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We are pleased to announce the publication of Whose Land Is It Anyway? A Manual for Decolonization; inspired by a 2016 speaking tour by Arthur Manuel, less than a year before his untimely passing in January 2017. The book contains two essays from Manuel, described as the Nelson Mandela of Canada, and essays from renowned Indigenous writers Taiaiake Alfred, Glen Coulthard, Russell Diabo, Beverly Jacobs, Melina Laboucan-Massimo, Kanahus Manuel, Jeffrey McNeil-Seymour, Pamela Palmater, Shiri Pasternak, Nicole Schabus, Senator Murray Sinclair, and Sharon Venne. FPSE is honoured to support this publication.
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Misogynoir : un terme qui résume parfaitement la réalité sociale et identitaire des femmes noires aux États-Unis, comme en France hexagonale : il désigne tous les manifestations et comportements discriminatoires à l’égard des femmes noires et de couleur basés tout à la fois sur le sexisme, le racisme ou le colorisme. Si cette terminologie est récente, le phénomène est aussi ancien que le monde binaire (blanc vs noir) dont il procède : le système plantationnaire et ses avatars. Par ailleurs, on ne peut négliger les aspects intersectionnels de la période-même avec les classes phénotypico-sociales. Dans cet article, nous interrogerons la place et le positionnement des Caribéennes francophones dans le cadre des mouvements féministes de Paris. Ainsi, prendrons-nous en compte la pluriethnicité des communautés féminines noires de France et les liens qu’elles tissent avec ces différentes aires d’implantation : Région parisienne, Caraïbe et Amérique noire.
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Interest in the sexuality of persons with disabilities is growing and research improves our understanding of issues in this regard. This leads us to a reflection on the definition of sexual rights in international law, and the way in which sexual rights of persons with disabilities are understood. Examining existing norms leads to the conclusion that despite developments in this area, sexual rights remain largely limited to the field of health, and this has not changed with the adoption of the Convention on the Rights of Persons with Disabilities (CRPD). The limited claims related to these rights during the negotiations of the CRPD is surprising given the significant participation of persons with disabilities. Yet, despite the lack of clarification in relation to the sexual rights of persons with disabilities in the convention, the practice of interpretation of law remains a way to develop international law in this field, particularly through the evolving concept of non-discrimination.
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During her difficult childhood, Esther Newton recalls that she “became an anti-girl, a girl refusenik, caught between genders,” and that her “child body was a strong and capable instrument stuffed into the word ‘girl.’” Later, in early adulthood, as she was on her way to becoming a trailblazing figure in gay and lesbian studies, she “had already chosen higher education over the strongest passion in my life, my love for women, because the two seemed incompatible.” In My Butch Career Newton tells the compelling, disarming, and at times sexy story of her struggle to write, teach, and find love, all while coming to terms with her identity during a particularly intense time of homophobic persecution in the twentieth century. Newton recounts a series of traumas and conflicts, from being molested as a child to her failed attempts to live a “normal,” straight life in high school and college. She discusses being denied tenure at Queens College—despite having written the foundational Mother Camp—and nearly again so at SUNY Purchase. With humor and grace, she describes the influence her father Saul's strong masculinity had on her, her introduction to middle-class gay life, and her love affairs—including one with a well-known abstract painter and another with a French academic she met on a spur-of-the-moment trip to Mexico and with whom she traveled throughout France and Switzerland. By age forty, where Newton's narrative ends, she began to achieve personal and scholarly stability in the company of the first politicized generation of out lesbian and gay scholars with whom she helped create gender and sexuality studies. Affecting and immediate, My Butch Career is a story of a gender outlaw in the making, an invaluable account of a beloved and influential figure in LGBT history, and a powerful reminder of just how recently it has been possible to be an openly queer academic.
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"On parle beaucoup au Québec, comme dans le reste du Canada, de réconciliation avec les Premières Nations. Mais pour qu'un rapprochement fécond puisse avoir lieu, qu'une nouvelle ère, égalitaire et respectueuse, s'ouvre, le cadre constitutionnel canadien ne peut à lui seul en définir les règles. Toute entente devra aussi tenir compte des traditions autochtones. C'est dans ce contexte que le livre de Leanne Simpson trouve toute sa pertinence. L'auteure s'y demande comment redonner force, consistance et valeur à un héritage politique, juridique et culturel mis à mal par le processus colonial. D'une façon aussi concrète que tonique et audacieuse, elle y explore la langue, les mythes, les coutumes et les expériences de sa culture ancestrale afin de recouvrer et révéler cette manière singulière et originale d'être au monde trop longtemps méprisée. Si l'entreprise est inspirante pour toute communauté issue des Premières Nations, elle l'est également pour quiconque s'intéresse aux contradictions de la modernité occidentale."-- Renaud-Bray.
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Cadre de la recherche : Le Togo, pays à forte tradition commerciale, présente un taux élevé d’activité des femmes. Celles-ci sont encouragées à entreprendre et disposent librement de leurs revenus. Parallèlement, elles ont la charge quasi intégrale du travail domestique. Si la plupart d’entre elles sont cantonnées aux activités informelles, certaines cheffes d’entreprise ont réussi à se faire une place dans la capitale dans des secteurs émergents de l’économie formelle. L’enquête porte sur ces archétypes de l’émancipation féminine par le travail, qui ont fait des études supérieures et qui sont dans des associations qui promeuvent l’entrepreneuriat des femmes et leur empowerment. Objectifs : Cet article explore la manière dont elles adhèrent à la division sexuelle du travail (DST) traditionnelle. Il questionne les ressources dont elles disposent pour gérer leur quotidien entre contraintes familiales et obligations professionnelles dans le but de discuter les reconfigurations dans les rôles genrés. Méthodologie : Pour ce faire, la réflexion s’appuie sur des terrains ethnographiques réalisés à Lomé au cours des cinq dernières années. Une micro-analyse des rapports de genre est privilégiée dans le souci d’appréhender les itinéraires de réussite des entrepreneures dans une approche relationnelle. Le matériel empirique se compose d’entretiens, d’observations en entreprises et en dehors de celles-ci, de discussions informelles et d’un questionnaire sur la répartition des dépenses et des tâches au quotidien. Résultats : Les résultats indiquent que la conciliation travail professionnel-travail domestique est considérée comme un devoir de femme mariée. La principale ressource dont disposent ces femmes pour s’organiser est le transfert des charges domestiques sur d’autres femmes autant au domicile que dans l’entreprise. Conclusions : L’adhésion à la DST est déterminée par la place occupée par le mariage dans la réussite et par des enjeux de reconnaissance sociale associés au rôle reproducteur des femmes. Les cheffes d’entreprise de Lomé ne pourraient pas être les superwomen qu’elles essayent d’être sans le recours à d’autres femmes. Contribution : L’accès des femmes à des postes à fortes responsabilités ne modifie pas complètement les rôles de genre si l’on se penche spécifiquement sur la division sexuelle du travail. La reconfiguration des rapports de genre est partiellement dépendante de l’empowerment économique des femmes. Toutefois, la négociation sociale du statut de cheffe d’entreprise se fait dans la transgression des normes de genre mais surtout dans la perpétuation d’un ordre inégalitaire de genre qui accompagne paradoxalement les changements. Cet article nous invite à reconsidérer l’empowerment comme un processus socio-politique à la fois individuel et collectif.
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Des courts métrages expérimentaux aux webséries en passant par les superproductions hollywoodiennes et le porno féministe, le travail des cinéastes lesbiennes afro-américaines a apporté une puissante contribution à l’histoire du cinéma. Mais malgré son importance, ce travail est resté largement méconnu des historien.nes du cinéma et des critiques culturels. Rassemblant une série d'entretiens, d'essais et de conversations, Sisters in the Life raconte une histoire complète de la création médiatique lesbienne afro-américaine sur trois décennies. Dans des essais sur des cinéastes dont Angela Robinson, Tina Mabry et Dee Rees ; sur la réalisation de The Watermelon Woman de Cheryl Dunye (1996) ; et dans des entretiens avec Coquie Hughes, Pamela Jennings et d'autres, les contributeurices centrent les voix des créatrices de médias lesbiennes noires tout en soulignant leur influence et leur portée artistiques ainsi que les communautés qui les soutiennent. Sisters in the Life marque une première étape cruciale dans la narration de l’histoire et de l’importance de ces artistes fascinant.e.s mais méconnu.e.s. Contributeurices. Jennifer DeVere Brody, Jennifer DeClue, Raul Ferrera-Balanquet, Alexis Pauline Gumbs, Thomas Allen Harris, Devorah Heitner, Pamela L. Jennings, Alexandra Juhasz, Kara Keeling
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My aim in this paper is to introduce a theory of affective labor as byproductive, a concept I develop through analysis of the phenomenology of various affective labor practices in dialog with feminist scholarship, both on gendered and racialized labor, and on affect and emotion. I motivate my theory in the context of literature on affective and emotional labor in philosophy and the social sciences, engaging the post-Marxist literature on affective and immaterial labor and emphasizing feminist critiques. I argue that affective labor is not only the work of producing affects for others to consume or the reproductive work that rejuvenates and sustains labor power and social life, but also the work of metabolizing waste affects and affective byproducts. Thus, byproductive labor is a neologism I develop to bring into view an affective economy and indeed a political economy of affects to the side of the distinction between productive and reproductive labor in its paid and unpaid variants. I make three central claims: (1) affective labor invariably creates byproducts in the embodied subjectivity of the worker; (2) the unique kind of affective expenditure I call “byproductive” (metabolizing affective surplus, containing affective waste, and producing depleted affective agency) is a defining feature of affective labor not circumscribed by the productive-reproductive distinction; and (3) the marginalized forms of subjectivity and depleted agency constituted through the intersections of this labor with hierarchies of gender, race, and migrant status or global class are themselves byproducts of affective labor. Thus, theorizing affective labor as byproductive captures the uniqueness of affective labor and the forms of exploitation unique to it, but also explains the interaction of affective labor with forms of power that operate through subjection and marginalization. © The Author(s) 2018.
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La “crise de la pilule” de 2012-2013 a contribué à remettre en cause la prédominance de la pilule contraceptive en France, sans pour autant que l’imputation aux femmes de leur responsabilité en matière de contrôle des naissances ne soit remise en cause. Cet article s’intéresse aux mécanismes de domination, en particulier médicaux et de genre, qui fondent et maintiennent les différentes dimensions ordinaires et invisibilisées du travail qui découle de cette responsabilité. Il s’agit d’abord de montrer comment, du fait de la médicalisation de la contraception, la responsabilité du contrôle des naissances est progressivement devenue féminine et comment, dans le même temps, le travail lié à cette responsabilité est demeuré caché. Cette invisibilisation du travail féminin passe par la naturalisation de la contrainte que représente l’observance contraceptive, et en particulier de la charge mentale afférente. C’est aussi de la contradiction entre une injonction au choix et un panel limité de méthodes effectivement disponibles pour les femmes que naît la nécessité d’une autre forme de travail contraceptif : un travail cognitif. Enfin, l’utilisation d’une méthode de contrôle de la fécondité implique, en particulier s’il s’agit d’une méthode hormonale, de faire face à des effets secondaires minorés voire niés. Là encore, c’est une forme de travail invisible – un travail sur soi – que cet article vise à dévoiler.
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Qu’est-ce que le féminisme au juste ? Ce dictionnaire apporte une réponse large (la contestation de l’inégalité entre les sexes), plurielle (les mouvements de femmes, les philosophies ou idéologies qui les nourrissent) et contextualisée. Il n’y a pas de définition universelle et diachronique du féminisme, forme de résistance à un contexte oppressif spécifique. La diversité des vies de militant.e.s, des moyens d’action et d’expression, des revendications et objectifs montre au contraire combien le féminisme prend les couleurs du temps et des lieux qu’il investit. Mais il est aussi, en retour, une force de transformation culturelle sociale et politique de tout premier plan. Issu de recherches universitaires récentes, ce dictionnaire est à la fois biographique et thématique. Il rend compte, avec méthode et pédagogie, de toute la richesse du mouvement féministe en France. Il pourra accompagner les découvertes et les approfondissements pour tous les publics, à l’université, dans les médias, dans les mouvements militants. En effet, le féminisme reste un mouvement peu connu ; il est pourtant à l’œuvre dans l’une des plus profondes transformations sociétales des deux derniers siècles : le recul de la domination masculine, les progrès de l’égalité des sexes et des libertés, la mise en question de la différenciation hiérarchisée (le genre). Autant de luttes toujours d’actualité, même si le féminisme d’aujourd’hui se différencie des premières mobilisations collectives pour les droits civils et politiques.
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L’analyse thématique de 32 entrevues réalisées avec des femmes Atikamekw révèle qu’elles connaissent le mode de vie de leurs ancêtres et le rôle que les femmes y jouaient, que ce rôle était prédominant et essentiel dans l’organisation spatiale des activités traditionnelles sur le territoire, que les accouchements sont des marqueurs spatiotemporels, que la désignation du lieu d’origine a changé à la suite des bouleversements sociaux et territoriaux, que la désignation des personnes par le nom traditionnel est toujours en usage, que les femmes Atikamekw étaient responsables de l’éducation. L’obligation d’envoyer les enfants dans les pensionnats de 1955 à 1972 a provoqué une cassure dans la transmission des savoirs sur le territoire et les différentes formes de colonisation ont érodé peu à peu l’influence des femmes.
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Cet article porte sur les rôles que les femmes ont joué dans le développement d’une scène jazz à Montréal. Les archives témoignent de l’importance des pianistes Vera Guilaroff et Ilene Bourne, de l’enseignante de piano Daisy Peterson Sweeney, des enseignantes de danse Olga Spencer Foderingham et Ethel Bruneau, ainsi que des danseuses de variétés dans le développement de la plus grande scène jazz du Canada au cours de la première moitié du xxe siècle. Cet article contextualise la présence des femmes dans ces espaces performantiels précis (le piano, l’enseignement, la danse) et explore les processus historiographiques liés à leur exclusion des récits historiques.
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Nous montrons dans cet article comment le théâtre-forum peut devenir un outil de recherche et d’intervention auprès des jeunes issus de l’immigration. Plus spécifiquement, nous présentons différents « actes à poser » qui répondent aux enjeux liés à la reconnaissance et à l’expression de la complexité identitaire des jeunes en contexte de diversité. Pour ce faire, notre réflexion s’effectue en trois temps : après la présentation sommaire du théâtre-forum, nous montrons premièrement l’importance et les apports de ce type d’intervention en ce qui a trait aux actes posés par les jeunes eux-mêmes et associés à leur prise de parole, au développement d’un regard réflexif et à la conscientisation individuelle et collective. Nous soulignons comment ces actes s’articulent aux particularités de la recherche et de l’intervention auprès des jeunes issus de l’immigration. Dans un deuxième temps, nous illustrons ces actes grâce à une démarche de théâtre participatif particulière, ModÉgalité, dans laquelle le théâtre-forum a été utilisé comme outil principal d’intervention. Cette recherche-action a été menée auprès de jeunes adultes montréalais de 16 à 22 ans issus de l’immigration et portait sur leurs perceptions de l’égalité entre les femmes et les hommes. Ces exemples concrets nous permettent non seulement d’illustrer les actes posés par ces jeunes mais aussi d’aborder les actes à poser par les intervenants dans ce contexte. Nous soumettons finalement au lecteur nos réflexions concernant les défis liés à ces actes d’intervention lors de la mise en place d’une démarche mobilisant le théâtre-forum, notamment auprès des jeunes issus de l’immigration. En définitive, cet article met en lumière comment les « actes à poser » associés au théâtre-forum amènent à ne plus penser, parler et agir au nom des jeunes issus de l’immigration, mais plutôt par et pour ceux-ci.
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In reaction to the indigenous femicide in Canada, and to the inaction of the canadian government, the victim's relatives and grassroots indigenous women groups created various memorials. The author focuses on the commemorative art installation Walking With Our Sisters, project of the Métis artist Christi Belcourt. Thus, the author led a field survey, to better understand if it was an empowering experience for the women participants. She will also question the definition of western feminism, in contrast with indigenous feminism.
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"Who is "the girl"? Look to movies, TV shows, magazines, and ads and the message is both clear and not: she is a sexed-up sidekick, a princess waiting to be saved, a morally infallible angel with no opinions of her own. She's whatever the hero needs her to be in order to become himself. She's an abstraction, an ideal, a standard, a mercurial phantom. In You Play the Girl, Chocano blends formative personal stories with insightful and emotionally powerful analysis. Moving from Bugs Bunny to Playboy Bunnies, Flashdance to Frozen, the progressive '70s through the backlash '80s, the glib '90s, and the pornified aughts--and at stops in between--she explains how growing up in the shadow of "the girl" taught her to think about herself and the world and what it means to raise a daughter in the face of these contorted reflections. In the tradition of Roxane Gay, Rebecca Solnit, and Susan Sontag, Chocano brilliantly shows that our identities are more fluid than we think, and certainly more complex than anything we see on any kind of screen."--Page 4 of cover.
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Tout au long de son histoire, le féminisme au Brésil s’est caractérisé par une forte hétérogénéité au niveau de sa composition sociale et de ses stratégies politiques. Il est identifié comme un mouvement aux expressions multiples. C’est pourquoi il s’agit d’un « collectif total » au caractère pluriel et hétérogène. Cet article présente quelques réflexions issues d’une recherche exploratoire sur cinq collectifs autonomes brésiliens. Revenant sur le processus d’institutionnalisation et d’« ongéisation », ainsi que sur les liens entre groupes féministes et gouvernements, les auteures analysent le contexte d’émergence d’organisations autonomes et les critiques radicales portées par ces groupes. L’article met en lumière la formation d’une conscience féministe, les formes d’organisation et de représentation politique ainsi que les expressions nouvelles du militantisme au Brésil.
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The first book by Anna J. Cooper, A Voice From the South, presents strong ideals supporting racial and gender equality as well as economic progress. It’s a forward-thinking narrative that highlights many disparities hindering the African American community. Anna J. Cooper was an accomplished educator who used her influence to encourage and elevate African Americans. With A Voice From the South, she delivers a poignant analysis of the country’s affairs as they relate to Black people, specifically Black women. She stresses the importance of education, which she sees as a great equalizer. Cooper considers it a necessary investment in not only the individual but the community. She also criticizes the depictions of African Americans in literature by some of the day’s most popular authors. She calls for more realistic portrayals that are both honest yet positive. Cooper provides an unflinching critique of mainstream America as it relates to the Black population. A Voice From the South broaches pivotal topics such as women’s rights, segregation and the need for higher education. With an eye-catching new cover, and professionally typeset manuscript, this edition of A Voice From the South is both modern and readable.
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Née dans les années 80 pour décrire l’intensification du travail et ses conséquences psychiques, la notion resurgit en BD sur le Net à propos de la «double journée» des femmes. Un succès qui traduit l’accélération et la compression des vies travaillées et connectées ?
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"In the resistance to the violence of gender-based oppression, vibrant - but often ignored - worlds have emerged, full of nuance, humour, and beauty. Correcting a glaring omission of writing about contemporary feminist work by Canadian artists, Desire Change considers the resurgence of feminist art, thought, and practice in the past decade by examining artworks that respond to themes of diversity and desire. Essays by historians, artists, and curators present an overview of a range of artistic practices including performance, installation, video, textiles, and photography. Contributors address the desire for change through three central frames: how feminist art has significantly contributed to the complex understanding of gender as it intersects with sexuality and race; the necessary critique of patriarchy and institutions as they relate to colonization within the Canadian national-state; and the ways in which contemporary critiques are formed and expressed. The resulting collection addresses art through an activist lens to examine intersectional feminism, decolonization, and feminist institution building in a Canadian context. Heavily illustrated with representative works, Desire Change raises both the stakes and the concerns of contemporary feminist art, with an understanding that feminism is always and necessarily plural."-- Provided by publisher.