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Social representations, which appear in a variety of media, can influence the way sexual experiences are perceived and understood. While pornography is not the only medium in which orgasm is portrayed, it is the most explicit, and it is widespread and easily accessible. As such, pornography is an ideal medium for examining representations of male and female orgasm. PornHub’s 50 most viewed videos of all time were viewed and coded for the frequency of male and female orgasm, orgasm-inducing sex acts (and whether activity inducing female orgasms included some form of clitoral stimulation), and auditory (verbal, vocal) and visual (bodily) indicators of orgasm. Content analysis was used to code and analyze the data. Results were analyzed in light of sexual script theory and previous orgasm research. Only 18.3% of women, compared to 78.0% of men, were shown reaching orgasm. Sex differences in depictions of orgasm, beyond the appearance of semen, were documented. Results support the male performance script as evident in pornographic depictions of orgasm, as well as coital and orgasm imperatives. As a result, representations of male and female orgasm in mainstream pornography may serve to perpetuate unrealistic beliefs and expectations in relation to female orgasm and male sexual performance.
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En 2016, nous avons réalisé une étude visant à documenter l’expérience des femmes qui témoignent en ligne de leur(s) agression(s) à caractère sexuel. Cette recherche exploratoire, intitulée « Témoigner en ligne de son agression à caractère sexuel », a été menée en collaboration avec le RQCALACS et le collectif Je Suis Indestructible (JSI), dans le cadre du Service aux collectivités de l’UQAM. Cette recherche est basée sur des entretiens menés en face à face ou par courriel avec 12 femmes âgées de 18 ans et plus, vivant au Québec, qui avaient réalisé un ou plusieurs témoignages de leur(s) agression(s) à caractère sexuel sur différents médias sociaux au cours des deux dernières années. Les femmes rencontrées nous ont donné accès à 27 témoignages qu’elles avaient produits. Nous avons mené une analyse qualitative de ce corpus, qui met l’accent sur les formes, les conditions de production et les espaces de publication des témoignages, les motivations des femmes à s’exprimer en ligne, le sens qu’elles attribuent à cette démarche, son inscription dans leur parcours et les bénéfices et les risques pour les femmes qui ont témoigné. Nous présentons ici les éléments que nous souhaitons inspirants pour les personnes (intervenantes ou pairs-es aidantes) qui soutiennent des femmes envisageant de témoigner de leur(s) agression(s) à caractère sexuel sur les médias sociaux.
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« Ce premier feuillet d’info de la série « Apprentissages croisés des systèmes de connaissances autochtones et occidentaux et l’intersectionnalité » sert d’introduction à l’approche de recherche, aux principales considérations et utilisations de ce travail. Ces feuillets d’information survolent certains éléments des modes de savoirs autochtones et occidentaux. Ils explorent les liens potentiels entre approches autochtones et occidentales en matière de création de savoirs, fournissent des exemples et identifient les risques. En outre, les feuillets d’information présentent et explorent l’intersectionnalité en tant qu’important concept complémentaire pouvant renforcer l’analyse et appuyer le travail de vérité et de réconciliation. Sept grands principes visent à orienter les universitaires, les décisionnaires politiques et toute autre personne intéressée à mener une recherche à l’écoute de la réconciliation par l’entremise de l’intersectionnalité. Enfin, douze méthodes sont illustrées par des exemples démontrant comment mener des recherches reliant des modes de savoirs autochtones et occidentaux et l’intersectionnalité » [Résumé original]
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« Ce deuxième feuillet d’info de la série « Apprentissages croisés des systèmes de connaissances autochtones et occidentaux et l’intersectionnalité » présente les fondements dans le cadre de la transposition des perspectives autochtones et occidentales. Toutefois, il n’existe pas de mode unique de savoirs autochtones ou occidentaux et donc on doit éviter de réduire des traditions vastes et variées à des termes simplistes et généraux. On souligne les risques que comporte l’intégration de ces visions du monde et on explore les cadres de recherche qui réunissent les perspectives autochtones et occidentales à la création de savoirs » [Résumé original]
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« Ce troisième feuillet d’info de la série « Apprentissages croisés des systèmes de connaissances autochtones et occidentaux et l’intersectionnalité » se concentre sur les contributions possibles de la pensée intersectionnelle aux cadres de liaisons autochtones et occidentaux alors qu’elle peut prévenir l’assimilation, la généralisation et la perte des modes de savoirs autochtones en matière de la création du savoir. De plus, la théorie intersectionnelle acquiert une connaissance des effets du colonialisme en prêtant attention aux modes de savoirs autochtones » [Résumé original]
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« Ce cinquième feuillet d’info de la série « Apprentissages croisés des systèmes de connaissances autochtones et occidentaux et l’intersectionnalité » s’appuie sur les sept principes mis en lumière au sein des feuillets d’informations précédents et la mise en pratique par le biais d’une foule de méthodes de recherche. Ces méthodes de recherches sont issues de savoirs autochtones et occidentaux provenant de toute l’Île de la Tortue et au-delà. Les auteures soulignent que l’utilisation de ces méthodes ne signifie toutefois pas que les principes sont automatiquement respectés. En réalité, les méthodes de recherche doivent être choisies soigneusement en prêtant attention au contexte et aux perspectives des personnes avec qui l’on travaille, afin d’éviter l’effacement des différences par la généralisation du « savoir autochtone. Ce feuillet d’information conclut la série » [Résumé original]
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Although the relationship between job work hours and women’s physical health has been examined, limited empirical research examines the family demand conditions that explain this relationship. Given the challenge of integrating work and family demands, we examine the boundary conditions under which job hours relate to women’s physical health by integrating the influences of household work hours, perceived unfairness of division of household labor, and traditional gender ideology. Using a large, multi-national archival dataset, our results show that women working long job hours are more likely to report decreased physical health and that this relationship is moderated by the hours and fairness perceptions of household labor: The lowest physical health was observed at high job hours and high household hours and also when women felt that they did less than their fair share of household labor. However, looking at the slopes of these relationships, the negative relationship between job hours and physical health was stronger when women worked lower household hours or felt that they contributed less than their fair share of household labor—suggesting that maintaining a contribution to household labor might be important for working women. Furthermore, these results suggest that policy and organizational interventions aimed at supporting women’s physical health could take their household labor contributions and fairness perceptions into account when assessing the negative impact of high job work hours. © 2018, Springer Science+Business Media, LLC, part of Springer Nature.
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U.S. corporations have been slow to adopt family-friendly workplace accommodations, despite decades of research demonstrating their value. Some hope that the millennial generation will spur corporate change because, compared with older generations of workers, young people purportedly strive for more balanced lifestyles and gender equality in their relationships. This study examines the experiences of early career scientists and engineers employed by a major oil and gas corporation that has not implemented family-friendly accommodations, asking whether these highly trained workers seek work-family balance and whether they parlay these desires into requests for accommodation from their employer. Interviews reveal a gendered discourse of work-family balance at this firm: mothers and prospective mothers describe intense work-family conflict, but they blame themselves and not their employer. A number of men, in contrast, express satisfaction with their work-family balance, yet their narratives reveal that their achievement of balance depends on a traditional gender division of labor in the home. Some men and women seek alternative forms of balance that do not involve family; if thwarted from pursuing this goal, they are inclined to exit the company. These discourses of balance reflect neoliberal assumptions, reproduce gender inequality, and suggest the need for an alternative to the voluntary approach to promoting work-family policies. © 2017, © The Southern Sociological Society 2017.
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This study explores the processual identity formation of six Japanese women who gave up a job, turned to higher education, and became university EFL teachers in Japan. My research questions include: (1) How did they change their careers and become university EFL teachers? (2) Since they entered the university EFL teaching profession, how have they felt about their own gender? and (3) How did their working experience influence their EFL teaching? Drawing on a poststructural feminist theory of identity, I examine their nonlinear, changing and contested teacher identities in social, economic and political contexts. Their stories help us understand the complex relations between individuals and the gendered social world and hidden issues involving self-conflict, a sense of unfairness, the burden of gender-differentiated expectation, and emotional strain. I also draw attention to the use of their former identities as a component of their pedagogy, which leads to feminist teaching.
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La “crise de la pilule” de 2012-2013 a contribué à remettre en cause la prédominance de la pilule contraceptive en France, sans pour autant que l’imputation aux femmes de leur responsabilité en matière de contrôle des naissances ne soit remise en cause. Cet article s’intéresse aux mécanismes de domination, en particulier médicaux et de genre, qui fondent et maintiennent les différentes dimensions ordinaires et invisibilisées du travail qui découle de cette responsabilité. Il s’agit d’abord de montrer comment, du fait de la médicalisation de la contraception, la responsabilité du contrôle des naissances est progressivement devenue féminine et comment, dans le même temps, le travail lié à cette responsabilité est demeuré caché. Cette invisibilisation du travail féminin passe par la naturalisation de la contrainte que représente l’observance contraceptive, et en particulier de la charge mentale afférente. C’est aussi de la contradiction entre une injonction au choix et un panel limité de méthodes effectivement disponibles pour les femmes que naît la nécessité d’une autre forme de travail contraceptif : un travail cognitif. Enfin, l’utilisation d’une méthode de contrôle de la fécondité implique, en particulier s’il s’agit d’une méthode hormonale, de faire face à des effets secondaires minorés voire niés. Là encore, c’est une forme de travail invisible – un travail sur soi – que cet article vise à dévoiler.
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La "culture du silence", selon l'expression consacrée, prendrait-elle fin ? Le témoignage des actrices qui ont précipité la chute du producteur américain Harvey Weinstein, entraînant une libération - une libéralisation ? - de la parole. Logiquement, ce sont les réseaux sociaux qui s'en sont fait l'écho, amplifiant les messages de colère, tristesse ou de soulagement. #MeToo, autant que le plus virulent #BalanceTonPorc, ont marqué profondément, jaillissant de toutes parts, et dénonçant le harcèlement sexuel vécu sous toutes ses formes. Alors, dans l'édition ?
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Fallait demander est un bande dessinée portant sur la charge mentale
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In Living a Feminist Life Sara Ahmed shows how feminist theory is generated from everyday life and the ordinary experiences of being a feminist at home and at work. Building on legacies of feminist of color scholarship in particular, Ahmed offers a poetic and personal meditation on how feminists become estranged from worlds they critique-often by naming and calling attention to problems-and how feminists learn about worlds from their efforts to transform them. Ahmed also provides her most sustained commentary on the figure of the feminist killjoy introduced in her earlier work while showing how feminists create inventive solutions-such as forming support systems-to survive the shattering experiences of facing the walls of racism and sexism. The killjoy survival kit and killjoy manifesto, with which the book concludes, supply practical tools for how to live a feminist life, thereby strengthening the ties between the inventive creation of feminist theory and living a life that sustains it. https://www.saranahmed.com/
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À partir de 10 cas exemplaires (comprenant des recherches partenariales et participatives), ce Livre Blanc "propose des pistes d’amélioration des politiques publiques. Il vise à définir l’hori zon d’actions pour les acteurs concernés : le législateur, l’exécutif, les acteurs de la société civile, les établissements d’enseignement supérieur et de recherche, et les collectivités » (p. 12)
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Le 18 août dernier, nous avons soumis au Ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI) un projet en réponse à l’appel pour réaliser une Consultation sur le racisme systémique afin que la Commission tienne notamment compte de l’intersection entre le racisme et les LGBTphobies dans ses consultations. Notre proposition a été acceptée selon le premier mandat qui avait été choisi par le ministère. En dépit de l’évolution de ce dernier, le Conseil québécois LGBT a souhaité poursuivre la mission qu’il s’était donnée à savoir mener une consultation sur le racisme systémique en lien avec les communautés LGBTQ+. Ce document en est la synthèse. Ainsi, pour la réalisation du présent rapport, nous avons recueilli 25 témoignages individuels. Toutes les personnes interviewées ont été victimes de racisme, certaines après avoir été témoin et être intervenues. Les 25 personnes entendues font partie de la communauté LGBTQ+ et sont racisées. Autant que faire se peut, nous avons essayé de recevoir des personnes représentant une grande diversité d’identités de genres et des sexualités. Sur la totalité des témoignages, nous avons donc pu nous entretenir avec des personnes s'identifiant comme lesbiennes, trans, bisexuelles, queers, gaies, studs ou encore pansexuelles.
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Cet article a pour but de mieux comprendre le rôle des émotions dans le monde universitaire, et leur implication dans le fait de produire et de défier une université normalisée de plus en plus néolibérale. Il découle de deux discours qui mettent les émotions au premier plan dans et à travers les espaces et les pratiques universitaires, afin d’explorer de façon critique comment les connaissances et les positions sont construites et comment on les fait circuler. Il continue ensuite par prendre en compte ces questions sous l’angle de la sensibilité en tant que position politique pour être et devenir un universitaire en ces temps néolibéraux. Notre but est de contribuer à la recherche qui se développe dans le domaine des géographies émotionnelles, en amenant ce travail de manière explicite dans la conversation des débats renaissants au sujet d’une éthique de sensibilité, comme faisant partie d’une politique qui critique l’individualisme et le gestionnariat dans le monde universitaire (et au-delà). Nous examinons les façons dont les structures universitaires néolibérales font circuler certains affects particuliers, qui induisent des émotions telles que le désir et l’anxiété ainsi que l’internalisation de la compétition et de l’évaluation en tant qu’universitaires incarnés. Nos récits donnent en exemple comment les émotions et les affects qui y sont liés peuvent faire écho et se reproduire de plus en plus à travers les cultures de l’université et se propager dans les vies personnelles et professionnelles. Nous soutenons que les émotions à l’université sont importantes, coproduisant mutuellement des relations et pratiques sociales à tous les niveaux. Nous nous intéressons à leurs implications politiques et à la façon dont les normes néolibérales peuvent changer à travers des pratiques de sensibilité.
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« L'objectif général est […] d'identifier des moyens concrets et efficaces pour accroître la participation des Autochtones à la recherche et, surtout, les bénéfices qu'ils en tirent. Plus spécifiquement, cette synthèse vise à répondre aux objectifs suivants : 1. Inventorier les stratégies et les pratiques actuellement m1ses en œuvre dans le milieu universitaire, dans les organisations autochtones et dans les organismes subventionnaires pour accroître la participation des Autochtones à la recherche et les bénéfices qu'ils en tirent. 2. Recenser les études publiées au cours des 10 dernières années sur les pratiques qui visent à accroître la participation des Autochtones à la recherche et les bénéfices qu'ils en tirent. 3. Évaluer les pratiques recensées pour identifier les plus efficaces selon les contextes. » [Portions du résumé original]
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« Le présent document répond donc à l’objectif 1 [de s’outiller d’un guide des bonnes pratiques en matière de recherche dans le Nord]. Afin de rencontrer le second objectif, un forum sur les besoins de recherche des Premiers Peuples a eu lieu en mars 2017 à Val-d’Or. Cet événement a donné lieu à un rapport et les enjeux soulevés ont été intégrés aux axes de recherche de l’INQ. Il est convenu que le forum de même que la liste des besoins en recherche peuvent évoluer et changer dans le temps. C’est pour cette raison que le GTPP pense tenir d’autres événements semblables dans le futur dans différentes communautés autochtones du Québec nordique.» [Extrait page 5]
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Dans les cultures Autochtones, les savoirs, les rôles et les pratiques étaient historiquement basés sur la réciprocité et la complémentarité entre les genres. En excluant les femmes Autochtones des processus de prise de décision, les politiques coloniales ont réduit la base de savoirs sur laquelle les décisions s'appuient. Les voix des femmes Autochtones ont longtemps été exclues des recherches et les chercheurs ont joué un rôle important dans leur marginalisation. C'est dans ce contexte -- et dans un effort de décolonisation de la recherche -- que nous présentons une étude de cas du processus de co-construction d'un outil de collecte de données avec des femmes Atikamekw. En préparant un projet de recherche sur le rôle des femmes Autochtones dans la gouvernance du territoire et des ressources naturelles, nous avons travaillé avec trois femmes Atikamekw, qui ont attribué une grande importance au processus d'obtention du consentement des participantes. Nous avons élaboré le formulaire de consentement ensemble, afin qu'il réponde à leurs préoccupations quant à la confiance, la transparence et l'implication de la communauté tout au long de la recherche. Décoloniser la recherche implique que les outils de collecte de données ne devraient pas être élaborés dans des bureaux universitaires, mais par une collaboration significative avec les participants à la recherche.