Votre recherche
Résultats 524 ressources
-
Nous sommes un collectif de féministes Noires qui se réunit depuis 1974. Depuis lors, nous avons commencé un processus de définition et de clarification politique, tout en poursuivant notre travail politique dans les groupes auxquels nous appartenions, en alliance avec d’autres organisations et mouvements progressistes. La définition la plus générale de notre politique actuelle peut se résumer comme suit : nous sommes activement engagées dans la lutte contre l’oppression raciste, sexuelle, hétérosexuelle et de classe...
-
This article argues for a multidirectional and gendered understanding of the causal relationship between emotion and collective identity. Based on interviews and participant observation with core members of a Nicaraguan mothers' organization, I identify four ways in which emotion and identity are causally linked: emotion-based identity, therapy, affective bonds, and change in collective identity leading to change in grieving style. These indicate a dynamic relationship between emotion and collective identity. Furthermore, to understand emotion-based collective identity and perceptions of the emotional benefits of participation, this relationship must be understood through gendered cultural expectations about emotion.
-
Cette publication de 2006 interroge la place et l’importance du militantisme au féminin. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
-
A bold and contemporary discourse of the intersection of disability studies and queer studies Crip Theory attends to the contemporary cultures of disability and queerness that are coming out all over. Both disability studies and queer theory are centrally concerned with how bodies, pleasures, and identities are represented as “normal” or as abject, but Crip Theory is the first book to analyze thoroughly the ways in which these interdisciplinary fields inform each other. Drawing on feminist theory, African American and Latino/a cultural theories, composition studies, film and television studies, and theories of globalization and counter-globalization, Robert McRuer articulates the central concerns of crip theory and considers how such a critical perspective might impact cultural and historical inquiry in the humanities. Crip Theory puts forward readings of the Sharon Kowalski story, the performance art of Bob Flanagan, and the journals of Gary Fisher, as well as critiques of the domesticated queerness and disability marketed by the Millennium March, or Bravo TV’s Queer Eye for the Straight Guy. McRuer examines how dominant and marginal bodily and sexual identities are composed, and considers the vibrant ways that disability and queerness unsettle and re-write those identities in order to insist that another world is possible.
-
Daniel Guérin (1904-1988), intellectuel marxiste et militant anarchiste, est un révélateur pour mesurer certaines transformations des représentations sociales de l’homosexualité en France, des années 1950 aux années 1980. Guérin incarne le passage d’un univers de discours (au sens de modèles de communication) à un autre,du légalisme arcadien à la perspective révolutionnaire du FHAR;de la discrétion à la politisation. Il a développé une pensée théorique originale de l’homosexualité, en rabattant celle-ci sur une bisexualité originelle. Sa réflexion sur les transformations sociales et historiques de l’identité homosexuelle inscrit la question des identités sexuelles dans une perspective nominaliste. Dans les années 1950 et 1960, les écrits de Guérin traitent de la répression de l’homosexualité en France. L’auteur donne également un éclairage particulier à la question de la révolution sexuelle des années 1970. Ses interventions littéraires ou publiques, dont la forme varie selon les contextes et les époques, ont encouragé la revendication politique d’une homosexualité stigmatisée juridiquement et réprimée policièrement.Néanmoins,de la fin des années 1970 à sa mort, il a durement critiqué l’essentialisation progressive de l’homosexualité au rang de marqueur identitaire.
-
Wark brings together a wide range of artists, including Lisa Steele, Martha Rosler, Lynda Benglis, Gillian Collyer, Margaret Dragu, and Sylvie Tourangeau, and provides detailed readings and viewings of individual pieces, many of which have not been studied in detail before. She reassesses assumptions about the generational and thematic characteristics of feminist art, placing feminist performance within the wider context of minimalism, conceptualism, land art, and happenings
-
Forward Together’s (then Asian Communities for Reproductive Justice or ACRJ) groundbreaking analysis of the framework and vision for reproductive justice, described by organizations and funders as revelatory and pivotal to the field.
-
Addressing issues of emotion in social movements, this internationally oriented volume will appeal to both sociologists and political activists given its broad approach and unique emphasis on emotions in protest, dissent and social movements.
-
L'ouvrage présente l'histoire interne du Conseil international des femmes, principalement depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cette recherche originale, effectuée à partir des archives inédites du CIF conservées au Centre pour l'Histoire des Femmes à Bruxelles, a été menée par quatre jeunes historiennes, Catherine Jacques, Els Flour, Sylvie Lefevbre et Leen Beyens, sous la direction d'Éliane Gubin (ULB) et de Leen Van Molle (KUL). Le Conseil international des femmes, l'une des plus anciennes organisations féministes dont la création remonte à 1888, a réussi la gageure de se maintenir pendant plus d'un siècle, en dépit des aléas de la politique internationale, mais encore de s'adapter avec une étonnante souplesse aux bouleversements des deux guerres mondiales. Il a réussi à exercer un lobbying fructueux auprès de la Société des Nations d'abord et de l'ONU ensuite. Il a ainsi collaboré à l'élaboration d'une série de conventions en faveur des femmes, dont le point d'orgue est l'adoption par les Nations Unies de la Convention sur l'élimination de toutes les discriminations à l'égard des femmes en 1979 (CEDAW). Le CIF a également tiré parti au mieux de la décolonisation pour étendre considérablement sa zone géographique d'influence, tout en faisant face aux défis que lui posait le multiculturalisme. Si le bilan est globalement positif, il n'occulte pas les difficultés actuelles, provoquées par la multiplication des tensions et des conflits dans le monde, la concurrence des autres ONG de plus en plus nombreuses et spécialisées. Dans cette large fresque des activités du CIF, l'ouvrage aborde l'essentiel des grandes questions qui ont concerné les femmes au cours de ces cinquante dernières années.
-
À part quelques esprits sérieux, notre époque vit au jour le jour de faits plus que d’idées, et de faits sans grandeur. Les commérages auxquels est réduite la politique actuelle, les nouvelles du monde artistique et des salons, et ce triste bilan qui sous le titre de faits divers, expose les misères, les crimes et les aberrations de chaque jour, là se borne la nourriture intellectuelle et morale du plus grand nombre. Ce n’est pas qu’elle soit vide d’enseignements ; mais la moelle n’en est pas extraite et ces faits n’offrent à ceux qui en vivent qu’un intérêt passager, pris à part de leurs conséquences et de leurs causes : le simple appétit de l’incident, l’amour de l’enfant pour le conte ; dans l’esprit comme dans le journal, ils restent sans lien, sans ordre, séparés par des tirés. On réfléchit peu ; le temps manque ; le goût surtout. La vie, consacrée tout entière à la poursuite du but personnel, immédiat, harcelée par la concurrence sociale, est si haletante ! Tout s’y produit en hâte et sous forme de compétition : l’action, la pensée. Remonter aux sources est trop long. André Léo André Léo, pseudonyme de Victoire Léodile Bera, née à Lusignan dans la Vienne, le 19 août 1824, morte le 20 mai 1900. Mariée à Pierre Grégoire Champseix. Veuve, elle élève ses enfants André et Léo et devient la compagne de Benoît Malon. Elle se rallie à la Commune et collabore aux journaux La Sociale et La Commune. Amie de Louise, elle défend avec elle la nécessité de la lutte armée contre les Versaillais. Après la Commune, elle se réfugie en Suisse où elle poursuit son combat en faveur de l’émancipation des femmes et de la révolution sociale. Elle est l’auteur de La femme et les mœurs, Liberté ou anarchie.
-
Résumé Si la question de la différence a historiquement été centrale au projet féministe, comme politique et comme théorie, elle est aujourd’hui insuffisante pour penser des rapports de genre qui apparaissent, à la lumière de la critique postcoloniale et des politiques de l’identité, traversés par d’autres rapports de pouvoir. Toutefois, cette critique semble avoir des difficultés à émerger en France où l’histoire du mouvement, en particulier la place qu’y a occupé la question de la lutte des classes, le lien qu’il a entretenu entre théorie et politique, et l’histoire du postcolonialisme — ou plutôt son absence — ont participé à tenir la question de l’articulation entre genre, « race » et ethnicité à l’écart des revendications et de la théorie féministe. Cette configuration historique, sociale et théorique a engendré un certain malaise dans le concept, c’est-à-dire une difficulté à critiquer les acquis théoriques du féminisme et à déconstruire la catégorie « femmes », autrement dit le sujet même du féminisme.
-
4e de couverture : L'un des traits permanents des organisations politiques, qu'elles soient partisanes, syndicales ou associatives, est bien le turn over et par conséquent la défection. À ce constat s'en ajoute un autre : la littérature sur le militantisme politique s'est essentiellement posé la question du recrutement et de l'enrôlement de nouveaux militants, mais elle demeure peu prolixe sur le maintien des engagements et, ce qui revient au même, le désengagement. Dans cet ouvrage qui rassemble parmi les meilleurs spécialistes contemporains du militantisme politique, ce sont les processus qui conduisent les individus à se désengager qui sont au centre de l'analyse, contribuant ainsi à poser d'une manière renouvelée la question du militantisme comme activité sociale spécifique, avec ses phases de recrutement et ses moments de déprise. Derrière la grande variété des groupements étudiés, du Parti communiste aux mouvements de lutte contre le sida, en passant par les centrales syndicales et le mouvement féministe américain, c'est bien une série de mécanismes propres à la sortie de rôle qui, dévoilés ici, offrent, sinon un modèle général du désengagement, du moins des pistes pour comprendre les logiques individuelles et collectives de la défection et un moyen nouveau de compréhension du destin des organisations.
-
What are the sources of continuing antipathy toward homosexuality, and what might they tell us about changing forms of American masculinity? This article documents some emergent homophobias circulating among conservative activists in relation to campaigns against gay rights in the early 1990s and against gay marriage in 2004. As feminist critiques of traditional masculinity make their way into conservative rhetoric and as men struggle to define a role that maintains male authority without sounding overly authoritarian, new forms of homophobia have emerged that are compatible with conservatives' quest to be seen as compassionate protectors of the family.
-
This article conceptualizes community cultural wealth as a critical race theory (CRT) challenge to traditional interpretations of cultural capital. CRT shifts the research lens away from a deficit view of Communities of Color as places full of cultural poverty disadvantages, and instead focuses on and learns from the array of cultural knowledge, skills, abilities and contacts possessed by socially marginalized groups that often go unrecognized and unacknowledged. Various forms of capital nurtured through cultural wealth include aspirational, navigational, social, linguistic, familial and resistant capital. These forms of capital draw on the knowledges Students of Color bring with them from their homes and communities into the classroom. This CRT approach to education involves a commitment to develop schools that acknowledge the multiple strengths of Communities of Color in order to serve a larger purpose of struggle toward social and racial justice.
-
Black studies emerged from the tumultuous social and civil rights movements of the 1960s and empowered African Americans to look at themselves in new ways and pass on a dignified version of Black history. However, it also enriched traditional disciplines in profound and significant ways. Proponents of Black and ethnic studies confronted the false notion that scholarly investigations were objective and unbiased explorations of the range of human knowledge, history, creativity, artistry, and scientific discovery. As they protested against hegemonic notions like universal psychology and re-evaluated canonical texts in literature, a new model of academic inquiry evolved: one committed to serving a range of populations, that critiqued traditional politics, culture, and social affairs, and worked with activist energy for the transformation of the existing social order. With an all-star cast of contributors, The Black Studies Reader takes on the history and future of this multi-faceted academic field. Topics include Black feminism, cultural politics, Black activism, lesbian and gay issues, African American literature and film, education, and religion. This authoritative collection takes a critical look at the current state of Black studies and speculates on where it may go from here.