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À partir d’une réflexion de quelques décennies de recherche participative, ce texte est une tentative d’éclaircir trois types de recherche participative (recherche-action, recherche intervention et recherche partenariale). Les trois types de recherche mettent au cœur de leur démarche la participation des acteurs de terrain. Leurs différences résident notamment dans leur finalité, dans le rôle du chercheur, dans le processus participatif, et dans la présence ou non d’un agent de mobilisation, comme « traducteur » des visions de chacun ainsi que dans l’engagement des niveaux organisationnel et politique. La contribution des organismes subventionnaires, en ce qui concerne leur vision et leur soutien financier, met en place des conditions facilitant le déploiement de ces types de recherche. Ce texte discute également de la double identité du chercheur intervenant : un hybride. Enfin, une modélisation du processus la recherche participative est présentée pour rassembler l’ensemble des éléments au sujet des caractéristiques inhérentes, personnelles et professionnelles, organisationnelles et politiques.
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« Cet article examine de manière pragmatique dix paramètres à prendre en considération quand se présente le choix d’entreprendre une recherche collaborative lors d’une thèse de doctorat. Parmi ceux-ci, il sera question de la prise de contact, du nombre de participants et de rencontre, de l’engagement et des liens de confiance et des coûts à prévoir. Cet article propose d’abord de définir la recherche collaborative en sciences de l’éducation et de présenter la mise en contexte de chacune des deux études doctorales. Les défis, les surprises et les réussites des deux chercheuses seront soulignés au regard de leur expérience et de leur préoccupation à gérer les trois étapes de la recherche collaborative, la cosituation, la coopération et la coproduction » [Résumé original]
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« Almost 20 years after Māori scholar Linda Tuhiwai Smith’s call to decolonize research (Smith, 1999), significant progress has been made into drafting ethics principles to guide research with Indigenous people (e.g., CIHR et al., 2014). However, transforming principles into actual practices is easier said than done. It is increasingly recognizedthat “knowing the key guiding principles for research with Indigenous peoples is not always enough and [principles need to be]translated into day-to-day research practices”(Morton Ninomiya and Pollock, 2017, p. 29). This themed issue presents studies on various topics conducted in different geographical and cultural settings and suggesting concrete ways to decolonize research. The call for papers was issued following the 3rd Seminar on the ethics of research with Aboriginal people held at the Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue in late 2014. Two previous editions of the seminar (in 2009 and 2011) had invitedparticipants2to share experiences of good and bad research practices, summarized in Asselin and Basile (2012). The 3rd seminar took a step further in focusing on concrete ways to decolonize research.In what follows, we discuss research decolonization and summarize the key messages from the keynote speakers of the 3rd seminar, some of which have contributed papers to this themed issue. Additional contributions widened the geographical scope considered (Canada, Mexico, Peru) in addition to providingmore examples of concrete ways to decolonize research. » [Extrait original p. 643-644|
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« Une démarche d’évaluation partenariale impliquant plusieurs acteurs est traversée par un processus de négociations et d’ajustements entre des préoccupations, des responsabilités et des intérêts divers. Comment susciter un dialogue entre des savoirs d’expertise et des savoirs d’expérience afin de produire des connaissances scientifiquement fondées et utiles pour les acteurs impliqués dans les programmes ? Loin d’être un processus mécanique, cette démarche implique un travail délicat de recherche d’équilibre qui repose sur un cadre de partenariat négocié. La mise en place d’un comité de pilotage animé par une fonction d’interface entre les parties prenantes de l’intervention étudiée est de plus en plus reconnue comme une des conditions de réussite de la recherche partenariale. Ces conditions permettent de déployer un système réflexif qui peut soutenir l’innovation sociale, lorsque la formulation du problème et les actions qui en découlent continuent de s’enrichir au fur et à mesure que se développent les connaissances sur l’intervention » [Résumé original]
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« Cet article montre comment l’articulation entre la participation et la théorie de la reconnaissance peut soutenir une démarche de recherche. À partir d’une recherche-action participative réalisée avec des organismes qui abritent des programmes d’échange de seringues et des personnes qui les fréquentent, nous présentons les différentes actions menées ainsi que les enjeux rencontrés. Le processus, aussi important que les résultats, montre que la question de la participation doit s’arrimer à une théorie critique de la société, en vue de soutenir un nouveau regard sur ces organismes, de même que sur les personnes qui les fréquentent » [Résumé original]. Voir particulièrement les outils proposés à partir de la page 113 [Note équipe ORPCC]
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« Cet article propose d’évaluer les bienfaits et les inconvénients d’une démarche d’enquête participative. Il s’appuie sur le compte rendu d’une recherche par questionnaire auprès de familles sans logement. En cours de construction de l’enquête, des personnes anciennement dans cette situation ont rejoint l’équipe de recherche et contribué à l’élaboration comme à la passation du questionnaire. Cette expérience suggère que des recherches classiques pourraient avoir avantage à mettre en oeuvre des démarches participatives pour enrichir la connaissance scientifique » [Résumé original]
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« Cet article vise à présenter la recherche-action en tant qu’approche de recherche rattachée au paradigme du pragmatisme dans les sciences de la gestion. Nous retraçons les préoccupations des chercheurs à l’origine de sa création pour en présenter les caractéristiques distinctives et situer le débat historique qui accompagne son utilisation au sein des milieux universitaires. Nous traitons par la suite des différences existant entre la recherche-action et la consultation, pour finalement nous attarder aux implications méthodologiques, pratiques et éthiques de la recherche-action » [Résumé officiel].
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« Les auteures s’interrogent sur les variations de sens accordées à l’expression recherche-action participative (RAP) selon le degré d’appropriation du processus scientifique par des acteurs profanes ainsi que le degré de conscientisation politique. Elles identifient, à partir de leur posture épistémologique, quatre éléments essentiels pour qualifier une recherche de RAP : la tenue en compte des droits 1) de parole, 2) de produire, 3) d’analyse ainsi que 4) de cité. Elles s’interrogent sur la façon de préserver le délicat équilibre des savoirs lorsqu’une attention particulière est accordée au AVEC, c’est-à-dire au croisement des expertises pratiques, théoriques ainsi que du vécu de personnes en situation de pauvreté. Quels sont les enjeux de rigueur soulevés? La démonstration est émaillée d’exemples tirés du projet du Partenariat Solidarité Famille Limoilou (PSFL) où des parents et des acteurs du réseau de la santé publique ont croisé leurs expertises sur l’accès à une alimentation saine en contexte de pauvreté, sous l’angle du droit à l’alimentation.» [Résumé original]
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« L’approche collaborative en recherche est une méthodologie d’intervention qui s’inscrit dans le cadre plus général des recherches dites participatives. Sa visée est celle d’un rapprochement entre le milieu de la recherche et celui de la pratique professionnelle. Dans cette perspective, elle suppose d’offrir à des praticiens des activités réflexives susceptibles de leur servir d’occasion de développement professionnel dans le cadre d’une démarche formelle de production de savoirs scientifiques. Cette réflexion rétrospective sur ma démarche doctorale (CRSH 2005-2008) a pour but d’examiner la façon dont j’ai traduit cette double visée de l’approche collaborative auprès d’un groupe d’enseignantes du primaire. Plus précisément, j’examine les implications méthodologiques de ce type de recherche en illustrant comment elles se sont concrétisées dans le cadre de la démarche d’exploration sur le terrain. Pour ce faire, je rapporte des événements situés « en coulisses » desquels j’ai dégagé des savoirs d’expérience pour le chercheur collaboratif ». [Résumé original] L'autrice organise son expérience en sous-points, référant à divers éléments à prendre en compte en contexte de recherche collaborative [Résumé équipe ORPCC]
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« Au cours des deux dernières décennies, la recherche partenariale connaît un essor important. Un essor associé à plusieurs facteurs dont le nouvel engouement manifesté par des chercheurs pour cette stratégie de recherche, le fait que nous observons une augmentation des demandes pour des activités de recherche provenant des milieux de la pratique ou encore en raison de l’importance que lui accordent les organismes subventionnaires. Dans le cadre de cet article, nous allons examiner ce mode de recherche à partir du point de vue des praticiens qui ont participé à des recherches partenariales au sein du Réseau québécois de recherche partenariale en économie sociale (RQRP-ÉS). L’analyse des entrevues réalisées auprès de praticiens nous révèlera les raisons de leur participation, les activités auxquelles ils ont pris part et les conditions identifiées par les praticiens pour assurer le bon déroulement d’une recherche partenariale ». [Résumé original]
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« L’article tente dans une première partie de produire un classement des pratiques de recherche partenariale ayant cours dans les universités au Québec. Sans être une investigation systématique, elle puise dans diverses disciplines des sciences sociales et dans divers domaines de recherche. Deux tendances semblent se dessiner, l’une plus proche de la vision émancipatrice et l’autre plus axée sur les stratégies d’innovation sociale. La réflexion se poursuit par l’exposition, en seconde partie d’article, de trois nouveaux enjeux engendrés par l’essor de la recherche partenariale au sein de l’institution universitaire : la tension avec la recherche traditionnelle, la démarcation du savoir universitaire des autres types de savoirs et, enfin, l’éthique de la recherche » [Résumé original]
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« The philosophical underpinning of Community-Engaged Research (CEnR) entails a collaborative partnership between academic researchers and the community. The Community-Based Participatory Research (CBPR) model is the partnership model most widely discussed in the CEnR literature and is the primary model we draw upon in this discussion of the collaboration between academic researchers and the community. In CPBR, the goal is for community partners to have equal authority and responsibility with the academic research team, and that the partners engage in respectful negotiation both before the research begins and throughout the research process to ensure that the concerns, interests, and needs of each party are addressed. The negotiation of a fair, successful, and enduring partnership requires transparency and understanding of the different assets, skills and expertise that each party brings to the project. Delineating the expectations of both parties and documenting the terms of agreement in a memorandum of understanding or similar document may be very useful. This document is structured to provide a “points- to-consider” roadmap for academic and community research partners to establish and maintain a research partnership at each stage of the research process » [Résumé original]