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Thèse pour le doctorat en science politique de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris présentée et soutenue sous le titre Genre et engagement associatif. Carrières et pratiques militantes dans six associations françaises et portugaises. Tout espace social où s’organisent des rapports de genre apporte à leur structuration sa contribution propre. Cela veut dire qu’il faut ici prendre au sérieux les idéologies, les croyances comme affectant les anticipations et comportements ouverts aux femmes et hommes au sein des associations. (…) Ici encore, avec ce confort de lecture qui consiste à offrir des analyses stimulantes et bien construites sans les hérisser d’une envahissante signalétique théorique, Sophie Rétif met en oeuvre les fondamentaux d’une analyse de genre intelligente.
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Dans de nombreux pays d'Europe, l'expansion des emplois domestiques (aide aux personnes âgées, ménage) s'articule autour de la progression des migrations internationales. L'externalisation du travail gratuit, traditionnellement accompli par les femmes dans les familles, a créé un besoin d'emplois non qualifiés et flexibles, auquel répondent des travailleurs et travailleuses migrant.e.s. Ce livre examine les processus par lesquels ces emplois féminisés sont construits comme non qualifiés, au regard de l'articulation des rapports sociaux de sexe, de classe et du racisme. À travers l'analyse ethnographique des pratiques de recrutement, de placement et de formation professionnelle des employé.e.s domestiques migrant.e.s, il montre le rôle crucial du racisme dans les nouveaux arrangements de la division sexuelle du travail, dans deux sociétés aussi différentes à cet égard que la France et l'Italie. Un de ses apports originaux est d'éclaircir les mécanismes de la discrimination raciste dans l'aide à domicile en France, et leurs implications du point de vue de la professionnalisation de ces emplois.
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''This book brings together writings by feminists in the adult industry and research by feminist porn scholars. It investigates not only how feminists understand pornography, but also how feminists do porn - that is, direct, act in, produce, and consume this kind of 'industry'. With contributions by Susie Bright, Candida Royalle, Betty Dodson, Nina Hartley, Buck Angel, Lynn Comella, Jane Ward, Ariane Cruz, Kevin Heffernan, and more.''-- Fourni par l'éditeur.
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How are social inequalities experienced, reproduced and challenged in local, global and transnational spaces? What role does the control of space play in distribution of crucial resources and forms of capital (housing, education, pleasure, leisure, social relationships)? The case studies in Geographies of Privilege demonstrate how power operates and is activated within local, national, and global networks. Twine and Gardener have put together a collection that analyzes how the centrality of spaces (domestic, institutional, leisure, educational) are central to the production, maintenance and transformation of inequalities. The collected readings show how power--in the form of economic, social, symbolic, and cultural capital--is employed and experienced. The volume's contributors take the reader to diverse sites, including brothels, blues clubs, dance clubs, elite schools, detention centers, advocacy organizations, and public sidewalks in Canada, Italy, Spain, United Arab Emirates, Mozambique, South Africa, and the United States. Geographies of Privilege is the perfect teaching tool for courses on social problems, race, class and gender in Geography, Sociology and Anthropology.
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Les études féministes ont souligné l’importance d’étudier le travail auparavant invisible des femmes, productif et reproductif, et la nouvelle division du travail productif et reproductif dans la mondialisation du capitalisme. L’analyse du capitalisme mondialisé dans une perspective décoloniale permet de comprendre qu’il n’est pas seulement un système économique ni seulement un système culturel mais un réseau global de pouvoir intégré par des processus économiques, politiques et culturels qui constituent un ensemble. Partout on observe un système, social, économique, culturel, moral d’organisation de la reproduction sociale, y compris le care, entendu comme échange économico-affectif, qui implique des biens et des services liés à l’économie capitaliste. Dans le nouvel ordre économique global, que l’on pourrait toujours qualifier de colonial, caractérisé par la nouvelle division internationale du travail, l’articulation entre rapports sociaux dans l’économie domestique et capitaliste prend de nouvelles formes. Mais le système repose toujours sur l’organisation de l’ensemble des activités et des rapports indispensables à la reproduction sociale, par-delà les frontières, dans des réseaux et foyers transnationaux, en s’appuyant sur des discours de genre et de race, voire de classe. Dans ce système, les femmes migrantes sont particulièrement présentes. Elles constituent un maillon essentiel du système de protection sociale aux Nords, y contribuent à la production de richesses, tout en assurant l’organisation de la reproduction sociale aux Suds, dans les foyers qu’elles ont gardés dans leurs pays d’origine.
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Féminismes islamiques : un titre qui en fera sursauter beaucoup, y compris parmi celles et ceux qui se pensent à l’abri de tout préjugé. C’est que le stéréotype « islam = oppression de la femme » croise partout comme un sous-marin, tantôt en surface et pavillon haut, tantôt dans les profondeurs de l’inconscient. Ce que montre ce livre, le plus souvent on ne le sait pas : que dans les pays où l’islam est la religion dominante, des croyantes puissent lutter pour l’égalité, retourner les textes sacrés contre le patriarcat, s’élever contre les autorités politiques et religieuses qui bafouent les droits des femmes. De l’Égypte à l’Iran, du Maroc à la Syrie, en France, aux États-Unis et jusqu’en Malaisie, des intellectuelles, des chercheuses et des militantes sont engagées dans une démarche féministe à l’intérieur du cadre religieux musulman. Zahra Ali nous fait entendre leurs voix et propose ainsi de décoloniser le féminisme hégémonique.
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Dans une petite ville du fond de l’Argentine, un homme et une très jeune femme attendent un autobus dans un café, il passe mais sans s’arrêter. Il y a quatre jours maintenant que l’avocat Ponce amène sa soeur pour prendre cet autobus et qu’il ne s’arrête pas. Les jeunes gens décident de partir à pied le long de la voie ferrée. Le village s’interroge. Il s’est passé quelque chose dans le pays que tout le monde ignore ici. Sous l’orage qui gronde sans jamais éclater, de chaque côté de la voie ferrée qui sépare parias et notables, la réalité se dégrade subtilement. Des livres disparaissent de la bibliothèque. Les militaires rôdent autour de la ville, des coups de feu éclatent. Les masques tombent à mesure qu’une effrayante vérité se dévoile. Sobre et dense, sans concession, ce court roman nous conduit, dans un style alerte et cinématographique, au coeur des pages les plus sombres de l’histoire de l’Argentine et parle du pouvoir sous ses formes les plus perverses. [payot.ch]
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« Dans ce récit, considéré aujourd'hui comme un classique de la littérature américaine, Maya Angelou relate son parcours hors du commun, ses débuts d'écrivain et de militante dans l'Amérique des années 1960 marquée par le racisme anti-Noir, ses combats, ses amours. Son témoignage dénué de la moindre complaisance, révèle une personnalité exemplaire. À la lire, on mesure mieux encore le chemin parcouru par la société américaine en moins d'un demi-siècle. »-- Quatrième de couverture.
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À l'image de ce qui s'est produit dans les autres sociétés occidentales, l'histoire desfemmes au Le Québec a été marquée par le développement du capitalisme marchand, puis industriel, comme elle a aussi été modelée par le patriarcat qui s'est appliqué à restreindre les droits desfemmes et leurs champs d'activités. Contrairement à ce que voudrait un mythe tenace, le Québec n'a jamais été une société matriarcale où lesles femmes dominaient les hommes et exerçaient le pouvoir dans la société. Par ailleurs, l'histoire des Québécoises comporte aussi des particularités, que cette brève synthèse faite en privilégiant six thèmes : les questions démographiques ; l'éducation ; le travail salarié et domestique ; la religion ; le droit et les rapports entre les femmes et l'État ; et l'action sociale et politique desfemmes , y compris le féminisme
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Les femmes sont beaucoup moins visibles que les hommes dans les médias d'information. Les femmes, lorsqu'elles sont interviewées, le sont principalement en qualité de mères, de simples témoins ou de victimes. Sur la scène médiatique, les rôles de l'expert, de l'intellectuel ou du professionnel reste largement préemptés par les hommes. D'où vient cette représentation biaisée des sexes ?
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S'il est un terreau fertile pour les idées reçues, c'est bien le féminisme et son histoire. Préjugés innocents ou délibérément antiféministes, ces idées reçues ont la vie dure et nourrissent les malentendus et les attaques qui impactent les luttes et les disqualifient.
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"Pourquoi offre-t-on des poupées aux filles et des voitures aux garçons? Pourquoi les femmes gagnent-elles moins que les hommes? Comment expliquer qu'elles effectuent les deux tiers du travail domestique? Pourquoi est-ce si mal vu pour un homme d'être efféminé? Le pouvoir est-il intrinsèquement masculin? Il s'agit là de quelques-unes des nombreuses questions auxquelles s'intéressent les études sur le genre : les différences systématiques entre femmes et hommes sont le résultat d'une construction sociale et non pas le produit d'un déterminisme biologique; l'analyse ne doit pas se limiter à l'étude "d'un" sexe, mais porter sur leurs relations; le genre est un rapport de domination des hommes sur les femmes, dont les modalités et l'intensité sont sans cesse reconfigurées. Ce manuel propose un panorama clair et synthétique des notions et références essentielles des études sur le genre, en les illustrant par de nombreux exemples concrets."-- Quatrième de couverture.
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Depuis la loi dite « sur le voile à l’école » de réelles fractures sont apparues entre les différentes composantes du mouvement féministe pour aboutir à des clivages profonds en termes de mots d’ordre, d’actions et de mobilisations. Dans le même temps, l’offensive raciste s’est affermie, greffant à sa rhétorique la question des « droits des femmes ». Il est de plus en plus courant d’analyser ce virage en terme d’« instrumentalisation du féminisme à des fins racistes ». Ce livre entend précisément interroger et discuter cet énoncé. L’idée qu’un mouvement social, une politique d’émancipation, puissent être simplement utilisés, ou récupérés par l’ordre existant pour renforcer son discours rencontre bien des limites. Comment expliquer que la réaction ait pu soudainement se parer de vertus « féministes », elle qui a toujours été si hostile aux mouvements féministes, elle qui est si prompte à défendre le patriarcat ? Pour comprendre ce tournant, il faut envisager la chose non comme une simple « récupération » ou « instrumentalisation » mais plutôt comme une convergence d’intérêt, comme une affinité entre les objectifs, à court ou moyen terme, de larges franges du féminisme et du pouvoir raciste et impérialiste, à des moments historiques précis. C’est dans cette perspective que les auteur-e-s de ce court essai entreprennent une généalogie des stratégies féministes : non pas une histoire détaillée, mais plutôt un coup de projecteur sur des situations historiques où la question raciale et/ou coloniale s’est trouvée au cœur du discours des féministes. Les suffragettes et « la mission civilisatrice », le féminisme de la deuxième vague et, plus près de nous, l’épisode de la loi sur le voile à l’école ou encore celui de la solidarité internationale, constituent ces « moments » dont l’étude met à jour les logiques qui ont conduit certaines féministes à promouvoir leurs objectifs aux dépens des colonisé-e-s et descendant-e-s de colonisé-e-s. Le livre propose une discussion stratégique sur le féminisme et le racisme, un récit des occasions perdues et de certaines faiblesses héritées que les mouvements progressistes doivent comprendre et dépasser pour inventer des futurs émancipateurs.
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La dichotomie homme/femme n’est pas évidente. Le « nous » féministe est loin d’aller de soi. Sa définition change en fonction des courants et des idéologies. Lutte contre la domination masculine, le féminisme peut aussi défendre les différentes expressions de genres et de sexualités. En s’interrogeant sur les idées défendues par les différents courants féministes et comment ils s’inscrivent dans le paysage social, l’auteur précise la direction vers laquelle ils doivent s’unir si le féminisme veut rester un mouvement historiquement fécond.
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"Faire" son genre implique parfois de défaire les normes dominantes de l'existence sociale. La politique de subversion qu'esquisse Judith Butler ouvre moins la perspective d'une abolition du genre que celle d'un monde dans lequel le genre serait "défait", dans lequel les normes du genre joueraient autrement, tout autrement. ... Ce livre, qui constitue un retour critique sur les analyses développées par l'auteure dans "Trouble dans le genre", s'inscrit dans une démarche indissociablement théorique et pratique : il s'agit, en s'appuyant sur les théories féministe et queer, de faire la genèse de la production du genre et de travailler à défaire l'emprise des formes de normalisation qui rendent certaines vies invivables, ou difficilement vivables, en les excluant du domaine du possible et du pensable. ... Judith Butler s'attache notamment dans les présents essais - ancrés dans l'actualité des politiques et des savoirs du genre, de la sexualité et de la parenté -, à mettre en évidence les contradictions auxquelles sont confrontés ceux et celles qui s'efforcent de penser et transformer le genre."
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« Tueuses, ogresses, sorcières, pédophiles, hystériques, criminelles, délinquantes, furies, terroristes, kamikazes, cheffes de gang, lécheuses de guillotine, soldates, policières, diablesses, révolutionnaires, harpies, émeutières, pétroleuses, viragos, guerrières, Amazones, boxeuses, génocidaires, maricides... Qu'y a-t-il de commun entre toutes ces figures ? Pour le comprendre, il importe d'exhumer, de dénaturaliser, d'historiciser et de politiser la violence des femmes. Telle est l'ambition de cet ouvrage qui propose une approche pluridisciplinaire sur un sujet trop longtemps ignoré des sciences sociales. Cette somme inédite, réunissant des études historiques, anthropologiques, sociologiques, linguistiques et littéraires, révèle combien la violence des femmes est au cœur d'enjeux d'ordre à la fois politique et épistémologique. Penser la violence des femmes, c'est en faire un véritable levier pour considérer autrement la différence des sexes, la violence et, par-delà, l'ordre social. »-- Résumé de l'éditeur.
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La « face cachée du genre » renvoie à la façon dont le langage continue à être dans les études de genre un objet presque invisible. Alors que les travaux des historien-ne-s, des littéraires, des philosophes, des sociologues, des anthropologues et des politistes sont largement intégrés dans le domaine des études de genre, on constate la quasi-absence des recherches linguistiques dans ce champ qui connaît depuis quelques années un véritable essor au sein des sciences sociales.Ce livre se propose de combler ce vide en renouvelant les débats autour du langage en tant qu’outil de construction du genre, de reproduction des inégalités de sexes et de lutte contre la domination masculine.À partir de la diversité des données, des contextes et des cadres théoriques mobilisés, les textes recueillis dans ce volume interrogent les rapports entre genre, langage et pouvoir, en convoquant plusieurs champs disciplinaires tels que la linguistique, la sociologie et les sciences politiques. Comment penser la capacité des individus d’agir sur le genre à travers le langage ? Telle est la question à laquelle cet ouvrage essaie de répondre. Avec une Postface de Judith Butler.
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Soutiens-gorge rembourrés pour fillettes, obsession de la minceur, banalisation de la chirurgie esthétique, prescription insistante du port de la jupe comme symbole de libération : la " tyrannie du look " affirme aujourd'hui son emprise pour imposer la féminité la plus stéréotypée. Décortiquant presse féminine, discours publicitaires, blogs, séries télévisées, témoignages de mannequins et enquêtes sociologiques, Mona Chollet montre dans ce livre comment les industries du " complexe mode-beauté " travaillent à maintenir, sur un mode insidieux et séduisant, la logique sexiste au cœur de la sphère culturelle. Sous le prétendu culte de la beauté prospère une haine de soi et de son corps, entretenue par le matraquage de normes inatteignables. Un processus d'autodévalorisation qui alimente une anxiété constante au sujet du physique en même temps qu'il condamne les femmes à ne pas savoir exister autrement que par la séduction, les enfermant dans un état de subordination permanente. En ce sens, la question du corps pourrait bien constituer la clé d'une avancée des droits des femmes sur tous les autres plans, de la lutte contre les violences à celle contre les inégalités au travail.
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Les différences psychologiques entre les sexes suscitent un intérêt considérable, tant dans les milieux de la recherche que dans les médias. On ne compte plus le nombre de publications scientifiques, d’ouvrages de vulgarisation ou de reportages consacrés à ces questions. Pourtant, une large part de l’information diffusée tient davantage du préjugé, du parti pris idéologique, que d’une démarche scientifique rigoureuse. Les femmes seraient ainsi plus douces, mieux disposées à prendre soin des autres, incapables de lire une carte routière, alors que les hommes seraient bons en maths, compétitifs, plus agressifs. Comment expliquer la persistance de tels mythes aujourd’hui encore ?C’est de ce constat, et d’un certain sentiment d’exaspération, qu’est né le présent ouvrage. Il réunit des chercheures de différentes disciplines : neurobiologie, psychologie, sociologie, science politique. S’appuyant, notamment, sur les données les plus récentes en neurosciences et en psychologie comparée des sexes, ces dernières proposent une synthèse des connaissances actuelles et une réflexion sur la différenciation psychologique des sexes, sur l’orientation sexuelle et sur les notions de sexe et de genre inspirée des textes d’auteures féministes. Il ne s’agit plus de savoir si le cerveau a un sexe, mais si cette question est pertinente et, surtout, pour qui ? Des textes de Line Chamberland, professeure au département de sexologie de l’UQAM et titulaire de la Chaire de recherche sur l’homophobie de l’UQAM ; Louise Cossette, professeure au département de psychologie de l’UQAM et membre de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM ; Chantal Maillé, professeure à l’Institut Simone de Beauvoir à l’Université Concordia et Catherine Vidal, neurobiologiste, directrice de recherche à l’Institut Pasteur de Paris.