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Dans le premier texte, à l'origine un discours prononcé en 2012 dans le cadre d'un programme dédié à l'essor du continent africain, l'écrivaine nigériane aborde avec lucidité et humour le sujet du féminisme. A travers des anecdotes issues de sa vie quotidienne, au Nigeria comme aux Etats-Unis, elle évoque les questions de l'inégalité des sexes et de l'image de soi des femmes.
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Autrice de Peau, recueil d’essais devenu culte, Dorothy Allison a grandi dans le sud des États-Unis, dans un contexte de misère sociale et de violences familiales et sexuelles. Dans Deux ou trois choses dont je suis sûre, elle raconte les femmes de sa famille – mère, sœurs, cousines, filles et tantes –, rendant hommage à leur force, leur humour, leur beauté et surtout leur détermination obstinée face au quotidien qui les accable. Illustré de photographies de sa collection personnelle, ce livre montre à quel point les petites histoires d’une génération peuvent acquérir le statut de légende pour les générations suivantes. Un ouvrage où la vision singulière de Dorothy Allison s’exprime avec beaucoup d’humour et d’émotion
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Avec Perdre haleine, l’inimitable Anne Archet vous convie à une séance d’autoérotisme littéraire, une ode jubilatoire et irrévérencieuse à la masturbation féminine, de la lente montée du désir en passant par les savantes mécaniques de l’excitation, le troublant plateau des fantasmes jusqu’à la grande explosion orgasmique et sa résolution. Entrez dans une phrase longue de 26 000 mots à lire d’une seule main et d’un seul souffle, une traversée de toutes les déclinaisons du plaisir intime, cet acte de liberté, de gratuité et d’amour-propre, où l’on n’est jamais si bien servie que par soi-même: ses doigts, ses peluches, son ameublement, son lubrifiant et ses projections intérieures les plus déraisonnables.
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Maquillée est le fruit étonnant d'un nombre incalculable d'heures perdues, passées à enchaîner les tutoriels maquillage sur YouTube, ou encore à naviguer sur le site web de Sephora. Cet essai poétique tire profit d'une obsession personnelle, le maquillage, pour développer une réflexion singulière sur notre époque. Se situant au carrefour des discours sur le genre, l'identité, le capitalisme et la culture pop, le maquillage est un objet d'étude riche et complexe, plus que jamais pertinent. S'il est habituellement dédaigné des sphères intellectuelles, Daphné B. nous prouve hors de tout doute qu'il mérite notre attention. Dans un monde oculaire troué de selfies et bouleversé par une industrie de l'influence, Daphné B. propose une réflexion nuancée, féministe et personnelle sur l'univers de la beauté. Objet littéraire hybride, à cheval entre le récit de soi, le poème et l'essai, Maquillée est une méditation lyrique sur un secteur économique en pleine croissance.
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Ce livre explore les expériences d'un groupe de femmes au Canada qui sont peu nombreuses mais qui ont attiré beaucoup d'attention juridique, politique et sociale au cours des dernières années. Les femmes musulmanes qui couvrent leur visage d'un voile suscitent des réactions viscérales chez des personnes qui, malgré l'exposition à divers modes de vie dans des environnements urbains multiculturels, semblent avoir des notions fixes sur la façon dont les femmes devraient vivre la bonne vie. Les politiciens ont dénoncé le niqab pour diverses raisons, appelant les femmes musulmanes à simplement l'enlever. Là où cette persuasion a échoué, des tentatives législatives ont été faites, certaines avec succès, pour interdire aux femmes de se couvrir le visage dans certains contextes, y compris les salles d'audience, les cérémonies de citoyenneté, les espaces publics et lorsqu'elles travaillent dans la fonction publique.
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En plus d’offrir un portrait des productions culturelles queer au Québec tant francophones qu’anglophones, dont certaines autochtones, cet ouvrage s’attarde à révéler le caractère queer de celles qui ne le sont pas de facto. Il se présente comme un manuel de référence sur le sujet, avec des essais critiques – qui portent autant sur la littérature et le monde du spectacle que sur les arts médiatiques ou la presse gay – et des textes expérimentaux – fictions, dessins, récits autobiographiques. Plus de 27 œuvres de fiction publiées entre 1965 et 2017 y sont analysées sous différents aspects, avec des méthodologies diverses, mais toujours sous l’éclairage queer (un terme à la nature instable, paradoxale, que calque la forme éclatée de l’ouvrage). Du polyamour à l’inceste, en passant par le racisme, l’urbanité, le suicide, le non-désir d’enfant, l’alimentation ou les processus de production, le queer met en scène des personnages hétéros ou homosexuels, intersexués, cis, trans, travailleur·euse·s du sexe, gros et plusieurs autres… Cette juxtaposition d’états, de genres, de thèmes, de formes et de pratiques constitue l’une des forces de ce livre qui intéressera bien sûr un lectorat d’intellectuel·le·s et de personnes issues des communautés LGBTQIA2S+, mais pas seulement. Il deviendra, sans nul doute, une ressource indispensable pour l’enseignement de nouvelles perspectives dans le cadre des sciences humaines et sociales.
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La place qu'occupe la religion dans l'espace public suscite depuis plusieurs années des débats difficiles dans la société québécoise. La Loi sur la laïcité de l'État, adoptée hâtivement par le gouvernement de la CAQ en 2019, en est la plus récente illustration. Tant par son contenu que par le processus de son adoption, la Loi 21 a provoqué des réactions passionnées. Mais que veut dire vivre et réguler la religion au quotidien au Québec à l'aune de la Loi sur la laïcité de l'État? C'est là la question à laquelle les 15 essais réunis ici tentent de répondre en examinant de façon critique les choix politiques faits par le gouvernement Legault et leurs conséquences immédiates et possibles. À partir de disciplines et de perspectives théoriques différentes, les auteurs et autrices proposent un arsenal argumentatif dont l'objectif premier est de déconstruire les raisons invoquées par le gouvernement Legault en faveur de la Loi sur la laïcité de l'État . Il apporte ainsi une contribution essentielle à un débat qui est loin d'être clos.
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Après avoir cofondé la première revue homosexuelle canadienne, la poète Elsa Gidlow, 21 ans, décide de quitter Montréal en 1920, déçue par le manque de possibilités amoureuses que lui offre alors la ville. Le réseau d'amis masculins homosexuels qu'elle a intégré au cours des années précédentes ne manque cependant pas d'occasions de trouver des partenaires. En effet, même si l'homosexualité est considérée comme un crime depuis l'époque coloniale, une culture gaie masculine, qui était pratiquement inexistante avant 1880, s'est largement épanouie depuis le début du siècle. Grossières indécences retrace les origines de cette culture clandestine complexe et fascinante. Dominic Dagenais a consulté à rebours des archives produites en grande partie par la surveillance et la persécution, soit des dossiers judiciaires, des articles de journaux, de la correspondance, des archives personnelles, des publications médicales et des dossiers d'enquêtes publiques pour mettre au jour le contexte répressif dans lequel les identités homosexuelles contemporaines se sont construites et pour découvrir les espaces publics investis par le monde homosexuel montréalais au tournant du XXe siècle. Dans une ville marquée par le fleurissement des loisirs commerciaux et les trépidations de son quartier chaud, des hommes, mais aussi quelques femmes, ont déployé diverses stratégies pour se rencontrer et pour nouer des relations. Des rencontres risquées se produisent ainsi dans les rues, ruelles, magasins, parcs, théâtres et toilettes publiques de la ville. Un monde homosexuel riche et diversifié prend forme à Montréal au tournant du XXe siècle, en dépit d'une surveillance policière de plus en plus élaborée et des lourdes sanctions pénales auxquelles s'exposent les individus se livrant à des rapports homosexuels, envisagé alors comme une grossière indécence et comme le pire des vices. Ce livre documente son histoire inédite.
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This "hilarious and honest" bestselling memoir from a rising comedy star tackles issues of gender, sexuality, feminism, and the Catholic childhood that prepared her for a career as an outspoken lesbian comedian (Abby Wambach).Cameron Esposito wanted to be a priest and ended up a stand-up comic. Now she would like to tell the whole queer as hell story. Her story. Not the sidebar to a straight person's rebirth-she doesn't give a makeover or plan a wedding or get a couple back together. This isn't a queer tragedy. She doesn't die at the end of this book, having finally decided to kiss the girl. It's the sexy, honest, bumpy, and triumphant dyke's tale her younger, wasn't-allowed-to-watch-Ellen self needed to read. Because there was a long time when she thought she wouldn't make it. Not as a comic, but as a human. SAVE YOURSELF is full of funny and insightful recollections about everything from coming out (at a Catholic college where sexual orientation wasn't in the nondiscrimination policy) to how joining the circus can help you become a better comic (so much nudity) to accepting yourself for who you are-even if you're, say, a bowl cut-sporting, bespectacled, gender-nonconforming child with an eye patch (which Cameron was). Packed with heart, humor, and cringeworthy stories anyone who has gone through puberty, fallen in love, started a career, or had period sex in Rome can relate to, Cameron's memoir is for that timid, fenced-in kid in all of us-and the fearless stand-up yearning to break free.
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La Mackerel, Kama. (2020). ZOM-FAM. Metonymy Press. https://uqam-bib.on.worldcat.org/oclc/1235919037
Dans leur premier recueil de poésie, Kama La Mackerel mythifie un récit queer/trans de et pour leur île natale, Maurice. Composé de vastes poèmes lyriques, ZOM-FAM (qui signifie « homme-femme » ou « transgenre » en créole mauricien) est un voyage dans le passage à l'âge adulte d'un enfant créateur de genre qui grandit dans les années 80 et 90 sur l'île de la plantation, alors qu'ils cherchent des vocabulaires pour aimer et honorer leur moi queer / trans au milieu de l'héritage des silences coloniaux. Aux voix multiples et imprégné d'une narration complexe, ZOM-FAM présente un récit fluide qui convoque des voix ancestrales, des langues de femmes, des langues coloniales brisées et une tendre subjectivité queer, qui se débattent toutes avec l'héritage de la servitude des plantations. Frappant, vif, tendre, intime et politique, ZOM-FAM est un voyage magnifiquement travaillé qui articule une poétique décoloniale contemporaine et offre une feuille de route pour que les voix queer et trans colonisées et déplacées se (ré)imaginent être. ZOM-FAM est issu d'un processus créatif de création parlée et de performance live. La performance théâtrale sœur du livre du même nom a été produite par le MAI (Montréal, Arts Interculturels) en 2020.
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Qu'est-ce que le genre ? Comment a-t-il été conceptualisé ? Est-il défini de la même façon chez les anthropologues, les sociologues, les philosophes, les historiennes et les tenantes des cultural studies ? Quelles ruptures épistémologiques ce concept a-t-il provoquées ? Cet ouvrage retrace les différentes généalogies de la notion de genre et les débats théoriques qu'elle a suscités. Il présente la variété des perspectives et des développements produits par plus de cinquante ans de recherches sur le genre et les sexualités, tant en termes de savoirs et de connaissances qu'en termes de reconnaissance et de résistance. Ce livre a pour ambition de familiariser les lectrices et les lecteurs avec les approches majeures des études de genre, dont certaines sont moins connues dans le contexte francophone. Il met également l'accent sur l'imbrication du genre avec d'autres rapports sociaux, au coeur de nombreux développements théoriques, autant hier qu'aujourd'hui
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Elle grandit au Nunavut dans les années 1970. Elle connaît la joie, l’amitié, l’amour des parents, l’art du camouflage et de la survie. Elle connaît l’ennui et l’intimidation. Elle connaît les ravages de l’alcool, la violence sourde, le courage d’aimer les petites peurs. Elle connaît le pouvoir des esprits. Elle scande en silence le pouvoir brut, amoral, de la glace et du ciel. Dans ce récit venu de loin, d’un espace intime et profond où les frontières s’effacent, Tanya Tagaq chronique les jours terribles d’un village écrasé sous le soleil de minuit, laissant dans la blancheur de la page l’empreinte sauvage d’une mythologie enchanteresse. Savant collage de descriptions hallucinées et de plongées intimistes, Croc fendu nous lance à la suite d’une héroïne inoubliable pour reconsidérer la différence entre le bon et le mauvais, l’animal et l’humain, le vrai et l’imaginé. Ici, la réalité se révèle aussi étrange que la fiction, à moins qu’il n’y ait jamais eu de différence entre les deux.
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Tournage de film porno, «Ginette se meurt d’ennui». Prostituée armée dans les toilettes d’une chambre de motel. Miroirs léchés. Vaginoplastie juste au bon moment «pour se cacher ailleurs qu’au cimetière ou en prison». Viol d’un adolescent. Party BDSM. Manucure. Drogue mortelle. «Personne ne peut abuser d’elle, c’est déjà fait.» Abîmées et vengeresses, les «fées mal tournées» rendent les coups. Dans la rue, au bar, à l’hôpital, à la shop de tatouage, elles rassemblent leurs voix discordantes pour devenir inévitables, pour déranger l’ordre qui les gruge. «Nous docteurs, sorcières et assassines, nous voulons répandre la conscience / comme une malaria fiévreuse et addictive.» Au cœur de Danseuses-mamelouk, Josée Yvon réunit sa milice : trois textes, masses composites de vers et de bouts de récits, cris de guerre, dédales de sens, affection féroce, «une grosse étreinte dans page». «Car l’abus est notre seul espoir de prospérité et de jouissance.»
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"Quand tu seras grande, tu seras une éducatrice pour notre peuple. Tu aideras Les autres. Tu seras une guérisseuse." L'extraordinaire histoire de Ma-Nee Chacaby en est une de courage, de souffrance et d'amour. En prononçant ces paroles prophétiques, sa grand-mère n'aurait pu viser plus juste. C'est elle qui a vu chez la petite Ma-Nee les deux esprits, le masculin et le féminin. Chance ou malédiction ? Pour une enfant bispirituelle dans Les années 1950, à Ombabika, une communauté ojibwé-crie du nord de l'Ontario, la liberté est infinie. Elle apprend à trapper, à chasser et à survivre en forêt ; elle sculpte le bois, fait de la couture, tanne le cuir et s'occupe des enfants et des aînés. Mais sa grand-mère, sa bien-aimée kokum, sait que la suite sera très dure. Après une jeunesse bouleversée par les tragédies, les abus, un mariage forcé et l'alcoolisme, elle s'enfuit à vingt ans avec ses enfants à Thunder Bay. Là-bas, elle n'échappe pas aux violences racistes, mais réussit à atteindre la sobriété. Une vie de militantisme commence. Elle devient intervenante auprès de toxicomanes, de sans-abri et de mères en difficulté, reçoit des dizaines d'enfants en famille d'accueil et, lorsqu'elle découvre qu'elle aime les femmes, ne tarde pas à s'impliquer dans le mouvement LGBTQ2S. Comme lesbienne, guide spirituelle autochtone et handicapée visuelle, Ma-Nee Chacaby fait aujourd'hui figure d'inspiration. Sa vie est une courtepointe faite des morceaux de l'histoire brisée des Premières Nations, où s'entrelacent les fils de la résistance et de la guérison."
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Une colère rouge recouvre le ciel. Les vagues s’agitent, l’eau monte, les forêts tombent et les corps s’enfoncent dans ce sanguinaire gouffre marin. Les cieux tonnent encore devant ce spectacle : le monde est en pleine tempête. Derrière sa prétention d’universalité, la pensée environnementale s’est construite sur l’occultation des fondations coloniales, patriarcales et esclavagistes de la modernité. Face à la tempête, l’environnementalisme propose une arche de Noé qui cache dans son antre les inégalités sociales, les discriminations de genre, les racismes et les situations (post)coloniales, et abandonne à quai les demandes de justice. Penser l’écologie depuis le monde caribéen confronte cette absence à partir d’une région où impérialismes, esclavagismes et destructions de paysages nouèrent violemment les destins des Européens, Amérindiens et Africains. Le navire négrier rappelle que certains sont enchaînés à la cale et parfois jetés par-dessus bord à la seule idée de la tempête. Tel est l’impensé de la double fracture moderne qui sépare les questions coloniales des destructions environnementales. Or, panser cette fracture demeure la clé d’un « habiter ensemble » qui préserve les écosystèmes tout autant que les dignités. Telle est l’ambition d’une « écologie décoloniale » qui relie les enjeux écologiques à la quête d’un monde au sortir de l’esclavage et de la colonisation. Face à la tempête, ce livre est une invitation à construire un navire-monde où les rencontres des autres humains et non-humains sur le pont de la justice dessinent l’horizon d’un monde commun.
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Ce texte révolutionnaire est l'une des premières collections à explorer, développer et évaluer exclusivement les théories des filles noires et des jeunes filles noires. Ce volume rassemble des universitaires émergent.e.s et établi.e.s d'Amérique du Nord pour discuter de ce que la jeune fille noire signifie historiquement au 21e siècle, et comment les concepts de race, d'ethnicité, de sexe, de sexualité, de classe, de religion et de nationalité informent ou affectent l'identité des filles noires. au-delà de l'école ou du milieu urbain. Divisé en deux sections, les sujets couverts incluent le féminisme noir, l'intersectionnalité, le plaisir et l'agentivité érotique, l'activisme des médias et des fans, la construction de soi, le leadership, le changement social, la masculinité toxique et les soins personnels. La collection d'études sur les filles noires est une ressource vitale qui évoquera des discussions et des changements significatifs pour les étudiant.e.s en études africaines, études sur les Noir.e.s, études sur les enfants et les jeunes, études sur le genre et les femmes, études sur les médias et cours de sociologie dans le monde. CARACTÉRISTIQUES: - s'engage dans les contributions d'universitaires émergents et établis provenant d'un large éventail de disciplines et d'horizons divers - comprend des fonctionnalités pédagogiques telles que des introductions et des conclusions de chapitre, des mots-clés, des questions de discussion et des glossaires
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"Pour les Afro-Américain.e.s, enseigner - éduquer - était fondamentalement politique, parce qu'ancré dans la lutte antiraciste. Ainsi, les écoles élémentaires que je fréquentais, réservées aux Noir.e.s, devinrent les lieux où je découvrais l'apprentissage comme une révolution. Bien qu'iels n'aient jamais défini ou énoncé ces pratiques en termes théoriques, nos enseignant.e.s pratiquaient une pédagogie révolutionnaire de résistance, profondément anticoloniale." C'est par ces lignes que s'ouvre ce livre, dont l'écriture à la fois intime et politique de bell hooks court de la première à la dernière page. Recueil de textes incisifs à la croisée de l'autobiographie et de la réflexion théorique sur la pensée de Paulo Freire, le racisme, le sexisme et le rôle du système éducatif dans la reproduction de l'ordre dominant, ce livre est une introduction à la pédagogie de l'émancipation défendue par l'une des grandes voix du féminisme afro-américain."-- Quatrième de couverture.
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Challenging the myth of African Canadian leadership "in crisis," this book opens a broad vista of inquiry into the many and dynamic ways leadership practices occur in Black Canadian communities. Exploring topics including Black women’s contributions to African Canadian communities, the Black Lives Matter movement, Black LGBTQ, HIV/AIDS advocacy, motherhood and grieving, mentoring, and anti-racism, contributors appraise the complex history and contemporary reality of blackness and leadership in Canada. With Canada as a complex site of Black diasporas, contributors offer an account of multiple forms of leadership and suggest that through surveillance and disruption, practices of self-determined Black leadership are incompatible with, and threatening to, White "structures" of power in Canada. As a whole, African Canadian Leadership offers perspectives that are complex, non-aligned, and in critical conversation about class, gender, sexuality, and the politics of African Canadian communities.
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Spanning 125 years, Art and Queer Culture is the first major historical survey to consider the ways in which the codes and cultures of homosexuality have provided a creative resource for visual artists. Attempts to trouble the conventions of gender and sexuality, to highlight the performative aspects of identity and to oppose the tyranny of the normal are all woven into the historical fabric of homosexuality and its representation. From Oscar Wilde to Ryan Trecartin, from the molly houses of eighteenth-century London to the Harlem drag balls of the 1920s, the flamboyant refusal of social and sexual norms has fuelled the creation of queer art and life throughout the modern period. Although the book proceeds in a chronological fashion, it does not propose a progressive narrative in which homosexuals become increasingly adept at negotiating the circumstances of censorship and overcoming the terms of stigma and invisibility. The dialogue between art and queer culture does not move towards ever more affirmative images of equality and dignity. Rather than countering homophobia with 'positive' images of assimilation, many of the artists and photographers featured in this book draw upon, and even draw out, the deviant force of homosexuality. Art and Queer Culture includes not only pictures made and displayed under the rubric of fine art but also those intended for private, underground or otherwise restricted audiences. Scrapbooks, amateur artworks, cartoons, bar murals, anonymous photographs, activist posters, all appear in its pages, as do paintings, sculptures, art photographs and video installations. Writing queer culture into the history of art means redrawing the boundaries of what counts as art as well as what counts as history. It means searching for cracks in the partition that separates 'high' art from 'low' culture and in the divide between public achievement and private life
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"This memoir's beauty is in its fierce intimacy." --Roy Hoffman, The New York Times Book ReviewOne of Literary Hub's Most Anticipated Books of 2019From the celebrated editor of This Bridge Called My Back, Cherríe Moraga charts her own coming-of-age alongside her mother’s decline, and also tells the larger story of the Mexican American diaspora.Native Country of the Heart: A Memoir is, at its core, a mother-daughter story. The mother, Elvira, was hired out as a child, along with her siblings, by their own father to pick cotton in California’s Imperial Valley. The daughter, Cherríe Moraga, is a brilliant, pioneering, queer Latina feminist. The story of these two women, and of their people, is woven together in an intimate memoir of critical reflection and deep personal revelation. As a young woman, Elvira left California to work as a cigarette girl in glamorous late-1920s Tijuana, where an ambiguous relationship with a wealthy white man taught her life lessons about power, sex, and opportunity. As Moraga charts her mother’s journey―from impressionable young girl to battle-tested matriarch to, later on, an old woman suffering under the yoke of Alzheimer’s―she traces her own self-discovery of her gender-queer body and Lesbian identity, as well as her passion for activism and the history of her pueblo. As her mother’s memory fails, Moraga is driven to unearth forgotten remnants of a U.S. Mexican diaspora, its indigenous origins, and an American story of cultural loss.Poetically wrought and filled with insight into intergenerational trauma, Native Country of the Heart is a reckoning with white American history and a piercing love letter from a fearless daughter to the mother she will never lose.