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L'article présente le résultat d'une recherche sur la vie affective et sexuelle des jeunes Français-es descendant de migrant-e-s originaires du Maghreb, qui décrit comment les jeunes femmes se positionnent par rapport au principe de virginité. Alors que cette norme est un mode de contrôle de la sexualité des femmes, certaines le revendiquent, tandis que celles qui l'ont transgressé expriment combien cette décision leur fut difficile. Pour comprendre la prégnance de leur attachement à la valeur de la virginité, l'autrice replace leurs discours et pratiques dans le contexte social qui les a fait naître. Elle décrit donc comment les discriminations et la stigmatisation racistes façonnent l'expérience de vie de ces jeunes femmes et montre combien cette expérience du racisme se combine à l'expérience du sexisme dans les familles et dans la société globale. Ici, l'imbrication du sexisme et du racisme fait peser sur elles un système de contraintes complexe qui les soumet à des injonctions paradoxales. Ce n'est qu'au regard de ces injonctions que la revendication par certaines de cette norme qui par ailleurs les opprime devient intelligible.
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Cette publication de 2006 interroge la place et l’importance du militantisme au féminin. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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"Self/Image explores the ways in which contemporary artists have deployed new technologies of representation, from analogue photography to more recent artistic practices including digital imaging, performance, robotics, film and video installations, to explore and articulate shifting modes of subjectivity. This book is one of the first full-length studies to investigate the complex intersubjective relations among these diverse artistic practices." "Including over 100 illustrations from mainstream film to independent film, video art, performance and the visual arts, this important and original book provides an excellent companion to more general studies of contemporary art history, and media and cultural studies in the post-1960 period."--Résumé de l'éditeur.
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A partir d'une enquête menée en France et en Californie, l'auteure décrit les conditions d'accession à l'homoparentalité, depuis le milieu des années 1970. Elle donne la parole à de jeunes adultes élevés par des homosexuels pour mieux poser la question de l'éducation et de l'orientation sexuelle de ces enfants.
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From Ellen Gabriel to Tantoo Cardinal, many of the faces of Aboriginal people in the media today are women. In the Days of Our Grandmothers is a collection of essays detailing how Aboriginal women have found their voice in Canadian society over the past three centuries. Collected in one volume for the first time, these essays critically situate Aboriginal women in the fur trade, missions, labour and the economy, the law, sexuality, and the politics of representation. (Midwest).
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Comme il est loin le temps où l’histoire des femmes était « faite par les hommes », comme l’écrivait Simone de Beauvoir en 1949 ! Voici un ouvrage qui renouvelle l’image du xxe siècle avec une magistrale efficacité en montrant la forte présence, dans l’espace public, de plusieurs générations de femmes douées de conscience politique, lucides, déterminées, persévérantes. Le Siècle des féminismes ne donne pas dans l’hagiographie ou dans une dénonciation vengeresse de « l’oppression des femmes »
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keynote speech presented at Translating Identity conference held at University of Vermont in February 2006.
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Elegant tomboys, academic femmes, small town kisses, and international dykes; road trip encounters and scenes from a straight bar; questions arising from an in-between culture; the music of travel and hotel room orgasms. Crossing race, culture, and gender constraints, No Margins leads the reader through the lushness of lesbian life and the vastness of Canadian experience.No Margins is a stellar short fiction collection featuring fifteen of Canada's finest contemporary writers, all of whom include lesbian identity as a piece of their selves and their work. These highly acclaimed authors were selected to convey the places we currently inhabit and the future we are forging. The contributors have included notes to accompany their work, thus sharing the creative process and speaking on the politics of lesbian writing. No Margins is an unprecedented anthology, reflecting an esteemed gathering of women who are currently shaping Canadian literature.Featuring the work of: Luanne Armstrong • Dionne Brand • Nicole Brossard • Emma Donoghue • Marion Douglas • Anne Fleming • Jane Eaton Hamilton • Lydia Kwa • Larissa Lai • Ann-Marie MacDonald • Daphne Marlatt • Shani Mootoo • Elizabeth Ruth • Karen X. Tulchinsky • Marnie Woodrow
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Malgré un certain scepticisme face à la notion de troisième vague, utilisée aux États-Unis pour caractériser celles qui sont arrivées au féminisme dans les années 1990, il me semble intéressant d’examiner comment les jeunes féministes définissent leurs enjeux et leur rapport à celles qui les ont précédées. Il s’agit donc, d’une part, de montrer comment se développe un féminisme du « post » — postmoderne, postcolonial mais aussi postféministe. D’autre part, il sera question du « tri » effectué par rapport à l’héritage de la vague féministe de la fin des années 1960. Cela débouchera sur une caractérisation de cette troisième vague féministe.
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Ce livre nous invite à découvrir les nombreuses facettes du travestissement féminin dans la culture occidentale des XVIè-XXè siècles. Pourquoi se travestir ? Par amour, par patriotisme, pour fuir des violences domestiques, pour vivre une aventure... Les motifs sont multiples. Travestissement, et non femmes travesties : l'ouvrage s'intéresse avant tout au formidable révélateur social, culturel et esthétique qu'est le travestissement. Il met à nu le mécanisme de la construction des genres ; il dévoile l'ordre sexuel qu'il défie.
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Les lois sur la parité constituent un terrain privilégié pour analyser comment le droit produit des normes sociales de genre. À partir de l’analyse des débats parlementaires et des conflits d’interprétation juridique sur la notion d’égalité des sexes, cet article explore les normes de genre sous-jacentes aux différentes expertises juridiques mobilisées par les parlementaires. Il montre comment ces différentes expertises s’appuient sur des représentations normatives du genre opposées et préconisent des traitements politiques de ces rapports sociaux radicalement différents puisqu’il s’agit, d’un côté, de légitimer et reproduire leur caractère inégalitaire et, de l’autre, au contraire, de les transformer. Il conclut en posant la question du rôle du droit dans la transformation des rapports sociaux et la conception du pouvoir qui en résulte.
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Extrait de la couverture : "Les privilèges associés à la possession d'un corps masculin sont un peu comme les têtes de l'Hydre qui repoussent dès qu'on les a coupées. Après un siècle d'importantes conquêtes des femmes occidentales, hommes et femmes, dans la vie, sont toujours loin de jouer avec les mêmes cartes. Comment l'expliquer? Le maintien des privilèges masculins résulte du façonnement asymétrique de la masculinité et de la féminité, montre Ilana Löwy. La première se construit dans la compétition entre les hommes et autour de leur capacité à agir sur le monde extérieur, tandis que la seconde, inséparée du corps sexué, s'organise aujourd'hui encore autour des relations à l'autre sexe et de la maternité. L'emprise du genre explore les mécanismes qui reproduisent cette asymétrie au plus intime de la socialisation différenciée des filles et des garçons, des règles de séduction masculine et féminine, de la gestion des corps de l'un et l'autre sexe par la médecine et par la science, des qualités valorisées dans la sphère professionnelle et de la distribution du pouvoir au sein des couples hétérosexuels. Subjectif et savant, engagé et mesuré, ce livre éclaire le présent des relations de genre. Les interrogations qu'il propose aux lecteurs touchent à leur expérience personnelle et concernent autant la société dans laquelle ils vivent que l'avenir qui attends leurs filles."
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Les privilèges associés à la possession d'un corps masculin sont un peu comme les têtes de l'Hydre qui repoussent dès qu'on les a coupées. Après un siècle d'importantes conquêtes des femmes occidentales, hommes et femmes, dans la vie, sont toujours loin de jouer avec les mêmes cartes. Comment l'expliquer? Le maintien des privilèges masculins résulte du façonnement asymétrique de la masculinité et de la féminité, montre Ilana Löwy. La première se construit dans la compétition entre les hommes et autour de leur capacité à agir sur le monde extérieur, tandis que la seconde, inséparée du corps sexué, s'organise aujourd'hui encore autour des relations à l'autre sexe et de la maternité. L'emprise du genre explore les mécanismes qui reproduisent cette asymétrie au plus intime de la socialisation différenciée des filles et des garçons, des règles de séduction masculine et féminine, de la gestion des corps de l'un et l'autre sexe par la médecine et par la science, des qualités valorisées dans la sphère professionnelle et de la distribution du pouvoir au sein des couples hétérosexuels. Subjectif et savant, engagé et mesuré, ce livre éclaire le présent des relations de genre. Les interrogations qu'il propose aux lecteurs touchent à leur expérience personnelle et concernent autant la société dans laquelle ils vivent que l'avenir qui attends leurs filles.
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Le traitement hormonal de la ménopause, présenté entre 1970 et 2000 par la majorité des experts comme capable d’accroître le bien-être des femmes mais aussi de prévenir des nombreuses pathologies liées au vieillissement féminin, a été déclaré en 2002 inutile et dangereux suivant un essai clinique nord américain, Women’s Health Initiative (WHI). En voie de conséquence, les prescriptions de ce traitement ont chuté dramatiquement entre 2002 et 2005. Cet article retrace les origines féministes de WHI, puis suit les conséquences de la publication de ses résultats aux États-Unis, en France et en Allemagne. En conclusion, il revient sur les tensions entre les rôles des femmes comme utilisatrices des hormones, comme expertes et comme militantes des mouvements pour la santé des femmes.
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A bold and contemporary discourse of the intersection of disability studies and queer studies Crip Theory attends to the contemporary cultures of disability and queerness that are coming out all over. Both disability studies and queer theory are centrally concerned with how bodies, pleasures, and identities are represented as “normal” or as abject, but Crip Theory is the first book to analyze thoroughly the ways in which these interdisciplinary fields inform each other. Drawing on feminist theory, African American and Latino/a cultural theories, composition studies, film and television studies, and theories of globalization and counter-globalization, Robert McRuer articulates the central concerns of crip theory and considers how such a critical perspective might impact cultural and historical inquiry in the humanities. Crip Theory puts forward readings of the Sharon Kowalski story, the performance art of Bob Flanagan, and the journals of Gary Fisher, as well as critiques of the domesticated queerness and disability marketed by the Millennium March, or Bravo TV’s Queer Eye for the Straight Guy. McRuer examines how dominant and marginal bodily and sexual identities are composed, and considers the vibrant ways that disability and queerness unsettle and re-write those identities in order to insist that another world is possible.
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Daniel Guérin (1904-1988), intellectuel marxiste et militant anarchiste, est un révélateur pour mesurer certaines transformations des représentations sociales de l’homosexualité en France, des années 1950 aux années 1980. Guérin incarne le passage d’un univers de discours (au sens de modèles de communication) à un autre,du légalisme arcadien à la perspective révolutionnaire du FHAR;de la discrétion à la politisation. Il a développé une pensée théorique originale de l’homosexualité, en rabattant celle-ci sur une bisexualité originelle. Sa réflexion sur les transformations sociales et historiques de l’identité homosexuelle inscrit la question des identités sexuelles dans une perspective nominaliste. Dans les années 1950 et 1960, les écrits de Guérin traitent de la répression de l’homosexualité en France. L’auteur donne également un éclairage particulier à la question de la révolution sexuelle des années 1970. Ses interventions littéraires ou publiques, dont la forme varie selon les contextes et les époques, ont encouragé la revendication politique d’une homosexualité stigmatisée juridiquement et réprimée policièrement.Néanmoins,de la fin des années 1970 à sa mort, il a durement critiqué l’essentialisation progressive de l’homosexualité au rang de marqueur identitaire.
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L’objectif de cet article est de montrer que la réduction de la santé des femmes à leurs capacités procréatrices structure les représentations médicales à leur égard mais aussi leurs expériences de santé, et qu’elle constitue une véritable impasse pour la construction d’un cadre d’intelligibilité qui prenne en compte l’ensemble de leurs expériences. Je l’illustre à travers les catégories médicales et sociales de l’alcoolisme féminin et le rapport des femmes au cancer du sein. Enfin, je propose des pistes autour de l’intérêt porté aux trajectoires des femmes de manière à rendre visibles dans le champ de la santé les effets structurels de leur place dans la division sexuée du travail et des activités sociales.