Votre recherche
Résultats 391 ressources
-
Ce collectif fait le point sur l’évolution de la pensée féministe, depuis les années 1970, à l’égard des multiples facettes de la maternité. Une vingtaine d’auteures, issues de disciplines variées, se penchent sur les impacts et les enjeux de cette réalité au plan individuel et collectif. C’est un véritable tour d’horizon qui est proposé ici: construction sociale de la maternité, contrôle de la fécondité, questions de santé et de reproduction, monoparentalité, grossesse à l’adolescence, mères immigrantes, transformation des rôles parentaux, maternité lesbienne, prise en charge des proches dépendants, articulation famille-travail… Des textes de Denyse Baillargeon, Martin Blais, Nicole Bouchard, Johanne Charbonneau, Christine Corbeil, Renée B.-Dandurand, Geneviève Daudelin, Maria De Koninck, Christine Delphy, Catherine des Rivières-Pigeon, Francine Descarries, Louise Desmarais, Claude Gilbert, Romaine Malenfant, Hélène Manseau, Tania Navarro Swain, Anne Quéniart, Lilyane Rachédi, Nathalie Ricard, Lori Saint-Martin, Marie-Blanche Tahon, Marielle Tremblay, Louise Vandelac et Michèle Vatz Laaroussi.
-
Focusing on the street AIDS activist movement ACT UP, this article explores the question of social movement sustainability. Emotions figure centrally in two ways. First, I argue that the emotion work of movements, largely ignored by scholars, is vital to their ability to develop and thrive over time. I investigate the ways AIDS activists nourished and extended an “emotional common sense” that was amenable to their brand of street activism, exploring, for example, the ways in which ACT UP marshaled grief and tethered it to anger; reoriented the object of gay pride away from community stoicism and toward gay sexual difference and militant activism; transformed the subject and object of shame from gay shame about homosexuality to government shame about its negligent response to AIDS; and gave birth to a new “queer” identity that joined the new emotional common sense, militant politics, and sexradicalism into a compelling package that helped to sustain the movement. Second, I investigate the emotions generated in the heat of the action that also helped the street AIDS activist movement flourish into the early 1990s.
-
Cette publication de 2002 aborde les enjeux des femmes et des sexualité(s) *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
-
This memoir of a 65-year-old “butch” lesbian describes her growing-up days in the South and her subsequent professional identity as a university professor and psychologist. The article includes feelings about being raised as a girl while feeling male. Personal reactions to family pressures to conform to a rigid sex role are noted and some attention is given to the effects of living an adult life in the closet.
-
La pornographie, les discours sexologiques et médicaux du XIXe siècle ont façonné une conception d'hétérosexualité d'un côté, femmes, travesties et inverties de l'autre. C'est cette tradition de l'histoire de la sexualité que souhaite reprendre l'auteur. L'ouvrage, évoquant les théories queer américaine et française veut montrer les limites identitaires homosexuelle et hétérosexuelle.
-
Reviews two books on postcolonial studies on modernity. "Gender, Sexuality, and Colonial Modernities," by Antoinette Burton; "The Erotic Margin: Sexuality and Spatiality in Alteritist Discount," by Irwin Scilick.
-
Le procès pour obscénité très médiatisé de The Well of Loneliness (1928) de Radclyffe Hall est généralement reconnu comme le moment de cristallisation dans la construction d'une culture lesbienne anglaise moderne visible, marquant un grand fossé entre l'innocence et la déviance, le privé et le public, la nouvelle femme et la femme moderne. Lesbienne. Pourtant, malgré un accord sans réserve sur l'importance de ce moment culturel, les études antérieures déforment souvent de manière réductrice notre lecture de la formation de l'identité lesbienne au début du XXe siècle, soit en négligeant d'examiner en détail les développements qui ont conduit à l'interdiction, soit en encadrant les événements dans un cadre trop large. un contexte élargi par rapport à d’autres phénomènes culturels. Fashioning Sapphism situe la romancière Radclyffe Hall et d'autres lesbiennes éminentes, dont la pionnière du maintien de l'ordre des femmes, Mary Allen, l'artiste Gluck et l'écrivaine Bryher, au sein de la modernité anglaise à travers les multiples sites du droit, de la sexologie, de la mode et de la représentation littéraire et visuelle. , retraçant ainsi l'émergence d'une sous-culture lesbienne anglaise moderne au cours des deux premières décennies du XXe siècle. S'appuyant sur de nouvelles recherches approfondies dans les archives, le livre interroge à nouveau une série de mythes longtemps acceptés sans aucun doute (et toujours en circulation) concernant, pour n'en citer que quelques-uns, l'ampleur de l'homophobie dans les années 1920, le déploiement stratégique de la sexologie contre les minorités sexuelles, et la rigidité de certains codes culturels pour désigner le lesbienisme dans la culture publique.
-
Réflexions philosophiques, historiques, juridiques et entretiens pour tenter de cerner la notion de parité, la différence des sexes SOMMAIRE I -- Altérité et exclusion La différence des sexes, une différence historique -- Le jeu aporétique des deux sexes -- Soeurs et frères -- Les amis de nos amis -- Inscrire les droits des femmes, expliciter les droits de l'homme II -- Généalogie des représentations Raison de l'espèce, raison de l'esprit -- Le génie et la muse -- Le chant des sirènes -- A propos d'un monstre moderne -- La misogynie de Strindberg entre politique et métaphysique -- Droit de cuissage et devoir de l'historien III -- Stratégies d'émancipation Le choix du neutre chez deux femmes de pensée, Hannah Arendt et Simone Weil -- Le "privilège" de Simone de Beauvoir -- Les femmes et le féminisme -- Sur l'incompatibilité supposée de l'amour et du féminisme -- Entre égalité et liberté -- La souveraineté limitée des femmes IV -- Pratiques théoriques L'habeas corpus des femmes, une double révolution -- Des conditions de l'égalité économique -- Domesticité, emploi de services et démocratie -- La paire et le neutre -- L'Europe, un laboratoire politique pour une question politique En guise de conlusion : La controverse des sexes (texte rédigé à l'occasion d'une intervention dans le cadre de "L'Université de tous les savoirs" du 12 mai 2000)
-
Barbara Grier’s enjoyment of and commitment to lesbian literature have been guiding forces in her life. While working non-professional jobs for little pay, she managed to find money to buy the books she loved. Her enthusiasm led her to devote considerable time and energy to The Ladder while simultaneously working a full-time job. When The Ladder was no longer financially viable, she founded Naiad Press, and, for the first nine years of its existence, continued to hold a full-time job. In 1982, she became the first paid employee of Naiad, which enabled her to focus exclusively on her passions: writing, editing, and publishing lesbian literature.
-
Cette publication analyse les formes et discours des identités et altérités de genres. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
-
A gender-queer punk-rock singer from East Berlin tours the U.S. with her band as she tells her life story and follows the former lover/band-mate who stole her songs.
-
Un livre stimulant et incisif, Provoking Feminisms est une collection d'essais, de commentaires et de réponses sur certaines des questions les plus controversées de la théorie féministe d'aujourd'hui. Des conversations spécifiques sont centrées sur des sujets de débat tels que la théorie du point de vue féministe ; le genre comme catégorie analytique ; problèmes de "différence" sexuelle ; et la vie privée et les représentations du personnel. Chaque échange parle puissamment des enjeux actuels au cœur de l'érudition féministe et comprend des discussions à partir d'un échantillon de disciplines : théorie politique/sociale, philosophie, sociologie, études culturelles et théorie critique. Intense et rigoureux, Provoking Feminisms est un ouvrage crucial pour quiconque s'intéresse à l'état de l'érudition féministe contemporaine.
-
Présentation des textes fondateurs américains et anglais des études de genre, qui traçaient les ambitions d'origine des Gender studies, approche nouvelle développée dans tous les domaines du savoir (sciences et sciences humaines) à partir du point de vue des femmes.
-
Invisible Lives est la première étude scientifique sur les personnes transgenres – travestis, drag queens et transsexuels – et sur leur vie quotidienne. À travers une étude théorique et empirique combinée, Viviane K. Namaste soutient que les personnes transgenres ne sont pas tant produites par la médecine ou la psychiatrie qu'elles sont effacées ., ou rendu invisible, dans une variété de contextes institutionnels et culturels. Namaste commence son travail en analysant deux perspectives théoriques sur les personnes transgenres - la théorie queer et les sciences sociales - montrant comment aucune d'entre elles n'a abordé de manière adéquate les problèmes les plus pertinents pour le changement de sexe : tout, de l'emploi aux soins de santé en passant par les papiers d'identité. Namaste examine ensuite certaines des inscriptions rhétoriques et sémiotiques des figures transgenres dans la culture, y compris des études sur les premières sous-cultures punk et glam rock, pour illustrer comment l'effacement des personnes transgenres est organisé dans différents sites culturels. Invisible Lives se termine par de nouvelles recherches sur certaines des préoccupations quotidiennes des personnes transgenres, proposant des études de cas sur la violence, les soins de santé, les cliniques d'identité de genre et la loi.
-
Ann Oakley came to widespread attention as part of the new school of British feminists to emerge in the 1960s, and has since earned a reputation as one of the most innovative feminist thinkers and social scientists writing today. In Experiments in Knowing, a major new work, Oakley integrates her personal and professional thinking to examine the historical development of methodology in the social and natural sciences, demonstrating how both fields have been subject to a process of "gendering." Oakley not only reconciles the long-standing opposition between the quantitative and the qualitative methods but shows that the experimental and intuitive approaches must be used in tandem to provide a full understanding of any subject of scientific inquiry. Written in accessible language, Experiments in Knowing addresses themes of common interest across such diverse fields as social policy, education, health, and women's studies. Certain to generate considerable debate, it is both a fascinating history of the practice of social science from a feminist perspective, as well as an argument for a new way of thinking about our ways of knowing.
-
En déclarant qu' "on ne naît pas femme, on le devient", Simone de Beauvoir a posé les fondements d'une conception féministe du genre. L'analyse développée dans Le Deuxième sexe a anticipé la distinction ultérieure entre sexe et genre, et a également soulevé certains problèmes liés à cette distinction. Plutôt que l'oeuvre même de Beauvoir, ce sont les discussions récentes autour de la distinction sexe/genre qui font l'objet de cet article. Plus particulièrement, j'examine la manière dont les féministes matérialistes françaises, avec qui Beauvoir elle-même a travaillé, ont fait fructifier son héritage. En affirmant que le "sexe" est un phénomène tout aussi social que le "genre", ces féministes ont maintenu une tradition anti-essentialiste fondamentalement opposée aux perspectives "différentialistes" si souvent associées à la construction anglophone du "French feminism". Je confronte la contribution de ces féministes, notamment Christine Delphy et Monique Wittig, aux conceptions féministes du genre, avec l'approche plus déconstructive associée à des théoriciennes comme Judith Butler. Ce faisant, je plaide pour une analyse matérialiste du genre et pour une vision d'un monde sans genre plutôt que d'un monde avec de multiples genres. In claiming that 'one is not born, but rather becomes, a woman', Simone de Beauvoir laid the foundations for a feminist understanding of gender. The analysis developed in The Second Sex anticipated the later distinction between sex and gender, and also evinced some of the problems associated with that distinction. It is these more recent discussions of the sex/gender distinction which are the focus of this paper, rather than Beauvoir's work itself. More specifically, I consider the ways in which French materialist feminists, with whom Beauvoir herself worked, carry forward her legacy. In arguing that ' sex' is as much a social phenomenon as 'gender', these feminists have kept alive an anti-essentialist tradition which is fundamentally opposed to the 'difference' perspectives so often associated with the anglophone construction of ' French Feminism'. I compare the contribution that these feminists, especially Christine Delphy and Monique Wittig, have made to feminist understandings of gender with the more deconstructive approach associated with thinkers such as Judith Butler. In so doing I argue the case for a materialist analysis of gender and for a vision of a world without gender rather than a world with many genders.