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Éditrice des Essais de Montaigne, traductrice et femme de lettres autodidacte, Marie de Gournay (1565 – 1645) a revendiqué dans ses écrits l’égalité entre les sexes et le droit pour les femmes d’accéder au savoir.
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Grace Ly et Rokhaya Diallo discutent de la complexité du mot “métis” –expression dont l’histoire est lourde des violences coloniales. Avec Jessica Gérondal Mwiza, franco-rwandaise et autrice du billet de blog « Je ne suis pas métisse, je suis une femme noire » sur Médiapart, elles remettent en question ce terme qui s’inscrit d’abord dans une vision biologique de la race, et que certains érigent en horizon utopique de l’humanité quand d’autres en font une catastrophe annoncée. Difficile à porter pour les principaux.ales concerné.e.s, dont l’expérience raciale est bien particulière, entre fascination, exotisation, colorisme, et racisme.
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Vers un féminisme post-colonial. Conceptualisée en 1989 par l'universitaire féministe américaine Kimberlé Crenshaw, l'intersectionnalité étudie les formes de domination et de discrimination dans les liens qui se nouent entre elles. Kimberlé Crenshaw a entamé cette réflexion dans la lignée du courant du black feminism aux Etats Unis qui définit la domination de genre sans jamais l'isoler des autres rapports de pouvoir à commencer par le racisme ou le rapport de classe. Les féministes noires, dans les années soixante-dix, contestaient déjà publiquement le féminisme du mouvement de libération des femmes comme issu des classes moyennes supérieures, basé sur des privilèges de race et de classe. Elles les accusaient de parler pour les autres, et en leur nom. En France, aujourd'hui, cette question fait débat entre féministes universalistes et féministes post-coloniales. Les unes défendent l'unité du féminisme, les autres la nécessité de prendre en compte la diversité des expériences face au sexisme. En effet, depuis quelques années, une forte communauté de jeunes féministes afrodescendantes, noires ou maghrébines, s'est constitué sur Tweeter et Facebook. La plupart d'entres-elles créent aussi des collectifs, sont présentes dans les manifestations, se rencontrent, s'organisent. Toutes prônent un féminisme intersectionnel, interrogent le féminisme majoritaire et réinventent une lutte à leur image. Alors, faut-il repenser le « Nous », de « nous les femmes » ? Quel serait le visage d'un féminisme intersectionnel, post-colonial en France ?
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Marie-Joseph Angélique (née à Madère, au Portugal, vers 1705 et décédée à Montréal, QC, le 21 juin 1734). Angélique est une esclave noire, la propriété de Thérèse de Couagne de Francheville à Montréal. En 1734, après que le quartier des marchands de la ville ait été rasé par le feu, elle est accusée d’avoir allumé l’incendie. Il est allégué qu’Angélique aurait commis l’acte en essayant de fuir l'esclavage. Elle est condamnée, torturée et pendue. Bien qu’on ignore toujours si elle a allumé ou non l’incendie, l’histoire d’Angélique est devenue un symbole de la résistance des Noirs et de la liberté.
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Cette semaine, on décortique le discours de la « crise de la masculinité » avec Francis Dupuis-Déri, professeur de science politique à l’UQAM et coresponsable du Chantier sur l’antiféminisme du Réseau québécois en études féministes (RéQEF). Pour regarder l’épisode en format vidéo, c’est ici : youtu.be/4PPSmsn2mW0 Veuillez noter que cet épisode a été enregistré au printemps 2022. L’opinion de l’invité a pu évoluer depuis. Animation : Charlotte Groulx Montage : Benjamin Gardenat Coordination : Anne-Sophie Thauvette Réalisation : Charlotte Groulx Production : Marie-Ève Albert et les Productions Arborescence Direction : Daphnée Atlas et Ophélie Boisvert Pour suivre le SALVAS : Instagram : instagram.com/s.a.l.v.a.s/ Facebook : facebook.com/CliniqueSALVAS Pour suivre Francis Dupuis-Déri : professeurs.uqam.ca/professeur/dupuis-deri.francis/
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Une série de quatre capsules-vidéo met en lumière les retombées d'accompagnements... La première capsule porte sur les retombées du projet des Cuisines collectives de la Montérégie, réalisé en partenariat avec le Partage Notre-Dame, la CRÉ Montérégie Est et Relais-femmes. Elle illustre les apprentissages liés à la socialisation et au développement d'habiletés culinaires des participant-e-s. Thérèse Fournier, l'une des participantes du projet, souligne d'ailleurs qu'elle a beaucoup aimé travailler en équipe: « Ça m'a apporté des nouvelles connaissances, parce que moi je suis habituée à faire des repas rapides, du congelé, vu que je vis seule. J'ai appris qu'on pouvait faire autre chose ».