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Alors que le monde apprend à vivre avec le COVID-19, à « reconstruire en mieux » et est mobilisé pour sortir de la crise actuelle, le nouveau « Plan féministe » d’ONU Femmes fournit une feuille de route visionnaire mais concrète visant à placer l’égalité des sexes, la justice sociale et la durabilité au centre de la relance et de la transformation. Le COVID-19 a révélé et aggravé les inégalités et rappelle à quel point les économies et les démocraties du monde sont insoutenables et fragiles. La crise met également en garde contre les changements climatiques et la dégradation de l'environnement imminents. Ceci a créé à la fois le besoin et l’opportunité de repenser les politiques économiques et sociales et de réévaluer ce qui doit être priorisé. Le « Plan féministe » cartographie les politiques ambitieuses et transformatrices relatives aux moyens de subsistance, aux soins et à l'environnement qui sont nécessaires pour construire un avenir plus équitable et durable. Pour y parvenir, il appelle à des approches politiques spécifiques au contexte, à des stratégies politiques adaptées et à un financement. Le plan identifie les leviers clés qui peuvent créer un changement ainsi que les actrices et acteurs aux niveaux mondial, national et local qui doivent prendre des mesures pour avancer vers cette vision.
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La deuxième enquête nationale portant sur l’homophobie, la biphobie et la transphobie dans les écoles au Canada, menée par des chercheur.euse.s de l’Université de Winnipeg et de l’Université du Manitoba en partenariat avec Egale Canada, offre aux preneur.euse.s de décisions au pays les preuves statistiques dont ils et elles ont besoin pour développer et mettre en œuvre des politiques spécifiques pour la communauté 2SLGBTQ. L’enquête se concentre sur les écoles intermédiaires et secondaires, spécifiquement les années 8 à 12. Elle suit la première enquête nationale lancée en 2008 et est un outil inestimable pour les éducateur.trice.s, les administrations scolaires, les élèves, les parents, les administrations gouvernementales et les universitaires.
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Ce mémoire soutient une conception incarnée et dynamique de la connaissance, et ce, dans un cadre féministe afin d’analyser l’impact des structures sociales sur l’épistémologie. Nous chercherons à savoir si les corps peuvent être initiateurs de nouveaux paradigmes épistémiques pour les agent.e.s, grâce à des expériences uniques auxquelles ces corps nous donnent accès. Dû à un fort rationalisme en philosophie, le corps est souvent écarté de l’épistémologie ou réduit à un objet passif de connaissance. La dichotomie conceptuelle entre le corps et l’esprit, par exemple, sous-entend une représentation mécaniste et inerte des corps qui entraîne les agent.e.s à exclure leurs corps du processus de formation des connaissances, puisque la « matière » de manière considérée comme étant inerte. Notre hypothèse est que cette exclusion des corps renforce les injustices épistémiques que subissent certain.e.s agent.e.s. Nous tenterons de mettre en exergue au sein de la phénoménologie, des approches favorables à la cognition incarnée et propices à une compréhension améliorative des corps comme nous le retrouvons en études féministes. En nous inspirant de la méthode de Sally Haslanger et de certaines études sur la pratique de la danse, nous analyserons le concept de « corps » selon son utilité à la fois politique et épistémique, dans le but de clarifier et subvertir des mécanismes tacites d’oppression. À cet effet, nous proposerons un schéma en « V » du corps afin d’illustrer que les corps sont à la fois un engagement sensible et relationnel envers soi et le monde. Un engagement à partir duquel une perception, une compréhension et une action unique s’expérimentent. Ainsi, dans ce travail, nous proposons une épistémologie incarnée et dynamique, mais aussi une agentivité, elle-même incarnée à la fois au niveau épistémique que politique. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Corps, Épistémologie, Agentivité, Phénoménologie, Approches énactives, Études féministes, Injustice épistémique, Danse
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Le Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec est un regroupement provincial composé des 17 Tables régionales de groupes de femmes au Québec. Il s’agit d’un regroupement féministe de défense collective des droits, qui travaille sur les questions mettant en jeu les intérêts et les droits des femmes. La spécificité du regroupement est représentée par l’expertise régionale développée par les Tables régionales dans les dossiers de la condition féminine. Porte-voix des régions auprès des instances nationales, le RTRGFQ favorise la prise de parole collective des Tables régionales, tout en respectant leurs particularités. Le RTRGFQ et les Tables régionales sont en action depuis plus de 20 ans pour favoriser la participation des femmes à la vie démocratique québécoise
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« Cette ligne du temps rend visible l'apport d'un grand nombre de femmes à l’éducation des adultes à travers le temps au Québec et au Canada. »
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Cette recherche comporte deux volets. D’une part, elle veut contribuer à mieux comprendre et faire connaître le processus de précarisation économique, politique et culturelle que subissent les femmes appartenant aux catégories sociales du handicap, de la monoparentalité, de l’immigration et de la race. Nous nous intéressons donc aux femmes en situation de handicap (FH), monoparentales (FMP), immigrantes (FI) et racisées (FR) en fournissant des informations sur leurs revenus, leurs occupations et leurs besoins, tant pour celles qui fréquentent les groupes communautaires que pour celles qui ne les fréquentent pas. D’autre part, la recherche vise à analyser les pratiques (activités et services) que les organismes mettent en œuvre afin de contrer cette marginalisation et à fournir à ces organismes des informations pour les aider à atteindre les Montréalaises les plus défavorisées
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La criminalisation de la violence conjugale est un phénomène relativement récent au Québec comme ailleurs au Canada. Aussi, les réponses du système de justice à ce problème social ont évolué et se sont transformées dans les dernières décennies. On observe à cet égard un recours de plus en plus grand à la mesure 810 du Code criminel (C.cr.) dans les situations de violence conjugale. Cette mesure, aussi appelée « engagement de ne pas troubler l’ordre public », permet d'obtenir une ordonnance judiciaire obligeant un individu, dans la présente étude un auteur de violence conjugale, à contracter un engagement de ne pas troubler l’ordre public et d’avoir une bonne conduite pour une période maximale de 12 mois. Toutefois, son utilisation en matière de violence conjugale, tout particulièrement dans les situations où des comportements peuvent faire l’objet d’une poursuite riminelle, donne lieu à plusieurs questionnements, parfois des critiques. Dans tous les cas, le point de vue des femmes victimes de violence quant à cette mesure n’a que très peu été documenté. Cette recherche souhaite, entre autres, pallier cette lacune
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La crise du COVID-19 est différente des crises économiques précédentes dans sa profondeur et son ampleur, car des vies sont perdues, l'emploi et les moyens de subsistance sont menacés et les économies se contractent considérablement. Comme pour les crises précédentes, cependant, ses conséquences ne sont pas subies de la même manière. Comme aucune autre auparavant, cette crise a mis à nu les inégalités entre les sexes enracinées qui, aggravées par d'autres inégalités, affligent les marchés du travail. La crise du COVID-19 a un impact différent sur les femmes et les hommes, selon le secteur dans lequel ils travaillent, la fragilité de leur situation d'emploi, leur accès au travail et à la protection sociale, et leurs responsabilités familiales. Cette note montre que cette fois-ci, les emplois des femmes sont relativement plus à risque que ceux des hommes, et dans un contexte qui se détériore rapidement, les femmes les perdent plus rapidement que les hommes. Même si elles sont moins graves, les crises précédentes offrent quelques leçons de prudence pour la crise actuelle. Ils illustrent que lorsque les emplois sont rares, les femmes sont privées d'opportunités économiques et de sécurité par rapport aux hommes. Ces crises impliquent généralement l'érosion des protections du travail et la détérioration durable des conditions de travail. Et que les femmes ne sont pas seulement touchées par la perte d'emplois, mais aussi par les réductions de dépenses qui contractent la fourniture de services publics, en particulier les services de soins. Dans ce contexte, les politiques de l'emploi, y compris les politiques macroéconomiques, sectorielles et du marché du travail, doivent placer l'égalité des sexes au cœur des efforts d'urgence et de relèvement afin d'éviter des dommages à long terme aux perspectives d'emploi des femmes et de reconstruire mieux et plus juste. Cette note indique quatre priorités politiques pour une reprise sensible au genre : empêcher les femmes de perdre leur emploi ; éviter un assainissement budgétaire prématuré ; investir dans les soins; et se concentrer sur des politiques de l'emploi sensibles au genre.
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The year 2020, marking the twenty-fifth anniversary of the Beijing Platform for Action, was intended to be ground-breaking for gender equality. Instead, with the spread of the COVID-19 pandemic, even the limited gains made in the past decades are at risk of being rolled back. The pandemic is deepening pre-existing inequalities, exposing vulnerabilities in social, political and economic systems which are in turn amplifying the impacts of the pandemic. Across every sphere, from health to the economy, security to social protection, the impacts of COVID-19 are exacerbated for women and girls simply by virtue of their sex. This policy brief by the UN Secretary-General explores how women and girls’ lives are changing in the face of COVID-19, and outlines suggested priority measures to accompany both the immediate response and longer-term recovery efforts.
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Afin de comprendre comment la justice réparatrice répond aux besoins des victimes d’agression à caractère sexuel, 18 d’entre elles ont partagé leur expérience. Treize personnes travaillant en justice réparatrice ont aussi transmis leur expérience auprès des victimes. Les victimes de violence sexuelle qui choisissent de participer à un processus de justice réparatrice présentent généralement des victimisations répétées survenues à un très jeune âge. La justice réparatrice s’inscrit dans le prolongement du cheminement thérapeutique. Les victimes se sentent finalement libérées, soulagées, et confiantes à l’issue de celle-ci. La valeur thérapeutique de la justice réparatrice contraste avec la seconde victimisation souvent associée au processus pénal. La justice réparatrice permet la reconnaissance de la victimisation, en plus de fournir aux victimes de l’information et une compréhension de ce qui a été subi. En effet, le besoin de reconnaissance prend deux formes : reconnaître l’innocence de la victime et reconnaître la culpabilité du contrevenant. Cette reconnaissance n’est pas seulement offerte par le contrevenant, mais aussi par des contrevenants suppléants, d’autres victimes et les intervenants. Ainsi, il existe plusieurs potentielles sources de réparation pour les victimes. Les personnes victimes ont souvent besoin d’information pour comprendre ce qui s’est passé et pourquoi. Bien que certaines questions ne puissent être répondues que par l’agresseur direct, les agresseurs suppléants ont beaucoup aidé les victimes à obtenir des réponses à leurs questions. Le fait d’avoir accès à ces réponses permet aux personnes victimes de mieux comprendre ce qu’elles ont subi et de lui donner davantage un sens. Pour y avoir accès, il faut savoir que les programmes de justice réparatrice existent, et ainsi, les participants sont unanimes : il faut mieux informer les personnes victimes de l’existence des programmes de justice réparatrice, car elles ont le droit de savoir et de choisir.
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Three years after the adoption of Sustainable Development Goal 4 (SDG 4) and the promise to provide universal primary and secondary education, there has been no progress in reducing the global number of out-of-school children, adolescents and youth. This fact sheet by the UNESCO Institute for Statistics (UIS) highlights the most recent statistics on trends at the global and regional levels, based on a revised calculation method that provides more precise estimates of the out-of-school population.