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Le présent article analyse les enquêtes et une commission sur des décès par hypothermie en Saskatchewan, au Canada. Il souligne les économies raciales et d’espace liées à ces décès, et il suggère que les relations structurelles propres au colonialisme de peuplement produisent et encouragent les expulsions continues et quotidiennes d’autochtones de la part des colonisateurs, expulsions qui sont inévitablement violentes. La ville coloniale appartient au colonisateur et son occupation est inévitablement récusée par la présence des autochtones dans la ville. L’autochtonité met mal à l’aise, car elle conteste la prétention du colonisateur à la légitimité en remettant en cause une fiction très tenace dans les états coloniaux selon laquelle les peuples autochtones seraient à l’agonie. La pratique qui consiste à repousser les autochtones aux périphéries de la ville vient du besoin des colonisateurs de maintenir les lignes de force des villes coloniales. Aujourd’hui, quand cette pratique est scrutée par le droit, comme ce fut le cas dans l’enquête sur le décès de Neil Stonechild, et dans des enquêtes sur les décès par hypothermie, elle est considérée soit comme le fait de quelques policiers sans vergogne ou encore on la nie carrément. Ce qui demeure dans les registres judiciaires, toutefois, ce sont les économies raciales d’espace dans la ville coloniale et la dévalorisation persistante de la vie autochtone, une dévalorisation que la loi produit et soutient. Dans la première partie, je présente des idées sur les économies raciales et d’espace de la ville coloniale. Dans la deuxième partie, j’étudie le cas du décès de Neil Stonechild, ainsi que la réponse du droit à ce décès, la Commission d’enquête Wright. Dans la troisième partie, j’analyse les enquêtes sur les décès par hypothermie de Rodney Niastus et de Lawrence Wegner, deux jeunes autochtones morts dix ans après Stonechild, et j’explore deux mouvements dans l’espace et le temps : Niastus et Wegner traversant la ville pour trouver la mort dans un champ gelé de la zone nord-ouest, et le cheminement que l’enquête nous invite à faire en nous faisant croire que Niastus et Wegner sont les seuls responsables de leur décès. Dans le panorama des décès d’autochtones en détention en Saskatchewan, y compris en prison, par suicide et à la suite de violents affrontements avec la police, le corps d’un autochtone est un corps qui ne peut être assassiné.
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De grandes enquêtes en milieu scolaire, au Québec comme ailleurs, ont documenté depuis les années 2000 la portée des violences homophobes, particulièrement à l’école secondaire, ainsi que leurs impacts négatifs sur les élèves qui en sont victimes, qu’ils s’identifient ou non comme lesbiennes, gais, bisexuel(le)s ou en questionnement (LGBQ). La diffusion des résultats de ces enquêtes, ainsi que les constats similaires d’acteurs sur le terrain, ont fait accroitre les appels à la vigilance des écoles quant aux discriminations homophobes pouvant prendre forme en leur enceinte. Plusieurs des responsabilités résultant de cette mobilisation ont échoué par défaut aux enseignants, notamment en raison de leur proximité avec leurs élèves. Cependant, malgré la panoplie de publications et de formations visant explicitement à les outiller à ce sujet, les enseignants rapportent de manière consistante manquer de formation, d’habiletés, de soutien et d’aise à l’idée d’intervenir contre l’homophobie ou de parler de diversité sexuelle en classe. Cette thèse de doctorat vise à comprendre les pratiques d’intervention et d’enseignement que rapportent avoir les enseignants de l’école secondaire québécoise, toutes orientations sexuelles confondues, par rapport à la diversité sexuelle et à l’homophobie. Dans une perspective interdisciplinaire, nous avons interrogé la sociologie de l’éducation, les études de genre (gender studies) et les études gaies et lesbiennes, ainsi qu’emprunté aux littératures sur les pratiques enseignantes et sur l’intervention sociale. Les données colligées consistent en des entrevues semi-structurées menées auprès de 22 enseignants du secondaire, validées auprès de 243 enseignants, par le biais d’un questionnaire en ligne. Étayés dans trois articles scientifiques, les résultats de notre recherche permettent de mieux saisir la nature des pratiques enseignantes liées à la diversité sexuelle, mais également les mécanismes par lesquels elles viennent ou non à être adoptées par les enseignants. Les témoignages des enseignants ont permis d’identifier que les enseignants sont globalement au fait des attentes dont ils font l’objet en termes d’intervention contre l’homophobie. Ceci dit, en ce qu’ils sont guidés dans leurs interventions par le concept limité d’homophobie, ils ne paraissent pas toujours à même de saisir les mécanismes parfois subtils par lesquels opèrent les discriminations sur la base de l’orientation sexuelle, mais aussi des expressions de genre atypiques. De même, si la plupart disent condamner vertement l’homophobie dont ils sont témoins, les enseignants peuvent néanmoins adopter malgré eux des pratiques contribuant à reconduire l’hétérosexisme et à alimenter les mêmes phénomènes d’infériorisation que ceux qu’ils cherchent à combattre. Sauf exception, les enseignants tendent à comprendre le genre et l’expression de genre davantage comme des déterminants de type essentialiste avec lesquels ils doivent composer que comme des normes scolaires et sociales sur lesquelles ils peuvent, comme enseignants, avoir une quelconque influence. Les stratégies de gestion identitaire des enseignants LGB influencent les pratiques qu’ils rapportent être en mesure d’adopter. Ceux qui optent pour la divulgation, totale ou partielle, de leur homosexualité ou bisexualité peuvent autant rapporter adopter des pratiques inclusives que choisir de se tenir à distance de telles pratiques, alors que ceux qui favorisent la dissimulation rapportent plutôt éviter autant que possible ces pratiques, de manière à se garder de faire face à des situations potentiellement délicates. Également, alors que les enseignants LGB étaient presque exclusivement vus jusqu’ici comme ceux chez qui et par qui se jouaient ces injonctions à la vie privée, les enseignants hétérosexuels estiment également être appelés à se positionner par rapport à leur orientation sexuelle lorsqu’ils mettent en œuvre de telles pratiques. Nos résultats révèlent un double standard dans l’évocation de la vie privée des enseignants. En effet, la divulgation d’une orientation hétérosexuelle, considérée comme normale, est vue comme conciliable avec la neutralité attendue des enseignants, alors qu’une révélation similaire par un enseignant LGB est comprise comme un geste politique qui n’a pas sa place dans une salle de classe, puisqu’elle se fait au prix du bris d’une présomption d’hétérosexualité. Nos résultats suggèrent qu’il existe de fortes prescriptions normatives relatives à la mise en genre et à la mise en orientation sexuelle à l’école. Les enseignants s’inscrivent malgré eux dans cet environnement hétéronormatif. Ils peuvent être amenés à y jouer un rôle important, que ce soit en contribuant à la reconduction de ces normes (par exemple, en taisant les informations relatives à la diversité sexuelle) ou en les contestant (par exemple, en expliquant que certains stéréotypes accolés à l’homosexualité relèvent d’aprioris non fondés). Les discours des enseignants suggèrent également qu’ils sont traversés par ces normes. Ils peuvent en effet choisir de se conformer aux attentes normatives dont ils font l’objet (par exemple, en affirmant leur hétérosexualité), ou encore d’y résister (par exemple, en divulguant leur homosexualité à leurs élèves, ou en évitant de conforter les attentes dont ils font l’objet) au risque d’être conséquemment pénalisés. Bien entendu, cette influence des normes de genre diffère d’un enseignant à l’autre, mais semble jouer autant sur les enseignants hétérosexuels que LGB. Les enseignants qui choisissent de contester, explicitement ou implicitement, certaines de ces normes dominantes rapportent chercher des appuis formels à leurs démarches. Dans ce contexte, une telle quête de légitimation (par exemple, la référence aux règlements contre l’homophobie, la mobilisation des similitudes entre l’homophobie et le racisme, ou encore le rapprochement de ces enseignements avec les apprentissages prescrits pour leur matière) est à comprendre comme un outillage à la contestation normative. La formation professionnelle des enseignants sur l’homophobie et sur la diversité sexuelle constitue un autre de ces outils. Alors que les enseignants québécois continuent d’être identifiés comme des acteurs clés dans la création et le maintien d’environnements scolaires non-discriminatoires et inclusifs aux réalités de la diversité sexuelle, il est impératif de les appuyer en multipliant les signes formels tangibles sur lesquelles leurs initiatives peuvent prendre appui (politiques explicites, curriculum scolaire inclusif de ces sujets, etc.). Nos résultats plaident en faveur d’une formation enseignante sur la diversité sexuelle, qui ferait partie du tronc commun de la formation initiale des maîtres. Chez les enseignants en exercice, il nous apparait préférable de miser sur une accessibilité accrue des formations et des outils disponibles. En réponse toutefois aux limites que pose à long terme une approche cumulative des formations spécifiques portant sur différents types d’oppressions (l’homophobie, le racisme, le sexisme, etc.), nous argumentons en faveur d’un modèle d’éducation anti-oppressive au sein duquel les élèves seraient invités à considérer, non seulement la multiplicité et le caractère situé des divers types d’oppressions, mais également les mécanismes d’attribution de privilège, de constitution de la normalité et de la marginalité, et de présentation de ces arbitraires culturels comme des ordres naturels.
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« Le décès de sa grand-mère et le départ de son amoureuse pour le Yukon replongent Mathilde au coeur de souvenirs douloureux liés à la mort. Dans l'enceinte de son appartement, elle s'enlise lentement dans la complexité d'un quotidien aux contours sombres. Roman d'atmosphère, Le Vertige des insectes nous fait pénétrer dans un univers où illusion et divagation se collent au corps telle une seconde peau. »-- Résumé de l'éditeur.
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À partir d’une recherche qualitative, cet article illustre l’élaboration d’un dispositif méthodologique qui met au travail de manière active les émotions. L’enquête menée sur un terrain intime, puisqu’il traite de la sexualité et de la séropositivité, vise à comprendre comment les femmes migrantes d’origine subsaharienne et séropositives résidant en Suisse gèrent le secret sur le VIH/sida. Par l’accumulation des formes de fragilisation, la population étudiée est particulièrement précaire, ce qui soulève plusieurs questions éthiques. Ce texte en explore certaines, telles que l’implication émotionnelle de la chercheuse et l’impact de la recherche sur la vie des enquêtées. Poursuivant une réflexion sur la mobilisation des émotions dans le processus de la recherche, la question épistémologique est également traitée : les sujets connaissant sont-ils des sujets émotionnels et vice-versa ? Finalement les émotions mobilisées par les enquêtrices et les enquêtées constituent la matière première sur la base de laquelle est produite une proposition de méthodologie située, émue et engagée.
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Oregon high schools are required to provide comprehensive sex education to students, but there is anecdotal evidence that this is not consistently being carried out across all schools. Despite the significant amount of literature that exists on the topic of sex education, there is a gap in regards to what is being done in Oregon on the application of the sex education policy in schools and on what students want to learn in high school sex education programs. This study is intended to fill that gap in order to enhance the knowledge pool pertaining to the sex education needs of high school students in Oregon. An anonymous online survey was conducted of first-year Oregon State University students between the ages of 18-20. Upon reviewing the results it appears that Oregon’s sex education policy is being carried out in schools, but perhaps not as completely as it should be. It also appears that there is a discrepancy between what students are being taught and what they feel is important to be taught. In doing this research it has become clear that in order to best meet the needs of youth, sex education programs in Oregon high schools need to be more comprehensive and inclusive.
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Le projet neuroGenderings rappelle un programme interdisciplinaire intitulé « Neurosciences Critiques » (Critical Neuroscience). La possibilité de développer des « Neurosciences Critiques » féministes et queer est toutefois limitée par la manière problématique dont les pratiques critiques sont conçues au sein de ce programme. Les tenant-e-s des « Neurosciences Critiques » nous proposent de travailler et de débattre par-delà les disciplines en faisant comme si les neuroscientifiques venaient de Mars et les chercheur-e-s en sciences sociales de Vénus, tout en assignant aux second-e-s le rôle traditionnellement féminin d’apaiser les conflits. Le présent article appelle les chercheur-e-s en études sociales des neurosciences à clarifier le cadre que nous souhaitons donner à nos pratiques critiques (une critique de quoi et pour qui ?) et le genre de pratiques que nous souhaitons promouvoir au nom de l’interdisciplinarité. Le défi consiste à articuler une perspective critique résistante au « pouvoir absorbant » des neurosciences, « Neurosciences Critiques » comprises. Au lieu de nous focaliser sur un prétendu problème de communication, je propose de déplacer notre attention vers l’étude des conflits et des controverses (mais aussi des controverses manquées, de l’absence de controverses, etc.). Je discute de l’intérêt de changer de focale à travers deux exemples : la notion guère controversée de plasticité cérébrale et la question controversée de savoir quel est l’organe le plus déterminant (le cerveau ou les organes génitaux ?) dans la formation de l’identité de genre chez les personnes intersexuées. Il est certes bienvenu de « socialiser » les neurosciences grâce aux apports des études genre (gender studies) et des études sociales des sciences, mais arriver à mettre en évidence, dans un même geste, les dimensions conflictuelles de la vie sociale serait mieux encore.
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« Cet article montre comment l’articulation entre la participation et la théorie de la reconnaissance peut soutenir une démarche de recherche. À partir d’une recherche-action participative réalisée avec des organismes qui abritent des programmes d’échange de seringues et des personnes qui les fréquentent, nous présentons les différentes actions menées ainsi que les enjeux rencontrés. Le processus, aussi important que les résultats, montre que la question de la participation doit s’arrimer à une théorie critique de la société, en vue de soutenir un nouveau regard sur ces organismes, de même que sur les personnes qui les fréquentent » [Résumé original]. Voir particulièrement les outils proposés à partir de la page 113 [Note équipe ORPCC]
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Images du désir des femmes : agentivité sexuelle par la subversion de la norme érotique ou pornographique objectivante / Julie Lavigne, Audrey Laurin et Sabrina Maiorano. -- De l'indignité au désir : femmes mûres et désirantes dans Vers le Sud / Julie Silveira. -- Du stéréotype au désir : perfomativité de l'art féminin amériendien / Jonathan Lamy Beaupré. -- Appel de marges : Catherine Opie, sexualités marginales et marges de l'histoire de l'art / Philippe Dumaine. -- Quatre femmes et un loup : le désir féminin dans "Le Petit Chaperon rouge" et ses reprises contemporaines / Lori Saint-Martin. -- Désirer l'indésirable : la double transgression au féminin dans Le premier été d'Anne Percin / Catherine Dussault-Frenette. -- Derrière le masque : La disparition du désir féminin dans l'œuvre de Nelly Arcan / Joëlle Papillon. -- La jeune fille et la mort : économie du désir féminin dans La petite fille qui aimait trop les allumettes de Gaétan Soucy / Nicole Côté. -- Rena -- femme désirante (sur Infrarouge de Nancy Huston) / Isabelle Boisclair. -- Paroles et images de femmes désirantes dans le mouvement dit sex-positif : un geste de récriture / Stéphanie Kunert. -- Éros féminin et littérature érotique contemporaine : une étude du roman Jacinthe de Charlotte Boisjoli / Vincent Landry. -- La contre-attaque des corps et des plaisirs. Reproduction et déstabilisation des fantasmes sadomasochistes par la critique littéraire / Nathanaël Wadbled. -- Femmes, désir(s) et autofictions / Karen Ferreira-Myers. -- Discussion sur les genres : des lectrices de la génération X interprètent l'autofiction au féminin / Karine Bellerive. -- Quel désir désirer / Martine Delvaux.
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« La présente note de recherche est issue d’une réflexion et d’une étude menées par un groupe réuni sous l’égide de la vocation Recherche et société du CRISES. La première section du document permet de contextualiser la recherche partenariale au CRISES. Dès ses débuts, le Centre a fait une place importante dans sa programmation aux interactions entre le milieu académique et les acteurs sociaux. Dans la deuxième section, nous avons effectué une problématisation de la recherche partenariale. Nous situons ici la recherche partenariale plus globalement dans le contexte de la recherche à l’échelle internationale, et notamment européenne. La troisième section présente des données sur des activités de recherche partenariales menées au CRISES. Nous commençons par présenter un survol des recherches partenariales menées au CRISES à partir d’un questionnaire qui fut envoyé aux membres. Nous présentons aussi dans cette section une étude approfondie de trois expériences de recherche partenariale menées au CRISES. Finalement, la dernière section propose un modèle d’analyse des processus et des modalités de coconstruction d’un espace partenarial de recherche. Nous nous intéressons à trois configurations des dynamiques relationnelles, que nous avons qualifiées comme suit : la collaboration, la tension et la figure de la contractualisation, ou de la négociation contractuelle » [Résumé original]
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« Ce Guide de la recherche-action, la planification et l’évaluation participatives propose une pratique et des dispositifs capables de produire des entrelacements de savoirs et fils de conversation multiples. Le premier module présente une vision d’ensemble du savoir accompagner en matière de recherche-action. Il montre comment tout système apprenant peut développer ses habiletés à mixer, équilibrer et intégrer divers dispositifs afin de favoriser le dialogue et la pensée rigoureuse tout en mettant à contribution l’expérience et la créativité des parties prenantes. Ce module contient entre autres quatre dispositifs critiques pour le design de toute conversation avec la situation qui cherche à la fois à saisir l’état des lieux (en se posant la question ‘Et alors ?’) et à prendre les décisions conjointes qui s’imposent (en réponse à la question ‘Et maintenant ?’). Les deux premiers dispositifs cherchent à mieux intégrer l’action, la recherche et la formation (FAR) ou encore, la planification, l’évaluation et la recherche (PER). Un troisième dispositif, Ordre et chaos, s’inspire des théories du chaos et de la complexité pour agir tel un pivot dans le processus de planification. Sorte de fil de trame, ce dispositif détermine le mode de planification à utiliser selon les particularités de chaque situation. Si la situation en est une de succès anticipé, une planification de type plan et devis est de mise. Par contre, si l’imprévisibilité domine et les obstacles sont de taille, s’impose alors la planification de type hypothèse de travail capable d’évoluer au gré des circonstances et de la compréhension qu’en ont les personnes concernées. Le quatrième dispositif, le Schéma du processus, est un outil pour planifier de manière visuelle un ensemble d’activités. Que l’on soit en mode recherche ou en mode suivi/évaluation, il sert d’appui à toute planification continue qui doit prendre en compte les aléas et les nouvelles informations d’une situation en pleine évolution.» [Résumé original]
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« Cette brochure se veut un outil facile de consultation afin de démystifier le processus de la recherche et de vous outiller sur ses différents aspects pour que votre organisme, ou les personnes que vous desservez, en retirent un bénéfice maximum. Elle porte avant tout sur la recherche communautaire, qui représente le plus grand potentiel d’implication et de réponse à des besoins concrets qui émergent de vos pratiques quotidiennes. D’autres types de recherche [...] peuvent également être évalués à l’aide des différents éléments présentés dans cette brochure ». [Portion du résumé original]
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Les études montrent avec constance que les mères d'enfants ayant un trouble du spectre de l'autisme (TSA) présentent des niveaux particulièrement élevés de détresse. Cette étude vise à identifier les déterminants sociaux de la santé pouvant contribuer au développement des symptômes dépressifs de ces mères. Les analyses statistiques effectuées sur un échantillon de convenance de 112 mères de jeunes enfants ayant un TSA conduisent vers un modèle composé de 5 variables permettant conjointement d'expliquer 41 % de la symptomatologie dépressive des mères. Les implications de ces résultats sur les services offerts aux familles d'enfants ayant un TSA seront plus amplement discutées.
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Le « féminisme d’État » est un concept qui désigne l’intégration de féministes et d’enjeux féministes dans l’appareil étatique. Or si le mouvement féministe fait régulièrement face à un contre-mouvement antiféministe, il est possible de se demander s’il n’y a pas un « antiféminisme d’État ». C’est l’objectif premier de l’article, qui se divise en quatre sections : 1) les gouvernements ou les partis antiféministes ; 2) les fonctionnaires antiféministes ; 3) les institutions féministes sous l’influence antiféministe ; 4) l’influence auprès de l’État des mouvements antiféministes. La réflexion porte principalement sur les États occidentaux, et s’inspire de plus d’une vingtaine d’entrevues réalisées auprès de féministes en Belgique et au Québec.
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« La recherche dont les résultats sont présentés ici a été initiée par L’R des centres de femmes du Québec (L’R) et s’est déroulée dans le cadre du Protocole UQAM/Relais- femmes du Service aux collectivités (SAC) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), avec l’appui du Groupe interdisciplinaire de recherche sur l’antiféminisme (GIRAF), de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM. L’R est un réseau national créé en juin 1985, qui compte aujourd’hui une centaine de centres de femmes, regroupés en 15 tables régionales déléguant toutes une représentante pour former le comité de coordination provincial. Ce réseau est ouvert aux femmes des centres, qu’elles soient militantes, travailleuses, membres de conseil d’administration ou participantes. Ce projet s’inscrit en continuité directe avec un atelier développé et présenté une première fois par L’R dans le cadre du colloque «Polytechnique 20 ans plus tard» (UQAM, 4 décembre 2009): «Le harcèlement et l’intimidation exercés par des antiféministes envers les femmes et les féministes... Un calque du patron de la violence conjugale?» Cet atelier, avait été présenté par Odile Boisclair et France Bourgault. Le succès de cet atelier a permis de constater qu’il répondait à une préoccupation importante. Les résultats de la présente recherche permettront à L’R de remplir un mandat spécifique en ce qui a trait à l’antiféminisme. La recherche dont les résultats sont présentés ici a été initiée par L’R des centres de femmes du Québec (L’R) et s’est déroulée dans le cadre du Protocole UQAM/Relais- femmes du Service aux collectivités (SAC) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), avec l’appui du Groupe interdisciplinaire de recherche sur l’antiféminisme (GIRAF), de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM. L’R est un réseau national créé en juin 1985, qui compte aujourd’hui une centaine de centres de femmes, regroupés en 15 tables régionales déléguant toutes une représentante pour former le comité de coordination provincial. Ce réseau est ouvert aux femmes des centres, qu’elles soient militantes, travailleuses, membres de conseil d’administration ou participantes. Ce projet s’inscrit en continuité directe avec un atelier développé et présenté une première fois par L’R dans le cadre du colloque «Polytechnique 20 ans plus tard» (UQAM, 4 décembre 2009): «Le harcèlement et l’intimidation exercés par des antiféministes envers les femmes et les féministes... Un calque du patron de la violence conjugale?» Cet atelier, avait été présenté par Odile Boisclair et France Bourgault. Le succès de cet atelier a permis de constater qu’il répondait à une préoccupation importante. Les résultats de la présente recherche permettront à L’R de remplir un mandat spécifique en ce qui a trait à l’antiféminisme. » (2013, 7)
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Les politiques de changement de genre sont fortement critiquées par les militants et militantes trans (transsexuels, transgenres, etc.) qui non seulement les dénoncent, mais mettent en place plusieurs stratégies de résistance afin d’améliorer leur accès aux processus de transition. Basé sur une recherche qualitative menée auprès de 12 activistes trans au Québec, cet article rend compte de leur perception des politiques québécoises de changement de genre. Il met en évidence le cadre transphobe et cisnormatif au sein duquel se mettent en place ces politiques, et permet de comprendre dans quelle mesure les stratégies de résistance mises en place s’adaptent à ce cadre ou le contestent
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Cette trousse de formation a pour but de répondre aux besoins des enfants qui vivent dans des familles homoparentales et dont la structure familiale n'est pas bien représentée ou reconnue dans les institutions publiques, notamment dans le système scolaire, le système de santé et des services sociaux, et dans les organismes communautaires. Elle répond également aux besoins exprimés par des éducatrices et des éducateurs qui ont demandé de l'aide afin d'être mieux outillés pour intervenir lorsqu'ils sont témoins de propos et de gestes homophobes entre des élèves du primaire.
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Le rapport de recherche recueille les différentes perceptions des jeunes filles au moment de leur choix de carrière, évalue les variables les plus influentes sur l’intérêt qu’elles portent à l’égard des métiers de la construction et sur lesquelles il faut agir si on veut accroître leur présence dans cette industrie.