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Résultats 74 ressources
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Over the centuries many parallels have been drawn between women and the earth, starting with the age-old (and, for some, contested) Mother Earth, or Pachamama. More recently, the destruction of the earth for natural resource extraction has been compared with and attributed to the same underlying patriarchal forces as violence against women. Correspondingly, research has shown that environmentalism is perceived as un-masculine (Brough et al. 2016) and even that men are less likely to recycle than women because they are worried people will think they’re homosexual.
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Panel avec Hélène Cornellier, Camille Robert, Sylvia Bissonnette et Roxanne Lorrain qui nous parlent des revendications proposées concernant le travail invisible et la charge mentale : - Le revenu social garanti pour toutes - Inclure les heures de travail invisible dans le calcul du PIB national - Une loi cadre soutenant la conciliation famille-travail-études - Lutter contre un État néolibéral et pour l'augmentation du financement des services sociaux et des organismes communautaires.
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Depuis plus d’une décennie, les Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) se sont investis dans l’adoption d’une approche intersectionnelle, celle-ci faisant écho à une nécessité émanant de leurs pratiques quotidiennes. Les résultats partiels de la recherche-action qui a accompagné les CALACS dans cette démarche indiquent que, malgré des efforts importants et une reconnaissance des besoins, plusieurs obstacles limitent la possibilité d’une transformation en profondeur : les résistances politiques, le choix de stratégies de premières étapes, le manque de transversalité et la présence de contraintes structurelles importantes. Ainsi, au-delà des prises de conscience, un engagement mitigé envers l’intersectionnalité, combiné aux difficultés structurelles prépondérantes et à la concrétisation ardue de principes théoriques, limite la portée du changement effectué dans les CALACS au cours des dernières années.
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FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Challenging the myth of African Canadian leadership "in crisis," this book opens a broad vista of inquiry into the many and dynamic ways leadership practices occur in Black Canadian communities. Exploring topics including Black women’s contributions to African Canadian communities, the Black Lives Matter movement, Black LGBTQ, HIV/AIDS advocacy, motherhood and grieving, mentoring, and anti-racism, contributors appraise the complex history and contemporary reality of blackness and leadership in Canada. With Canada as a complex site of Black diasporas, contributors offer an account of multiple forms of leadership and suggest that through surveillance and disruption, practices of self-determined Black leadership are incompatible with, and threatening to, White "structures" of power in Canada. As a whole, African Canadian Leadership offers perspectives that are complex, non-aligned, and in critical conversation about class, gender, sexuality, and the politics of African Canadian communities.
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Cette recherche s'intéresse à la possible réciprocité entre les mouvements féministe et nationaliste au Québec pendant les années 1960-1970. En étudiant l'évolution des mouvements féministes et nationaliste au cours de ces années, nous tentons de montrer comment les mouvements sociaux représentent des espaces qui sont occupés par différentes tendances et organisations. Puis, à l'aide d'une analyse politique des rapports sociaux et politiques, nous cherchons à savoir comment ces deux mouvements et leurs organisations ont développé différentes relations, dont certaines d'interdépendance et de réciprocité. Pour ce faire, nous entreprenons d'abord une analyse politique de l'historiographie des mouvements nationaliste et féministe en deux temps afin de comprendre leurs développements et évolutions. Puis, nous nous intéressons aux multiples rapports entre les deux mouvements en faisant ressortir les éléments permettant de confirmer notre hypothèse. Finalement, notre recherche s'appuie sur une analyse de publications, de la littérature ainsi que sur les données qualitatives collectées lors d'entrevues effectuées avec des militantes féministes de la période étudiée. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Nationalisme, féminisme, Révolution tranquille, femmes, Front de libération des femmes, Centre des femmes, Québec, mouvements sociaux
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A partir de son expérience dans le mouvement altermondialiste, Starhawk, féministe et sorcière, aborde dans cet ouvrage des questions cruciales qui sont toujours celles des mouvements sociaux aujourd'hui. Elle y examine tour à tour la relation à la nature et aux lieux, l'organisation d'une démocratie directe, les problèmes posés pour construire un mouvement plus diversifié, la question de l'appropriation culturelle, l'importance de repenser la non-violence, le lien entre la spiritualité et l'action... Il s'agit, comme le souligne la philosophe belge Isabelle Stengers, de "participer au travail de connexion, non seulement entre celles et ceux qui résistent et luttent aujourd'hui, mais aussi entre le passé et le présent. Car, s'il n'est pas nourri par l'expérience du passé, le présent s'étiole comme une plante que le sol ne nourrit pas. [....] Starhawk nous demande d'accepter de penser avec l'image du Titanic : nous y sommes, en route vers la collision, et s'il doit y avoir une chance d'avenir, c'est nous, maintenant, qui devons entre-accepter nos divergences et agir ensemble".
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Ce mémoire porte sur l'activisme black bloc au Québec entre 2001 et 2015. D'emblée, je propose d'appréhender cette forme de militantisme sous le prisme du travail militant, inscrivant ainsi mes réflexions au croisement de la sociologie des rapports sociaux de sexes et de la sociologie du militantisme. Ce mémoire prend racine autour de trois séries de questions ayant orienté ma recherche : 1) Qui sont les militantes black bloc? 2) Que sait-on sur cette forme d'activisme et les tâches qui le compose? 3) Comment se travail est-il organisé, puis distribué dans un contexte de clandestinité? Afin d'approfondir ces questionnements, à partir d'entretiens semi-directifs, j'explorerai les pratiques et discours de neuf militantes ayant participé à des contingents black blocs. En prenant comme point de départ que le militantisme black bloc est traversé par les rapports sociaux de sexe puis réactualisé autour des modes d'organisation des groupes d'affinités (Dunezat : 2006), je fais l'hypothèse que l'étude de la distribution ainsi que l'accès aux outils, armes et savoirs militants constitue une porte d'entrée féconde afin de rendre compte de l'assignation des hommes et des femmes à des tâches différenciées (Tabet : 1998). Le premier chapitre d'analyse propose un portrait sociodémographique des activistes rencontr.es, permettant de les situer sociologiquement. Le second propose une immersion dans l'univers militant black bloc et les tâches qui y sont secrétés, permettant d'entrevoir la présence de tâches dites et non-dites. Le troisième chapitre explore les modalités de division du travail militant et son imbrication avec le travail à connotation domestique. Le quatrième chapitre rend compte de la séparation et la hiérarchisation du travail militant à partir du monopole des hommes quant à la possession d'outils et de savoirs militants, soutenu par une absence de co-formation. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : black bloc, division sexuelle du travail, rapports sociaux de sexe, militantisme, outils armes et savoirs technologiques.
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Avec Rachel Chagnon, membre de l'Institut de recherches et d'études féministes et professeure au Département des sciences juridiques.
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Dans le cadre de ce mémoire, je souhaite comprendre la sous-représentation des mères dans trois organisations féministes radicales montréalaises : Les Sorcières, la Coalition féministe radicale contre le G20 et le Montreal Sisterhood. Pour ce faire, j'explorerai les pratiques et les discours relatifs à la maternité de celles-ci. Dans un premier temps, j'explorerai quelques-unes des logiques qui traversent le féminisme radical et la construction de son rapport au militantisme. De plus, j'étudierai l'implication des mères dans ces collectifs, les difficultés qu'elles y rencontrent ainsi que les éléments facilitant leur participation politique. Il sera démontré que, bien que les affinités politiques soient importantes afin de comprendre le rassemblement des militantes en collectif, ce sont davantage les relations d'amitié qui permettent aux membres de ces groupes de rester soudés. Dans ce jeu du maintien et de la création de nouvelles amitiés, les mères se trouvent défavorisées face à leurs camarades militantes. Bien que certains collectifs féministes radicaux tentent de mettre en place des mesures permettant la participation des mères aux rencontres des collectifs, il n'y a aucune mesure (ou peu) ou aménagement des activités de l'entre-soi militant, comme les activités sociales, appartenant au répertoire d'action de la gauche radicale. Pourtant, ces moments sont identifiés comme majeurs afin de permettre le maintien et le renforcement des liens affectifs et des relations significatives entre militantes. C'est à l'aide de trois méthodes de cueillette et d'analyses de donnée que j'ai pu arriver à ces constats. Dans un premier temps, j'ai effectué des entretiens semi-dirigés réalisés auprès de huit membres présents ou passés de ces organisations. Ensuite, j'ai compilé les résultats de questionnaires sociodémographiques auprès de ces mêmes participantes. Finalement, j'ai passé en revue près de 450 pages de matériel militant rédigé de 2000 à 2016 afin d'en faire une analyse de discours. ________________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : militantisme, maternité, féminisme radical, Montréal, amitié, articulation travail militant-famille.
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Cette recherche qualitative s'est penchée sur la résonnance de l'intersectionnalité au sein de la Fédération des maisons d'hébergement pour femmes (FMHF), à la fois dans le discours des intervenantes et des directrices, ainsi dans les pratiques d'intervention auprès de femmes confrontées à de multiples problématiques. Sur le plan du discours, l'intersectionnalité est comprise comme un cadre et un outil d'analyse permettant d'appréhender la violence subie dans un continuum, au regard des difficultés structurelles et individuelles vécues. Le continuum violence-oppression, qui engendre les difficultés entrecroisées des femmes, est au cœur de la compréhension de l'intersectionnalité. Plus globalement, l'intersectionnalité offre un cadre d'analyse qui relève la complexité des situations des femmes. Sur le plan de l'intervention, l'approche intersectionnelle amène les intervenantes à porter une attention spécifique à la narration des trajectoires de vie des femmes rencontrées, à mieux cerner les contextes dans lesquels s'inscrivent les problèmes vécus et, ainsi, à analyser la violence vécue dans un large spectre contextuel et socio-relationnel. Également, la mobilisation d'un cadre intersectionnel leur permet d'éclairer les rapports qu'entretiennent les femmes avec les différents services (policiers, services de santé et sociaux, protection de la jeunesse) ainsi que les manières dont elles sont perçues et, parfois, étiquetées par ces derniers. Les intervenantes sont ainsi mieux à même d'outiller les femmes dans leurs interactions avec les services publics et d'amenuiser les « effets » de ces institutions sur elles et leurs situations. Finalement, l'intersectionnalité représente un outil incontournable pour réfléchir aux dimensions du pouvoir qui sont présentes dans la relation intervenante-femme aidée. Les intervenantes adoptent une posture misant sur l'incertitude et l'ouverture face aux situations rencontrées. Dans cette perspective, l'intersectionnalité invite les intervenantes à davantage de réflexivité, afin de non seulement prendre conscience de leurs schèmes sociaux et des cadres de référence qui guident leurs actions, mais aussi de se « regarder agir » en examinant a posteriori leur intervention ainsi que les effets de celle-ci sur la personne aidée.
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Le paradigme hégélien de la reconnaissance, admirablement critiqué par Frantz Fanon dans l’œuvre phare à laquelle ce livre rend hommage, est aujourd’hui évoqué, sous sa forme libérale, dans les débats entourant l’autodétermination des peuples colonisés, notamment les peuples autochtones d’Amérique du Nord. Politologue et militant, membre de la Nation dénée du Nord-Ouest du Canada, l’auteur reprend ici la critique fanonienne et démontre en quoi cette reconnaissance ne fait que consolider la domination coloniale. Cet ouvrage de théorie politique engagée appelle à rebâtir et redéployer les pratiques culturelles des peuples colonisés sur la base de l’autoreconnaissance, seule voie vers une réelle décolonisation. Penseur marxiste, Coulthard sait que le marxisme ne peut s’appliquer tel quel à la lutte des Autochtones, mais il en souligne la contribution potentielle et signe ici un véritable traité de combat décolonial et anticapitaliste. « Ce livre offre une critique pénétrante du colonialisme contemporain et une vision claire de la résurgence autochtone, en plus de constituer une contribution importante à la pensée révolutionnaire. » — Taiaiake Alfred, extrait de la préface
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Comment tenter de trans/former la conscience de personnes engagées dans des situations de conflit, des tensions sociales et raciales et en quête de changements politiques significatifs ? Trois types de textes se font ici écho : six auteur·e·s analysent les « rencontres radicales » organisées entre Palestinien·ne·s et Israélien·ne·s ; bell hooks écrit sur l’éducation à/par l’émancipation dans le contexte des discriminations raciales aux États-Unis ; enfin, trois participant·e·s à des groupes de rencontre en Kanaky/Nouvelle-Calédonie nous proposent un troisième point d’ancrage en cette année de référendum d’autodétermination. Un ouvrage collectif qui vise à donner voix ensemble aux militant·e·s et aux théories, engageant un dialogue qui offre un répertoire d’actions et de réflexions puissant et décapant au confluent du féminisme, de l’analyse de la colonialité et d’une radicalité revendiquée. Essais de bell hooks, Rabah Halabi, Michal Zak, Nava Sonnenschein, Ramzi Suleiman, Ahmad Hijazi, Tal Dor, Angélina Perrochaud, Pascal Hébert, Pierre Wélépa et Nassira Hedjerassi.
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This was the opening keynote speech at the 2018 Disability Intersectionality Summit, in Cambridge, Massachusetts on Oct 13, 2018.
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Dans « Il y a quelque chose dans l'eau », Ingrid RG Waldron examine l'héritage du racisme environnemental et ses effets sur la santé dans les communautés autochtones et noires du Canada, en utilisant la Nouvelle-Écosse comme étude de cas, et les activités de résistance populaire des communautés autochtones et noires contre le la pollution et l'empoisonnement de leurs communautés. En utilisant le colonialisme des colons comme théorie globale, Waldron explique comment le racisme environnemental fonctionne comme un mécanisme d'effacement rendu possible par les dynamiques croisées de la suprématie blanche, du pouvoir, de la violence raciale sanctionnée par l'État, du néolibéralisme et du capitalisme racial dans les sociétés de colons blancs. Dans l'ensemble, le récit de la justice environnementale en Nouvelle-Écosse ne rend pas la race explicite, l'obscurcissant dans les discussions sur la classe, et ce type d'inadvertance stratégique atténue la spécificité des expériences des Mi'kmaq et des Afro-Néo-Écossais avec le racisme et les risques environnementaux en Nouvelle-Écosse. . En redéfinissant les paramètres de la critique autour du récit et du mouvement de justice environnementale en Nouvelle-Écosse et au Canada, Waldron ouvre un espace pour un dialogue plus critique sur la façon dont le racisme environnemental se manifeste dans ce contexte intersectionnel. Waldron illustre également la manière dont les effets du racisme environnemental sont aggravés par d'autres formes d'oppression pour déshumaniser et nuire davantage aux communautés déjà confrontées à des vulnérabilités préexistantes, telles que des inégalités sociales et économiques de longue date. Enfin, Waldron documente la longue histoire de lutte, de résistance et de mobilisation dans les communautés autochtones et noires pour lutter contre le racisme environnemental.
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The mask .. Maya Angelou delivers it with the powerful tragedy and dignity that miss Rosie inspired..