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La femme noire est puissante, la femme arabe est soumise, la femme asiatique est docile : comment sortir de cet imaginaire collectif autour des femmes non-blanches? Alors que la quasi totalité des mots-clés favoris des Français sur les sites pornographiques ont trait à la nationalité ou à l’ethnie, comment ces clichés exotiques influencent les relations de séduction et les fantasmes ? Peut-on avoir une préférence sexuelle pour un type ethnique sans être raciste ? Rokhaya Diallo et Grace Ly parlent fétichisme, pouvoir et domination avec la romancière Faïza Guène, dont le premier livre « Kiffe Kiffe demain » a connu un grand succès et dont le dernier roman « Millénium blues » est paru en janvier 2018.
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Grace Ly et Rokhaya Diallo discutent de la complexité du mot “métis” –expression dont l’histoire est lourde des violences coloniales. Avec Jessica Gérondal Mwiza, franco-rwandaise et autrice du billet de blog « Je ne suis pas métisse, je suis une femme noire » sur Médiapart, elles remettent en question ce terme qui s’inscrit d’abord dans une vision biologique de la race, et que certains érigent en horizon utopique de l’humanité quand d’autres en font une catastrophe annoncée. Difficile à porter pour les principaux.ales concerné.e.s, dont l’expérience raciale est bien particulière, entre fascination, exotisation, colorisme, et racisme.
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Qui décide ce qui est beau ? Qu’est-ce qui influence nos critères de beauté ? Pourquoi des volumineuses hanches et fesses sont décriées sur le corps de Serena Williams mais adulées sur celui de Kim Kardashian ? Pourquoi le phénomène de « black fishing » par des youtubeuses blanches qui s’obscurcissent la peau et se crêpent les cheveux en dit long sur nos pratiques d’appropriation des corps non-blancs, au delà d’une simple fantaisie esthétique passagère ? Quand les attributs corporels des femmes racisées deviennent positifs sur un corps blanc, impossible de nier que la beauté est un rapport de force. Grace Ly et Rokhaya Diallo poursuivent leur réflexion autour de l’appropriation culturelle, plus spécifiquement la réappropriation des caractéristiques physiques des corps des femmes non-blanches, avec Jennifer Padjemi du podcast Miroir miroir.
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La différence s’apprend dès l’enfance, mais trop souvent l’exclusion aussi. L’école n’est ni hermétique ni neutre;les ouvrages scolaires, les remarques dans la cour de récré, et parfois même les professeur.e.s contribuent à l’intériorisation du racisme chez les enfants. En tant que parent, faut-il se résoudre à préparer ses enfants à affronter le racisme dès leur plus jeune âge ? Et si oui, comment ? Que faire lorsque les propos discriminants viennent des professeur·e·s ? Comment mieux sensibiliser les personnels enseignants aux questions raciales ? Grace Ly, Rokhaya Diallo et la romancière Faïza Guène confrontent leurs souvenirs d’école et leurs expériences de parents.
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Depuis quelques années et grâce aux militantes féministes, le terme de féminicide a fini par rentrer dans le langage courant pour désigner un crime tristement banal et répandu : le meurtre de femmes parce qu’elles sont femmes. S’ils existent depuis la préhistoire, partout dans le monde et dans tous les milieux, nous peinons encore aujourd’hui à …
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Loin d’être des anomalies ou des drames individuels perpétrés par des monstres, les féminicides et toutes les violences sexistes qui gravitent autour sont bel et bien systémiques : elles structurent nos sociétés depuis la Préhistoire. Preuve que la domination patriarcale est le modèle originel à partir duquel tous les autres rapports de pouvoir se sont établis. …
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Dans cet épisode, la psychologue Lory Zephyr, spécialisée en santé mentale maternelle, périnatalité et attachement parent enfant, ainsi que la journaliste Jessika Brazeau abordent un sujet délicat né d'une conversation entre amies. Le féminisme dans l'angle de la maternité. Loin de s'affirmer expertes en la matière, les deux animatrices abordent le sujet d'un point de vue bien personnel. Pas besoin de vous dire que la notion d'égalité est difficile à trouver quand on devient parent. On y parle de grossesse, choix du nom de famille, répartition des tâches dans le quotidien, bagage parental reçu... Charge mentale! Se sent-on vraiment égaux quand la charge mentale est ressentie par un parent plus que l'autre? D'ailleurs, pour obtenir gratuitement un outil pour vous aider à diminuer votre charge mentale, c'est ici : https://www.cavamaman.com/outil-charge-mentale
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Nous écoutons Sylvie Lévesque, directrice de la Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec et Mélanie Lefrançois, professeure en santé et sécurité du travail au Département d’organisation et ressources humaines de l’École des sciences de la gestion à l’UQAM.
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Cet épisode de podcast naît d’un partenariat entre Filles d’Action et la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. Colorisme est un phénomène qui a un impact direct sur la perception que plusieurs filles ont d’elles même, un phénomène qui impact leur confiance en elles. Dans cet épisode cinq filles et jeunes femmes noires, âgées entre 15 et 23 ans parlent de l’impact qu’a eu le colorisme dans leur vie et comment elles vivent au-delà des barrières et étiquettes que la société place sur leur couleur de peau. Pour ceux et celles qui ne savent pas, le colorisme se résume au fait de discriminer davantage les personnes à la peau noir foncé. En effet, une personne à la peau noir clair aura beaucoup plus d’avantages et sera moins sujettes aux discriminations et insultes qu’une personne à la peau foncée. Alors sans plus attendre, écoutez les histoires de Kaji, Tofunmi, Lourdenie, Fama, et Ernithe, et apprenez quel impact le colorisme a eu sur leurs vies et aura sur leur avenir. "Quelle est ta nuance?" est disponible en formats audio et vidéo et présente des histoires en français et en anglais. Dans cet épisode cinq filles et jeunes femmes noires, âgées entre 15 et 23 ans parlent de l’impact qu’a eu le colorisme dans leur vie et comment elles vivent au-delà des barrières et étiquettes que la société place sur leur couleur de peau.
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Vers un féminisme post-colonial. Conceptualisée en 1989 par l'universitaire féministe américaine Kimberlé Crenshaw, l'intersectionnalité étudie les formes de domination et de discrimination dans les liens qui se nouent entre elles. Kimberlé Crenshaw a entamé cette réflexion dans la lignée du courant du black feminism aux Etats Unis qui définit la domination de genre sans jamais l'isoler des autres rapports de pouvoir à commencer par le racisme ou le rapport de classe. Les féministes noires, dans les années soixante-dix, contestaient déjà publiquement le féminisme du mouvement de libération des femmes comme issu des classes moyennes supérieures, basé sur des privilèges de race et de classe. Elles les accusaient de parler pour les autres, et en leur nom. En France, aujourd'hui, cette question fait débat entre féministes universalistes et féministes post-coloniales. Les unes défendent l'unité du féminisme, les autres la nécessité de prendre en compte la diversité des expériences face au sexisme. En effet, depuis quelques années, une forte communauté de jeunes féministes afrodescendantes, noires ou maghrébines, s'est constitué sur Tweeter et Facebook. La plupart d'entres-elles créent aussi des collectifs, sont présentes dans les manifestations, se rencontrent, s'organisent. Toutes prônent un féminisme intersectionnel, interrogent le féminisme majoritaire et réinventent une lutte à leur image. Alors, faut-il repenser le « Nous », de « nous les femmes » ? Quel serait le visage d'un féminisme intersectionnel, post-colonial en France ?
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L’avortement au Canada est une réalité complexe et souvent méconnue. De la Gaspésie au Nunavik, en passant par les provinces de l'Atlantique et les grandes villes, la série balado Avortement : un pays pas comme les autres met en lumière les disparités régionales et les obstacles rencontrés par les Canadiennes désirant avoir recours à ce soin de santé. La journaliste Pasquale Harrison-Julien aborde des sujets délicats tels que les avortements après le premier trimestre, les pressions culturelles et familiales, et les implications politiques et sociales des lois sur l'avortement. À travers des témoignages poignants et des entretiens avec des experts, des militants et des médecins, découvrez les histoires de femmes qui ont dû naviguer dans un système de santé inégal pour exercer leur droit dans ce balado essentiel pour comprendre les enjeux actuels et futurs de la santé reproductive au Canada.
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Marie-Joseph Angélique (née à Madère, au Portugal, vers 1705 et décédée à Montréal, QC, le 21 juin 1734). Angélique est une esclave noire, la propriété de Thérèse de Couagne de Francheville à Montréal. En 1734, après que le quartier des marchands de la ville ait été rasé par le feu, elle est accusée d’avoir allumé l’incendie. Il est allégué qu’Angélique aurait commis l’acte en essayant de fuir l'esclavage. Elle est condamnée, torturée et pendue. Bien qu’on ignore toujours si elle a allumé ou non l’incendie, l’histoire d’Angélique est devenue un symbole de la résistance des Noirs et de la liberté.
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Le programme de recrutement de domestiques antillaises était un programme d’immigration ciblant les femmes originaires des Caraïbes, qui a été actif entre 1955 et 1967. Par l’entremise de ce programme, environ 3 000 Antillaises ont immigré au Canada pour y travailler comme aides domestiques. Il a ouvert la porte à un accroissement de l’immigration noire en provenance des Caraïbes, en offrant à ces femmes des possibilités d’emploi au Canada auxquelles elles n’auraient pas eu accès autrement. Cependant, les femmes ayant participé à ce programme ont souvent dû faire face à des conditions de travail difficiles et à de la discrimination raciale. (Voir Racisme.) En raison de l’évolution des politiques en matière d’immigration du Canada, ce programme a officiellement pris fin en janvier 1968. Il a été remplacé par un système de points, offrant des permis de travail temporaires. Dans les années qui ont suivi, en dépit de la fin de ce programme officiel, des Antillaises ont continué de venir travailler au Canada en tant qu’employées de maison, sur la base de visas d’emploi temporaires. (Voir aussi Programmes des travailleurs étrangers temporaires du Canada.)
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Le 9 septembre 2022, l’équipe de La Poudre était à la Fête de l’Humanité pour un enregistrement en public, qu’on glisse aujourd’hui dans vos oreilles, et on en est très contentes parce que c’était pas si simple. On a affronté les éléments, mais on y est arrivées, et on est fières de vous présenter cette table ronde sur l’ecoanxiété et les luttes féministes, qui réunissait Alizée Le Fur, Élise Thiébaut et Fatima Ouassak autour de Lauren Bastide. Débutant par un questionnement autour du terme même d’ecoanxiété (7’55), la discussion est représentative de certaines divergences autour de ces thèmes en fonction des générations (57’44). Alizée Le Fur, militante au sein de Dernière Rénovation qui s’était accrochée au filet de Roland-Garros lors de la demie-finale du tournoi en juin dernier pour dénoncer l’inaction collective face au réchauffement climatique (14’44), explique où elle trouve le courage de lutter (7’15), aborde la notion de déni léger (17’37) et appelle tout le monde à se battre (15’22). Fatima Ouassak, militante et porte-parole du collectif Front de Mères à Bagnolet (18’13), rappelle que la cause première du désastre écologique est le capitalisme (19’44). Elle s’intéresse également à la manière d’en parler aux enfants (25’20), et la place de ce combat dans l’espace médiatique (39’14). Élise Thiébaut, autrice et fondatrice de la newsletter Nouvelles lunes, évoque la pensée écoféministe visionnaire de Françoise d’Eaubonne (28’30), et rappelle que toutes les formes de domination sont reliées, par un déni du sensible (29’10). La question des petits gestes (46’56) et la mise en œuvre du collectif (41’20) permettent d’imaginer un futur politique du côté de l’espoir (59’32).
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Écoutez la série de 7 balados Mères au front pour rencontrer des femmes d’exception engagées dans la lutte pour le climat, et des outils concrets pour agir aujourd’hui et se mobiliser pour l’avenir de nos enfants.
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La production de cette balado a bénéficié du soutien financier du Réseau québécois en études féministes (RÉQEF) et s'inscrit dans le cadre du Chantier du RéQEF sur la recherche partenariale et la coconstruction des connaissances. Ont collaboré au contenu de cette balado : Mylène Bigaouette (Fédération des maisons d'hébergement pour femmes), Laurence Charleston (ConcertAction Femmes Estrie), Myriam Gervais (IGSF, Université McGill), Berthe Lacharité (Relais-femmes), Léa Mommeja (UQAM) et Julie Raby (Relais-femmes). Design et production : Lise Chovino (CDÉACF).
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Même si de nos jours les tâches domestiques sont un peu plus équitablement partagées que par le passé, historiquement, il est prouvé que la charge mentale qui conduit à leur réalisation repose traditionnellement sur les épaules de la femme dans un couple hétérosexuel. La charge mentale, c’est tout le travail en amont précise Martine B. Côté, candidate à la maîtrise en Droit à l'Université du Québec à Montréal. La charge mentale, c’est faire quelque chose et tout en pensant à autre chose. « Quand on passe l’aspirateur, c’est de penser qu’il ne reste plus beaucoup de sacs [dans l’aspirateur], et que nous avons un souper samedi alors il faudrait acheter des sacs pour passer l’aspirateur avant de recevoir les invités, et du même coup de penser qu’un invité est allergique aux arachides alors il va falloir prévoir un autre repas. » — Une citation de Martine B. Côté, candidate à la maîtrise en Droit à l'Université du Québec à Montréal Au fil des années, beaucoup se sont penchés sur la question, comme la bédéiste française Emma, dont les publications ont été vues des millions de fois. Elle vulgarise très bien [le concept] avec de petites vignettes. Elle appelle [la charge mentale] le syndrome du “Fallait demander”, explique Martine B. Côté en faisant référence à une mise en scène élaborée par l'artiste où une femme, débordée, est dans tous ses états lorsque son mari lui réplique : Il fallait demander [de l’aide]. Martine B. Côté conseille aux femmes de remplir un questionnaire, disponible sur le site de l'Association féminine d’éducation et d’action sociale, intitulé Charge mentale & bien être : où en êtes-vous?. Elle s’est elle-même prêtée à l’exercice, et selon elle, son résultat prouve à quel point la charge mentale est un défi répandu : J’ai du travail à faire, a-t-elle lancé en riant.
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Episode: Survivre au conflit - 19 nov, 2020 On a tou-te-s en tête une organisation, un groupe ou un projet qui s'est effondré à cause d'un conflit. Dans les communautés noires, souvent l'argument - qui est en passant négrophobe - est que notre problème principal est que l'on ne pourrait rien faire ensemble ou qu'il n'y a pas de soutien. La vie d'une organisation, comme tout groupe, est traversée de rapport de pouvoirs, plus ou moins explicites mais aussi de conflits voir de violence. En tant qu'afrofeministe la question des conflits et de la violence est une question centrale lorsqu'on pense aux lieux et la sécurité des femmes Noires dans les mouvements noirs Pour parler de la résolution de conflit, je reçois une compatriote diabolique haïtienne, Nathela Batraville Nathalie est professeure adjointe en études féministes à l'Université Concordia. Ses travaux portent sur l'afroféminisme, l'abolition de la prison, les théories décoloniales et queers, et les productions culturelles de l'Atlantique noir.
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Laissez-nous raconter : L’histoire crochie | Les femmes autochtones fortes, insoumises et libres ont toujours joué un rôle important au sein de leur société, mais la culture occidentale les a stéréotypées en les montrant devant être sauvées par l'homme blanc. Pocahontas, popularisé par Disney, en est le meilleur exemple. Mamu, ensemble, on réajuste les perceptions et on décolonise l'image des Autochtones. | Accédez au rattrapage et découvrez les musiques diffusées ainsi que les références de l'émission
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