Votre recherche
Résultats 440 ressources
-
Ce recueil vise à examiner, au travers d'entretiens, les conflits et les contradictions qui traversent le féminisme - d'où le pluriel du titre : il s'agit non pas de penser ce qui fait son unité, mais plutôt de tracer les grandes lignes d'une carthographie des tensions qui le constituent. Les questions qui ont interpellé et divisé récemment les féministes et l'opinion se trouvent donc au coeur de ce livre : le foulard islamique, le harcèlement, la parité, la procréation médicalement assistée, la prostitution, les violences sexuelles et domestiques ... [Le document] voudrait ainsi montrer, pour s'en réjouir, que les débats parfois emportés qui opposent les différentes sensibilités de la mouvance féministe, ainsi que l'éclatement relatif de celle-ci, iindiquent qu'avec le féminisme nous sommes en ce lieu éminemment conflictuel de l'espace social où sont mises en question les identités de genre et les sexualités.
-
Au cours des dernières décennies, la question de la représentation des femmes dans les parlements nationaux a fait l’objet d’une attention grandissante sur la scène internationale. Si les femmes ont peu à peu, au cours du siècle dernier, obtenu le droit de vote et le droit de se présenter aux élections, pourquoi n’occupent-elles aujourd’hui que 15% des sièges dans les parlements du monde, malgré leur poids démographique? Comment augmenter cette moyenne pour atteindre une représentation équitable? Une brochette de spécialistes explorent ces questions, et bien d’autres, dans cet ouvrage qui couvre 37 pays répartis sur les cinq continents. Femmes et parlements: un regard international, une source précieuse d’informations enfin disponibles dans la francophonie et dans le monde. Mais pourquoi les femmes vont-elles en politique? En fait, il serait plus juste de se demander pourquoi elles n’y vont pas. Je suis frappée par le caractère universel et systémique des obstacles dans la trentaine de pays étudiés ici. En démocratie comme en dictature, dans les pays du Nord comme du Sud, ces obstacles sont économiques, sociaux, religieux. Anne-Marie Dussault, extrait de la préface
-
De quelle façon les Québécoises sont-elles représentées à l'Assemblée nationale, à la Chambre des communes et au Sénat ? Peut-on espérer que les femmes, un jour, seront plus nombreuses sur les banquettes des espaces parlementaires du Québec ? Québécoises et représentation parlementaire apporte des réponses à ces questions. L'ouvrage va même plus loin, en prenant en compte les sénatrices, un groupe de représentantes fort négligé par les recherches. Son originalité tient aussi à la longue période historique qu'il couvre, soit de 1791 à 2004. L'ouvrage compte quatre chapitres. Le premier, à saveur plus historique, porte sur les droits de vote et d'éligibilité. Le second cherche à comprendre pourquoi les femmes, qui sont légèrement majoritaires dans la population, sont toujours minoritaires dans les arènes législatives du Québec. Le troisième explore l'identité et les idées des députées et des sénatrices du Québec et le dernier examine ce qui pourrait être fait pour que les Québécoises soient plus nombreuses en politique. La conclusion, enfin, évalue un remède souvent évoqué pour remédier à la faible présence des femmes en politique : une réforme du mode de scrutin du Québec.
-
This text provides an historical account of feminism, exploring its earliest roots and key issues such as voting rights and the liberation of the sixties. Walters brings the subject completely up to date by providing a global analysis of the situation of women, from Europe and the United States to Third World countries.
-
Le contexte dans lequel se déroule l’action politique des féministes noires latino-américaines et des Caraïbes est marqué par l’histoire de la colonisation et de l’esclavage. À travers les figures des Ialodês , symboles d’autorité féminine dans certaines cultures africaines, amenées au Brésil notamment au travers des pratiques religieuses, l’autrice montre certains éléments de la pratique politique des femmes afro-descendantes qui précèdent le féminisme théorique, créé en Occident. Elle critique le féminisme latino-américain et des Caraïbes, influencé par celui d’Europe et des États-Unis, notamment pour son caractère excluant, du fait de sa vision classiste et raciste, tout en reprenant certain de ses apports. Werneck critique par ailleurs la politique d’identité pratiquée par une grande partie du mouvement de femmes afro-descendantes, qu’elle considère insuffisant pour permettre la mobilisation politique, pourtant nécessaire face à la mondialisation économique et les nouveaux contextes historiques. Elle présente ainsi de nouveaux défis au mouvement social anti-raciste et anti-sexiste.
-
Une des façons d'interpréter le titre de ces journées est de s'interroger sur la transmission entre les générations c'est-à-dire sur la relève en Etudes féministes. Je suis heureuse de pouvoir constater, grâce à ces journées et aux journées précédentes organisées par EFiGiES avec l'aide du RING, à quel point nous pouvons être rassurées sur ce point : il existe une relève et, qui plus est, une relève qui innove tant dans les thématiques que dans les façons de s'organiser et de travailler.
-
C'est dans les années 1970 que des anthropologues féministes américaines, réfléchissant aux rapports de pouvoir entre hommes et femmes, ont intronisé le mot " genre " : elles faisaient ainsi référence au rôle social des uns et des autres, par opposition au sexe biologique, pour montrer que la place des femmes et des hommes dans la société est avant tout le produit d'une culture. Simone de Beauvoir l'avait déjà dit avec d'autres mots : " On ne naît pas femme, on le devient. " Au moment même où la hiérarchie traditionnelle des sexes était remise en cause, des chercheuses et des chercheurs en sciences sociales reprirent le concept et sapèrent ainsi l'idée que la domination masculine était " naturelle ". Depuis, le principe de l'égalité entre les droits de l'homme et les droits de la femme a fait son chemin. Mais le principe est-il devenu réalité ? Les historien(ne)s, sociologues, politologues que réunit ce livre font un bilan : quand les femmes s'en mêlent, qu'il s'agisse de la vie publique ou de la vie privée, les inégalités demeurent, ou se transforment, comme si un pas en avant sur la voie de l'égalité déclenchait deux pas en arrière. En politique, parité ne signifie toujours pas égalité. Dans le monde du travail, les femmes sont plus frappées par le chômage, alors qu'elles sont plus nombreuses à l'Université. Pourquoi tant de femmes qui veulent accéder à des postes de responsabilité échouent-elles à traverser le plafond de verre ? Et pourquoi du sexisme ordinaire au viol, les violences à l'encontre des femmes sont-elles si fréquentes ?
-
Le portrait de Marie, autoportrait en creux de l'auteur elle-même, l'été de ses seize ans, est un portrait sans concessions ni complaisance d'une adolescente dont l'enfance s'éloigne peu à peu. On la verra aborder sa première vie amoureuse. On la verra choisir, oser et exprimer ses amours plus belles, plus fortes, plus intenses, que celles des autres. Dans "La vie heureuse", Nina Bouraoui nous plonge au cœur d'un univers singulier qui porte ses codes et ses coutumes, elle nous fait (re)vivre cette période de confusion extrême qui, malgré le tourbillon des amitiés et des rencontres, s’accompagne d'une profonde solitude. Le roman cependant porte bien son titre, il s'agit de bonheur, de bonheur et de plaisir, le plaisir et la joie d'être sous la peau de ces êtres magnétiques. On n'a jamais écrit sur l'amour des filles avec tant de douceur et de violence mêlées. La vie heureuse est un livre de désir traversé par les musiques, les films et les modes des années 80 : Klaus Nomi est atteint du sida tandis que Sophie Marceau se dandine sur l'air de La Boum.
-
"Ce livre est l'histoire des strates amoureuses qui me composent." C'est ce qu'affirme l'auteure en quatrième de couverture. Un récit autobiographique qui relate sous la forme d'un journal intime le cheminement de la narratrice dans l'univers lesbien et vers son acceptation.
-
Nicole Brossard compte parmi les créatrices féministes les plus importantes du Québec contemporain. Née en 1943, elle a publié une trentaine de recueils de poésie, neuf romans et des proses diverses. Elle a remporté les plus grands prix littéraires du Canada, dont le prix Athanase-David, le prix du Gouverneur général, le Grand Prix de Poésie du Festival international de Trois-Rivières et, en 2003, le prix W. O. Mitchell. Traduits en plusieurs langues, repris dans des anthologies et étudiés par les universitaires, ses textes ont inspiré de nombreuses femmes du Québec et d’ailleurs.
-
Dans Le Pouvoir des mots, Judith Butler analyse les récents débats, souvent passionnés, sur la pornographie, la violence verbale dirigée contre les minorités et l'interdiction faite aux homosexuels membres de l'armée américaine de se déclarer tels. Il s'agit pour elle de montrer le danger qu'il y a à confier à l'État le soin de définir le champ du dicible et de l'indicible. Dans un dialogue critique avec J. L. Austin, le fondateur de la théorie du discours performatif, mais aussi avec Sigmund Freud, Michel Foucault, Pierre Bourdieu, Jacques Derrida ou encore Catharine MacKinnon, elle s'efforce d'établir l'ambivalence du hate speech, de la violence verbale et des discours de haine homophobes, sexistes ou racistes : s'ils peuvent briser les personnes auxquelles ils sont adressés, ils peuvent aussi être retournés et ouvrir l'espace nécessaire d'une lutte politique et d'une subversion des identités. Elle esquisse ainsi une défense pragmatique du principe de la liberté d'expression, qui ne s'en tient pas aux arguments employés classiquement par les doctrines libérales, mais est surtout préoccupée par le souci de maximiser la puissance d'agir des dominés et des subalternes. Les lecteurs français trouveront dans ce livre des instruments inédits pour repenser à nouveaux frais les questions soulevées par les débats sur la pénalisation des discours de haine.
-
L'implantation du nouveau programme de formation de l'école québecoise et la redéfinition de l'entente de collaboration entre le ministère de l'Éducation du Québec et le ministère de la Santé et des Services sociaux sont la toile de fond de ce projet. En effet, dans le cadre de ce projet d'éducation à la sexualité, les élèves sont amenés à developper différentes compétences disciplinaires et transversales tout en abordant des ntions reliées aux rôles et stéréotypes sexuels. De plus, la réalisation des activités pédagogiques auprès des enfants repose sur la participation des enseignants et des enseignantes et implique la collaboration let le soutien des infirmières scolaires. Les processus d'adoption et de mise en oeuvre du projet ont été évalués pour connaître les conditions réussite de l'implantation dans deux écoles pilotes de la Montérégie. Le présent rapport rend compte des résultats de cette évaluation. Ceux-ci serviront à améliorer le guide pédagogique et à favoriser l'implantation des activités dans d'autres milieux. De plus, les résultats et les recommandations présentés dans ce rapport sont importants, non seulement pour la mise en oeuvre de ce type d'intervention reliée à l'éducation à la sexualité, mais aussi pour d'autres projets de prévention et de promotion de la santé qui pourraient s'inscrire dans le contexte d'une approche d'École en santé.
-
Cette anthologie de textes de dix philosophes américaines comble une lacune dans l'édition française. Souvent méconnus, leurs travaux introduisent un débat philosophique qu'il est indispensable de prendre en considération. Interrogeant les principaux acteurs de la pensée contemporaine, elles renouvellent, dans une perspective féministe, la problématique de la justice, à la croisée de l'éthique, du social et de la politique. En cela, elles contribuent à repenser les conditions d'un monde commun..