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Fondé sur l'ethnographie et la recherche sur les enseignant.e.s, Moving across Differences examine comment un cours de littérature sur le thème LGBTQ+ a permis à des lycéen.n.e.s de négocier leurs différences et de s'engager dans des rencontres éthiques. S’appuyant sur les travaux de théoricien.n.e.s queer, Mollie V. Blackburn conceptualise ces rencontres comme des formes de mouvement à travers les différences non seulement de genre et de sexualité, mais aussi d’identité et d’idéologie de manière plus large. En suivant l'interprétation réfléchie de Blackburn des échanges parfois tendus des étudiant.e.s, nous sommes encouragé..e.s à suivre leur exemple et à agir lorsque nous sommes confronté.e.s à des différences. Nous pourrions nous rapprocher de cielles comme nous, afin de pouvoir être en communauté pour nous rétablir et guérir. Mais nous pourrions aussi nous rapprocher des autres, afin de pouvoir découvrir et apprendre. Le livre soutient cependant que nous devons agir de manière éthique et, en outre, que la littérature et le travail consistant à lire, écrire et parler peuvent favoriser ce mouvement.Moving across Differences contribue à l’étude et à la pratique du programme et de la pédagogie des arts de la langue anglaise, des méthodes qualitatives et de la théorie queer.
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Cela fait soixante-six ans que le Maroc connaît de nombreuses réformes de son système d’enseignement supérieur. Les femmes ont été au cœur de cette préoccupation afin d’atteindre la parité. Malgré le progrès positif du taux de féminisation, les femmes sont confrontées à plusieurs entraves à l’université. Cet article vise à discuter des résultats de l’étude sur l’état des lieux de la représentation féminine, notamment les étudiantes et les enseignantes-chercheuses dans les établissements d’enseignement supérieur au Maroc. Quels sont les gains dont bénéficient les femmes et les obstacles auxquels elles sont confrontées à l’université marocaine ? Dans quelles circonstances universitaire ces femmes étudient-elles et travaillent-elles ? Pour répondre à ces questions, les statistiques relatives aux disciplines, aux diplômes et aux niveaux d’études des étudiantes, ainsi que les données portant sur les domaines de spécialité, les grades et les postes de décision des enseignantes-chercheuses ont été examinées. En outre, ces données ont été analysées en tenant compte du statut et de la qualité du système d’enseignement supérieur et de plusieurs questions socioculturelles affectant les femmes. Les résultats montrent que la présence et la participation des femmes sont affaiblies dans divers aspects de leur parcours à l’université. Les facteurs infrastructurels, institutionnels, économiques et socioculturels constituent de nombreux obstacles à surmonter dans le cadre des orientations du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
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Cet ouvrage collectif en sciences de l'information et de la communication étudie les représentations du genre dans les médias. Y sont abordées les dimensions tant sémiotiques et discursives que sociales et politiques des médiations du genre dans les dispositifs médiatiques. Après un chapitre introductif qui revient sur la généalogie de la prise en charge du genre dans le champ des SIC, cet ouvrage déploie sept études de cas médiatiques inédites. Chacune propose des analyses communicationnelles innovantes de différentes problématiques ayant trait au genre dans des corpus médiatiques situés (presse spécialisée ou généraliste, films, affiches) sur diverses thématiques (mode, violences faites aux femmes, grossesse et sport, cinéma, peopolitique, congé paternité, intersectionnalité). L'ouvrage comporte deux parties : la première s'attache à penser la dimension corporelle des technologies du genre que sont les médias étudiés tandis que la seconde examine des discours médiatiques à l'aune du genre comme matrice politique signifiante.
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Le présent cahier de données identifie les principales mesures (politiques, comités, services, outils) en matière d’égalité femmes -hommes et de développement inclusif au sein des universités du Québec et des autres régions francophones du Canada depuis les années 1960. Il souligne l’existence de deux générations de mesures, dont une première de 1960 à 2000 et une deuxième depuis 2000. À partir des années 2000, les politiques d’égalité femmes-hommes prennent un caractère plus générique. De plus, elles sont labellisées « équité, diversité et inclusion » à la suite de la publication du programme des Chaires de recherche du Canada (CRC) en matière d’équité, de diversité et d’inclusion du gouvernement canadien en 2017. Le cahier de données montre qu’il existe des périodes de convergence importantes sur le plan des mesures adoptées par les universités, en raison de l’adoption de politiques gouvernementales favorables à l’égalité femmes-hommes et au développement inclusif. En conclusion il soulève un certain nombre de questions à approfondir pour de futures recherches et plaidoyers.
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« Quatre générations de femmes, quatre générations de féminismes. Une fiction sur le corps, la sexualité et ses potentialités politiques.. Quatre générations de femmes, une « folie » familiale qui se décline au féminin pluriel racontée du point de vue d'une jeune narratrice lucide et ironique sur l'état d'une société qui exclut les marginaux. Car Marion aime les femmes mais pas seulement, c'est plus compliqué que ça, le sexe et le genre. Au fil de ses rencontres amoureuses et sexuelles, on découvre des identités qui déjouent la binarité des rapports masculin et féminin. Raconter l'enfance, les amitiés, les amours queer et le sexe de façon décomplexée, c'est ce qu'entreprend Marion en voyageant de Paris à San Francisco, dans ce texte qui tient du roman, du manifeste et de la chronique d'un univers alternatif. »--Quatrième de couverture.
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"En 1990, Julie Delporte n'a encore jamais vu de butch, mais sa tante préférée chasse et fume le cigare. Presque vingt ans plus tard, elle publie un livre sur Tove Jansson dans lequel elle raconte avec joie que cette artiste finlandaise est la première femme à qui elle s'identifie, seulement elle était lesbienne et pas Julie. À 35 ans, après avoir surligné de toutes les couleurs son exemplaire de La pensée straight de Monique Wittig, Julie Delporte arrête de porter des robes et prend son avenir en main. Dans ce roman graphique qui fait suite à Moi aussi je voulais l'emporter, l'autrice retrace l'histoire de sa sexualité. Une histoire marquée par la violence malheureusement trop banale des agressions, comme par celle des clichés et des injonctions liés à une culture de la performance et de l'hétéronormativité."--
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Tous les jours, près de chez vous, un bon père de famille couche avec sa petite fille de neuf ans. Ou parfois elle lui fait juste une petite fellation. Ou c’est une grande sœur avec sa petite sœur. Dans cette anthropologie de l'inceste, Dorothée Dussy se penche sur les mécanismes complexes par lesquels l'inceste est couramment pratiqué dans l'intimité des foyers français. À la faveur du réel, et de la banalité des abus sexuels commis sur les enfants, l'inceste se révèle structurant de l’ordre social. Il y apparaît comme un outil de formation à l’exploitation et à la domination de genre et de classe. Cinq ans d’enquête ethnographique sont restitués dans ce livre : un voyage subversif au cœur de familles que rien, ou presque, ne distingue des vôtres.
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Si la transidentité n'est pas un fait nouveau, les franchissements de genre suscitent toujours préjugés, brutalités, théories et pressions sur les existences des personnes concernées. Lorsque l'on évoque les transidentités, des questions viennent ainsi inéluctablement : comment un homme pourrait-il devenir une femme?? Une femme, un homme?? Ces formulations ont-elles un sens?? Pour qui et pourquoi?? Une autre question surgit : quel est le sens du mot devenir?? Car les transidentités, appréhendées par le concept d'identité de genre ou sous l'idée d'expériences de vie trans, réinterrogent l'analogie « naissance = assignation ». C'est tout l'enjeu de cet ouvrage que de montrer que les transitions sont plurielles et bien plus complexes qu'un passage sans retour d'un point A à un point B, que le verbe « devenir » doit être pris au sens fort de « devenir enfin la personne que l'on est ». Être trans est ainsi une expérience du monde qui questionne la construction sociale qu'est la binarité. On ne naît pas, on devient... Définition. Transidentité n.f. Introduction « Des hommes qui deviennent des femmes, des femmes qui deviennent des hommes, on n'y comprend rien. » « C'est une minorité sexuelle. » « Ce sont des malades mentaux. » « Les trans sont des travestis, des homos invertis. » « Pour être trans, il faut avoir été opéré·e. » « Transgenres et transsexuel·les, c'est pas la même chose. » « Le transsexualisme apparaît avec les progrès de la médecine. » « Il n'y a que deux sexes. » « Les thérapies de conversion appartiennent au passé. » « On ne peut pas être trans et neuroatypique. » « Les trans renforcent les normes de genre. » « La transphobie est partout. » « Les trans dévoient le féminisme. » « Les trans n'ont rien à voir et à faire avec la Pride. » « C'est un effet de mode, c'est une épidémie. » « Les parents et l'école rejettent les enfants et ados trans. » « Les études sur les trans sont des étudestrans. » Conclusion Glossaire Pour allerplus loin.
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Alors qu'en France, une série de dispositions racistes et islamophobes ont été adoptées au nom de l'émancipation des femmes et de la lutte contre le «séparatisme», la traduction de ce livre pionnier vient à point nommé. Dans Au nom des femmes, Sara R. Farris explore l'émergence de discours et de revendications concernant les droits des femmes concernées d'un ensemble improbable de partis politiques nationalistes de droite, de néolibéraux·ales et de théoricien·n.e.s et responsables politiques féministes en France, en Italie et aux Pays-Bas. Pour décrire cette exploitation et cette assimilation de thématiques féministes dans leurs campagnes islamophobes et xénophobes, l'autrice a forgé le terme «fémonationalisme». Au travers de ses recherches, Sara R. Farris démontre qu' en qualifiant les hommes musulmans de dangereux pour les sociétés occidentales et d'oppresseurs à l'égard des femmes tout en insistant sur la nécessité qu'il y aurait à sauver les femmes musulmanes et immigrées, ces groupes et ces politiques d'État se servent de l'égalité de genre pour justifier leur rhétorique et leurs politiques racistes. Cette pratique a, selon elle, également un rôle économique. L'autrice analyse comment les politiques néolibérales d'intégration et ces groupes féministes canalisent les femmes musulmanes et immigrées non occidentales vers les industries ségrégatives du soin à autrui et des services domestiques tout en affirmant promouvoir leur émancipation. Au nom des femmes est une vaste étude sur les liens entre le racisme et le féminisme qui décrit également comment les femmes non occidentales sont instrumentalisées pour servir une série d'objectifs politiques et économiques. Nourri de l'analyse délicate, dans ces trois pays, des programmes politiques des partis d'extrême droite ainsi que des propositions tenues par d'importantes personnalités politiques et universitaires ou encore des politiques d'intégration, l'ouvrage de Sara R. Farris documente de manière fouillée l'essor actuel de cette tendance de l'extrême-droite et des États à instrumentaliser le féminisme pour motiver son discours xénophobe.
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« Silvia Federici présente une critique de la politique des communs dans une perspective féministe. De son vécu au Nigeria et de ses rencontres avec des militantes d'Amérique latine et du monde entier, Federici révèle les luttes quotidiennes des femmes contre la spoliation de leur terre, de leur logement et nourriture. De ses recherches historiques, elle compare les enclosures, qui ont permis la naissance du capitalisme par la destruction des communs et la prolétarisation des populations rurales, aux « nouvelles enclosures » au cœur de la phase actuelle d'accumulation capitaliste mondiale. Cet ouvrage soutient que les luttes autour de la reproduction sociale sont cruciales autant pour notre survie économique que pour la construction d'un monde libéré des hiérarchies et des divisions que le capital a implantées dans le corps du prolétariat international. Federici considère que les communs ne doivent pas être compris comme des îlots de partage dans un océans de relations d'exploitation, mais plutôt comme des espaces autonomes à partir desquels défier l'organisation capitaliste de la vie et du travail. »-- Quatrième de couverture.
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Ce cahier de recherche s’inscrit dans le cadre de la problématique de l'égalité entre les femmes et les hommes, les filles et les garçons, et du développement inclusif par le genre. Il vise à analyser les effets des transformations des politiques (législatives, juridiques et institutionnelles) liées aux engagements internationaux, régionaux et sous-régionaux pris par nos différends états d’Afrique francophones à travers le cas de la Côte d’Ivoire. Ces effets sont analysés dans les secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Sur la base des données primaires et secondaires de la CEDEAO, de la Commission de l’union africaine des ministères de la femme, de l’éducation nationale, du secteur privé, etc.), les résultats de la Côte d’Ivoire ont montré que la mise en œuvre conjointe des résolutions a abouti à une réduction conséquente des inégalités filles-garçons au niveau de l’éducation. En ce qui concerne l’enseignement supérieur, malgré les avancées observées, de nombreux défis restent encore à relever
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"Roxane Gay donne la parole à un chœur de femmes inoubliables dans un recueil troublant et cruel comme la vie. Deux sœurs sont inséparables depuis qu'elles ont été kidnappées et violées ensemble, enfants. Une femme mariée à un jumeau fait semblant de ne pas se rendre compte que son mari et son frère se font passer l'un pour l'autre. Une strip-teaseuse, qui doit payer ses études, repousse les avances d'un client trop zélé... Des récits déchirants qui racontent la passion, l'obsession, l'amour, et la violence des relations humaines. Roxane Gay, à travers une galerie de portraits, donne à lire une vision désespérée et sans appel de l'Amérique moderne."-- Fourni par l'éditeur.
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Lauréat du prix Eisner 2023 du meilleur travail académique/érudit Contributions de Michelle Ann Abate, William S. Armour, Alison Bechdel, Jennifer Camper, Tesla Cariani, Matthew Cheney, Hillary Chute, Edmond (Edo) Ernest dit Alban, Ramzi Fawaz, Margaret Galvan, Justin Hall, Alison Halsall, Lara Hedberg, Susanne Hochreiter, Sheena C. Howard, Rebecca Hutton, Remus Jackson, Keiko Miyajima, Chinmay Murali, Marina Rauchenbacher, Katharina Serles, Sathyaraj Venkatesan, Jonathan Warren et Lin Young Le lecteur d'études sur les bandes dessinées LGBTQ+ explore le trésor exemplaire de bandes dessinées LGBTQ+ qui se sont regroupées dans les scènes de bandes dessinées underground et alternatives du milieu des années 1960 et dans les décennies qui ont suivi. À travers des essais perspicaces et des entretiens avec des personnalités de premier plan de la bande dessinée, les contributeurices du volume éclairent les opportunités critiques, les interactions actuelles et les orientations futures de ces bandes dessinées. Ce volume largement illustré s'intéresse au travail d'artistes éminent.e.s du monde entier, tels que Howard Cruse, Edie Fake, Justin Hall, Jennifer Camper et Alison Bechdel, dont les œuvres emblématiques sont reproduites dans le volume. En outre, il aborde et remet en question les possibilités des bandes dessinées LGBTQ+ à partir de diverses positions scientifiques et de multiples avantages géographiques, couvrant une gamme d'expériences vécues queer. En cours de route, certaines pierres de touche LGBTQ+ émergent de manière organique et inévitable : la fierté, le coming out, les familles choisies, la santé sexuelle, le genre, le risque et la libération. Présentant des personnalités de la bande dessinée dans toute la gamme de l'industrie, des universitaires renommé.e.s aux créateurices émergent.e.s et artistes de webcomics, le livre explore une gamme d'approches de la bande dessinée LGBTQ+ : histoire queer, théorie du genre et de la sexualité, études de la mémoire, médecine graphique, études de genre, biographie, et plus encore – et témoigne de la diversité des formes de publication et des médias qui façonnent les bandes dessinées queer et leurs communautés de lecture.
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« Dans cette autofiction, Sara Hébert puise dans l'imaginaire punk, le langage des meetings AA et les souvenirs du mariage de sa mère. De façon intime, touchante et combative, elle critique la positivité toxique, le mythe du prince charmant et la culture du travail sexiste. Elle espère, à travers ses tranches de vie, vous aider à reprendre confiance en vous, à repenser vos rapports aux patrons et à vous libérer des hommes-bouées. »-- Résumé de l'éditeur.
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« '"Cette histoire n’est pas facile à raconter pour moi, mais je dois dénoncer la situation que vivent les femmes à la prison Leclerc afin que l’on prenne conscience des problèmes de droits humains qui ont cours dans cet établissement carcéral de Laval." C’est sur ces mots que s’ouvre le témoignage bouleversant de Louise Henry, incarcérée pendant 11 mois dans cet ancien pénitencier fédéral pour hommes à sécurité maximale où ont été transférées en 2016 les détenues de la Maison Tanguay. Le récit de son expérience derrière les barreaux et de celles de ses codétenues est aussi troublant qu’accablant: fouilles à nu excessives, recours abusif à l’isolement, violence verbale et psychologique, annulation subite de visites, accès limité à l’infirmerie, malpropreté extrême, problèmes d’eau potable, de chauffage et de plomberie, gestion inappropriée de la pandémie de COVID-19... Les conditions de détention à la prison Leclerc sont déplorables et inadaptées aux besoins des femmes. Il est temps que le gouvernement provincial ferme cet établissement, qualifié depuis des années de «véritable honte pour le Québec» par les militant.e.s des droits de la personne.Comme société, n’avons-nous pas plutôt la responsabilité de soutenir et d’aider ces femmes souvent issues de groupes défavorisés, marginalisés et racisés? Comment punir les crimes mineurs de manière à favoriser la réhabilitation des détenues? Quel est le bien-fondé de recourir à la judiciarisation et à l’emprisonnement pour répondre à des problèmes sociaux? Une chose est sûre: personne ne ressortira indemne de ce témoignage poignant et courageux. »--Quatrième de couverture.
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Il existe plusieurs formes de sorcellerie. L’une agit dans le sens de la destruction de la santé des êtres vivants et des milieux ; une autre, dans le sens de son amélioration. Ce livre se range résolument du côté de cette dernière. La lumière des sorcières y brille comme la lumière de vies affranchies, en porte-à-faux avec les normes hétérocis et l’ordre patriarco-colonial. Pourtant, ce n’est pas sur la figure de la sorcière que porte cet essai, mais sur une grande variété de textes littéraires en tant que contributions à une sorcellerie anti-oppressive appelée ici sorcellerie de l’émancipation. Plus d’une cinquantaine de récits, de pièces de théâtre, d’essais, de poèmes, de chansons – de Maya Angelou à Édouard Louis en passant par Bikini Kill – sont ici examinées sous un nouvel éclairage non pas en tant que paroles de sorcières, mais en tant que paroles sorcières en elles-mêmes. Sorcières parce qu’elles produisent, activent, mettent en circulation des agencements qui donnent la vie ou la libèrent là où elle est séquestrée, comprimée, oblitérée. « La sorcellerie de l’émancipation n’envoûte pas, ne sidère pas, n’emprisonne pas. Ses opérations sensibles et intelligibles consistent plutôt à canaliser, à amplifier l’énergie vitale et le pouvoir-du-dedans, de là à orienter le sens des événements vers un surcroît de vie plurielle et autodéterminée. »
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À qui appartient la ville? Sûrement pas aux femmes. Souvent le théâtre des violences ordinaires ou frontales, la ville repose sur des fondations sexistes. Kern s'attarde à la manière dont les relations de genre, de classe, de race, d'âge se déploient dans la ville. Elle nous invite à redéfinir et à nous réapproprier les espaces urbains. Comment rendre nos villes plus féministes? Partant de son expérience quotidienne de citadine à différentes époques de sa vie (enfant, adolescente, étudiante, travailleuse, militante et mère), elle s'appuie sur les théories d'urbanisme, des travaux de géographes féministes et des références à la culture pop pour montrer comment une ville genrée qui s'embourgeoise exclut les populations marginalisées, mais également pour évoquer les possibles configurations d'une ville plus inclusive.
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Qu’est-ce qu’elle faisait dehors à cette heure ? Avait-elle bu ? Que portait-elle ? Il ne peut pas l’avoir violée, je m’en porte garant, c’est mon ami. C’était une autre époque. Il faut séparer l’homme de l’artiste. C’est un drame, un crime passionnel, le geste fou d’un amoureux éconduit. Pourquoi n’a-t-elle pas porté plainte avant ? C’était un dérapage, une maladresse, un geste déplacé. Il ne pensait pas à mal, c’est quelqu’un de bien. On ne peut plus rien dire. Les féministes sont des folles hystériques. « Depuis trois ans, je collecte et décortique des centaines d’exemples d’un discours sexiste dans la presse, à la télévision ou à la radio. Ce sexisme ne dit jamais son nom, mais c’est bien lui qui conduit les rédactions à taire ou à reléguer les violences sexuelles en périphérie des journaux. Lui qui se loge dans le choix d’un mot ou d’une virgule, participant à la culpabilisation des victimes et à la déresponsabilisation des accusés. Comment lutter contre le sexisme quand il est perpétué et amplifié par les médias ? Il est temps d’explorer les fondements de ce discours, pour en défaire les mécanismes et nous en libérer. »
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"Les dénonciations des femmes victimes de violence et d'harcèlement, qui font prendre conscience de l'ampleur des inégalités persistances entre les sexes, suscitent à l'heure actuelle un regain d'intérêt du féminisme. Malgré l'édition de nombreux ouvrages spécialisés sur divers thèmes liés aux femmes ici au Québec et ailleurs dans le monde, aucun, à notre connaissance, n'a adopté une appréciation plus globale de la situation historique et contemporaine des femmes au Québec. L'ouvrage que nous proposons vise à sensibiliser les étudiant.e.s et, plus largement, tout type de public, sur les progrès considérables réalisés au fil du temps (l'accès à l'éducation, le droit de vote, les droits des femmes au travail, etc.) et, surtout, sur l'ampleur du travail restant à accomplir en termes de droits, de violence, de travail, de hors travail, de pouvoir d'agir, etc. pour atteindre l'égalité des sexes. Il portera principalement sur l'histoire et les enjeux contemporains des femmes au Québec et au Canada, tout en souhaitant présenter, par un encadré par exemple, quelques données ou faits marquants provenant d'un autre pays dans le monde."-- Fourni par l'éditeur
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Les auteurs et autrices de cet ouvrage collectif abordent des expériences et des réflexions sur la recherche participative menées au Québec ou dans la francophonie hors Québec. Les contributions de l'ouvrage apportent des leçons et des éclairages ancrés dans la praxis de la recherche participative en lien avec un ensemble d'enjeux contemporains transversaux tels que le partage des pouvoirs entre universitaires et partenaires de la communauté, les processus de coconstruction des recherches participatives et les critères de qualité de ce type de recherche.