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In this paper we use the contemporary example of trans youth panics to introduce the notion of hermeneutical backlash, in which defenders of an established, unjust hermeneutical regime actively work to undermine and discredit hermeneutical liberation. We argue that the strategies and tropes of the trans youth panic illustrate a general propaganda vulnerability of epistemic liberation movements (including familiar examples from recent history), and so are troubling for reasons that go beyond their application to trans youth. This exploration of a few specific cases of hermeneutical liberation and hermeneutical backlash calls attention to the need for further theoretical work on the dynamics of struggles for (and against) hermeneutical justice.
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« Avez-vous discuté de la certification éthique ou même d’éthique au démarrage de la recherche partenariale ? La responsabilité en matière d’éthique ne constitue pas une simple formalité administrative et elle concerne l’ensemble des partenaires engagés au sein d’une recherche : cet aide-mémoire offre des points de repère pour la conduite d’un tel exercice. » [Résumé original]
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On a Grey Thread is the groundbreaking poetry collection of Elsa Gidlow – the first in North American history to openly express lesbian desire.Both personal and political, Gidlow’s poems express the poet’s complex feelings as a young woman whose political ideology and sexual identity ran counter to the traditional values of her time.Opening her collection with “The Grey Thread,” Gidlow expresses herself with ornamental imagery, decorating her drab existence with the colorful beads of her personal identity. Employing the double meaning of “gay,” offering a brief erotic “moan” on the precipice of enjambment, Gidlow stretches her stanza to its sinful conclusion, recalling Eve’s temptation in the Garden of Eden.With a beautifully designed cover and professionally typeset manuscript, this edition of Elsa Gidlow’s On a Grey Thread is a classic work of lesbian literature reimagined for modern readers.
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L’objectif de cet essai est d’explorer les causes de l’écart écologique entre les genres (ou eco-gender gap en anglais) en matière de consommation responsable au Québec. La consommation responsable représentant un levier essentiel pour réduire l’empreinte écologique des individus – elle pourrait en effet contribuer à diminuer les émissions de gaz à effet de serre de la population mondiale de 75 % d’ici 2050, il importe d’identifier les freins associés au genre qui peuvent nuire à l’adoption de tels comportements. Les résultats de la recherche suggèrent que certains facteurs sociaux, dont la socialisation, les valeurs, les stéréotypes et le statut socio-économique, ainsi que certaines pratiques de marketing commercial et social, peuvent avoir une influence sur la propension des femmes et des hommes à adopter des comportements de consommation responsable distincts. À la suite d’entretiens semi-dirigés conduits auprès d’expertes et d’experts dans les domaines de la psychologie et de la sociologie de l’environnement, du marketing commercial et social et auprès d’une commerçante, plusieurs facteurs sociaux et pratiques de marketing ont été identifiés comme ayant le potentiel de contribuer à l’écart écologique entre les genres dans la province. Parmi les facteurs sociaux identifiés, les valeurs de la population québécoise et la présence de stéréotypes genrés semblent jouer un rôle significatif dans l’écart écologique entre les femmes et les hommes. Parmi les différentes pratiques de marketing ayant été identifiées comme pouvant avoir une influence sur l’eco-gender gap, le produit et la proposition, ainsi que la promotion et la communication sociale, semblent être les pratiques ayant la plus grande influence. En effet, les femmes étant les premières consommatrices de produits écoresponsables, plusieurs d’entre eux seraient potentiellement conçus spécialement pour elles, ce qui pourrait avoir tendance à décourager les hommes de les consommer. De plus, en raison du discours plutôt égalitaire au Québec, les spécialistes du marketing auraient tendance à minimiser l’aspect genré de leurs campagnes. La divergence entre le discours et les pratiques pourrait donc contribuer à exacerber l’écart entre les femmes et les hommes en matière de comportement écoresponsable. Afin de réduire l’influence de ces facteurs sur l’écart écologique entre les genres au Québec, quatre recommandations ont été émises. La première invite le public professionnel multidisciplinaire concerné par les comportements de consommation responsable à approfondir la recherche sur le lien entre le genre et la consommation responsable. Il est ensuite suggéré à ce même public de reconnaître l’utilisation de pratiques genrées en marketing. La troisième recommandation suggère d’ailleurs au public professionnel visé d’utiliser ces pratiques pour déconstruire les stéréotypes de genre en marketing en adaptant leurs campagnes à un public masculin, et ce, sans tomber dans le sexisme. La dernière recommandation invite le public professionnel à encourager autant les gestes de la sphère privée que ceux de la sphère publique afin d’encourager les comportements écoresponsables chez un public plus large et d’ainsi diminuer la charge accrue des femmes pour la protection de l’environnement.
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Les personnes lesbiennes, gaies et bisexuelles (LGB) peuvent mobiliser différentes stratégies pour dévoiler ou cacher leur orientation sexuelle sur leur lieu de travail. Cette étude a pour objectif d'explorer les relations entre les micro-agressions homonégatives (MAH) perçues au travail et ces stratégies, ainsi que l'effet médiateur du climat organisationnel de diversité sexuelle dans ces relations. Un échantillon de 135 salariés·e·s LGB a répondu à un questionnaire en ligne portant sur ces trois variables. Les données ont été traitées par le biais de régressions linéaires simples et de méthodes d'analyse en pistes causales. Les résultats ont mis en avant que l'effet des MAH sur la gestion de son identité sexuelle au travail était médiatisé par le climat de diversité sexuelle. Il existe également une relation directe positive entre les MAH et le dévoilement. Les résultats sont discutés à la lumière de la littérature existante sur le sujet. Des perspectives aux niveaux systémiques et individuels pour soutenir le climat de diversité sexuelle et réduire la discrimination vécue par les salarié·e·s LGB sont envisagées.
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The current study explored sexual minority women’s gender aesthetic and style by using van Anders’ (2015) sexual configurations theory (SCT), which allows for nuance in the measurement of gender/sex research. Previous research on sexual minority women has suggested a markedly masculine “Lesbian Aesthetic” (Huxley et al., 2014) and has connected aesthetic expression to internalized homophobia and levels of outness such that sexual minority women categorized as more feminine report higher rates of internalized homophobia and identity concealment. However, the bulk of past research used dichotomous measures of assessing gender and predated an ostensible shift in LGBTQ+ identities. To update this body of research, the current study explored gender aesthetics by asking sexual minority women to map their gender expression using SCT diagrams and complete measures of outness and internalized homophobia. We found no significant group differences in internalized homophobia or outness for femme, butch, and androgynous participants. Content analyses of gender diagrams suggest that the gender aesthetics of sexual minority women are neither monolithic nor masculine but may be beginning to lean towards the feminine and most certainly encompass a complex and diverse range of expressions
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Icône du Black Power et de la Révolution dans les années 1970, Angela Davis est une figure incontournable de l’activisme et du féminisme, toujours engagée dans la lutte pour la justice sociale. Cet article vise à cerner la place de cette intellectuelle militante au sein du féminisme noir américain. Effectivement, Angela Davis s’est plutôt définie comme révolutionnaire ou communiste noire que comme « féministe noire ». Néanmoins, ses écrits, indissociables de ses combats, ont indéniablement participé à l’affirmation du féminisme noir : nous le montrons en analysant son autobiographie et ses recherches sur les femmes noires. Angela Davis a inspiré le féminisme noir et y a contribué par son activisme révolutionnaire et par sa praxis pionnière de l’intersectionnalité, concept et approche qu’elle continue de défendre contre un féminisme qualifié de « bourgeois ». Toutefois, elle dépasse aussi le féminisme noir dans une certaine mesure, en se plaçant à l’avant-poste d’un féminisme révolutionnaire internationaliste et radical qui se dit « abolitionniste » (du système carcéral).
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Un article de la revue Études littéraires africaines, diffusée par la plateforme Érudit.
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Cet article témoigne d’une démarche autoethnographique (Haraway 1988, Russell 1999, Chang 2008, Rondeau 2011, Rouleau 2016) relatant l’expérience individuelle et collective du Choeur Maha, une chorale montréalaise se présentant comme féministe. À travers un partage d’expériences inspiré de l’Object-Elicitation Interview Method (Pink 2015), sont exposées dans ce texte les multiples significations qu’accordent les membres à leur expérience au sein du choeur, tant comme lieu d’appartenance et d’épanouissement que comme espace féministe. S’appuyant sur les précédents travaux ayant problématisé la dimension genrée des loisirs culturels, notamment celle de la pratique amatrice du chant (Octobre 2014, Buscatto 2003, 2007, 2013), la démarche consiste à dégager de l’expérience chorale de Maha les articulations concrètes et multiples des concepts de soin (care ; Mestiri 2016), d’empuissancement (empowerment ; Guétat-Bernard et Lapeyre 2017) et d’espace sécuritaire (safe space ; Lewis, Sharp, Remnant et Redpath 2015, Deller 2019), à la fois sur une échelle individuelle et collective, ainsi que dans une optique de résilience et de résistance féministes (Britt 2019).
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« En 2018, l'Incubateur universitaire de Parole d'excluEs a intégré le comité de coordination du Plan d'aménagement du Nord-Est (PANE), afin de conduire une étude sur la démarche participative et la co-construction de ce projet mis en œuvre par l'Arrondissement de Montréal-Nord et la Table de quartier de Montréal-Nord (TQMN), en collaboration avec plusieurs organismes du milieu. Cette étude visait également à identifier et accompagner les changements de posture et de pratiques opérés par les porteurs au cours du processus. [...] Cette fiche fait la synthèse du dernier module de transfert de connaissances portant sur les changements de posture et de pratiques adoptés par les professionnelLEs et cadre municipaux en contexte de co-construction. [...] Elle vise à outiller les professionnelLEs souhaitant mener des projets participatifs et co-construits avec les acteurs du milieu et les citoyenNEs. » [portions du résumé original]
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This article attempts to look into the fictional narrativization of women's significant and distinctive relationship with nature in Disney's Moana. Emphasizing the power and the unity of women and nature in Polynesian indigenous culture, Moana suggests that the destruction of nature results from exploitative and manipulative masculinity. Through ecofeminist perspectives, this essay observes that Moana offers critical views and promotes awareness of gender and environmental issues. These ideas are communicated through the visual and verbal depiction of power relations that defy patriarchal tradition alongside the expressions of protest against devaluation and abuse of nature and women. To put it in the context of the development of themes in Disney's princess line, Moana's presence can be a novel alternative to the typical images of women, namely a new portrayal of a female character whose primary concern is not romance but instead the sustainability of the environment where she lives. This study also confirms that Disney's animated princess films continuously adjust with the dynamics of global feminist discourse. © 2021 Penerbit Universiti Kebangsaan Malaysia. All rights reserved.
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Large-scale mining, oil, and gas projects can have a profound and negative affect on women’s rights and gender equality. Adverse impacts include the disruption of family and social life; the increased risks to health and safety, especially in terms of domestic and sexual violence; environmental degradation; as well as changing access to and control over land and livelihoods. These adverse impacts fall most heavily on women. This case study focused on the East African Crude Oil Pipeline (EACOP). It shows that conventional environmental and social impact assessment (ESIA) processes may not identify all potential adverse impacts on women, and can fail to analyse the implications of potential impacts on gender norms and gender power relations, leading to a downplaying of the significance of these impacts. The implications for women and girls’ health and safety resulting from the in-migration of large numbers of mostly men seeking project employment and other opportunities and increases in women’s unpaid care work are two potential adverse impacts the EACOP ESIA failed to identify. Strengthening gender analysis within the current suite of impact assessment tools and methodologies, particularly for extractive industries projects, is therefore urgently needed. © 2021 IAIA.
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Le présent mémoire propose une lecture écoféministe du roman La Mère des herbes de Jovette Marchessault, paru en 1980. Le premier chapitre servira d'assise théorique pour présenter les notions écoféministes. J'y fais appel à des autrices et militantes écoféministes de domaines, d'époques et de filiations variées, insistant particulièrement sur le démantèlement de systèmes de domination reposant sur des binarismes construits. Les trois suivants forment le corps de mon analyse littéraire, traitant respectivement du corps liminal, du langage revitalisé et des généalogies matrilinéaires. Je suivrai d'abord l'évolution singulière de corps se logeant en continuité directe avec leur environnement, s'établissant à la croisée des règnes (animal, minéral, végétal) et s'aventurant parfois vers une remorphologisation complète. Ce chapitre, en plus de critiquer l'anthropocentrisme, offrira l'occasion d'observer la promotion d'un savoir expérientiel corporellement situé comme riposte au primat de la rationalité. Je poursuivrai en analysant l'appel à la revitalisation du langage qu'effectue Marchessault. Tant par la forme que le fond, l'autrice fait le procès du langage patriarcal figé, violent et violant, pour promouvoir une langue vivante, arrimée à ce nouveau corps débinarisé. Surtout, la parole est réappropriée par ses personnages féminins et est reconnue chez l'autre-qu'humain. Enfin, dans le dernier chapitre, l'examen d'une généalogie mémorielle matrilinéaire permettra de mettre en valeur les relations de partage et de passation entre mères et filles, constituant le germe même du désir de résistance et de renouveau qui anime la jeune narratrice autofictionnelle. Dans ce mémoire, je considère donc l'expression artistique comme pratique contestataire et catalysatrice de changement. Les perspectives critiques écoféministes mises de l'avant encouragent à emprunter de nouvelles pistes de lecture (body that reads, trans-corporeality, etc) visant à faire ressortir les dynamiques de pouvoir et de privilège, à questionner les représentations de la nature, de l'identité et de l'altérité. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Jovette Marchessault, La Mère des herbes, écoféminisme, corps, langage, généalogie, matrilinéaire, binarismes
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FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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« Qui a dit que l’éthique en recherche était exclusive à l’université ? Relais‐femmes et l’Institut genre, sexualité et féminisme (Université McGill), dans le cadre de leur participation au Chantier du RéQEF sur la recherche partenariale et la coconstruction des connaissances, ont convié des représentantes des milieux de pratique à partager leurs expériences en recherche au regard de l’éthique. Huit d’entre elles ont mutualisé leurs récits afin d’expliciter les principes éthiques qui orientent leur contribution au sein de projets partenariaux. Nous présentons ici la synthèse de ces échanges qui se sont déroulés en trois temps. Un premier groupe réunissait la moitié des participantes et un second groupe, l’autre moitié. Un dernier échange auquel elles ont toutes été conviées a permis de dégager le point de vue des milieux de pratique qui est présenté en fin de document. » [Résumé original]
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Des années 1920 à 1950, le jazz, l’afrodescendance et la créativité de genre représentent trois pièces d’une même unité. Dans les clubs de Detroit, de Cleveland, de Québec, de New York et de Montréal, une myriade d’artistes de personnification féminine afrodescendantes présentent leurs numéros chaque soir devant une audience enthousiaste[1]. Dick Montgomery est l’une des personnes qui, entre 1935 et 1956, participe à ce vibrant mélange de jazz, de drag et d’art[2]. Boxeuse·eur, chanteuse·eur d’opérette, danseur·euse et artiste de personnification féminine, Montgomery grandit vraisemblablement à Des Moines en Iowa au début du XXe siècle[3]. Dès 1935, elle[4] rejoint le circuit transnational du spectacle de variétés noir et sillonne les États-Unis et le Canada pour présenter ses populaires performances, dans lesquelles elle interprète avec humour une femme cisgenre issue de la classe ouvrière[5]. Par sa praxis artistique, Montgomery traverse tant les frontières nationales, raciales que genrées. Afin de rendre compte de son parcours, sa trajectoire professionnelle sera explorée en deux volets. Dans un premier temps, sa carrière à Broadway en tant que comédien·ne interprétant des rôles masculins sera survolée, jetant ainsi un éclairage sur la complexité de la négociation des racismes et des antiracismes sur scène. Dans un second temps, ses performances en tant qu’artiste de personnification féminine seront analysées avec une attention particulière aux manières dont elles se déploient à Washington, à Montréal et à New York.
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A groundbreaking collection tracing the history of intellectual thought by Black Lesbian writers, in the tradition of The New Press’s perennial seller Words of Fire “Briona Simone Jones’s anthology Mouths of Rain is an audacious, unapologetic, transgressive collection of Black ‘queer’ writing across genre, time, identity, age, and political leanings. This sister/companion to Words of Fire, published thirty years ago, makes visible—again—our passionate and unwavering commitments to the eradication of all oppressions. It bears witness to the necessity and power of the field of Black Lesbian Studies and is a love offering to us all.” —Beverly Guy-Sheftall, Anna Julia Cooper Professor of Women’s Studies at Spelman College and editor of Words of Fire: An Anthology of African-American Feminist Thought Winner, Publishing Triangle’s Judy Grahn Award for Lesbian Nonfiction Winner, Lambda Literary Award in LGBTQ Anthology African American lesbian writers and theorists have made extraordinary contributions to feminist theory, activism, and writing. Mouths of Rain, the companion anthology to Beverly Guy-Sheftall’s classic Words of Fire, traces the long history of intellectual thought produced by Black Lesbian writers, spanning the nineteenth century through the twenty-first century. Using “Black Lesbian” as a capacious signifier, Mouths of Rain includes writing by Black women who have shared intimate and loving relationships with other women, as well as Black women who see bonding as mutual, Black women who have self-identified as lesbian, Black women who have written about Black Lesbians, and Black women who theorize about and see the word lesbian as a political descriptor that disrupts and critiques capitalism, heterosexism, and heteropatriarchy. Taking its title from a poem by Audre Lorde, Mouths of Rain addresses pervasive issues such as misogynoir and anti-blackness while also attending to love, romance, “coming out,” and the erotic
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La réflexion du féminisme noir et la complexité des enjeux concernés nous invitent à relire les oeuvres de certaines auteures noires africaines de la troisième vague, comme La Parole aux Négresses de l’anthropologue sénégalaise Awa Thiam, une oeuvre pionnière du féminisme noir africain. Cet ouvrage montre l’importance de la prise de parole par les femmes africaines en vue de faire entendre les réalités de leur vécu et de mettre au jour les maux dont elles souffrent. En incitant ses soeurs africaines à une prise de conscience, l’auteure lève l’interdit et exprime son féminisme qu’elle situe dans un contexte africain largement influencé par le Black feminism. Paru en 1978, La Parole aux Négresses suscite des axes de réflexion et ouvre des perspectives de libération de la femme noire. Il pose des questions essentielles concernant l’avenir du féminisme en Afrique ; le relire aujourd’hui permet de le situer avec plus de recul, ainsi que d’autres textes féministes africains et noirs américains, dans le contexte africain et mondial de sa parution.
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We utilized the emotional labor triangle to understand how 16 Black women students who attended Historically white colleges and universities (HWCUs) navigated gendered-racialized oppressive environments that mattered to their academic success. This study contributes to a gap in the literature, as much of the research focused on students of color without disaggregating for gender or other social identities. In addition, the literature is scant on experiences of Black women students use of emotional labor. Emotional labor has largely been studied from a management perspective. Through qualitative semi-structured interviews, we examined the emotional labor Black women expended while pursuing their undergraduate degree. We employed a qualitative, intersectional, methodological approach to foreground historically marginalized voices and situated the study in the hypervisibility Black women participants described feeling as space invaders on their historically White undergraduate campus and at the same time the invisibleness of their voice and masking of their feelings as they encountered gendered racism. Further, we emphasized the emotional toll and stress that may occur for Black women when they do not utilize engaged coping mechanisms while expending their emotional labor. The study holds implications for educators to address emotional labor inequities within HWCUs. (PsycInfo Database Record (c) 2021 APA, all rights reserved) © 2019 National Association of Diversity Officers in Higher Education
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« Pour progresser, le travail féministe doit réexaminer et évaluer en permanence les façons dont le pouvoir et les privilèges sont répartis dans les systèmes, les sociétés, les groupes et les organisations. Cette ressource founit une trousse à outills pour mener une analyse intersectionnelle et de l'égalité des genres (AIEG) abréviée qui met l'accent, et tient compte, de la nature interconnectée et croisée des systèmes, en particulier les systèmes de pouvoir et d'oppression » [Résumé original]. Des tableaux sont proposés afin de construire des recherches à caractère instersectionnel. [Résumé équipe ORPCC]