour mettre au jour le contexte répressif dans lequel les identités homosexuelles contemporaines se sont construites et pour découvrir les espaces publics investis par le monde homosexuel montréalais au tournant du XXe siècle. Dans une ville marquée par le fleurissement des loisirs commerciaux et les trépidations de son quartier chaud, des hommes, mais aussi quelques femmes, ont déployé diverses stratégies pour se rencontrer et pour nouer des relations. Des rencontres risquées se produisent ainsi dans les rues, ruelles, magasins, parcs, théâtres et toilettes publiques de la ville. Un monde homosexuel riche et diversifié prend forme à Montréal au tournant du XXe siècle, en dépit d'une surveillance policière de plus en plus élaborée et des lourdes sanctions pénales auxquelles s'exposent les individus se livrant à des rapports homosexuels, envisagé alors comme une grossière indécence et comme le pire des vices. Ce livre documente son histoire inédite.
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Les discriminations vécues et perçues par les Marocain.e.s LGBTQ+ de première génération d'immigration à Montréal découlent de conjonctures historiques, sociales et politiques. En effet, les législations en place au Maroc criminalisant les rapports homosexuels, et l'interprétation majoritaire de l'islam condamnant l'homosexualité (Jaspal et Cinnirella, 2012) affectent les parcours migratoires, ainsi que les vécus dans le pays d'origine et le pays d'accueil notamment au sein des communautés marocaines et musulmanes. Également, le racisme systémique et l'aversion pour la religion, vécue et ressentie au sein des communautés LGBTQ+, engendrent des discriminations de nature islamophobes et racistes. Ainsi, pris.e.s entre des impératifs sociaux tant hétéronormatifs qu'homonormatifs (Siraj, 2009), les Marocain.e.s LGBTQ+ se retrouvent à l'intersection de discriminations multiples tant au sein des structures politico-juridiques canadiennes et québécoises qu'au sein des associations et lieux de solidarité communautaires (El Hage et Lee, 2016). Grâce à un cadre théorique basé sur l'intersectionnalité et les études queer, ainsi qu'un cadre conceptuel mobilisant l'identité et les discriminations, ce mémoire propose d'analyser les discriminations intersectionnelles et les stratégies identitaires des Marocain.e.s LGBTQ+ de première génération d'immigration à Montréal. Il présente les résultats de notre recherche, issus d'entretiens semi-dirigés effectués en 2018 avec des membres des communautés LGBTQ+ d'origine marocaine à Montréal, de première génération d'immigration. Il propose également une analyse thématique des discriminations intersectionnelles ciblant leurs éléments identitaires sexuels, de genre, culturels et religieux, impliquant des stratégies identitaires. Le coming-out, à ce titre, en est une illustration phare ; pris entre des pressions homonormatives et hétéronormatives, sujet à des dictats contradictoires venant de leurs différentes communautés d'appartenance, il sous-tend des stratégies identitaires profondes. MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Intersectionnalité, discriminations, LGBTQ+, Maroc, Montréal
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Ce mémoire porte sur l’itinérance chez les femmes autochtones et plus précisément, sur les trajectoires d’errance et la capacité d’agir de ces femmes dans un contexte de vulnérabilité. Les constats de base ayant motivé ce choix sont, d’une part, le peu d’études relatives aux femmes autochtones en situation d’itinérance au Québec et d’autre part, les représentations sociales négatives, stéréotypées et homogénéisantes véhiculées sur ces femmes. À cela s’ajoute ensuite les différents facteurs individuels, structurels et institutionnels ainsi que l’historique de colonisation venant fragiliser cette population. Ces différents éléments les rendent davantage vulnérables à vivre une situation d’itinérance au cours de leur vie. Ce mémoire s’inscrit dans le cadre de la recherche participative et interrégionale Rendre visible l’itinérance au féminin (Bellot et al., 2015-2017). Les données utilisées proviennent d’entrevues qualitatives semidirigées réalisées auprès de sept femmes autochtones vivant ou ayant vécu une situation d’itinérance au cours de leur vie, et rencontrées à Montréal. Les résultats permettent de dresser dans un premier temps un portrait des trajectoires des femmes et de faire ressortir les différents facteurs individuels, structurels et institutionnels ayant influencé leur parcours. Il s’agit des mécanismes structurels perturbateurs renvoyant au passage en institution ainsi qu’aux différentes discriminations et leurs conséquences, puis des multiples formes de violence vécues ainsi que des pertes associées. Dans la seconde partie, les différentes actions mobilisées par ces femmes dans un contexte de vulnérabilité sont présentées. Elles sont au nombre de quatre : les déplacements (notamment vers Montréal) dont le rôle essentiel est d’assurer leur protection; la fréquentation des ressources permettant aux femmes de subvenir à leurs besoins lors de leur situation d’itinérance; le vécu à la rue et les différentes modalités de débrouille; le retour à la stabilité. C’est ensuite en considérant que les individus ont chacun un pouvoir d’action, influencé à la fois culturellement et par l’environnement, qu’il est possible d’identifier les « agirs » des femmes autochtones en situation d’itinérance. Il est ainsi possible de voir que les contextes de vulnérabilité sont aussi propices à l’action et que, bien que ces actions ne correspondent pas aux normes en vigueur, il est toujours possible d’agir et d’agir autrement (Martucelli, 2006) et que celles-ci peuvent être influencées par la dimension culturelle de l’individu. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : femmes, autochtones, itinérance, discriminations, violence, ruptures, vulnérabilisation, colonialisation agir, pouvoir, actions, culture
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À travers l’analyse de l’essai A Small Place et des romans The Autobiography of My Mother et See Now Then, le présent mémoire interroge la manière dont le bonheur oriente l’oeuvre de l’autrice Jamaica Kincaid. Ce mémoire repose sur la prémisse suivante : la notion de bonheur est le produit d’une narration; elle n’est pas une chose en soi, mais se construit, plutôt, par l’entremise d’un récit. En ce sens, le récit du bonheur a une fonction de contrôle social puisqu’il sert à établir une marche à suivre pour l’atteindre et à distinguer les personnes heureuses de celles qui sont malheureuses. L’objectif du mémoire est de relever comment, dans l’oeuvre de Kincaid, le produit de cette narration, qui sera nommé « récit hégémonique du bonheur », est constitué par le white gaze qui réifie les personnes racisées et historiquement colonisées. À l’aide des théories du Black feminism et du point de vue situé, nous verrons comment Kincaid fait un usage politique du malheur et investit la narration du point de vue situé des femmes noires pour venir déstabiliser, déconstruire et tourner au ridicule le white gaze. Ainsi, elle oppose au discours dominant des discours contrehégémoniques qui permettent de penser les portées esthétiques et politiques du malheur. Chacune des narratrices à l’étude est associée à une figure rabat-joie développée par la philosophe Sara Ahmed — la killjoy postcoloniale, la willful subject et la melancholic migrant —, incarnations qui font contrepoids au point de vue blanc et masculin. Pour débuter, un chapitre théorique effectue un bref historique de la notion de bonheur en Occident et détaille les approches théoriques et concepts qui seront au centre de l’analyse (point de vue situé, white gaze, figures rabat-joie) Les trois chapitres subséquents sont respectivement dédiés à l’analyse d’une oeuvre à l’étude et de la figure qui lui est associée. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Jamaica Kincaid, bonheur, rabat-joie, blanchité, hégémonie, A Small Place, The Autobiography of My Mother, See Now Then, killjoy, willful subject, melancholic migrant, Black feminism, point de vue situé, subjectivité
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La crise du COVID-19 est différente des crises économiques précédentes dans sa profondeur et son ampleur, car des vies sont perdues, l'emploi et les moyens de subsistance sont menacés et les économies se contractent considérablement. Comme pour les crises précédentes, cependant, ses conséquences ne sont pas subies de la même manière. Comme aucune autre auparavant, cette crise a mis à nu les inégalités entre les sexes enracinées qui, aggravées par d'autres inégalités, affligent les marchés du travail. La crise du COVID-19 a un impact différent sur les femmes et les hommes, selon le secteur dans lequel ils travaillent, la fragilité de leur situation d'emploi, leur accès au travail et à la protection sociale, et leurs responsabilités familiales. Cette note montre que cette fois-ci, les emplois des femmes sont relativement plus à risque que ceux des hommes, et dans un contexte qui se détériore rapidement, les femmes les perdent plus rapidement que les hommes. Même si elles sont moins graves, les crises précédentes offrent quelques leçons de prudence pour la crise actuelle. Ils illustrent que lorsque les emplois sont rares, les femmes sont privées d'opportunités économiques et de sécurité par rapport aux hommes. Ces crises impliquent généralement l'érosion des protections du travail et la détérioration durable des conditions de travail. Et que les femmes ne sont pas seulement touchées par la perte d'emplois, mais aussi par les réductions de dépenses qui contractent la fourniture de services publics, en particulier les services de soins. Dans ce contexte, les politiques de l'emploi, y compris les politiques macroéconomiques, sectorielles et du marché du travail, doivent placer l'égalité des sexes au cœur des efforts d'urgence et de relèvement afin d'éviter des dommages à long terme aux perspectives d'emploi des femmes et de reconstruire mieux et plus juste. Cette note indique quatre priorités politiques pour une reprise sensible au genre : empêcher les femmes de perdre leur emploi ; éviter un assainissement budgétaire prématuré ; investir dans les soins; et se concentrer sur des politiques de l'emploi sensibles au genre.
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This "hilarious and honest" bestselling memoir from a rising comedy star tackles issues of gender, sexuality, feminism, and the Catholic childhood that prepared her for a career as an outspoken lesbian comedian (Abby Wambach).Cameron Esposito wanted to be a priest and ended up a stand-up comic. Now she would like to tell the whole queer as hell story. Her story. Not the sidebar to a straight person's rebirth-she doesn't give a makeover or plan a wedding or get a couple back together. This isn't a queer tragedy. She doesn't die at the end of this book, having finally decided to kiss the girl. It's the sexy, honest, bumpy, and triumphant dyke's tale her younger, wasn't-allowed-to-watch-Ellen self needed to read. Because there was a long time when she thought she wouldn't make it. Not as a comic, but as a human. SAVE YOURSELF is full of funny and insightful recollections about everything from coming out (at a Catholic college where sexual orientation wasn't in the nondiscrimination policy) to how joining the circus can help you become a better comic (so much nudity) to accepting yourself for who you are-even if you're, say, a bowl cut-sporting, bespectacled, gender-nonconforming child with an eye patch (which Cameron was). Packed with heart, humor, and cringeworthy stories anyone who has gone through puberty, fallen in love, started a career, or had period sex in Rome can relate to, Cameron's memoir is for that timid, fenced-in kid in all of us-and the fearless stand-up yearning to break free.
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Comment reprendre corps? Comment nous rapporter au corps, cet objet éminemment historique, domestiqué, violenté, pathologisé? Silvia Federici répond: écoutons le langage du corps, sa fragilité et ses imperfections, afin de retrouver, par-delà ses frontières, la continuité magique qui nous relie aux autres êtres vivants qui peuplent la Terre. Mais surtout, identifions la plaie: les rapports sociaux de genre, de classe et de race. Dans cet ouvrage accessible et personnel, en dialogue avec les mouvements féministes contemporains, Silvia Federici entreprend d’extirper nos corps des pouvoirs et des dispositifs technologiques qui les aliènent et les transforment. Politiques de l’identité, chirurgie de transformation des corps, nouvelles technologies reproductives, ce livre examine avec lucidité ces questions brûlantes qui traversent le champ féministe.
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Nées en Italie dans les années 1940, Silvia Federici et Mariarosa Dalla Costa sont des militantes pionnières et des intellectuelles féministes de premier plan. Dans ces entretiens avec Louise Toupin, elles reviennent sur le mouvement qu’elles ont cofondé en 1972, le Collectif féministe international, qui fut à l’origine d’une revendication radicale et controversée au sein du féminisme, celle de la rémunération du travail domestique. À partir de ce riche terreau, elles racontent comment s’est développée leur pensée au fil du temps, et formulent une critique intersectionnelle du capitalisme néolibéral, depuis la notion de crise de la reproduction sociale.
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Sylvia Tamale, author of Decolonization and Afro-Feminism, will be discussing her new book with Charmaine Pereira, writer and feminist scholar in Abuja, Nigeria. Host: Firoze Manji, Publisher, Daraja Press September 24, 2002
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Présentation dans le cadre du webinaire "Recherche collaborative et diversité des réalités régionales", organisé par la communauté de pratique "Nouvelles-Alliances pour plus de savoirs en égalité des sexes".
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Historiquement, l’étude du suicide a été menée sous un biais androcentrique, qui élude la façon dont les femmes sont touchées par cette problématique (Kushner, 1992; Mallon et al., 2016). Le discours biomédical occupe également une place importante dans la littérature sur le suicide en le liant à des problématiques de santé mentale (Boyer et Loyer, 1996; Lesage et al., 2012). L’approche féministe cherche à introduire un nouvel élément dans l’équation : la violence faite aux femmes, qui aurait des conséquences sur les symptômes de problématique de santé mentale et causerait ainsi une plus grande vulnérabilité au suicide (Devries et al., 2011; McLaughlin et al., 2012). Vu le manque de littérature sur le suicide des femmes au Québec, la présente recherche vise à tracer un portrait de la situation des interventions de même que des enjeux éthiques et féministes qui en émergent. Le cadre conceptuel s’appuie sur trois auteures principales : Karen Healy (2005), Michèle Bourgon (1987) et Norah Martin (2011). Healy propose une compréhension dynamique du contexte de la pratique du travail social, en explicitant notamment les discours dominants et alternatifs qui le traversent. Bourgon amène quant à elle une perspective politique féministe sur l’intervention. Enfin, Martin pose une réflexion sur les enjeux éthiques et féministes propre à l’intervention de crise suicidaire. C’est donc à l’aide d’une méthodologie mixte, inspirée par les principes de la recherche féministe (Ollivier et Tremblay 2000) et composée d’un sondage en ligne et d’une entrevue de groupe, que les données de ce mémoire ont été amassées sur l’intervention auprès des femmes suicidaires au Québec. Les ouvrages de Karen Healy (2005), Michèle Bourgon (1987) et Norah Martin (2011) guident l’analyse des résultats à partir des approches et concepts susmentionnés. Les résultats de cette étude suggèrent que les intervenant.e.s négocient les discours de l’économie néolibérale (qui s’actualisent par la gestion des structures organisationnelles), du discours biomédical (lié aux demandes des médecins psychiatres, entre autres) et du discours féministe (porté par les interventions privilégiées des intervenant.e.s). Les enjeux éthiques les plus souvent vécus dans les interventions auprès des femmes suicidaires apparaissent au niveau de la confidentialité et du lien de confiance, de la protection de la personne et de l’intrusivité en intervention. Des recommandations au niveau de la formation, des structures organisationnelles et de la recherche sur le suicide des femmes sont formulées en conclusion. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : femmes, suicide, féminisme, enjeux, éthique, intervention, travail social.
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« Cet article présente un cadre d’analyse innovant ancré dans le concept d’injustices épistémiques pour évaluer les recherches participatives. Composé d’une méthodologie de travail et d’un outil d’autoévaluation, ce cadre d’analyse a été développé au fil d’un processus participatif de production et de mobilisation des savoirs qui a pris place au cours des deux dernières années. L’équipe multidisciplinaire ayant entrepris ce processus est composée des chercheur-es et des représentant-es du Groupe de recherche et de formation sur la pauvreté au Québec travaillant à l’élaboration d’un programme scientifique de recherche sur les injustices épistémiques et les recherches participatives. Nous défendons que les recherches participatives peuvent contribuer à apporter des réponses coconstruites entre les milieux universitaires et communautaires à certaines injustices sociales - dans le cas présent, les injustices épistémiques - qui sont enchâssées dans les processus de production des connaissances. De notre point de vue, les recherches participatives constituent des laboratoires permettant d’observer et de comprendre la production des injustices épistémiques et, le cas échéant, d’offrir des leviers pour les réduire grâce à la construction de ponts entre les différentes personnes et les savoirs qu’elles détiennent. L’article est centré sur la présentation de deux dimensions de notre travail: (1) La méthodologie que nous avons mise sur pied pour bâtir des espaces de coapprentissage à la croisée de l’université et des organismes communautaires et (2) Un guide d’autoévaluation disponible en accès libre [en annexe du numéro] que nous avons bâti durant notre démarche afin d’aider les universitaires et leurs partenaires à s’engager dans une évaluation réflexive des processus participatifs de recherche du point de vue des injustices épistémiques. L’article met également de l’avant des défis inhérents à l’élaboration de ce programme de recherche ainsi que des réponses que nous avons pu leur apporter, et se termine par des réflexions sur les enjeux clés ayant émergé en cours de route » [Résumé original)