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Les filles sont bien traitées, rue Sub Rosa. Elles n’ont jamais faim, jamais froid, jamais mal. Elles sont entre de bonnes mains, des mains qui leur tendent tout ce dont elles ont besoin… à une condition. Il faut accepter de combler les désirs des hommes de la ville venus faire un tour dans ce lieu surnaturel, caché, où leurs fantasmes deviennent réalité – pourvu, bien sûr, qu’ils aient un peu d’argent sur eux. Petite a tout pour se tailler une place de choix parmi les Splendides de Sub Rosa. Mais parviendra-t-elle à oublier sa vie d’avant et à exploiter son don au service de sa nouvelle maison?
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Ce texte révolutionnaire est l'une des premières collections à explorer, développer et évaluer exclusivement les théories des filles noires et des jeunes filles noires. Ce volume rassemble des universitaires émergent.e.s et établi.e.s d'Amérique du Nord pour discuter de ce que la jeune fille noire signifie historiquement au 21e siècle, et comment les concepts de race, d'ethnicité, de sexe, de sexualité, de classe, de religion et de nationalité informent ou affectent l'identité des filles noires. au-delà de l'école ou du milieu urbain. Divisé en deux sections, les sujets couverts incluent le féminisme noir, l'intersectionnalité, le plaisir et l'agentivité érotique, l'activisme des médias et des fans, la construction de soi, le leadership, le changement social, la masculinité toxique et les soins personnels. La collection d'études sur les filles noires est une ressource vitale qui évoquera des discussions et des changements significatifs pour les étudiant.e.s en études africaines, études sur les Noir.e.s, études sur les enfants et les jeunes, études sur le genre et les femmes, études sur les médias et cours de sociologie dans le monde. CARACTÉRISTIQUES: - s'engage dans les contributions d'universitaires émergents et établis provenant d'un large éventail de disciplines et d'horizons divers - comprend des fonctionnalités pédagogiques telles que des introductions et des conclusions de chapitre, des mots-clés, des questions de discussion et des glossaires
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Avec Thérèse St-Gelais, directrice de l'Institut de recherches et d'études féministes et professeure au Département d'histoire de l'art.
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Trente, un nombre qui n’arrivera jamais et s’il arrive, je l’éviterai, comme j’ai une fois évité un chevreuil en conduisant sur la route, le chevreuil courait devant mon auto, à gauche il y avait la rivière et à droite il y avait le fossé, c’est beau la Montérégie, au lieu de choisir l’un ou l’autre il continuait d’avancer droit devant, puis il a fini par bondir vers le fossé. Moi j’aurais choisi l’eau et d’ailleurs, à chaque fois que j’empruntais ce chemin-là, ça me chicotait de savoir que juste un petit coup de volant pouvait m’envoyer dans la rivière, un jour on est en vie et un jour on ne l’est plus, c’est tout.
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In Living a Feminist Life Sara Ahmed shows how feminist theory is generated from everyday life and the ordinary experiences of being a feminist at home and at work. Building on legacies of feminist of color scholarship in particular, Ahmed offers a poetic and personal meditation on how feminists become estranged from worlds they critique-often by naming and calling attention to problems-and how feminists learn about worlds from their efforts to transform them. Ahmed also provides her most sustained commentary on the figure of the feminist killjoy introduced in her earlier work while showing how feminists create inventive solutions-such as forming support systems-to survive the shattering experiences of facing the walls of racism and sexism. The killjoy survival kit and killjoy manifesto, with which the book concludes, supply practical tools for how to live a feminist life, thereby strengthening the ties between the inventive creation of feminist theory and living a life that sustains it. https://www.saranahmed.com/
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Filles, c’est la plainte de celle qui quitte le bar après le last call, celle qui fixe le vide de l’hôpital jusqu’à ce que les murs ondulent, c’est l’idée entêtante que tout ira toujours plus mal, que rien ne sera salutaire, que le fond arrivera plus vite si on gratte le bobo jusqu’à en scrapper sa manucure ; c’est toutes ces petites blessures qui se font facilement et qui cicatrisent mal.
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Cet article montre dans quelques œuvres d'inspiration autobiographique de Nina Bouraoui comment la subjectivité de la protagoniste est construite par différents discours identitaires dans le cadre franco-algérien et comment elle est déconstruite ou reconstruite par l'écriture. L'expérience corporelle de la protagoniste porte l'empreinte de l'héritage familial qui est le microcosme de l'héritage culturel marqué par la violence de l'Histoire franco-algérienne. En outre, l'emprise de la normalisation des genres pèse lourd sur la subjectivité de la protagoniste, ce qui résulte dans des sentiments d'auto-culpabilisation. L'entre-deux, c'est-à-dire entre deux pays et deux genres, est pourtant l'espace à la fois douloureux et créatif qui donne la force d'écrire et de s'écrire, et de venir à bout du sentiment de culpabilité, ce qui est analysé à l'aide de la lecture par Judith Butler du mythe d'Antigone et de la performativité de la confession.
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Dans les années 1960-1970, l'État français encourage l'avortement et la contraception dans les départements d'outre-mer alors même qu'il les interdit et les criminalise en France métropolitaine. Comment expliquer de telles disparités? Partant du cas emblématique de La Réunion où, en juin 1970, des milliers d'avortements et de stérilisations sans consentement pratiqués par des médecins blancs sont rendus publics, Françoise Vergés retrace la politique de gestion du ventre des femmes, stigmatisées en raison de la couleur de leur peau. Dès 1945, invoquant la «surpopulation» de ses anciennes colonies, l'État français prône la régulation des naissances et l'organisation de l'émigration; une politique qui le conduit à reconfigurer à plusieurs reprises l'espace de la République, provoquant un repli progressif sur l'Hexagone au détriment des outre-mer, où les abus se multiplient. Françoise Vergés s'interroge sur les causes et les conséquences de ces reconfigurations et sur la marginalisation de la question raciale et coloniale par les mouvements féministes actifs en métropole, en particulier le MLF. En s'appuyant sur les notions de genre, de race, de classe dans une ère postcoloniale, l'autrice entend faire la lumière sur l'histoire mutilée de ces femmes, héritée d'un système esclavagiste, colonialiste et capitaliste encore largement ignoré aujourd'hui.
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Si nous étions en Iran, cette salle d'attente d'hôpital ressemblerait à un caravansérail, songe Kimiâ. Un joyeux foutoir où s'enchaînerait bavardages, confidences et anecdotes en cascade. Née à Téhéran, exilée à Paris depuis ses dix ans, Kimiâ a toujours essayé de tenir à distance son pays, sa culture, sa famille. Mais les djinns échappés du passé la rattrapent pour faire défiler l'étourdissant diaporama de l'histoire des Sadr sur trois générations : les tribulations des ancêtres, une décennie de révolution politique, les chemins de traverse de l'adolescence, l'ivresse du rock, le sourire voyou d'une bassiste blonde ... Une fresque flamboyante sur la mémoire et l'identité ; un grand roman sur l'Iran d'hier et la France d'aujourd'hui.
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Ce nouveau format de publication tend vers le livre d’artistes et illustres autant les postures féministes que ces privilèges. Postures & Privilèges, voilà un thème qui s’impose. Parce que les oppressions sont multiples; parce que les féminismes sont pluriels. Parce que les luttes tirent précisément leur force et leur vitalité de cette diversité d’expériences, de points de vue et de positionnements théoriques dans lesquels chaque féministe se construit. Et parce qu’en étant plurielles, on peut être allié.e.s et solidaires, veut-on espérer. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Au Québec, il existe encore très peu de travaux sur les interventions féministes dansées. Pourtant, en intervenant directement sur le corps, la danse se présente comme une réponse d'intérêt aux préoccupations féministes. En effet, deux études québécoises indiquent que la danse peut servir à lutter contre les violences faites aux femmes et contribuer au développement, chez les participantes, d'un pouvoir d'agir qui passe par le corps. Bien que ces travaux développent des pistes intéressantes à l'égard de l'apport de la danse à l'intervention féministe, celles-ci demeurent cependant limitées (Frigon et Jenny, 2009, 2010, 2012 ; Mitta, 2008). Défrichant le terrain sur le sujet, la question de recherche suivante a été posée : Quelles sont les interventions féministes dansées au Québec et qu'en retirent les individus qui y participent? Les objectifs ont été de 1) documenter et dresser un portrait sommaire de l'intervention féministe dansée au Québec, 2) recueillir les points de vue de personnes qui y participent et 3) analyser et discuter les résultats en lien avec des théories féministes traitant du pouvoir et du corps. Ancrée dans une méthodologie féministe et qualitative, une recherche documentaire a permis de recenser quarante-cinq interventions féministes dansées au Québec entre les années 2000 et 2014. De plus, dix entretiens semi-dirigés avec des participantes ont été réalisés. L'analyse et la discussion des résultats ont contribué à offrir une vision complexifiée des résistances et du pouvoir d'agir développés par les participant-e-s dans le cadre des interventions féministes dansées. Il a été possible de constater que ces interventions sont des espaces où émergent des résistances de réappropriation du corps, de réappropriation de l'espace public et de re-signification culturelle en relation à la violence et aux oppressions vécues. En ce qui concerne le pouvoir d'agir, les ressources individuelles et collectives – dont la conscience critique corporelle – mises à l'œuvre par les participant-e-s ont été discutées. En conclusion, des pistes de réflexion sur les identités, la sexualité et l'image corporelle – telles qu'abordées par les interventions féministes dansées – permettent de faire des suggestions concernant le renouvellement de l'intervention féministe au Québec dans une perspective de troisième vague. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : danse, corps, intervention féministe au Québec, travail social féministe, troisième vague féministe, pouvoir d'agir, résistances, violence
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Cette publication célèbre les 20 ans de FéminÉtudes et revient sur les moments forts de la revue. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Le phénomène de la traite des femmes à des fins d’exploitation sexuelle se développe dans un nouvel ordre patriarcal qui, en banalisant la marchandisation du corps et de la sexualité, normalise la prostitution. Ce processus apparaît engagé en vertu d’un présumé « droit au sexe » des hommes et de l’injonction à la libération sexuelle des femmes, voire de leur « droit » de se prostituer. Pour imposer un modèle normatif à l’ensemble des femmes, ce régime patriarcal recomposé, épaulé par le mouvement de libéralisation économique de nos sociétés, refuse toute entrave au développement des marchés. L’alliance patriarcat-néolibéralisme s’appuie sur l’idéologie de l’individualisme et du libre choix pour freiner la lutte contre la traite à des fins d’exploitation sexuelle, et même la favoriser. Enfin, les auteures exposent leur théorie du double mouvement de l’ordre patriarcal, afin de l’articuler à une analyse de la banalisation du sexe tarifé et de la pornographisation de l’espace public.
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À la fois intimiste et provocante, froide et passionnée, cassante et pénétrante, l'écriture de Nelly Arcan puise sa richesse dans les paradoxes. Le présent mémoire porte sur un contraste fondamental des romans Putain et Folle. Dans ces deux premiers récits d'Arcan, l'aliénation et l'agentivité des personnages féminins cohabitent, s'interpelant constamment l'une l'autre. Dans une perspective féministe, nous proposons une étude qui repose sur la coexistence de ces deux pôles, a priori diamétralement opposés. Or, nous verrons que les deux concepts sont intimement imbriqués. L'aliénation des protagonistes arcaniennes s'inscrit à même leur corps sexué, car elles sont engluées dans la réification corporelle qui caractérise, détermine et fixe leur identité. Elles s'évaluent et se jugent continuellement par l'intermédiaire des normes, des canons et des stéréotypes qui encadrent et contraignent l'expression de leur féminité. En construisant avec soin leur image, en concevant leur identité à travers le regard de l'Autre (masculin) et les discours de la doxa, les personnages féminins portent sur eux-mêmes un regard faussé et en viennent à se concevoir presque entièrement comme des objets de désir, voire des objets tout court. Si, dans leurs actions pour se conformer à un idéal féminin, elles ont peu de rapport direct à leur subjectivité, leur voix est quant à elle le véhicule d'une vive protestation. L'acte d'écriture, qui transmet leur parole contestataire, permet l'émergence de l'agentivité des narratrices. En faisant appel à des stratégies textuelles de réappropriation, telles la resignification de l'injure et l'intertextualité avec les contes populaires, elles décrient certains stéréotypes sexuels compris dans la doxa. Ce faisant, elles s'instituent sujets de discours et de critique sociale; en imposant leur regard personnel, elles se réapproprient leur image. Ainsi, la subjectivité divisée des narratrices de Putain et Folle révèle une ambivalence constitutive que nous appréhendons à travers ces deux charnières conceptuelles. Nous concluons sur ce troisième pôle qu'est l'ambivalence produite par une oscillation constante entre aliénation et agentivité, qui engendre, chez les protagonistes, une scission douloureuse de leur identité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Nelly Arcan, Putain, Folle, rapports sociaux de sexe, aliénation, agentivité, ambivalence, corps, féminité, stéréotypes sexuels.
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What constitutes lesbian identity? The term homonormativity describes current prevailing idealized assumptions about lesbian identity. This concept, however, marginalizes subgroups within the greater lesbian population. Challenging Lesbian Norms: Intersex, Transgender, Intersectional, and Queer Perspectives dynamically confronts homonormativity in lesbian communities by presenting expert multidisciplinary discussion about what is a definable lesbian identity. This text sensitively explores difficult issues about gender policing and the viewpoints in lesbian communities that hold that transgender, intersectional, and queer individuals are considered to have 'false consciousness.' Consequences of lesbian normativity, both for lesbian communities and for marginalized groups are examined through literary criticism, lesbian, feminist, and queer theories, corporeal philosophy, film, television, cultural criticism, personal narratives, public health, and field research. The issue of the authenticity of lesbian identity causes rifts between some lesbian communities and the groups that strive to be included, yet are still marginalized. Challenging Lesbian Norms directly exposes practices and beliefs within lesbian communities that lead to the assumption of the prototypical lesbian. The book courageously reveals the similarities of lesbian normative stances with other views such as Christian conservative rhetoric, and reviews the health consequences of being marginalized within the lesbian communities. This text actively challenges the foundational notion within lesbian communities that a stable, immutable lesbian sex exists.
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Militante féministe, Andrea Dworkin a voulu comprendre pourquoi des femmes rejettent le féminisme et n’hésitent pas à se montrer racistes et homophobes. Comment expliquer cet apparent paradoxe? Dans un contexte où les femmes sont subordonnées aux hommes, les femmes de droite concluent ce qui leur paraît le marché le plus avantageux: en échange de leur conformité aux rôles traditionnels, la droite leur promet la sécurité, le respect, l’amour. Elles font donc le pari qu’il est préférable de prendre le parti du patriarcat plutôt que de combattre ce système dont la violence est trop souvent meurtrière. Mais la droite et l’antiféminisme se fondent sur le mépris des femmes et encouragent l’exploitation de leur sexualité: «ce que font les femmes de droite pour survivre au système de classes de sexe ne signifie pas qu’elles y survivront: si elles sont tuées, ce sera probablement aux mains de leur mari.» Une réflexion brutale et sans concession, qui appelle à la révolte féministe.
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Explorez le large éventail d'attitudes et de comportements lesbiens sains en matière d'amour, d'amitié, d'image de soi et de société ! Ce livre pionnier pose une hypothèse révolutionnaire : que les femmes lesbiennes et bisexuelles sont normales, voire moyennes. . Au lieu de se concentrer sur les bizarreries familiales ou génétiques qui pourraient produire des lesbiennes, ces études se concentrent sur la description des façons saines dont les lesbiennes interagissent entre elles, avec les femmes hétérosexuelles et avec la société. Le résultat est une exploration significative d'un territoire inexploré. Lesbian Love and Relations examine la vie des femmes lesbiennes et bisexuelles de l'adolescence à la vieillesse, abordant les questions de classe et de race ainsi que l'orientation sexuelle. Il englobe la théorie, la recherche empirique et les mémoires sur des sujets aussi divers que l'apparence physique, les amitiés intergénérationnelles, les problèmes butch-femme et la sexualité lesbienne. Il aborde également des questions difficiles et douloureuses telles que la violence domestique lesbienne et l'impact de l'homophobie sur les couples lesbiens. Lesbian Love and Relations pose des questions personnelles, politiques et psychologiques, notamment : comment les jeunes lesbiennes se retrouvent ? Qu'est-ce qui fait que les relations lesbiennes réussies durent ? Comment la classe sociale affecte-t-elle les relations lesbiennes afro-américaines ? comment était-ce de grandir lesbienne dans le Sud pendant la Seconde Guerre mondiale ? la « mort lesbienne au lit » existe-t-elle ? Ce recueil propose des recherches originales et passionnantes dans un domaine négligé. Amour et relations lesbiennes est une ressource essentielle pour toute personne intéressée par la vie et la sexualité des femmes ainsi que pour les chercheur.e.s dans le domaine.
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"Ce livre est une imagination." Ainsi commence cette collection examinant les approches critiques centrées sur les Autochtones pour comprendre la vie et les communautés gaies, lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer et bispirituelles (GLBTQ2) et les implications créatives de la théorie queer dans les études autochtones. Ce livre n’est pas tant un manifeste qu’un dialogue – une « écriture dans une conversation » – entre un groupe lumineux d’universitaires-activistes revisitant l’histoire des études gaies et lesbiennes dans les communautés autochtones tout en ouvrant la voie à des théories et méthodologies centrées sur les Autochtones. L’ouverture audacieuse aux études autochtones queer invite à de nouveaux dialogues dans les études autochtones sur les orientations et les implications des études autochtones queer. La collection engage notamment les mouvements autochtones GLBTQ2 comme des alliances qui appellent également des allié.e.s au-delà de leurs frontières, que les coéditeurices et contributeurices modèlent en croisant leurs identités variées, notamment autochtone, trans, hétérosexuelle, non-autochtone, féministe, bispirituelle, mixte. du sang et des homosexuels, pour n'en nommer que quelques-uns. Enraciné.e.s dans les Amériques autochtones et le Pacifique, et s’appuyant sur des disciplines allant de la littérature à l’anthropologie, les contributeurices de Queer Indigenous Studies appellent les mouvements autochtones GLBTQ2 et leurs allié.e.s à centrer une analyse qui critique la relation entre le colonialisme et l’hétéropatriarcat. En répondant aux tournants critiques de la recherche autochtone qui centrent les épistémologies et les méthodologies autochtones, les contributeurices se joignent à la refonte des études autochtones, des études queer, des études transgenres et des féminismes autochtones. Basé sur la réalité selon laquelle les peuples autochtones queer « subissent une oppression à plusieurs niveaux qui a un impact profond sur notre sécurité, notre santé et notre survie », ce livre est à la fois une imagination et une invitation au/la lecteurice à se joindre à la discussion sur la décolonisation de la recherche, de la théorie et de la théorie des peuples queer autochtones. , ce faisant, de participer à la résistance alliée œuvrant en faveur d’un changement positif.
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Dans ce chapitre extrait de son ouvrage Black Sexual Politics (2004), Patricia Hill Collins s’intéresse à la nouvelle configuration de la question raciale aux États-Unis, qu’elle nomme le « Nouveau Racisme ». Il s’agit d’une logique discriminante, dans une Amérique post mouvement des Droits civiques, qui ne place plus uniquement le biologique comme facteur explicatif d’une prétendue déviance des Noir.e.s mais qui justifie davantage l’exclusion et le contrôle d’une large partie de celles-ci en arguant et en se basant sur des facteurs culturels. La culture populaire noire constitue alors un espace stratégique de lutte pour la définition de l’identité noire. En examinant notamment les représentations de genre racisées (black gender ideology) produites dans la musique rap, en lien avec les médias de masse, la sociologue américaine interroge plus généralement la compréhension de l’identité noire par la société américaine, qui reste toujours hantée par l’histoire de l’esclavage.
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