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'What is oppression ?' 'What should be done about it ?' Organized around these questions, Theorizing feminisms : a reader provides an overview of theoritical feminist writing about the quest for gender justice. Incorporating both classic and cutting-edge material, the reader takes into account the full diversity of women, highlighting the effects of race, ethnicity, nationality, class, sexuality, and religion on women's experience. Theorizing feminisms is organized into four sections and includes fifty-four essays. The first section introduces several basic concepts commonly employed when thinking about sexism - oppression, social construction, essentialism, intersectionality, gender, race, and class - and also raises questions about the perspective and legitimacy of the theorist. The second section surveys three approaches that attempt to characterize in a general way the source of injustice toward women : humanist feminism ('the sameness approach'), gynocentric feminism ('the difference approach'), and dominance feminism. Offering an alternate perspective, the third section introduces two 'localizing' approaches, grounded in postmodernism and identity politics, respectively. Skeptical of theories that attempt to analyze social phenomena across history and culture, authors in this section challenge, rather than answer, the text's organizing questions. The final section explores the relationship of feminism theory to three liberatory projects - postcolonialism, neo-materialism, and queer theory - that do not characterize themselves as feminist, yet take gender as a significant category of analysis. Each section opens with an introduction and each essay is followed by helpful study questions. the majority of the essays are presented in their entirety. Theorizing feminisms underscores the strong connection between feminist theory and practice by including essays that illustrate important political inspirations or applications of each theoritical approach. It also presents versions of the same approach from various points in history, revealing feminist theory to be dynamic and evolving, rather than static. Ideal for interdisciplinary courses in feminist theory, this volume will also serve as an invaluable reference for current and future generations of theorists."
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L'article présente le résultat d'une recherche sur la vie affective et sexuelle des jeunes Français-es descendant de migrant-e-s originaires du Maghreb, qui décrit comment les jeunes femmes se positionnent par rapport au principe de virginité. Alors que cette norme est un mode de contrôle de la sexualité des femmes, certaines le revendiquent, tandis que celles qui l'ont transgressé expriment combien cette décision leur fut difficile. Pour comprendre la prégnance de leur attachement à la valeur de la virginité, l'autrice replace leurs discours et pratiques dans le contexte social qui les a fait naître. Elle décrit donc comment les discriminations et la stigmatisation racistes façonnent l'expérience de vie de ces jeunes femmes et montre combien cette expérience du racisme se combine à l'expérience du sexisme dans les familles et dans la société globale. Ici, l'imbrication du sexisme et du racisme fait peser sur elles un système de contraintes complexe qui les soumet à des injonctions paradoxales. Ce n'est qu'au regard de ces injonctions que la revendication par certaines de cette norme qui par ailleurs les opprime devient intelligible.
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Cette publication de 2006 interroge la place et l’importance du militantisme au féminin. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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"Self/Image explores the ways in which contemporary artists have deployed new technologies of representation, from analogue photography to more recent artistic practices including digital imaging, performance, robotics, film and video installations, to explore and articulate shifting modes of subjectivity. This book is one of the first full-length studies to investigate the complex intersubjective relations among these diverse artistic practices." "Including over 100 illustrations from mainstream film to independent film, video art, performance and the visual arts, this important and original book provides an excellent companion to more general studies of contemporary art history, and media and cultural studies in the post-1960 period."--Résumé de l'éditeur.
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From Ellen Gabriel to Tantoo Cardinal, many of the faces of Aboriginal people in the media today are women. In the Days of Our Grandmothers is a collection of essays detailing how Aboriginal women have found their voice in Canadian society over the past three centuries. Collected in one volume for the first time, these essays critically situate Aboriginal women in the fur trade, missions, labour and the economy, the law, sexuality, and the politics of representation. (Midwest).
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Le traitement hormonal de la ménopause, présenté entre 1970 et 2000 par la majorité des experts comme capable d’accroître le bien-être des femmes mais aussi de prévenir des nombreuses pathologies liées au vieillissement féminin, a été déclaré en 2002 inutile et dangereux suivant un essai clinique nord américain, Women’s Health Initiative (WHI). En voie de conséquence, les prescriptions de ce traitement ont chuté dramatiquement entre 2002 et 2005. Cet article retrace les origines féministes de WHI, puis suit les conséquences de la publication de ses résultats aux États-Unis, en France et en Allemagne. En conclusion, il revient sur les tensions entre les rôles des femmes comme utilisatrices des hormones, comme expertes et comme militantes des mouvements pour la santé des femmes.
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L’objectif de cet article est de montrer que la réduction de la santé des femmes à leurs capacités procréatrices structure les représentations médicales à leur égard mais aussi leurs expériences de santé, et qu’elle constitue une véritable impasse pour la construction d’un cadre d’intelligibilité qui prenne en compte l’ensemble de leurs expériences. Je l’illustre à travers les catégories médicales et sociales de l’alcoolisme féminin et le rapport des femmes au cancer du sein. Enfin, je propose des pistes autour de l’intérêt porté aux trajectoires des femmes de manière à rendre visibles dans le champ de la santé les effets structurels de leur place dans la division sexuée du travail et des activités sociales.
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L’objectif de cet article est de montrer qu’une bonne partie des femmes latino-américaines, contrairement à l’image souvent mise en avant de la femme objet de trafic, ont pris la décision de migrer en étant conscientes de l’activité qu’elles allaient pratiquer en Espagne. Cependant, bien qu’elles puissent opter volontairement pour le « travail » sexuel, devenant les principales pourvoyeuses économiques des foyers transnationaux (actrices de la migration, actrices économiques et du développement), elles sont prises dans plusieurs circuits qui contribuent à la reproduction des inégalités sociales. Ces circuits sont sous-tendus par l’articulation de plusieurs facteurs : la circulation des personnes, la mobilité des prostituées, la pression du foyer transnational, l’irrégularité juridique, ainsi que l’inégalité de genre.
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Le sentiment d’insécurité en milieu urbain est une crainte multiforme basée sur la criminalité, les incivilités et les actes d’intimidation et de violence dans les espaces publics. Le sentiment d’insécurité dans un lieu public est déterminé par une évaluation personnelle du risque. Ce processus d’évaluation permet aux personnes, à la suite d’un indice d’alerte, d’analyser l’environnement global d’un espace public urbain. Cette évaluation personnelle du risque s’effectue grâce à un patron d’organisation de l’information sur l’environnement externe composé de trois pôles : les générateurs microsociaux de l’insécurité, la disponibilité de l’aide et la présence de témoins ; les caractéristiques du milieu bâti ; auxquelles s’ajoutent les variables personnelles de même que le contexte macrosociologique. L’évaluation personnelle du risque permet de reconnaître les facteurs de risque, mais aussi les facteurs de protection dans l’environnement physique et social, comme l’aide disponible, et de les mobiliser pour rétablir la sécurité.
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Au Québec, dans le champ de la santé mentale, l’émergence et la consolidation de discours critiques et de pratiques alternatives aux approches d’intervention dominantes, de plus en plus biomédicales, se sont pour l’essentiel effectuées à l’extérieur du système public de santé et de services sociaux. Ce que l’on appelle ici le Mouvement d’action communautaire autonome a représenté un terreau très fertile pour le déploiement de ces voix et voies alternatives en santé mentale. Cet article s’intéresse plus particulièrement à la contribution de deux catégories d’organismes du Mouvement : les Ressources alternatives en santé mentale et les Centres de femmes, dont l’insertion dans le champ de la santé mentale se situe plus en amont. Par leurs efforts convergents mais aussi par leurs apports différents, ces organismes, qu’ils se disent féministes ou alternatifs, ont significativement contribué au développement d’approches d’intervention sensibles à la complexité de la souffrance psychique dans ses diverses expressions et à l’inscription sociale et sexuée de celles-ci. Représentant des espaces d’appartenance, de parole et d’action, et, souvent, un important levier de transformation personnelle pour les personnes qui les fréquentent, les Ressources alternatives en santé mentale et les Centres de femmes partagent plus largement une culture de transformation sociale.
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As part of a larger multi-method study, 15 Black women college students participated in focus group discussions on the body. Contrary to popular theories that propose that Black women are protected by a “Black Culture” that buffers them from negative effects of body representations—thereby leaving them with higher body esteem—the themes that emerged in the focus group discussions indicate that young Black women are indeed feeling (1) pressures to be thin, (2) pressures from the preferences of men of diverse ethnicities, (3) competition with other Black women in the realms of beauty, and (4) a strong sense of being misrepresented by media images of thin Black women. These results not only indicate that body image issues are of real pressing concern to young Black women, but that psychological research methodologies may be adding to the misrepresentation of young Black women and their struggles. Qualitative methods must be utilized in order to hear more clearly the voices of Women of Color.
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Dans le secteur des services, des milliers de femmes connaissent des formes d’exploitation salariale diffuses, peu visibles, socialement tolérées. Cet article propose de mettre en lumière un mode de gestion de la main-d’œuvre non qualifiée qui, sous couvert de flexibilité et de compression maximale des coûts, utilise les femmes les plus vulnérables sur le marché du travail – en particulier les femmes immigrées – comme variable d’ajustement. À partir d’une enquête de terrain menée auprès d’une population de femmes de chambre, l’article s’attachera à mettre au jour une face cachée des emplois précaires. Des emplois souvent à durée indéterminée qui ne protègent pas des conditions de travail pénibles, des temps de travail à rallonge, des salaires au rabais et des pratiques patronales frauduleuses.
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Des grossesses précoces chez des jeunes adolescentes haïtiennes de Montréal entraînent des situations de crise qui touchent plusieurs familles, en plus d’interpeller et d’impliquer des intervenants de diverses disciplines. Le sujet, abordé dans un contexte transculturel, fait référence au biculturalisme haïtien, tant en Haïti qu’en terre étrangère. Dans cet article, l’auteur aborde plus particulièrement la situation des Haïtiens dans le contexte québécois. L’analyse de l’attitude des parents des deux groupes culturels, occidentalisé et créole, constitue une lumière médiatrice dans les relations d’aide ou d’intervention psychothérapeutique. Dans la communauté haïtienne, les problèmes d’identité culturelle d’une part, et, le manque d’affiliation à la famille, d’autre part, sont à la base des conflits entre parents et enfants. L’auteur conclut avec des propositions dans le but d’améliorer l’efficacité des interventions avec ces familles dans leur processus d’adaptation migratoire.
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De quelles grilles de lecture dispose-t-on pour penser la différence des sexes ? Qu'est-ce que le genre ? Sur quels présupposés et principes théoriques se fonde-t-il ? En quoi ce concept permet-il de comprendre les logiques d'exclusion des femmes dans des sociétés modernes qui se revendiquent de valeurs universelles ? Au-delà du déterminisme naturel, sur quoi repose la constitution des catégories de sexe en termes de rapports sociaux et de pouvoir ? L'expérience singulière du monde par un " je " né femme est-elle formulable en termes universels ? La pluralité des expériences du genre est-elle réductible à une catégorisation binaire de sexe ? Que nous apprend la mise en dialogue des théories féministes françaises et américaines ? Comment les expériences multiples du devenir femme ou homme peuvent-elles contribuer à une redéfinition démocratique du politique ? Par une confrontation des traditions politiques modernes et des théories féministes qui tentent de répondre à ces questions, cet ouvrage montre la difficulté de penser la différence des sexes dans sa dimension proprement politique. En déplaçant le regard de " la différence " aux procédés de différenciation, l'autrice met en lumière l'historicité du genre comme principe organisateur du politique, qui ordonne la diversité humaine en deux groupes constitués de manière hiérarchique et autoritaire. La question du sexe et du genre pourrait ainsi être reformulée comme recherche des modalités d'une autodéfinition démocratique des citoyen.n.e.s
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Qu'est-ce qui nous fait homme ou femme? Cette question agite le monde scientifique et philosophique depuis plus d'un siècle. Les progrès des neurosciences et de la génétique permettent désormais de mieux comprendre pourquoi l'être humain, dans ses comportements, échappe aux lois du déterminisme biologique. Mais les idées reçues et les préjugés ont la vie dure. La tentation est toujours présente de mettre en avant des raisons " naturelles " pour expliquer les différences entre les sexes et justifier les inégalités sociales. Dans ce débat, le regard croisé des sciences "dures" et des sciences humaines s'impose pour examiner avec le recul nécessaire l'évolution des idées et des pratiques sociales dans la construction du féminin et du masculin. C'est l'objet de ce livre qui réunit des spécialistes de différentes disciplines. La confrontation des approches en fait un ouvrage indispensable pour nourrir la réflexion sur les fondements de nos identités de femmes et d'hommes.