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Critique des approches psychanalytiques en études féministes et de l'hystérie (Kristeva, Irigaray, Chodorow, Dinnerstein, Mitchell, Lacan, Freud) Voir le compte-rendu: Williams, C. L. (1992). [Review of From Mastery to Analysis: Theories of Gender in Psychoanalytic Feminism., by P. Elliot]. Contemporary Sociology, 21(5), 728–729. https://doi.org/10.2307/2075599
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Ce livre souhaite replacer les témoignages, les vécus et les expériences des femmes américaines dans l'histoire plus vaste de la nation. L'analyse qu'elle dresse ne se limite pas aux seules femmes blanches américaines mais embrasse également la situation des femmes des premières nations et des femmes afroaméricaines, esclaves, femmes libres, ouvrières ou femme au foyer. C'est par soucis de préserver la diversité des situations, des faits et des modes de vie, que Sara M. Evans opère une classification selon des critères géographiques et de classe : elle distingue les femmes qui appartiennent à un milieu urbain de celles qui vivent en milieu rural, en évoquant les caractéristiques qui leurs sont propres selon des critères sociaux-professionnels. Il s'agit de comprendre comment les femmes américaines ont redéfini constamment leur place dans la société et fait évoluer les sphères privées et publiques tout comme les législations et les rapports sociaux, cela depuis les premières femmes amérindiennes arrivées sur le continent il y a 2000 ans, jusqu'aux les femmes modernes de nos temps.
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Comme l'écrit Lillian Faderman, il n'y a « pas de constante en matière de lesbiennes », si ce n'est que les lesbiennes préfèrent les femmes. Dans ce livre révolutionnaire, elle récupère l’histoire de la vie lesbienne dans l’Amérique du XXe siècle, retraçant l’évolution de l’identité et des sous-cultures lesbiennes depuis les premiers réseaux jusqu’aux modes de vie divers plus récents. Elle puise dans des journaux, des manuscrits inédits, des chansons, des comptes rendus médiatiques, des romans, de la littérature médicale, des artefacts de la culture pop et des histoires orales de lesbiennes de tous âges et de tous horizons, découvrant un récit d'une profondeur et d'une originalité hors du commun.
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L'institution polygamique est un des lieux privilégiés de socialisation de la sexualité féminine où se fondent les rapports sociaux entre les sexes et les mécanismes de leur reproduction. Les résultats présentés ici résultent d'une étude de l'institution polygamique et du vécu des femmes soninke et toucouleur vivant sous le régime de la polygamie, tant en Afrique (en particulier au Sénégal) qu'en France, dans le contexte de l'immigration. L'étude a été menée dans une perspective comparative, à partir d'enquêtes conduites par Odile Journet, pour ce qui est du Sénégal, et par Sylvie Fainzang, pour ce qui est de la France. La confrontation des analyses a permis de dégager des règles de fonctionnement de la subordination des femmes au rôle qui leur est affecté dans le contexte de la polygamie. Les auteurs ont tenté de cerner les conditions d'existence de la formule polygamique au niveau idéologique (modèles, systèmes de valeurs et des représentations).
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Cet article examine la dimension sexuelle de la Rébellion de 1837 dans le Bas-Canada et soutient que les femmes furent bien moins actives dans la lutte anti-gouvernementale qu'elles ne l'avaient été au XVIIIe siècle dans diverses émeutes et autres mouvements de résistance. L'explication de ce changement est liée au procès de « masculinisation » de la politique qui a lieu un peu partout en Occident à la même époque. Comme le républicain type de la première moitié du XIXe siècle, le patriote du Bas-Canada défend une conception essentiellement masculine de la citoyenneté en régime démocratique. D'autre part la conviction rousseauiste que la femme vertueuse doit se confiner dans son rôle domestique permet de comprendre les poussées occasionnelles de mysoginie contre les femmes qui affichent publiquement leur opposition au mouvement patriote.
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Sandra Harding here develops further the themes first addressed in her widely influential book, The Science Question in Feminism, and conducts a compelling analysis of feminist theories on the philosophical problem of how we know what we know.Following a strong narrative line, Harding sets out her arguments in highly readable prose. In Part 1, she discusses issues that will interest anyone concerned with the social bases of scientific knowledge. In Part 2, she modifies some of her views and then pursues the many issues raised by the feminist position which holds that women's social experience provides a unique vantage point for discovering masculine bias and and questioning conventional claims about nature and social life. In Part 3, Harding looks at the insights that people of color, male feminists, lesbians, and others can bring to these controversies, and concludes by outlining a feminist approach to science in which these insights are central. "Women and men cannot understand or explain the world we live in or the real choices we have," she writes, "as long as the sciences describe and explain the world primarily from the perspectives of the lives of the dominant groups."Harding's is a richly informed, radical voice that boldly confronts issues of crucial importance to the future of many academic disciplines. Her book will amply reward readers looking to achieve a more fruitful understanding of the relations between feminism, science, and social life.
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S’inscrivant dans le mouvement des études féministes qui ont marqué les années quatre-vingt, cet ouvrage réunit les différents points de vue de femmes universitaires engagées dans des champs de recherches aussi divers que la biologie, le droit, la linguistique. Partant de l’examen critique de la distinction sexe et genre, elles analysent les mécanismes qui assurent le maintien de la domination masculine et font progresser la réflexion sur les déterminants de la subordination des femmes.
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Les suffragistes nous semblent souvent de bonnes bourgeoises aux méthodes et aux idées surannées. Pourtant, le féminisme de l'entre-deux-guerres est aussi diversifié que le féminisme actuel. Il est utile d'analyser ce passé féministe dans le contexte du mouvement de réforme sociale de l'époque pour ensuite apprécier le radicalisme de la pensée politique d'Idola Saint-Jean, une pensée politique marquée au coin de la justice sociale, de la démocratie et d'un sens aigu de l'antagonisme entre les sexes qui conditionne son activité militante
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Connues principalement comme pédagogues et interprètes, les femmes en musique ont mis du temps à se faire reconnaître dans le domaine de la composition. C’est ce volet encore ignoré de notre histoire que La Création musicale des femmes au Québec nous fait découvrir, depuis l’apport des communautés religieuses en Nouvelle-France jusqu’aux expérimentations électroacoustiques des vingt dernières années, du phénomène culturel de la musique de salon au début du siècle aux performances multimédias de nos contemporaines…
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Dans toutes les sociétés, et que les acteurs sociaux en soient conscients ou non, la conception du sexe anatomique comporte toujours un aspect stratégique, c'est-à-dire politique, dans l'organisation des relations entre les sexes. Deux questions se posent et se croisent : la conceptualisation du sexe (quel rapport établit-on entre le biologique et le social ?) et la catégorisation des sexes (qu'est-ce qu'un homme, qu'est-ce qu'une femme, qu'est-ce que du masculin, du féminin, de l'unisexe ou du troisième genre... ?). Si l'oppression des femmes est générale, les idéologies du sexe sont diverses. L'autrice s'est intéressée à ceux et celles qui parlent et à celles qui se taisent, aux métamorphoses subtiles du discours savant, aux interprétations et aux déterminants de la conscience des femmes, aux normes des sociétés et des individus sur le sexe et le genre, et aux tentatives de subversion. Que ce soit du côté des normes ou du côté des contestataires, et qu'elles disent que le genre traduit, ou symbolise, ou construit le sexe, les idéologies témoignent du sexe social : que l'anatomie est politique.
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Ces essais documentent les débats, les conflits et les contradictions parmi ceux qui sont engagés dans le développement de la théorie et de la politique féministes du tiers monde. Contributeurs : Evelyne Accad, M. Jacqui Alexander, Carmen Barroso, Cristina Bruschini, Rey Chow, Juanita Diaz-Cotto, Angela Gilliam, Faye V. Harrison, Cheryl Johnson-Odim, Chandra Talpade Mohanty, Ann Russo, Barbara Smith, Nayereh Tohidi, Lourdes Torres, Cheryl L. West et Nellie Wong.
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Exposition collective regroupant : Araeen, Rasheed, 1935- ; Belmore, Rebecca, 1960- ; Chan, Nadine ; Chong, Albert ; DeSouza, Allan, 1958- ; Hassan, Jamelie, 1948- ; Hatoum, Mona, 1952- ; Kempadoo, Roshini ; Ligon, Glenn, 1960- ; Lovell, Whitfield, 1959- ; Maestro, Lani, 1957- ; Mulero, Lillian, 1950- ; Mur-Ray, Ming ; Piper, Keith, 1960- ; Pollard, Ingrid, 1953- ; Rodney, Donald, 1961-1998 ; Shonibare, Yinka, 1962- ; Simmons, Gary.