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In my article, I suggest that indigenous women are among the hardest hit by economic globalization – the expansion of markets, trade liberalization and cheapening of labour – and that globalization represents a multifaceted violence against indigenous women. I consider this with the help of two examples. First, I discuss the largely ignored case of missing and murdered Aboriginal women in Canada and how the interlocking systems of oppression (colonization, patriarchy and capitalism) are further intensified by globalization. Second, I examine the death of a Hopi woman, Private Piestewa, in the context of militarization, history of colonization and globalization. I analyse these examples in an intersectional framework that reveals the links between colonization, patriarchy and capitalism all of which inform the current processes of globalization.
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Dans cette étude, l'auteure explore l'expérience d'hébergement de femmes violentées ayant séjourné en maison d'hébergement. Après plus de trente ans d'existence du réseau des maisons d'hébergement au Québec, l'auteure constate que peu d'études apportent un éclairage significatif sur l'expérience des femmes violentées séjournant en maison d'hébergement. L'objectif de cette étude consiste à connaître et à comprendre l'expérience d'hébergement dans les ressources pour femmes violentées en contexte conjugal, du point de vue des femmes violentées. Dans cette étude qualitative et féministe, des entrevues individuelles non directives ont été menées auprès de cinq femmes (adultes et francophones) ayant été hébergées dans des maisons d'hébergement membres du Regroupement provincial des maisons d'hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale, situées à Montréal, dans les six mois précédant l'entrevue. Dans le cadre des entrevues de recherche, les participantes se sont exprimées sur des thèmes tels que: leur relation avec les intervenantes et avec les autres résidentes, leur expérience d'arrivée à la maison d'hébergement, les règles de vie, les questions d'intimité, le roulement des résidentes, etc. L'auteure y analyse également des aspects de l'expérience d'hébergement des femmes violentées tels: les représentations qu'ont les femmes des maisons d'hébergement avant d'y séjourner, les facteurs de réussite du séjour en maison d'hébergement, l'impact de l'intervention féministe sur l'expérience d'hébergement des femmes violentées, l'implication des femmes à la vie démocratique des maisons d'hébergement, etc. En guise de conclusion, l'auteure propose quelques pistes de réflexion sur l'expérience d'hébergement des femmes violentées en contexte conjugal en termes de renouvellement des pratiques d'intervention féministe en maison d'hébergement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Violence conjugale, Maison d'hébergement, Femmes violentées, Expérience, Féminisme, Féministe, Intervention féministe, Analyse féministe.
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Ce mémoire est un projet d'exégèse biblique féministe. Il a pour objet les personnages féminins de Déborah et de Yaël dans les chapitres 4 et 5 du livre des Juges. Ces femmes font figure d'exception dans le livre des Juges dont les nombreux personnages féminins sont surtout des victimes. En effet, Déborah et Yaël exercent violence et/ou pouvoir: l'une en raison de son leadership pluriel auprès du peuple d'Israël et de son armée; l'autre en tant que meurtrière de Sisera, le chef de l'armée cananéenne. Elles apparaissent toutes deux dans le récit de Jg 4 et le chant de Jg 5, deux versions de la même histoire. Ce mémoire s'inscrit à la suite des travaux de Bal (1988; 1995) sur les rapports entre genre féminin et meurtre en Jg 4-5 et s'inspire de la théorie de la performativité du genre de Judith Butler (2006). Il porte précisément sur les thématiques du genre, de la violence et du pouvoir, et a pour but de cerner les représentations du genre féminin déployées par Déborah et Yaël à travers leurs actes violents et leurs gestes de souveraineté. Deux hypothèses sous-tendent un tel projet. D'abord, l'acte violent, et par extension le geste de souveraineté, sont le véhicule de contenus genrés. Ensuite, bien que l'idéologie patriarcale imprègne l'ensemble de la bible hébraïque, des espaces de liberté pour les femmes existent à l'intérieur des passages relatifs aux personnages de Déborah et de Yaël. De nombreuses méthodes aussi bien diachroniques que synchroniques ont été requises afin de mener a bien une telle recherche: critique textuelle, traductologie, philologie, analyse littéraire, analyse structurelle, critique des formes et narratologie. Le premier chapitre a permis d'établir le texte à partir duquel l'exploration des féminités de Déborah et de Yaël a été possible. En effet, s'y trouvent la critique textuelle et la traduction des chapitres 4 et 5 du livre des Juges. Le second chapitre porte sur les représentations du genre féminin de Déborah, la prophétesse et la juge du récit en prose de Jg 4. Nous avons pu constater que, dans le cas de ce personnage, féminité et puissance sont étroitement liées. De cette « femme de flammes » dépend non seulement le déclenchement des combats, mais aussi la présence divine dont elle est la porte-parole. Par ailleurs, sa fonction de juge s'exerce à la fois dans ses dimensions judiciaire, religieuse, politique et militaire. À travers Déborah, le féminin apparaît clairement comme le sexe fort du récit en prose. Le troisième chapitre traite de nouveau de Déborah, mais telle qu'elle apparaît dans le cantique. Cette puissante chantre dispose d'un pouvoir à la fois lyrique, religieux et politico-militaire. Son discours, particulièrement violent dans les derniers versets portant sur Yaël et la mère de Sisera, évoque à la fois une conscience aiguë de la condition féminine en contexte de violence guerrière et l'impossibilité d'une réelle solidarité féminine en contexte patriarcal. La Yaël du récit en prose est le sujet du quatrième chapitre. La meurtrière y fait la démonstration d'une féminité où se côtoient les stéréotypes féminins de la mère et de la femme adultère/étrangère et plusieurs traits « typiquement » masculins. Sa masculinisation va de pair avec la féminisation et l'anéantissement de l'ennemi qu'elle assassine, Sisera. Le cinquième chapitre du mémoire porte sur les représentations féminines de Yaël dans le cantique. La féminité de Yaël y apparaît d'abord en termes « héroïques », entre autres en raison de la bénédiction qu'elle reçoit. Cette femme étrangère et nomade évoque, à travers les représentations de sa féminité, à la fois l'idéal de la femme nourricière et l'anti-modèle de la femme séductrice. Elle se caractérise avant tout par son ambiguïté et sa grande violence. L'agonie de Sisera entre ses cuisses suggère une imagerie maternelle particulièrement souffrante alors même que c'est un homme qui est violé et violenté. Bref, Déborah et Yaël apparaissent toutes deux comme de véritables héroïnes. C'est en effet un type de féminité héroïque, forte de plusieurs traits dits masculins, que leur fréquentation des lieux de pouvoir et de violence a contribué à construire. Cette féminité constitue une alternative à l'idéal biblique de la « femme de valeur » ainsi qu'à la féminité réifiante de la « femme-utérus ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bible hébraïque, Livre des Juges, Exégèse, Traduction, Déborah, Yaël, Féminisme, Genre, Violence.
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« Ce document présente les résultats de la première phase du projet ISHKUTEU. À cette étape initiale, il s’agissait de consulter les intervenantes des maisons d’hébergement afin d’identifier leurs besoins de formation. Cette consultation permettait aussi de préparer le terrain en vue du maillage entre les intervenantes des deux réseaux d’hébergement – allochtone et autochtone – et les ressources d’aide autochtones dans les communautés. Ce rapport sert donc d’assise au projet ISHKUTEU. Il fournit un cadre de référence pour la mise en œuvre des sessions de formation et des activités de maillage dans les maisons d’hébergement allochtones et autochtones participant au projet pilote. Il permet plus largement d’enrichir la réflexion sur les moyens à prendre pour soutenir les ressources d’aide en violence conjugale dans leur travail auprès des femmes autochtones et de leurs enfants. » (2008, 8)
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Résumé Le Canada et le Québec, sociétés pluriethniques, possèdent des politiques et des programmes de promotion et de prévention pour contrer les violences faites aux femmes, mais reconnaissent que le défi est de taille dans le contexte migratoire. Les immigrantes, confrontées à la violence conjugale, ne disposent souvent pas d’accessibilité culturelle aux services sociaux et de santé ou n’obtiennent pas de réponse adéquate à leurs besoins. Toutefois, certains organismes ont des projets pour leur venir en aide mais ils ne sont pas systématiques. L’article présente les résultats d’une recherche exploratoire, avec approche ethnologique, qui documente la perception de 10 intervenants d’organismes communautaires et institutionnels concernant leurs activités dans le domaine et leur préoccupation pour la promotion et la prévention primaire, même si leurs pratiques concrètes sont surtout centrées sur la prévention secondaire. Maints empêchements les limitent, mais leurs perceptions des réponses promotionnelles et préventives mettent en lumière l’impact de la violence structurelle et de la violence conjugale et orientent les perspectives de renouvellement des pratiques d’intervention sociosanitaire en matière de violence conjugale.
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Décalé, dérangeant, contestataire : le mot queer, traditionnellement utilisé comme terme de dérision pour désigner les homosexuels, est devenu, même hors de l'anglais, le support de toute une réflexion sur les identités (sexuelles) et la remise en cause de la répartition sociale des rôles masculin et féminin. Autres temps, autres lieux explore des textes, des schémas sociaux et leurs manifestations culturelles, d'hier et d'aujourd'hui, pour éclairer la manière dont ont pu se percevoir, se définir ou se construire les identités sexuelles dissidentes ou "dérangeantes" avant que la notion même d'identité sexuelle n'ait été formalisée.
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Ce texte a pour objet de reconnaître la présence et l’apport du féminisme radical autant dans l’histoire que dans l’actualité. Relégué aux oubliettes, jugé « dépassé » et « désuet », ne remportant supposément pas l’adhésion des « jeunes » femmes, le féminisme radical est dorénavant opposé à un « nouveau » féminisme, à une « troisième vague », prétendument portée par les « jeunes » féministes. La conceptualisation de cette « troisième vague » se base sur une typologie contestable – soit une fausse équation entre idées et périodes de militance – et également sur une volonté de « dépasser » la « deuxième vague », associée à un féminisme radical simplifié et empreint d’importantes idées fausses au point de vue théorique. The object of this text is to recognize the presence and the positive aspects of radical feminism in history as much as in the present. Relegated to dark places, judged old-fashioned and antiquated, apparently not winning the favors of “young women”, radical feminism is put in opposition to a “new feminism”, a “third wave” that is supposedly carried out by “young” feminists. The conceptualization of this “third wave” is grounded on a questionable typology – that of a false equation between ideas and activism periods – and a desire to move past the “second wave”, which is associated with a simplified and theoretically misconceived radical feminism.
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Très peu d’études sociologiques françaises ont tenté une approche de la déviance en termes de genres: la sous-représentation statistique des femmes dans la sphère pénale suffit souvent à les écarter des analyses. Pourtant, prendre pour objet la déviance des femmes permet d’éclairer le fonctionnement du processus pénal, notamment dans son rapport avec des dispositifs parapénaux qui contribuent à distribuer de façon différentielle la déviance des hommes et celle des femmes. Ainsi, partir de la marge, que représentent les femmes incarcérées, est un moyen d’interroger le centre et de saisir en quoi, s’il faut penser la prison en lien avec l’ordre social, il faut également et conjointement la penser en lien avec l’ordre sexué et les normes qui lui sont liées.
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Littérature, cinéma, sémiotique, psychanalyse, étude sur le genre, féminisme queer, depuis les années 1980, Teresa de Lauretis, universitaire italienne enseignant au Etats-Unis, porte une pensée critique au travers de tous ce champs. Elle relit Freud à partir des épistémologies lesbienne et gaie, en lui empruntant ses théories du fantasme et de la pulsion. Elle revisite Gramsci Foucault ou Althusser, s'appropriant, croisant et hybridant les apports, construisant une conception du sujet de part en part social et psychique. Ce premier recueil de textes publié en français par Pascale Molinier et traduit par Sam (M.H) Bourcie tente de rassembler plusieurs aspects fondamentaux de sa pensée. Dans Technologie de genre Teresa de Lauretis montre comment le genre est construit comme représentation par " des technologies sociales, des appareils techno-sociaux ou biomédicaux " et en même temps subjectivé par chaque individu. Avec "Théorie queer: sexualités lesbiennes et gaies" apparaissait en 1990 la première occurrence du terme a Queer Theory dans le domaine des études sur le genre. Enfin, dans " Culture populaire, fantasmes public et privé ", prenant pour objet le film de David Cronenberg, "M. Butterfly "", elle confronte l'effet des formes culturelles populaires à celui des fantasmes privés. Attentif au sexuel comme énigme, à la culture comme force sociale, le travail de Teresa de Lauretis, toujours au plus près de sa propre expérience, excède souvent son objet pour éclairer l'ensemble des représentations et des rapports sociaux qui nous construisent comme individus.
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« Il nous apparaît essentiel de favoriser l’accès des femmes immigrantes et des communautés ethnoculturelles aux ressources d’aide en matière de violence conjugale. Nous espérons que ce guide constituera pour les ressources un soutien à leur réflexion et à leurs efforts pour atteindre cet objectif. Enfin, souhaitons qu’il donne naissance à de nouveaux horizons pour ces femmes et leurs enfants. » (2007, 5)
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On a sacrifié les femmes au nom d'à peu près tout : morale, religion, politique, amour, maternité... Aujourd'hui encore, malgré les discours d'émancipation, persistent viols, harcèlements, sévices conjugaux, interdits et humiliations. Le destin de la féminité en Occident serait-il sacrificiel? En témoignent ces grandes héroïnes qui foisonnent dans nos mythes, nos légendes d'amour, nos religions, les textes fondateurs de notre culture, toutes plus fascinantes les unes que les autres. Elles ont pour nom Iphigénie, Hélène, Penthésilée, Médé, Iseut ou Jeanne d'Arc mais elles sont aussi des sœurs, des voisines, des exilées, des femmes croisées tous les jours dans la rue, prises à leur insu dans des vies manquées, blanches... De quel sacrifice ignoré la vie de ces femmes se soutient-elle? De quelle façon ces figures mythiques circulent-elles dans notre inconscient? Dans un essai de mythologie quotidienne, Anne Dufourmantelle interroge et retourne les destins spectaculaires de ces héroïnes en les confrontant à ceux, anonymes, parfois tragiques, de ces proches inconnues. D'une écriture subtile, elle approche la secrète texture de nos névroses et déploie la dramaturgie, aussi énigmatique que salvatrice, d'une véritable érotique du sacrifice au féminin.
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Liée à l'honneur de la famille, la virginité est une question qui a toujours hanté l'esprit des jeunes filles algériennes. Toutes sortes de pratiques sont envisagées par la société pour la préserver. La plus connue est celles du rbat (action de nouer), dit teskar (action de fermer) ou encore tesfah (action de blinder). Au moyen de techniques ritualisées, elle consiste en la « fermeture » symbolique de l'hymen avant la puberté et son « ouverture » symbolique la veille du mariage. La « chemise tachée du sang de la vierge » doit en être la preuve indéniable: elle authentifie que l'honneur de la famille, du groupe, est intact. Lorsque, pour diverses raisons, l'hymen fait défaut, la société déploie toutes sortes de stratégies palliatives. Aujourd'hui, le certificat de virginité et la reconstitution de l'hymen par la chirurgie plastique, l'hyménorrapie ou l'hyménoplastie, viennent renforcer la pratique symbolique du rabt. La question fondamentale que je pose dans cet article est: peut-on envisager de casser la clôture « malléable » de cette « vaste prison » des femmes afin que les Algériennes puissent intégrer la société en tant qu'individus et non en tant qu'emblèmes de l'honneur de la famille?
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Female "circumcision" or, more precisely, female genital cutting (FGC), remains an important cultural practice in many African countries, often serving as a coming-of-age ritual. It is also a practice that has generated international dispute and continues to be at the center of debates over women's rights, the limits of cultural pluralism, the balance of power between local cultures, international human rights, and feminist activism. In our increasingly globalized world, these practices have also begun immigrating to other nations, where transnational complexities vex debates about how to resolve the issue. Bringing together thirteen essays,Transcultural Bodiesprovides an ethnographically rich exploration of FGC among African diasporas in the United Kingdom, Europe, and Australia. Contributors analyze changes in ideologies of gender and sexuality in immigrant communities, the frequent marginalization of African women's voices in debates over FGC, and controversies over legislation restricting the practice in immigrant populations.
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Essai traduit de l'anglais sous la direction de Diane Archambault Livre unique en son genre, Pink Blood est la première étude de cas de portée nationale à paraître en français sur le thème de la violence homophobe. Fruit de neuf ans de recherche, il couvre plus de 350 agressions et quelque 120 homicides perpétrés au Canada sur la personne de gais et de lesbiennes entre 1990 et 2004. L’ouvrage analyse avec minutie l’impact de la violence homophobe dans une démocratie qui s’enorgueillit d’accorder « l’égalité » à tous ses citoyens… Certains Canadiens seraient-ils plus égaux que d’autres? De Whitehorse à St. John’s en passant par Montréal et Québec, l’auteur pose les questions suivantes: Comment la police fait-elle enquête sur ces crimes et comment les enregistre-t-elle? Quel traitement leur réserve le système judiciaire? Comment les médias présentent-ils ces incidents? Quels programmes et politiques ont soulevé la question de la violence homophobe et transphobe et quels sont ceux qui sont passés à côté de la question? La version anglaise de l’ouvrage, parue en 2005 aux Presses de l’Université de Toronto, a été retenue dans le programme d’enseignement de plusieurs facultés universitaires canadiennes.
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À l’occasion du 30e anniversaire de l’Association des Femmes autochtones du Québec, ces actes de colloque proposent de revoir le parcours des femmes autochtones dans leurs luttes pour l’égalité et la justice sociale.
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"In this groundbreaking work, Sara Ahmed demonstrates how queer studies can put phenomenology to productive use. Focusing on the “orientation” aspect of “sexual orientation” and the “orient” in “orientalism,” Ahmed examines what it means for bodies to be situated in space and time. Bodies take shape as they move through the world directing themselves toward or away from objects and others. Being “orientated” means feeling at home, knowing where one stands, or having certain objects within reach. Orientations affect what is proximate to the body or what can be reached. A queer phenomenology, Ahmed contends, reveals how social relations are arranged spatially, how queerness disrupts and reorders these relations by not following the accepted paths, and how a politics of disorientation puts other objects within reach, those that might, at first glance, seem awry. Ahmed proposes that a queer phenomenology might investigate not only how the concept of orientation is informed by phenomenology but also the orientation of phenomenology itself. Thus she reflects on the significance of the objects that appear—and those that do not—as signs of orientation in classic phenomenological texts such as Husserl’s Ideas. In developing a queer model of orientations, she combines readings of phenomenological texts—by Husserl, Heidegger, Merleau-Ponty, and Fanon—with insights drawn from queer studies, feminist theory, critical race theory, Marxism, and psychoanalysis. Queer Phenomenology points queer theory in bold new directions." -- Tiré du site de l'éditeur