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Résultats 11 ressources
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« Les présentes lignes directrices en matière de recherche ont été élaborées pour les femmes autochtones, membres et employées de FAQ [Femmes Autochtones du Québec], pour les décideurs et les gestionnaires des communautés autochtones ainsi que pour les chercheurs qui désirent entreprendre un projet de recherche impliquant les femmes autochtones. Elles ont pour but d’aider les principales intéressées à mieux gérer les multiples propositions de projet de recherche reçues ainsi qu’à prendre des décisions éclairées sur leur éventuelle implication ou non dans les projets proposés. Ces lignes directrices proposent également une démarche à suivre afin d’arriver à l’établissement d’une relation égalitaire, transparente et mutuellement respectueuse entre les femmes autochtones et les chercheurs. Le présent document propose une mise en contexte de la recherche impliquant les Peuples autochtones et plus particulièrement celle qui concerne les femmes autochtones. Il propose également un bref aperçu d’outils existants ainsi que des principes (tels que les principes PCAP pour propriété, contrôle, accès et possession des informations) et des modalités (étapes de recherche et méthodologie) devant être respectés. Enfin, une liste de vérification à effectuer lors de l’analyse d’un projet de recherche ainsi qu’une liste de références bibliographiques complètent le présent document qui se veut évolutif et inclusif » (pp. 3-4)
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« Les préoccupations de nos membres et de nos alliés relativement aux moyens les plus judicieux de promouvoir l'intégration des femmes dans les occupations majori- tairement masculines ont mené le CIAFT à entreprendre en 2008 un vaste projet de consultation à travers le Québec auprès des différents acteurs concernés par ce défi de société. Cette consultation sera suivie d’une étape de concertation et de mobilisation. Le présent rapport fait état des enjeux et des problèmes qui ont été soulevés lors de cette consultation. Nous préparons actuellement un plan d’action sur l’amélioration de la situation des travailleuses dans les secteurs d’emplois majoritairement masculins. Ce plan sera rendu public par le CIAFT en 2011. Comme vous pourrez le constater en consultant le présent rapport, la situation des femmes dans les métiers majoritairement masculins demeure l’une des problématiques les plus complexes du statut des femmes sur le marché du travail. Même s’il y a effectivement des milieux de travail où leur accès et leur intégration évoluent bien, l’on observe encore aujourd’hui des obstacles, des préjugés et de problèmes parfois majeurs pour les femmes qui nous incitent à agir avec détermination. C’est une question de droit des femmes au travail, de la bonne utilisation du capital humain disponible, du droit des femmes à se réaliser dans le métier de leur choix et de la création de milieux de travail productifs où les droits de chacun et de chacune sont respectés. Les préoccupations de nos membres et de nos alliés relativement aux moyens les plus judicieux de promouvoir l'intégration des femmes dans les occupations majori- tairement masculines ont mené le CIAFT à entreprendre en 2008 un vaste projet de consultation à travers le Québec auprès des différents acteurs concernés par ce défi de société. Cette consultation sera suivie d’une étape de concertation et de mobilisation. Le présent rapport fait état des enjeux et des problèmes qui ont été soulevés lors de cette consultation. Nous préparons actuellement un plan d’action sur l’amélioration de la situation des travailleuses dans les secteurs d’emplois majoritairement masculins. Ce plan sera rendu public par le CIAFT en 2011. Comme vous pourrez le constater en consultant le présent rapport, la situation des femmes dans les métiers majoritairement masculins demeure l’une des problématiques les plus complexes du statut des femmes sur le marché du travail. Même s’il y a effectivement des milieux de travail où leur accès et leur intégration évoluent bien, l’on observe encore aujourd’hui des obstacles, des préjugés et de problèmes parfois majeurs pour les femmes qui nous incitent à agir avec détermination. C’est une question de droit des femmes au travail, de la bonne utilisation du capital humain disponible, du droit des femmes à se réaliser dans le métier de leur choix et de la création de milieux de travail productifs où les droits de chacun et de chacune sont respectés. » (2012, 10-11)
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« Les auteures s’interrogent sur les variations de sens accordées à l’expression recherche-action participative (RAP) selon le degré d’appropriation du processus scientifique par des acteurs profanes ainsi que le degré de conscientisation politique. Elles identifient, à partir de leur posture épistémologique, quatre éléments essentiels pour qualifier une recherche de RAP : la tenue en compte des droits 1) de parole, 2) de produire, 3) d’analyse ainsi que 4) de cité. Elles s’interrogent sur la façon de préserver le délicat équilibre des savoirs lorsqu’une attention particulière est accordée au AVEC, c’est-à-dire au croisement des expertises pratiques, théoriques ainsi que du vécu de personnes en situation de pauvreté. Quels sont les enjeux de rigueur soulevés? La démonstration est émaillée d’exemples tirés du projet du Partenariat Solidarité Famille Limoilou (PSFL) où des parents et des acteurs du réseau de la santé publique ont croisé leurs expertises sur l’accès à une alimentation saine en contexte de pauvreté, sous l’angle du droit à l’alimentation.» [Résumé original]
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Pendant cette dernière trentaine d'années de l'ouverture et de la réforme économique du pays, la Chine a connu un grand changement social et un développement économique rapide. Depuis cette période, les femmes chinoises sont confrontées aux conflits entre l'invasion de nouvelles idées progressistes et la persistance des idées traditionnelles. À mesure que le statut des femmes chinoises s'améliore et que de plus en plus de jeunes filles peuvent accéder à l'enseignement supérieur, la société chinoise a plus d'attentes envers les jeunes femmes instruites et aussi plus d'exigences dans la sphère publique. Mais en même temps, la société leur impose toujours plusieurs autres contraintes traditionnelles. Ainsi, les présents travaux s'intéressent à l'analyse des représentations sociales des jeunes étudiantes chinoises qui sont nées après 1980 et qui vivent dans la société chinoise contemporaine. Dans cette recherche, nous avons effectué des entrevues semi-directives avec 15 étudiantes chinoises dont le questionnement porte sur les pratiques sexistes auxquelles ces étudiantes sont confrontées dans leur vie sociale, ainsi que sur leurs attitudes envers ces phénomènes sociaux, sur les conditions de leur éducation familiale, sur leur perception des rapports de genre et sur leur plan de vie. À travers la communication avec ces 15 étudiantes, nous avons constaté leur difficulté de concilier divers systèmes de valeur et différentes attentes sociales, ainsi que leur dilemme entre la volonté de vivre de manière autonome et les contraintes sociales traditionnelles. En telle circonstance, les jeunes femmes chinoises d'aujourd'hui se retrouvent souvent placées en situation de dissonance. ______________________________________________________________________________
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Ce numéro de 2012 illustre les pratiques féministes entre engagements, luttes et théories. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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L'intention de cette recherche consiste à analyser, au travers des pratiques d'articulation emploi-famille mises de l'avant par des parents employés et des stratégies de gestion retrouvées dans leurs milieux de travail, les effets concourant à la reproduction ou au dépassement de la division sexuelle du travail. En s'appuyant sur une sociologie du travail combinée à une perspective d'analyse féministe, il est question de l'évaluation actuelle de la construction sociohistorique de la problématique de l'articulation entre les activités familiales/domestiques et les activités de travail rémunérées. L'analyse de six mesures d'articulation emploi-famille (congés parentaux, services de garde, réduction de la semaine de travail, télétravail ou flexibilité du lieu de travail, aménagement du temps de travail ou reprise des heures, banques de congé) au sein du département des technologies d'une TGE située à Montréal s'est soldée par la constatation de la préséance des aménagements entre les parents et de demandes traitées au cas par cas par les superviseurs-es. Les demandes formulées par les parents, tout comme les stratégies de gestion des ressources, sont consolidées autour de la réduction des effets du recours aux mesures d'articulation emploi-famille sur le rendement de l'équipe de travail. Les permissions octroyées visent principalement à minimiser les contraintes de gestion pour les superviseurs-es lors de demandes d'absences ponctuelles du milieu de travail en ayant recours, notamment, au travail intérimaire et au transfert des connaissances lorsque les employés-es doivent s'absenter pour une période plus longue Par ailleurs, le regard que nous portons sur des mesures d'articulation emploi-famille utilisées spécifiquement par les hommes ainsi que les problèmes rencontrés par les parents lorsqu'ils font appel à un service de garde, contribue à documenter une réalité qui reste peu connue du point de vue qualitatif. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : articulation emploi-famille, stratégies de gestion, parents, congés parentaux, services de garde, télétravail, réduction du temps de travail, division sexuelle du travail, rapports sociaux de sexe, travailleur-libre, conjointe-ménagère
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De la cuisine au studio explore les parcours de douze artistes issues de trois générations différentes : femmes signataires du manifeste Refus global en 1948, premières cinéastes qui ont œuvré à l’ONF dans les années 1970 et artistes médiatiques impliquées au Studio XX. À partir d’entrevues avec les artistes, Anna Lupien pose un regard sociologique sur l’expérience de créatrices qui ont investi l’art en tant qu’espace d’expression dans la sphère publique. De quelle façon ont-elles élaboré des stratégies créatives et par le fait même donné corps à des transformations sociales engendrées par le mouvement féministe, notamment en ce qui a trait à la conciliation travail-famille ? Comment ont-elles intégré des milieux artistiques qui ne leur étaient pas ouverts d’emblée ? Comment se sont-elles engagées pour le bien commun à travers leur parcours artistique ? Les histoires de ces artistes – Madeleine Arbour, Christine Brault, Mireille Dansereau, Dorothy Todd Hénaut, Stéphanie Lagueux, Bérengère Marin-Dubuard, Helena Martin Franco, Terre Nash, Anne-Claire Poirier, Françoise Riopelle, Bonnie Sherr Klein et Françoise Sullivan – témoignent des luttes inachevées du mouvement féministe et des brèches qu’elles ont pratiquées dans l’ordre des choses, suscitant des rencontres originales entre l’art et le politiqu
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« 20 ans plus tard, notre projet de recherche s’intéresse donc à la place des femmes réalisatrices à la télévision, ainsi qu’à l’impact des transformations de l’industrie sur leurs conditions de pratique38. La télévision québécoise est-elle encore un lieu de persistance des inégalités de sexes et des structures de pouvoir? Où sont donc ces femmes réalisatrices? Comment parviennent-elles au métier, que réalisent-elles, pour quels publics et dans quelles conditions? Et surtout, quels sont les murs visibles et invisibles qui semblent se dresser sur le parcours professionnel de ces battantes? La présente étude se veut un bilan critique de la place qu’elles occupent aujourd’hui au sein d’une profession qui fut longtemps une chasse gardée masculine, et tentera de débusquer la présence de mécanismes qui produisent et reproduisent les inégalités. En tout premier lieu, après avoir explicité la démarche de recherche, nous présenterons une compilation statistique et un portrait sociodémographique de la profession. La deuxième section renferme l’analyse de nos tables rondes organisées avec les réalisatrices. Nous avons développé la problématique en trois sous-thèmes : les murs invisibles dans l’accès et le cheminement, les obstacles concrets dans la pratique au quotidien, et finalement l’impact des transformations de la télévision sur les réalisatrices. Enfin, nous conclurons en rappelant les faits saillants de l’étude, ainsi qu’en émettant quelques recommandations. » (2012, 24)
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« L’approche collaborative en recherche est une méthodologie d’intervention qui s’inscrit dans le cadre plus général des recherches dites participatives. Sa visée est celle d’un rapprochement entre le milieu de la recherche et celui de la pratique professionnelle. Dans cette perspective, elle suppose d’offrir à des praticiens des activités réflexives susceptibles de leur servir d’occasion de développement professionnel dans le cadre d’une démarche formelle de production de savoirs scientifiques. Cette réflexion rétrospective sur ma démarche doctorale (CRSH 2005-2008) a pour but d’examiner la façon dont j’ai traduit cette double visée de l’approche collaborative auprès d’un groupe d’enseignantes du primaire. Plus précisément, j’examine les implications méthodologiques de ce type de recherche en illustrant comment elles se sont concrétisées dans le cadre de la démarche d’exploration sur le terrain. Pour ce faire, je rapporte des événements situés « en coulisses » desquels j’ai dégagé des savoirs d’expérience pour le chercheur collaboratif ». [Résumé original] L'autrice organise son expérience en sous-points, référant à divers éléments à prendre en compte en contexte de recherche collaborative [Résumé équipe ORPCC]
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Le discours du mouvement des femmes québécois lie depuis plus de quarante ans émancipation des femmes et travail rémunéré. Malgré une présence accrue sur le marché du travail des femmes ayant de jeunes enfants et une implication plus grande des pères, les femmes demeurent les premières responsables du travail de reproduction sociale, travail dit « invisible » : soins aux enfants et aux proches dépendants, tâches domestiques et organisation familiale. Le mémoire explore la vision qu'ont les jeunes féministes du travail de reproduction sociale et du travail rémunéré au Québec dans les années 201 O. Reconnaissent-elles leur vision dans le discours dominant du mouvement des femmes au Québec? Si les perceptions des jeunes féministes sont différentes de celles de leurs aînées, comment expliquer cette divergence? Des entrevues semi-dirigées réalisées avec 29 femmes âgées de 23 à 36 ans, se considérant féministes et ayant un lien avec un lieu de militance féministe au Québec, révèlent que les perceptions en lien avec le travail de reproduction sociale et le travail rémunéré different significativement des idées véhiculées par le discours dominant du mouvement des femmes au Québec. Elles constatent qu'être mère aujourd'hui implique une course à la performance et que le partage des tâches n' est pas égalitaire au sein des couples. Elles remarquent qu'aucun débat n' a eu lieu depuis le début des années 1980 sur la question du travail de reproduction sociale dans le mouvement des femmes québécois et croient qu' il est temps de développer une nouvelle réflexion sur le sujet. Les féministes rencontrées remettent aussi en question la centralité du travail rémunéré constatant qu'il n'a pas apporté que du positif dans la vie des femmes. Le travail à temps partiel est alors vu comme un idéal, en autant qu'il soit associé à un salaire intéressant. Le désir d' équilibre et de cohérence entre les différentes sphères de la vie des femmes rencontrées pourrait ainsi se matérialiser. Les entrevues montrent que le contexte social différent dans lequel évoluent les jeunes féministes, de même que le type d'engagement et de participation spécifique aux jeunes expliquent en bonne partie les divergences entre le discours des jeunes féministes et celui du mouvement des femmes. Mots-clés : jeunes féministes, mouvement des femmes au Québec, travail de reproduction sociale, travail rémunéré, différences générationnelles, contexte social, engagement.
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« La TCLCF souhaite encourager la mise en place de mesures de conciliation travail-famille dans les milieux de travail afin d’améliorer les conditions de vie des travailleuses et des travailleurs et, de ce fait, améliorer le rendement et la productivité des milieux de travail. Ce document a donc été conçu afin de servir de cadre de référence et de guide pour accompagner les milieux de travail dans la mise en place de mesures de CTF. Le document vise aussi à sensibiliser les employeurs ainsi que les travailleuses et les travailleurs à leurs droits en matière de CTF, garantis par la Loi sur les normes du travail, afin qu’ils soient mieux connus et appliqués. Dans un premier temps, un ensemble d’informations relatives à la problématique de la conciliation travail-famille est présenté. Une démarche pour mettre en place des mesures de CTF est ensuite proposée. Finalement, différents instruments de travail sont annexés afin d’outiller les employeurs et les membres de leur personnel dans l’identification des besoins de leur milieu de travail. » (2012, 3)