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En juin 2005, la gay pride avait pour mot d'ordre : «Couple et parentalité : l'égalité maintenant!» et l'Espagne légalisait le mariage homosexuel. Pourquoi continuer à refuser aux couples de même sexe le mariage et la filiation? Cette Note, rédigée par des sociologues, des juristes, des psychiatres, des philosophes et des militants associatifs montre que seuls des motifs strictement idéologiques interdisent l'égalité des droits entre homos et hétéros. Bien au-delà des cercles politiques et associatifs les plus réactionnaires, cette discrimination a été relayée, consolidée et intellectuellement légitimée par une série de prises de position d'intellectuels, mettant en garde contre les «dangers» que ferait courir aux enfants et à la société en général le fait de reconnaître les unions de même sexe, et mobilisant à cet effet une notion rapidement devenue centrale dans le débat, celle d'«ordre symbolique». La place occupée par cet argument dans le débat français impose que l'on s'y confronte directement, en faisant notamment valoir les présupposés essentialistes et hétéronormatifs qui le fondent, ainsi que l'inanité des invocations des conséquences psychopathologiques de l'homoparentalité. Contre les idées reçues, il s'agit ainsi de montrer que les couples et les parents de même sexe sont une réalité concrète de la société française que celle-ci ne peut plus se permettre d'ignorer et que leur exclusion des dispositifs institués d'alliance et de filiation leur pose une série de graves difficultés qui, elles, peuvent se révéler tout à fait dommageables.
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Etudie l'homosexualité masculine, désignée par l'expression d'amour philosophique au XVIIIe siècle, en montrant que celle-ci est alors une question philosophique avant tout. Il montre notamment que les Lumières constituent une période charnière où l'on passe du péché de sodomie à la notion d'homosexualité et aux prémices d'une identité gay et étudie les positions ambiguës de philosophes. Contenu: 1 / Dernier regard sur le vieux monde : Quelques monarques. Grands et petits seigneurs. L'homosexualité dans le clergé. Le peuple et l'homosexualité. Gay old England. Derniers bûchers. 2 / Du sodomite à l'homosexuel : Questions de genre. Naissance de l'homosexualité. Education, sexe et médecine. Naissance de l'homophobie moderne. 3 / Homosexualité et philosophie : Le bourgeois philosophe. La poursuite du débat en France. 4 / Révolution-Empire : l'aboutissment. L'émergence d'une revendication. L'aboutissement révolutionnaire. La confirmation impériale.
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«Bourdieu avait déjà considéré que la famille, loin d'être une "donnée immédiate de la réalité sociale" était en fait "un instrument de construction de cette réalité". Quelle signification donner alors au présent ouvrage consacré aux familles homoparentales ? Il y a dans cet intitulé l'expression d'une revendication qui a pris toute sa force au cours des dernières décennies : celle de pouvoir être parent et homosexuel, cette revendication étant indissociable de l'aspiration à constituer une famille comme les autres. C'est bien dans ce mouvement que s'inscrit cet ouvrage, militant au meilleur sens du terme. L'objectif est en effet l'existence dans l'espace public d'un fait social dans toute sa complexité, c'est-à-dire avec la volonté d'un traitement raisonnable (au sens de faire appel à la raison) fondé sur un recours intensif aux sciences de l'homme.Distinguer la procréation de la sexualité et considérer que le couple conjugal et parental peut ne pas être fondé sur la différence des sexes, ceci tout en revendiquant le droit au label "famille", c'est consacrer le fait que la famille ne s'impose plus aux individus comme une institution immuable à laquelle il n'ont comme choix que celui de s'ajuster ; ils se donnent désormais le droit de concevoir l'organisation de leur univers privé en fonction de leurs propres aspirations et en référence à des valeurs qui prétendent relever tout autant de l'intérêt général que de celui des enfants éventuellement concernés.» Jacques CommailleRendant compte des études théoriques sur la parenté et des recherches sociologiques, ethnologiques, anthropologiques, juridiques et cliniques sur les familles homoparentales et leurs enfants, cette nouvelle édition, revue, mise à jour et augmentée, constitue une référence incontournable pour aborder les interrogations suscitées aujourd'hui par la très controversée question de l'homoparentalité.
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In a Queer Time and Place opens with a probing analysis of the life and death of Brandon Teena, a young transgender man who was brutally murdered in small-town Nebraska. After looking at mainstream representations of the transgender body as exhibited in the media frenzy surrounding this highly visible case and the Oscar-winning film based on Brandon's story, Boys Don’t Cry, Halberstam turns her attention to the cultural and artistic production of queers themselves. Halberstam examines the “transgender gaze,” as rendered in small art-house films like By Hook or By Crook, as well as figurations of ambiguous embodiment in the art of Del LaGrace Volcano, Jenny Saville, Eva Hesse, Shirin Neshat, and others. Halberstam then exposes the influence of lesbian drag king cultures upon hetero-male comic films, such as Austin Powers and The Full Monty, and, finally, points to dyke subcultures as one site for the development of queer counterpublics and queer temporalities. Considering the sudden visibility of the transgender body in the early twenty-first century against the backdrop of changing conceptions of space and time, In a Queer Time and Place is the first full-length study of transgender representations in art, fiction, film, video, and music. This pioneering book offers both a jumping off point for future analysis of transgenderism and an important new way to understand cultural constructions of time and place.
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This collection of original essays will unravel the current heterosexual scene in two parts: one on rights and privileges, the other on popular culture. Topics covered include weddings, proms, citizenship, marriage penalties, cartoons, mermaids and myth.
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Cette publication porte sur la place et la notion d’égalités dans les luttes féministes. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Certains l’ont vu comme le plus important débat social de notre époque, c’est en tout cas une question déchirante, sur laquelle ont dû se pencher la plupart des pays occidentaux. Ce livre raconte l’histoire inédite du mariage gai au Canada : la bataille des arguments juridiques et politiques, les stratégies secrètes et surtout les jeux de coulisses qui ont conduit à cette nouvelle avancée des droits de la personne.Pour témoigner des motivations des couples qui ont amorcé le mouvement, puis des juges et des politiciens qui ont pris le relais, Sylvain Larocque s’appuie sur une trentaine d’entrevues exclusives, y compris avec le premier ministre Paul Martin, des ministres, des conseillers politiques et des avocats. On saisit ce qui a convaincu Jean Chrétien et son successeur d’aller de l’avant avec cette véritable « patate chaude » ; on comprend ce qu’ont ressenti les opposants face à cette redéfinition d’une institution millénaire ; on mesure l’ampleur d’une controverse qui en appelait aux convictions intimes de chacun. Suivant Sylvain Larocque Sylvain Larocque est correspondant parlementaire de La Presse Canadienne à Ottawa. Il a suivi de près les tractations juridico-politiques ayant entouré le mariage homosexuel.
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Extrait de l'introduction : "Depuis quelques années, la question des relations entre les hommes et les femmes dans la société est revenue sur le devant de la scène. Plutôt tombée en désuétude dans les années 1980, elle est redevenue une question socialement vive, c'est-à-dire donnant lieu à un vif débat, dans le grand public comme dans le champ scientifique. Dès qu'on l'aborde, elle laisse bien peu de personnes indifférentes."
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De plus en plus de jeunes femmes qui s’identifient volontiers au féminisme, se réclament cependant d’une “troisième vague”. Qu’est-ce que cette troisième vague du féminisme? Est-il pertinent de parler en ces termes? Quels sont les enjeux, les pratiques et les défis qui sous-tendent cette dénomination? En quoi cette troisième vague est-elle semblable ou différente de la première ou de la deuxième vague? Pourquoi consacrer un ouvrage à cette question quand l’humeur est à l’antiféminisme? Plusieurs interrogations. De nombreux dialogues. Dialogues sur la troisième vague féministe rassemble des voix qui, chacune à sa manière, propose des pistes de réflexion quant à la nature des changements qui affectent le féminisme québécois. Ces dialogues explorent des thématiques liées au pouvoir, à la sexualité et à l’image du corps, liées à la mondialisation, aux conflits générationnels, au backlash, et à la relation entre la théorie, la pratique et la culture populaire. Des textes de Elsa Beaulieu, Marie-Josée Béchard, Mélina Bernier, Emilie Cantin, Line Chamberland, Marcelle Dubé, Micheline Dumont, Francis Dupuis-Déri, Diane Lamoureux, Monique Lanoix, Caroline Lebel, Barbara Legault, Maria Nengeh Mensah, Julie Ouellette, Geneviève Pagé, Les Panthères roses, Johanne Paquin, Isabelle Perreault, Candis Steenbergen et Louise Toupin.
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Dialogues sur la troisième vague féministe rassemble des voix qui, chacune à sa manière, propose des pistes de réflexion quant à la nature des changements qui affectent le féminisme québécois. Ces dialogues explorent des thématiques liées au pouvoir, à la sexualité et à l'image du corps, liées à la mondialisation, aux conflits générationnels, au backlash, et à la relation entre la théorie, la pratique et la culture populaire
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Le quartier chaud de Montréal a fait couler beaucoup d'encre, mais sa culture de cabaret n'a jamais été examinée dans la perspective des artistes transsexuelles et travesties qui l'ont rendu si populaire. Par le biais des récits provenant des danseuses elles-mêmes, Viviane Namaste peint un portrait honnête de quatorze transsexuelles - danseuses, chanteuses, magiciennes ou effeuilleuses - et jette un regard dans les coulisses du monde dans lequel vivent et travaillent ces hommes devenus femmes. Les années soixante et soixante-dix ont été des décennies de changement social au Québec. C'était du spectacle! raconte l'histoire de la première génération de transsexuelles ayant subi une chirurgie d'inversion de sexe. Namaste examine les conditions de travail dans les cabarets, la prostitution, les abus de pouvoir des policiers à l'égard des transsexuelles, le rôle du crime organisé dans la vie nocturne de la ville et l'accès aux soins de la santé. C'était du spectacle! offre un rare survol de la culture urbaine de Montréal, présenté dans ses propres mots par l'une de ses plus importantes communautés artistiques.
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À l'heure où le mariage entre conjoints de même sexe fait l'objet d'un projet de loi à la Chambre des Communes et suscite les passions dans la classe politique autant que dans la population canadienne, ce livre tombe à point nommé pour éclairer les consciences. Avec cet essai, Ginette Pelland retrace judicieusement le chemin parcouru et, surtout, identifie celui qu'il nous reste à faire collectivement pour aspirer à une société plus juste.
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Dénonce les différentes formes prises par l'homophobie au quotidien et met en lumière l'impact de cette forme de violence sociale. Etudie les enjeux de la pénalisation et de la prévention de l'homophobie et de la garantie des mêmes droits pour les hétérosexuels et les homosexuels.
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Lawrence Schehr's introduction to this collection of essays covers key landmarks in twentieth-century representations of homosexuality in French literature and culture. Beginning with Gide's and Proust's classical and aristocratic representations of homosexuality, subdued within discourses of power and language consonant with the turn of the century, Schehr proceeds to identify the literary and cinematic innovations of Cocteau and Genet as united in their respective revolt against the totalizing structures and discourses of their illustrious predecessors. After discussing the Second World War, the consumerism of the 1960s, and the emerging ‘culture gay’, Schehr fast-forwards to the advent of the paradox of queer theory in the 1990s, highlighting its theoretical (mis)appropriations, from the positive critique of heteronormativity to its insignificance ‘pour le séropositif mourant dans un lit d'hôpital’ (p. 10), acknowledging along the way that queer theory is both ‘made in the USA’ (p. 11) and subject to that continent's imperializing tendencies and ancillary oversights. The editor promises queer readings of French literature and film, but then proffers post-queer readings. Many of the contributions are stimulating and rich in insights. Owen Heathcote's study of the military uniform as both mask and precursor of the collapse of masculinity in novels by Balzac and the cinema of Claire Denis earmarks the uniform as the queerizing stuff of maleness. James Williams's exploration of Jean Cocteau's influence on the cinema of Jean-Luc Godard also unearths a queerization at the heart of Godard's aesthetic creation. In a fascinating contribution, Elizabeth Stephens deconstructs the ‘wall’ of repression and solitude (and its associations with closeted representations of homosexuality) in order to expose the ‘fissures dans les murs genetiens’ (p. 133), demonstrating how Genet subverts categories of heteronormative language in the pursuit of repressed homoerotic desire. Drew Jones conducts a thoroughly lucid exegesis of the distinction between sexual desire (act) and homosexual ‘identity’ in Genet's Querelle de Brest. Countering the Sartrean notion that Genet's treatment of homosexuality (as value in crime and disgust against authority) is not existential (‘homosexuel en soi’ but not ‘pour soi’), Jones argues that Querelle breaks free of essentialist homosexuality by resisting the naming and categorizing hegemony of an Identity as ‘pederast’ that society has conferred on him. It would have been a treat to see how this collection would have evolved had the ‘projet scientifique’ first envisaged been followed through; this ‘projet’ clearly reflected the earlier symmetry of Schehr's tripartite schematization of homosexual cultural production from Proust to queer, but I suspect would have given the collection a different direction. The articles are the collection's real focus, and their value for students and academics with interests in gay and lesbian cultural production in France is unquestionable.
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What are the sources of continuing antipathy toward homosexuality, and what might they tell us about changing forms of American masculinity? This article documents some emergent homophobias circulating among conservative activists in relation to campaigns against gay rights in the early 1990s and against gay marriage in 2004. As feminist critiques of traditional masculinity make their way into conservative rhetoric and as men struggle to define a role that maintains male authority without sounding overly authoritarian, new forms of homophobia have emerged that are compatible with conservatives' quest to be seen as compassionate protectors of the family.
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C'est dans les années 1970 que des anthropologues féministes américaines, réfléchissant aux rapports de pouvoir entre hommes et femmes, ont intronisé le mot " genre " : elles faisaient ainsi référence au rôle social des uns et des autres, par opposition au sexe biologique, pour montrer que la place des femmes et des hommes dans la société est avant tout le produit d'une culture. Simone de Beauvoir l'avait déjà dit avec d'autres mots : " On ne naît pas femme, on le devient. " Au moment même où la hiérarchie traditionnelle des sexes était remise en cause, des chercheuses et des chercheurs en sciences sociales reprirent le concept et sapèrent ainsi l'idée que la domination masculine était " naturelle ". Depuis, le principe de l'égalité entre les droits de l'homme et les droits de la femme a fait son chemin. Mais le principe est-il devenu réalité ? Les historien(ne)s, sociologues, politologues que réunit ce livre font un bilan : quand les femmes s'en mêlent, qu'il s'agisse de la vie publique ou de la vie privée, les inégalités demeurent, ou se transforment, comme si un pas en avant sur la voie de l'égalité déclenchait deux pas en arrière. En politique, parité ne signifie toujours pas égalité. Dans le monde du travail, les femmes sont plus frappées par le chômage, alors qu'elles sont plus nombreuses à l'Université. Pourquoi tant de femmes qui veulent accéder à des postes de responsabilité échouent-elles à traverser le plafond de verre ? Et pourquoi du sexisme ordinaire au viol, les violences à l'encontre des femmes sont-elles si fréquentes ?