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« Quelles qualités rares a-t-il fallu aux quelques hommes qui ont voulu dépasser l’image traditionnelle de l’épouse dévouée, gardienne du foyer et mère admirable, pour penser à elle comme à une personne indépendante, un être humain à part entière ? » Pour beaucoup d’entre nous, le féminisme a toujours été une affaire de femmes. Mais on oublie qu’il s’est trouvé, à toutes les époques de l’Histoire, des hommes éclairés ayant profité de leur influence pour défendre le deuxième sexe. Y aurait-il une loi de la nature réservant spécifiquement la cuisine, le ménage ou l’éducation des enfants aux femmes ? Comment accepter ce « marché » qui fait des jeunes filles des objets exposés dans les bals jusqu’à leur acquisition par un mari ? Que faire pour que le mariage cesse d’être le tombeau de la femme, et le moyen légal de son asservissement ? Ces questions, de rares hommes les ont posées, et c’est à ces libres-penseurs courageux, écrivains ou hommes politiques des siècles passés, que Benoîte Groult rend hommage ici. Adoptant une perspective inédite, elle redonne voix aux premiers féministes, et met à l’honneur des hommes qui, comme Condorcet, Stuart Mill ou Fourier, ont eu la force de secouer les préjugés, de s’élever contre l’injustice et de dénoncer la prétendue infériorité de la femme comme le résultat d’un abus de pouvoir. Une manière éclatante de montrer qu’il ne faut plus confondre féminisme et haine des hommes.
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Les luttes en faveur des droits des femmes sont mises en lumière au fil des siècles à travers un choix de textes de Simone de Beauvoir, Olympe de Gouges, Théroigne de Méricourt, Susan B. Anthony, Elisabeth Stanton, etc.
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Accès à l'instruction, droits civils et politiques, équité des salaires, divorce: depuis des siècles, les femmes n'ont cessé de se battre pour obtenir l'égalité avec les hommes. Bien avant l'apparition du mot "féminisme", cette lutte fut d'abord un combat de plume, porté par des personnages singuliers engagés dans les controverses de leur temps. Ce sont leurs voix passionnées que ce recueil donne à entendre, de Marie de Gournay, "fille d'alliance de Montaigne", à l'icône qu'est devenue Simone de Beauvoir, en passant par Condorcet, Olympe de Gouges, Mary Wollstonecraft, Charles Fourier, Flora Tristan, John Stuart Mill, Madeleine Pelletier...
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Le présent ouvrage s'attache à souligner la diversité et la richesse des mouvements de femmes de par le monde, qui se sont organisés autour d'enjeux variés, que ce soit autour du droit de vote des femmes, du droit des filles à l' éducation, des luttes anticoloniales, des discriminations racistes envers des femmes ou de divers autres droits. Il explore aussi les débats sur l'articulation des différentes appartenances de classe, race, caste, genre et comment ces catégories se croisent, se renforcent. Ce débat est déjà ancien, puisqu'il a été évoqué dès le xixe siècle, par exemple avec les textes de Flora Tristan, en Chine dans les années 1920, ou dans les années 1960 aux États-Unis avec les femmes du mouvement Black Feminism. À partir des années 1980, se développe une démarche critique de l'hégémonie d'une certaine pensée féministe, blanche, occidentale, qui n'avait pas suffisamment reconnu les tensions dans les débats et luttes féministes, pourtant âpres, autour des questions de classe, de race ou de nation. Cette démarche de décolonisation du féminisme est inspirée par des militantes et théoriciennes issues de la migration, des minorités, et surtout par des militantes et théoriciennes dans les pays du Sud. La réflexion sur l'intersectionnalité des catégories de genre, classe, race, caste, a permis de construire de nouveaux champs théoriques qui ont souvent retenu l'institutionnalisation du champ d'études postcoloniales. Cet ouvrage permet aussi que s'expriment et rapportent les expériences concrètes des femmes et des mouvements de femmes, dans toute leur diversité, et les savoirs qui sont élaborés par et avec elles. Ce travail correspond à une reconnaissance,
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Cet ouvrage met en scène une double naissance : celle du féminisme américain avec le moment inaugural de la Convention de Seneca Falls en 1848, et l'émergence d'Elizabeth Cady Stanton comme force vive et tête pensante des tout premiers combats pour l'affirmation et la conquête des droits de la femme aux Etats-Unis. A travers des textes jamais traduits en français, on perçoit l'éveil d'une conscience, du cadre privé de l'enfance jusqu'à l'intervention publique auprès du Congrès de New York en 1854. Mère de famille épanouie, Elizabeth Cady Stanton savait déjà que "ce qui est personnel est politique". Bien née, elle n'en fut pas moins sensible aux injustices subies par les femmes. L'audace de ses propositions lui vaudra toutefois la méfiance des suffragettes à la fin du XIXe siècle, et c'est le nom de Susan B. Anthony qui sera associé à l'amendement de 1920 accordant le droit de vote aux femmes. C'était pourtant Elizabeth Cady Stanton qui, courageusement, en avait imposé l'inscription dans la Déclaration de sentiments de 1848, rappel ironique des principes fondateurs de la nation américaine. Les textes ici présentés participent d'un devoir de mémoire grâce auquel on découvre que ni le discours d'Elizabeth Cady Stanton en ses premières indignations, ni le message de Seneca Falls n'ont perdu de leur actualité.
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Qu'ont en commun des intellectuelles féministes radicales, des groupes de soutien aux femmes victimes de la guerre, des associations de mères ou d''ouvrières? Peu de choses, à première vue. Or, depuis quelques décennies, des femmes de partout travaillent à tisser des liens, organiser des échanges et donner à leurs luttes une structure cohérente. Alors que plusieurs ignorent même son existence, le mouvement des femmes peut aujourd''hui compter sur une expérience, un pouvoir et des réseaux extraordinaires.Ce livre, fruit de décennies de rencontres, de négociations, d'écoute et de réflexion, retrace les origines du mouvement mondial des femmes, l'étudié dans son extrême diversité et invite toutes les citoyennes engagées à dialoguer les unes avec les autres. C'est le message d''une pionnière aux nouvelles générations de militantes. Antrobus redonne au mouvement mondial des femmes la place qui lui revient dans la mouvance altermondialiste et resitue l'action des femmes dans le monde et dans l'histoire. Le mouvement des femmes se trouve aujourd'hui à un carrefour entre la protection de gains acquis de haute lutte et la submersion par la vague de la globalisation.
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Le mentorat est reconnu en éducation, dans le domaine du sport, dans le milieu des affaires, et dans plusieurs autres secteurs où l’on se soucie de former une relève. Et en politique? Si on y parle rarement de mentorat, chacun sait toutefois que M. W est le poulain de M. X et que le ministre Y est le parrain du député Z. Dans les partis, l’accompagnement personnalisé de la recrue par le politicien expérimenté se concentre souvent en période électorale, lorsqu’il faut mettre toutes les chances de son côté en vue de la victoire. Mais les femmes intéressées à s’engager en politique souhaitent, comme de plus en plus d’hommes d’ailleurs, autre chose. Elles réclament une relation mentorale, qui, au-delà d’un coaching axé sur des stratégies gagnantes à court terme, touche le savoir-vivre et le savoir-être en politique. Le mentorat en politique auprès des femmes présente un survol des pratiques d’accompagnement au Québec, au Canada, et ailleurs dans le monde, et démontre en quoi le mentorat est une formule à privilégier lorsqu’il s’agit d’encourager les femmes à faire le saut en politique, et à persévérer dans cette voie. Nourrie par l’expérience terrain du programme pilote de mentorat du Groupe Femmes, Politique et Démocratie, cette réflexion s’inspire des attentes et besoins exprimés par les femmes elles-mêmes. Un outil indispensable pour toute personne, tout organisme ou tout parti soucieux de favoriser le renouvellement de valeurs démocratiques et de contribuer à accroître la présence des femmes dans les instances politiques. Préface de Pauline Marois Le Groupe Femmes, Politique et Démocratie est un organisme œuvrant en éducation à la citoyenneté et à l’engagement politique. Parmi ses actions, l’accompagnement d’aspirantes candidates. Depuis 2004, près de 150 femmes ont été accueillies à son École Femmes et démocratie et ont participé à son programme pilote de mentorat en politique auprès des femmes.
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Revisiter l'histoire de la laïcité du point de vue du genre : tel est le défi de cet ouvrage. L'étude débute en amont de la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905 et se poursuit jusqu'à l'aube du 21e siècle. La perspective pluridisciplinaire ici adoptée amplifie le questionnement qui porte initialement sur la France pour interroger l'actualité mondiale : elle s'efforce de montrer en quoi le genre, les droits des femmes et les sexualités constituent l'axe central d'un nouveau paradigme politico-religieux.
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À part quelques esprits sérieux, notre époque vit au jour le jour de faits plus que d’idées, et de faits sans grandeur. Les commérages auxquels est réduite la politique actuelle, les nouvelles du monde artistique et des salons, et ce triste bilan qui sous le titre de faits divers, expose les misères, les crimes et les aberrations de chaque jour, là se borne la nourriture intellectuelle et morale du plus grand nombre. Ce n’est pas qu’elle soit vide d’enseignements ; mais la moelle n’en est pas extraite et ces faits n’offrent à ceux qui en vivent qu’un intérêt passager, pris à part de leurs conséquences et de leurs causes : le simple appétit de l’incident, l’amour de l’enfant pour le conte ; dans l’esprit comme dans le journal, ils restent sans lien, sans ordre, séparés par des tirés. On réfléchit peu ; le temps manque ; le goût surtout. La vie, consacrée tout entière à la poursuite du but personnel, immédiat, harcelée par la concurrence sociale, est si haletante ! Tout s’y produit en hâte et sous forme de compétition : l’action, la pensée. Remonter aux sources est trop long. André Léo André Léo, pseudonyme de Victoire Léodile Bera, née à Lusignan dans la Vienne, le 19 août 1824, morte le 20 mai 1900. Mariée à Pierre Grégoire Champseix. Veuve, elle élève ses enfants André et Léo et devient la compagne de Benoît Malon. Elle se rallie à la Commune et collabore aux journaux La Sociale et La Commune. Amie de Louise, elle défend avec elle la nécessité de la lutte armée contre les Versaillais. Après la Commune, elle se réfugie en Suisse où elle poursuit son combat en faveur de l’émancipation des femmes et de la révolution sociale. Elle est l’autrice de La femme et les mœurs, Liberté ou anarchie.
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Les essais de la théoricienne et militante américaine Catharine A. MacKinnon qui forment ce recueil ont été élaborés à partir de conférences données dans les années 1980. Pionniers et mondialement connus, ils ont marqué les consciences, les travaux universitaires et fait évoluer les politiques publiques et le droit américain: reconnaissance en 1986 du harcèlement sexuel comme discrimination de sexe, puis de la pornographie et de la prostitution comme violences contre les femmes. Soubassement du mouvement #MeToo, ils sont incontournables pour quiconque « cherche des réponses aux grandes questions que pose la subordination des femmes aux hommes». La sexualité est au féminisme ce que le travail est au marxisme : rien ne nous appartient davantage, et pourtant il n’est rien dont on ne soit davantage dépossédées. C.A. McK.
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Au cours des dernières décennies, la question de la représentation des femmes dans les parlements nationaux a fait l’objet d’une attention grandissante sur la scène internationale. Si les femmes ont peu à peu, au cours du siècle dernier, obtenu le droit de vote et le droit de se présenter aux élections, pourquoi n’occupent-elles aujourd’hui que 15% des sièges dans les parlements du monde, malgré leur poids démographique? Comment augmenter cette moyenne pour atteindre une représentation équitable? Une brochette de spécialistes explorent ces questions, et bien d’autres, dans cet ouvrage qui couvre 37 pays répartis sur les cinq continents. Femmes et parlements: un regard international, une source précieuse d’informations enfin disponibles dans la francophonie et dans le monde. Mais pourquoi les femmes vont-elles en politique? En fait, il serait plus juste de se demander pourquoi elles n’y vont pas. Je suis frappée par le caractère universel et systémique des obstacles dans la trentaine de pays étudiés ici. En démocratie comme en dictature, dans les pays du Nord comme du Sud, ces obstacles sont économiques, sociaux, religieux. Anne-Marie Dussault, extrait de la préface
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This text provides an historical account of feminism, exploring its earliest roots and key issues such as voting rights and the liberation of the sixties. Walters brings the subject completely up to date by providing a global analysis of the situation of women, from Europe and the United States to Third World countries.
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S'il est un effet de la mondialisation peu souvent mis en avant et dénoncé, c'est bien la détérioration de la condition des femmes. Certes, l'oppression des femmes est antérieure au capitalisme. Cependant, au lieu de favoriser la réduction des écarts entre hommes et femmes, le néolibéralisme s'appuie grandement sur eux pour en tirer le meilleur profit économique : les firmes transnationales, toujours à la recherche de main-d'oeuvre féminine, peu chère et corvéable à merci. n'hésitent èas à délocaliser ... Dans les pays du Nord, les emplois les plus précaires, souvent ultra-flexibles et à temps partiels incmbent aux femmes. Ne prennent-elles pas aussi en charge, dans de nombreux pays, la subsistance des familles, les soins e l'éducation des enfants, en suppléant aux carences des services privatisés? La Banque mondiale ne s'y est pas trompée, qui leur prête une grande attention puisque les femmes constituent une "variable" qui aide à encaisser les ajustements structurels ... Il convient de sortir de cet engranage. Aujourd'hui, au nord comme au sud, la lutte des femmes s'inscrit au coeur du combat altermondialiste : elles constituent une force vive dans le réseau international de résistance à la marchandisation du monde.
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Le féminisme n'a pas vu le jour avec les années 1960, loin de là. Au Québec, comme ailleurs dans le monde, de nombreux combats ont été menés dès le début du XXe siècle par des femmes d'avant-garde bien décidées à faire valoir les droits de l'autre moitié de la population. Micheline Dumont et Louise Toupin ont choisi de faire appel directement aux textes des militantes (archives diverses, articles de journaux, mémoires, conférences), en les regroupant par périodes et par thématiques. Des textes signés par des femmes très connues, comme Marie Gérin-Lajoie ou Thérèse Casgrain, et par d'autres qui sont restées dans l'ombre, illustrent ainsi l'évolution de la pensée féministe dans de nombreux domaines, parmi lesquels l'accès à l'éducation, au travail, à la contraception, les luttes contre la discrimination, contre la violence, la recherche d'autonomie. Cette anthologie comble un certain vide historique et corrige des perceptions erronées tout en mettant en relief la continuité et l'ampleur du mouvement féministe
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Pour la première fois en français, un recueil d'essais témoigne des luttes et de la politique féministes en Inde, dans un contexte bien différent des problématiques occidentales. Inscrits dans la période contemporaine, de la turbulence des années 1960 et 1970 aux défis des années 1990, certains de ces textes ont été rédigés à chaud, d'autres sont plus rétrospectifs. Ils constituent un ensemble original à travers six grandes rubriques qui se complètent et se répondent l'une l'autre ... Tout en présentant les expériences historiques particulières qui ont nourri les théories et les pratiques du mouvement des femmes en Inde, cet ouvrage présente une approche vivante et engagée des questions actuellement en jeu pour les femmes indiennes.une vision plurielle du féminisme , dans une perspective transnationale respectueuse de l'altérité historique et culturelle
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L’histoire du féminisme en France ne diffère guère de celle des autres pays occidentaux : fragmentée, discontinue, elle reste en décalage avec l’histoire politique. Depuis la Révolution française, avec difficulté, les femmes ont conquis peu à peu des fonctions qui furent longtemps réservées aux hommes. Mais la barrière la plus insurmontable fut sans doute celle de l’exercice du pouvoir. Les droits civiques « accordés » très tardivement (octobre 1944) au «deuxième sexe » ne mirent pas un terme au privilège des hommes dans l’espace public. Le code civil, « parangon de la modernité », maintint les femmes encore plus longtemps dans un état d’infériorité. L’ouvrage retrace les itinéraires conflictuels et la diversité des luttes en faveur de l’égalité, jusqu’à la « parité » dont le succès peut masquer le maintien des hiérarchies que révèle la polémique soulevée par l’introduction du genre dans l’enseignement. Cette nouvelle édition s’apparente à une « histoire du féminisme et du genre », car l’auteure a été parmi les premières à user de la méthode introduite par le concept. En ce sens, le féminisme exprime la réaction critique à l’encontre d’une identité sociale genrée.
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There once was a time when the concept of equal pay for equal work did not exist, when women of all ages were "girls," when abortion was a back-alley procedure, when there was no such thing as a rape crisis center or a shelter for battered women, when "sexual harassment" had not yet been named and defined. "If conditions are right," Susan Brownmiller says in this stunning memoir, "if the anger of enough people has reached the boiling point, the exploding passion can ignite a societal transformation." In Our Time tells the story of that transformation, as only Brownmiller can. A leading feminist activist and the author of Against Our Will, the book that changed the nation's perception of rape, she now brings the Women's Liberation movement and its passionate history vividly to life. Here is the colorful cast of characters on whose shoulders we stand--the feminist icons Betty Friedan, Kate Millett, Germaine Greer, and Gloria Steinem, and the lesser known women whose contributions to change were equally profound. And here are the landmark events of the era: the consciousness-raising groups that sprung up in people's living rooms, the mimeographed position papers that first articulated the new thinking, the abortion and rape speak-outs, the daring sit-ins, the underground newspaper collectives, and the inventive lawsuits that all played a role in the most wide-reaching revolution of the twentieth century. Here as well are Brownmiller's reflections on the feminist utopian vision, and her dramatic accounts, rendered with honesty and humor, of the movement's painful internal schisms as it struggled to give voice to the aspirarations of all women. Finally, Brownmiller addresses that most relevant question: What is the legacy of feminism today?
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Chronique des événements entourant la lutte pour l'avortement libre et gratuit, l'une des plus importantes revendications du mouvement féministe québécois. Les différents groupes qui ont mené le combat, leurs discours et la place de leurs actions dans la dynamique des relations qu'ils entretenaient avec les gouvernements et le mouvement anti-avortement. Etude appuyée sur une solide documentation.
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Alors que le débat sur la parité divise les milieux politiques, le féminisme, au-delà de la revendication égalitaire, devrait contribuer à une réévaluation de l'histoire des doctrines et des institutions de la République. Joan W. Scott, personnalité marquante de l'historiographie américaine et professeur à l'Institute for Advanced Study de Princeton, entend montrer comment l'histoire du féminisme, qui fait partie intégrante de l'histoire politique, sert de révélateur aux fondements réels du républicanisme. Les combats d'Olympe de Gouges, Jeanne Deroin, Hubertine Auclert et Madeleine Pelletier, par l'écart de leurs critiques, font apparaître les contradictions d'une théorie universelle des droits de l'homme mise au service de l'exclusion politique des femmes, Joan W. Scott, recourant au concept de gender, trop souvent incompris et caricaturé en France, analyse les différents contextes de ces luttes féministes prises dans les limites de l'héritage politique de la Révolution. Elles n'ont pu réussir, même aujourd'hui, à couper tout à fait le lien identifiant l'individu au masculin. Pour abolir les effets politiques de la différence. D'où le dilemme : soit revendiquer l'égalité au nom de l'individu (neutre et abstrait), soit définir une pertinence politique de la différence sexuelle sans briser l'universalité des droits. Ainsi, ce livre, repérant ce paradoxe au cœur de l'histoire du féminisme, devient une invitation à repenser les principes mêmes du modèle républicain.