Votre recherche
Résultats 1 806 ressources
-
La nourriture n'est pas aussi neutre que l'on peut le penser. Certains aliments, comme la viande, seraient considérés plus masculins que d'autres. En effet, le patriarcat a des effets sur la nourriture également. Il s'agit, dans ce projet de mémoire, de questionner ce qu'est la masculinité et la féminité en tant qu’idéaux, qui se construisent mutuellement en lien avec la domination masculine. Il s'agit également de penser les rapports de genre et les différentes responsabilités genrées autour des choix alimentaires. La division sexuelle du travail telle que pensée par le féminisme matérialiste peut également être étudiée autour de l’alimentation. De plus, le genre serait performé au sens de Butler (1988) en ce qui regarde l'alimentation. C'est d’ailleurs ce qui motive les questionnements autour des habitudes alimentaires et leur signification en lien avec le genre et les rapports de domination. Pour penser le carnisme et les aspects genrés de la viande, il importe nécessairement de se pencher sur la question du véganisme et de l’antispécisme. Puisqu’être végane implique de retirer tous les produits animaux des habitudes de consommation et de minimiser la souffrance animale, nous avons mené une enquête auprès de 10 hommes cisgenres québécois et 3 femmes cisgenres, une femme trans et une personne non binaire s’identifiant comme véganes afin de déterminer les impacts d'une alimentation végane sur les codes de la masculinité. Notre étude conclut que toutes les personnes interviewées déconstruisent en profondeur les normes genrées autour de la nourriture. Ainsi, ces hommes véganes sont capables de reconnaitre des différences marquantes entre eux et le reste des hommes en société. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : véganisme, genre, antispécisme, déconstruction, patriarcat, féminisme, viande, masculinité
-
Aujourd’hui, on jase avec vous de la charge mentale et de tout se qui en découle. Ne nous faisons pas de cachette, le rôle de maman apporte une énorme charge mentale pour la plupart d’entre nous et nous avions envie de s’ouvrir sur le sujet. On espère que l’épisode saura vous apaiser et vous montrer que vous n’êtes pas seules.
-
Notre mémoire porte sur la littérature d’horreur québécoise produite par des femmes, plus spécifiquement sur la relation entre les femmes, la peur et la violence dans ces textes. Nous ferons l’analyse de dix nouvelles tirées de trois recueils : Monstres et fantômes (2018), D’autres mondes (2020) et Horrificorama (2018). Nous montrerons que dans cette production littéraire, le genre de l’horreur est utilisé, d’une part, pour dénoncer le traitement des femmes dans notre société par une horrification du quotidien des femmes et, d’autre part, pour critiquer une image figée de la féminité par une inversion des rôles littéraires et sociaux. Dans notre premier chapitre, nous dresserons d’abord le portrait de l’état des violences contre les femmes au Québec en ayant recours à des études issues de la sociologie et de la criminologie. Nous présenterons ensuite la peur d’un point de vue théorique et en identifierons les composantes. Nous terminerons ce chapitre en abordant la peur comme structure narrative, en nous appuyant sur des études formelles sur l’horreur. Ces dernières nous permettront de dégager les composantes principales des récits d’horreur (monstre, effet de suspense, structure du retour à la normalité) et les effets de lecture propres à ce genre (peur, dégoût). Notre deuxième chapitre présentera l’analyse de cinq nouvelles dans lesquelles les femmes occupent le rôle de victime. Nous verrons que les protagonistes connaissent soit la mort, l’incertitude ou la vengeance. Nous nous intéresserons aux violences physiques et psychologiques (viol, violence conjugal, trauma, harcèlement, etc.) dont sont victimes les femmes, agressées par des hommes de leur entourage. Nous verrons comment le quotidien des protagonistes subit une horrification dans les textes (effets de lecture, types de narration, point de vue narratif, etc.) Dans notre troisième chapitre, nous ferons l’analyse de cinq nouvelles où les femmes sont les bourreaux. Nous verrons que la monstruosité féminine peut prendre plusieurs formes (mères monstrueuses, torture, agressions sexuelles) et que les violences sont physiques et extrêmes, notamment dans les textes appartenant au sous-genre du gore. Ces nouvelles inversent les rôles littéraires et sociaux par la mise en scène de tortionnaires féminines sans pitié. Cette double analyse permettra de mieux cerner la spécificité thématique et formelle de l’horreur au féminin, qui dénonce les conséquences néfastes de la violence masculine et des attentes sociales liées à la féminité et à la maternité. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : horreur, écriture au féminin, peur, dégoût, violence, littérature québécoise, nouvelles, horreur au féminin, horreur sociale
-
« [C]ette boîte à outils sur l’impact collectif vous fournira les connaissances nécessaires pour ancrer solidement votre initiative d’impact collectif. Nous souhaitons également vous doter d’outils pratiques et utiles pour explorer les conditions préalables, les conditions de mise en œuvre et les phases d’une initiative d’impact collectif à long terme. Les outils et les ressources de cette boîte à outils sont le fruit de plus de vingt ans de travail dans le domaine du développement des communautés et de partenariats avec des acteurs et actrices de changement qui agissent à l’échelle locale partout dans le monde » (p. 6-7). On trouve dans la boîte à outils quelques indications sur le rôle des acteur·trices en recherche [Résumé équipe ORPCC]
-
Une série de quatre capsules-vidéo met en lumière les retombées d'accompagnements..Cette deuxième vidéo présente les retombées du projet « Pour des choix gagnants, aiguisons nos réflexes », et a été réalisée par le centre de femmes Entr'elles de Granby ainsi que le comité contre l'appauvrissement des femmes. Elle met en valeur l'importance de «faire de la sensibilisation et de l'éducation populaire pour parler des facteurs de l'appauvrissement des femmes; et de distinguer la sécurité économique de l'autonomie économique des femmes» a souligné Véronique Latulippe, animatrice au centre de femmes Entr'elles de Granby et chargée de projet au comité contre l'appauvrissement des femmes.
-
Cinq ans après l’explosion du #MeToo (#MoiAussi) et une multitude de vagues de dénonciations, qu’est-ce que l’on peut retenir de ce mouvement qui a changé nos vies, malgré les violences qui persistent?
-
Qu’est-ce que la masculinité? Si certains la revendiquent, d’autres souhaitent la réinventer… Dans cet épisode, on explique la définition de l’homme hégémonique, cet homme fort, pourvoyeur et sans émotion; on découvre l’impact crucial de la socialisation; on fait le point sur l’existence ou non de la fameuse crise de la masculinité; et on s’entretient avec Boris, un père à la maison qui n’a pas toujours perçu les femmes comme ses égales.
-
Au coeur de la poursuite : une publication dénonçant l’humoriste Alexandre Douville sur la page Dis son nom.
-
La capsule vidéo "Accueillir la diversité de genre en contextes pédagogique et professionnel" aborde les bonnes pratiques d'accueil (1:29), d'enseignement (6:18) et de recherche (10:42) qui favorisent le bien-être et la réussite des personnes trans, non binaires et queers à l'université.
-
Vous avez entendu parler du projet De Nouvelles Alliances? Cette expérience pilote développée avec les tables régionales des groupes de femmes et les universitaires dans deux régions du Québec – Estrie et la Capitale nationale est riche d’apprentissages et de réalisations sur les hauts et les bas de la recherche partenariale. Relais-femmes vous présente sa deuxième capsule « À nous la recherche ! ». Cette capsule s’inscrit dans une série de publications, visuelle et audio, illustrant le rôle de liaison dans un contexte de recherche partenariale féministe.
-
Vous avez entendu parler du projet De Nouvelles Alliances? Cette expérience pilote développée avec les tables régionales des groupes de femmes et les universitaires dans deux régions du Québec – Estrie et la Capitale nationale est riche d’apprentissages et de réalisations sur les hauts et les bas de la recherche partenariale.
-
À l'aide des données de l'ESG de 2019 sur la sécurité des Canadiens (victimisation), le présent article de Juristat examine les expériences de discrimination dans la vie quotidienne des Canadiens, avec un accent particulier sur les expériences des populations noires et des Premières Nations, des Métis et des Inuits vivant au Canada.
-
In this study, we draw on interview data from 62 matched different-sex, dual-career spouses raising young children to examine the mechanisms behind the gender gap in household labor during the COVID-19 pandemic. We argue that the pandemic represents a unique case of social uncertainty and an opportunity to observe how structural conditions shape the gendered division of household labor. We find that under the rapid social transformation imposed by the pandemic, gender serves as an anchor and orienting frame for couples with young children. We argue that the pandemic (1) expanded traditional gender expectations to new domains of household labor and (2) heightened the importance of gendered explanations for the division of labor that justified intra-couple inequality. Our findings suggest that the particular structural conditions that characterize different times of uncertainty work through slightly different mechanisms, yet produce the same outcome: gender inequality, with long-lasting and wide-ranging implications. © The Author(s) 2022.
-
À la demande de sa fille qui va avoir un enfant, Marianna quitte son pays pour Montréal. Venue passer quatre mois, elle finit par s’y établir. Entre les souvenirs qui sans cesse la ramènent chez elle aux Mombins et la complicité qui la lie chaque jour davantage à Sara, sa petite-fille, Marianna tente de vivre dans deux mondes, celui de son enfance et celui de sa vieillesse.
-
« Les femmes noires qui aiment les femmes : résistance aux rapports de pouvoir enchevêtrés » aborde les questions de survie d’un point de vue queer et diasporique. Cette thèse soutient que les pratiques et positionnements au quotidien des participantes se situent dans les failles d’un système qui criminalise l’existence même des personnes noir.e.s. L’analyse des conditions de vie de ces femmes permet de mieux comprendre le panorama complexe des systèmes de pouvoir à l’intersection des rapports de classe, de genre, de race et de l’hétéropatriarcat. Elle permet également de reconnaitre leur capacité à créer un espace alternatif, un univers des possibles qui s’oppose aux catégories normatives et hégémoniques. Les réalités des participantes génèrent donc des points de départ où l’altérité devient outil de pensée critique, moyen de résistance et fondement d’un futur substantiellement différent infusé par l’espoir de l’amélioration. Cette recherche se base sur l’autoethnographie, une ethnographie de la participation et des entretiens semi-dirigés de 22 personnes qui s’identifient comme femmes, noires et ayant des rapports sexo-affectifs avec d’autres femmes. Cette thèse porte donc sur le désir et s’appuie sur de multiples apports, majoritairement de théoriciennes racisées, qu’elles soient issues du milieu académique ou fassent partie de mon cercle privé. Elle est formée par de puissants récits, mais également par des silences tout aussi évocateurs, par une attention accrue au domaine du micro et à la description, par une autoethnographie de la participation et par la volonté de dépeindre sur quelques pages ne serait-ce qu’un extrait de la flamboyance de ces femmes.
-
Comment la participation active des femmes aux combats armés, leur connaissance de la guerre et leur transgression politique contribuent à la reconfiguration de leur militance dans le post-accord de paix en Colombie ? Qu’en est-il de la militance des femmes dans ce contexte ? Quelles questions politiques et épistémologiques la figure de la femme combattante pose-t-elle au féminisme ? De quelles manières les femmes ex-combattantes mobilisent-elles le corps et les émotions dans leur militance post-désarmement ? Quelles sont les pistes analytiques et pratiques pour penser une réincorporation à la vie civile qui prendrait en considération le corps et les émotions ? Cette thèse se plonge au coeur de ces questions. Elle prend ancrage dans le contexte de la signature de l’accord de paix entre les Forces armées révolutionnaires de Colombie–Armée du peuple (Farc-ep) et le gouvernement de Juan Manuel Santos Calderón à La Havane en 2016. Son objet d’étude central est le corps, dans ses dimensions matérielles, symboliques et affectives dans le cadre de la réincorporation à la vie civile des femmes ex-combattantes des Farc-ep, les farianas. L’objectif principal est d’analyser les possibilités qu’offrent le corps et les émotions pour la militance post-accord de paix des farianas dans le contexte de leur retour à la vie civile, plus spécifiquement, dans trois départements du nord-est de la Colombie : Arauca, Santander et Norte de Santander. Partant de la prémisse selon laquelle la catégorie du corps permet de décloisonner les champs de recherche en science politique, la thèse mobilise un cadre théorique reposant sur les études féministes de sécurité qui analysent la place du corps dans les conflits armés ainsi que le rôle des femmes dans les groupes insurrectionnels et scénarios postaccord de paix. Précisément, la thèse étudie (1) les mémoires insurgentes des farianas du nord-est; (2) leur expérience corporelle et émotionnelle de la discipline militaire lors de leur militance en armes et clandestine; (3) les dynamiques corporelles et émotionnelles qui les affectent dans leur réincorporation à la vie civile; (4) leurs processus de reconfiguration de la militance dans deux espaces de réincorporation (Filipinas, Arauca et Caño Indio, Norte de Santander) et dans certaines villes du nordest, notamment à partir de leur proposition de féminisme insurgent et; finalement, (5) les pistes théoriques et empiriques pour une approche corpo-affective et militante de la réincorporation. Adoptant une méthodologie féministe incluant différentes méthodes de collecte des données, cette thèse est le fruit de 25 entretiens biographiques, d’ateliers collectifs de cartographie corporelle et d’observations participantes dans le nord-est de la Colombie durant l’année 2019. La thèse contribue aux études sur le corps et les émotions en relations internationales, un champ de recherche en pleine expansion. De plus, elle apporte une perspective féministe à l’étude des processus de Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR). Elle démontre que les programmes de réincorporation ont systématiquement échoué dans leur soutien aux femmes ex-guérilleras qui retournent à la vie civile puisqu’ils ont nié l’identité insurgente, les possibles processus positifs résultant de leur militance en armes et les complexes transitons corporelles et émotionnelles qu’elles vivent entre le scénario de guerre et de post-accord de paix. La thèse soutient que la militance des farianas est marquée par une position de liminalité, à la croisée entre « deux mondes » – le militaire et le civil – où leur corps est un espace de frontières; géographiques, émotionnelles, corporelles, militantes. Véritable rupture corporelle avec la discipline de l’ordre insurgent et les liens affectifs qui en découlent, la réincorporation des femmes ex-combattantes entraîne de nouvelles réalités matérielles pour les corps qui ont été sous-étudiées. À partir des résultats empiriques, la présente thèse appelle donc au dépassement de l’approche technique à la réincorporation pour une vision résolument politique. En revenant sur la centralité de la figure de la combattante, elle insiste sur la nécessité de voir la réincorporation comme un processus long, multidimensionnel et qui devrait mettre l’accent sur le vécu corporel et émotionnel ainsi que sur le continuum de la militance politique des femmes. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : corps, émotions, femmes ex-combattantes, militance, luttes insurgentes, réincorporation, théories féministes des relations internationales, Colombie
-
Voici enfin traduit en français Borderlands/La Frontera, le chef-d’œuvre de la féministe chicana Gloria Anzaldúa, le livre fondateur de la pensée queer décoloniale étatsunienne. Ce livre hybride mêle les genres (essai et poésie) et les langues (anglais, différentes formes d’espagnol et quelques touches de langue indigène aztèque), pour mieux évoquer l’existence méconnue et précaire de celleux qui vivent entre deux mondes, à la frontière entre les cultures et les langues : les Chicanx dans la culture anglo-saxonne, les femmes dans la culture hispanique, les lesbiennes dans le monde hétéronormé, etc. Pour Anzaldúa, la frontière ne délimite pas des espaces, géographiques ou symboliques. Au contraire, elle crée de nouveaux territoires, les Borderlands. Dans ces « Terres frontalières » se construit une identité autre, « la nouvelle mestiza », qui rend possibles des façons inédites d’être au monde.
-
Le 13 mars 2020, le gouvernement du Québec annonce l’urgence sanitaire dans la province afin de contrer la pandémie du coronavirus. Une panoplie de mesures sanitaires est instaurée : le confinement de la population, la fermeture des commerces et services jugés non essentiels et l’implantation de gestes barrières. Les proches aidantes ont dû composer du jour au lendemain avec ces nouvelles restrictions. Leur travail de care est loin d’avoir cessé malgré la distance imposée et une perspective féministe sur les enjeux et conséquences des mesures sanitaires nous semble d’actualité. L’objectif de cette recherche est d’explorer l’expérience des proches aidantes confrontées aux mesures sanitaires de la COVID-19 déployées au Québec entre les mois de mars et mai 2020. Pour y arriver, nous avons réalisé une trentaine d’entrevues semi-dirigées auprès de dix proches aidantes s’occupant d’un.e proche adulte. Nous avons ensuite procédé à une analyse thématique afin de comprendre de quelle façon les mesures sanitaires ont interagi avec leurs tâches concrètes, ainsi que les aspects cognitifs et émotionnels de leur travail de care. Il en ressort que le travail des proches aidantes n’a pas été pris en compte lors de la gestion de la crise sanitaire, ce qui a exacerbé la lourdeur du travail réalisé. Les conséquences sont présentes pour les proches aidantes et pour leur proche. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Travail de care, travail cognitif, travail émotionnel, pandémie, COVID-19, dépendance, féminisme
-
Mères et filles sont tour à tour araignées ou insectes piégés, souvent les deux en même temps. Leur corps-à-corps est une lutte, mais également une danse. Elles s’enlacent et se repoussent, sont en miroir et en décalage, entretiennent entre elles les soupçons et les malentendus sans toutefois se perdre de vue. Plusieurs des lectures présentées ici avancent d’ailleurs tout en nuance, préférant saisir ce qui, dans les relations maternelles, ne se réduit pas à des rôles assignés ni ne se simplifie à des tropes. Elles honorent les figures insaisissables que sont les mères et les filles, et invitent à prendre les choses en sens inverse, pour évoquer Chantal Chawaf qui trouve ancrage dans le texte de Maude Pilon.