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Les médias, s'ils informent, ne servent plus à communiquer. C'est pourquoi cet essai veut répondre à une double question : comment et pourquoi les minoritaires, et les femmes en particulier, s'ils prennent parfois la parole dans le champ médiatique en créant leurs propres journaux, ne peuvent pas la garder ? Comment et pourquoi les médias majoritaires ne rendent-ils pas compte de ces points de vue de minoritaires, en particulier lors d'événements qui les concernent ?
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Cet essai, écrit à distance, sur commande de l'Office of War Information, par une femme qui n'était jamais allée au Japon et en ignorait la langue, pour servir de manuel aux forces d'occupation américaines, réussit la gageure de demeurer, de l'avis général des Japonais, l'un des grands livres que l'on ait écrit sur eux. Des articles et des ouvrages ont, après lui, été publiés qui réfutent, complètent, approfondissent, réapprécient les interprétations de Ruth Benedict. Ces débats lui ont conféré la place d'une référence classique." Ce livre traite des habitudes qui paraissent naturelles et que nul ne songerait à remettre en cause au Japon. Il traite des situations où tout Japonais peut compter sur la courtoisie et de celles où il se sent honteux, des circonstances où il éprouve de l'embarras, de ce qu'il exige de lui-même." On y parle des règles de hiérarchie, de bienséance, de l'éducation des enfants, de morale sexuelle, de politique économique ...
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Commencée fin 1987, « L’histoire des femmes en Occident » vient de s’achever. Ce travail collectif international d’une grande ampleur - 5 volumes, 3 000 pages écrites par 72 auteurs - constitue à ce jour l’effort le plus achevé pour affirmer la légitimité d’un champ de recherche : l’approche sexuée de l’histoire de nos sociétés. Publiée en 9 langues, cette entreprise a suscité aussitôt un immense intérêt, signe incontestable d’une demande sociale forte. Mais cette approche historique pose beaucoup de questions : sur la pertinence de la chronologie classique, sur la notion d’Occident et son étroitesse, sur la validité des sources, sur la fonction des images, sur la difficulté à saisir autre chose qu’une représentation construite majoritairement par les hommes, sur le consentement des femmes à leur rôle, sur la notion de pouvoirs, sur celle de progrès... Prolongement critique de « L’histoire des femmes en Occident », le colloque « Femmes et Histoire » est la manifestation d’une réflexion ouverte et actuelle qui ne demande qu’à se poursuivre.
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Le 26 août 1970 à l'Arc de Triomphe, neuf femmes donnaient par une action symbolique le coup d'envoi d'un mouvement qui allait en une quinzaine d'années bouleverser profondément la société française.A partir de son expérience personnelle, de l'étude des écrits et des archives du Mouvement de libération des femmes, d'une enquête auprès des féministes de la première heure, Françoise Picq présente ici une histoire en trois temps : celui de la découverte, celui des contradictions, puis le temps de la réflexion et du bilan avec les années quatre-vingt.
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S’inscrivant dans le mouvement des études féministes qui ont marqué les années quatre-vingt, cet ouvrage réunit les différents points de vue de femmes universitaires engagées dans des champs de recherches aussi divers que la biologie, le droit, la linguistique. Partant de l’examen critique de la distinction sexe et genre, elles analysent les mécanismes qui assurent le maintien de la domination masculine et font progresser la réflexion sur les déterminants de la subordination des femmes.