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L'actualité ne manque pas des signes des changements qui affectent aujourd'hui le rôle de la recherche dans le cadre des relations sciences-société. A l'échelle des projets de recherche et dans les secteurs des sciences sociales, de la santé ou de l'éducation, le partage des rôles entre chercheurs, acteurs, usagers, décideurs est aujourd'hui en reconfiguration. L'un des signes de cela est la visibilité croissante des recherches participatives ; un autre signe est la prise en compte de plus en plus explicite dans les milieux de recherche de la problématique du partage des résultats. La rencontre annuelle des Lieux d'Éducation Associés est l'occasion de présenter ces deux problématiques touchant aux relations entre recherche et pratique, et d'en souligner certains enjeux éthiques et épistémologiques
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« Cet article vise à présenter la recherche-action en tant qu’approche de recherche rattachée au paradigme du pragmatisme dans les sciences de la gestion. Nous retraçons les préoccupations des chercheurs à l’origine de sa création pour en présenter les caractéristiques distinctives et situer le débat historique qui accompagne son utilisation au sein des milieux universitaires. Nous traitons par la suite des différences existant entre la recherche-action et la consultation, pour finalement nous attarder aux implications méthodologiques, pratiques et éthiques de la recherche-action » [Résumé officiel].
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« Les présentes lignes directrices en matière de recherche ont été élaborées pour les femmes autochtones, membres et employées de FAQ [Femmes Autochtones du Québec], pour les décideurs et les gestionnaires des communautés autochtones ainsi que pour les chercheurs qui désirent entreprendre un projet de recherche impliquant les femmes autochtones. Elles ont pour but d’aider les principales intéressées à mieux gérer les multiples propositions de projet de recherche reçues ainsi qu’à prendre des décisions éclairées sur leur éventuelle implication ou non dans les projets proposés. Ces lignes directrices proposent également une démarche à suivre afin d’arriver à l’établissement d’une relation égalitaire, transparente et mutuellement respectueuse entre les femmes autochtones et les chercheurs. Le présent document propose une mise en contexte de la recherche impliquant les Peuples autochtones et plus particulièrement celle qui concerne les femmes autochtones. Il propose également un bref aperçu d’outils existants ainsi que des principes (tels que les principes PCAP pour propriété, contrôle, accès et possession des informations) et des modalités (étapes de recherche et méthodologie) devant être respectés. Enfin, une liste de vérification à effectuer lors de l’analyse d’un projet de recherche ainsi qu’une liste de références bibliographiques complètent le présent document qui se veut évolutif et inclusif » (pp. 3-4)
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« Dresser un état des lieux de la recherche participative en France est une tâche assez ardue. Il existe un nombre très important de projets de recherche menés en partenariat. Nous en avons recensé plus de 200, il en existe sans doute beaucoup plus. Notre idée n’est pas de les comptabiliser de manière exhaustive, mais de définir une typologie des pratiques et des processus, en fonction de plusieurs critères, tels que la participation des acteurs non scientifiques à la définition de projets ou à leur mise en place. Cette démarche vise à fournir à la Fondation de France un panorama représentatif des pratiques de recherche en partenariat en France, et des éléments pour une meilleure compréhension des blocages, ressources et mécanismes à l’œuvre. Cette analyse visera également à évaluer la place actuelle du citoyen et de la société civile (à but non lucratif) dans la recherche scientifique. Enfin, cette étude a pour objectif de dégager des pistes de travail pour notamment l’élaboration ultérieure de critères d’évaluation des projets de recherche participative » [Portion du résumé original]
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"Cette communication présentera quelques pistes théoriques et méthodologiques autour des pratiques de recherche-action collaborative (RAC) en mettant en relief la problématique de la construction sociale de la connaissance. Partant de deux exemples concrets, portant sur les savoirs de praticiens militants d’une part et de praticiens professionnels d’autre part, nous nousnengagerons sur deux registres de réflexions sur la connaissance et l’action [...] relatives aux résultats et effets tangibles de la RAC et à l’explicitation de son rôle particulier dans l’évolution des savoirs".
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« Les auteures s’interrogent sur les variations de sens accordées à l’expression recherche-action participative (RAP) selon le degré d’appropriation du processus scientifique par des acteurs profanes ainsi que le degré de conscientisation politique. Elles identifient, à partir de leur posture épistémologique, quatre éléments essentiels pour qualifier une recherche de RAP : la tenue en compte des droits 1) de parole, 2) de produire, 3) d’analyse ainsi que 4) de cité. Elles s’interrogent sur la façon de préserver le délicat équilibre des savoirs lorsqu’une attention particulière est accordée au AVEC, c’est-à-dire au croisement des expertises pratiques, théoriques ainsi que du vécu de personnes en situation de pauvreté. Quels sont les enjeux de rigueur soulevés? La démonstration est émaillée d’exemples tirés du projet du Partenariat Solidarité Famille Limoilou (PSFL) où des parents et des acteurs du réseau de la santé publique ont croisé leurs expertises sur l’accès à une alimentation saine en contexte de pauvreté, sous l’angle du droit à l’alimentation.» [Résumé original]
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« L’approche collaborative en recherche est une méthodologie d’intervention qui s’inscrit dans le cadre plus général des recherches dites participatives. Sa visée est celle d’un rapprochement entre le milieu de la recherche et celui de la pratique professionnelle. Dans cette perspective, elle suppose d’offrir à des praticiens des activités réflexives susceptibles de leur servir d’occasion de développement professionnel dans le cadre d’une démarche formelle de production de savoirs scientifiques. Cette réflexion rétrospective sur ma démarche doctorale (CRSH 2005-2008) a pour but d’examiner la façon dont j’ai traduit cette double visée de l’approche collaborative auprès d’un groupe d’enseignantes du primaire. Plus précisément, j’examine les implications méthodologiques de ce type de recherche en illustrant comment elles se sont concrétisées dans le cadre de la démarche d’exploration sur le terrain. Pour ce faire, je rapporte des événements situés « en coulisses » desquels j’ai dégagé des savoirs d’expérience pour le chercheur collaboratif ». [Résumé original] L'autrice organise son expérience en sous-points, référant à divers éléments à prendre en compte en contexte de recherche collaborative [Résumé équipe ORPCC]
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Vous trouverez dans cette publication des conférences […] ainsi qu’un partage des idées ayant émergé [lors d’un séminaire tenu à l’UQAT]. Nous espérons que ces différents textes pourront nourrir la réflexion et servir de référence aux communautés autochtones, ainsi qu’aux professeurs et étudiants qui font ou ont l’intention de faire de la recherche avec les Peuples autochtones. [Extrait page 5]
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« Au cours des deux dernières décennies, la recherche partenariale connaît un essor important. Un essor associé à plusieurs facteurs dont le nouvel engouement manifesté par des chercheurs pour cette stratégie de recherche, le fait que nous observons une augmentation des demandes pour des activités de recherche provenant des milieux de la pratique ou encore en raison de l’importance que lui accordent les organismes subventionnaires. Dans le cadre de cet article, nous allons examiner ce mode de recherche à partir du point de vue des praticiens qui ont participé à des recherches partenariales au sein du Réseau québécois de recherche partenariale en économie sociale (RQRP-ÉS). L’analyse des entrevues réalisées auprès de praticiens nous révèlera les raisons de leur participation, les activités auxquelles ils ont pris part et les conditions identifiées par les praticiens pour assurer le bon déroulement d’une recherche partenariale ». [Résumé original]
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« Développée par l'équipe de la Chaire [...], SACO est une trousse d’accompagnement sous format web qui vise à soutenir les organisations dans le choix, l’implantation et l’évaluation de stratégies de transfert et d’utilisation des connaissances selon leurs besoins et les caractéristiques de leur milieu. » [Résumé original]
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« L’article tente dans une première partie de produire un classement des pratiques de recherche partenariale ayant cours dans les universités au Québec. Sans être une investigation systématique, elle puise dans diverses disciplines des sciences sociales et dans divers domaines de recherche. Deux tendances semblent se dessiner, l’une plus proche de la vision émancipatrice et l’autre plus axée sur les stratégies d’innovation sociale. La réflexion se poursuit par l’exposition, en seconde partie d’article, de trois nouveaux enjeux engendrés par l’essor de la recherche partenariale au sein de l’institution universitaire : la tension avec la recherche traditionnelle, la démarcation du savoir universitaire des autres types de savoirs et, enfin, l’éthique de la recherche » [Résumé original]
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« Les textes qui sont regroupés dans ce recueil ont d’abord fait l’objet de conférences et de discussions lors du colloque La coconstruction des connaissances en contexte autochtone : modalités, contraintes, perspectives, organisé par le réseau DIALOG dans le cadre du 80e Congrès annuel de l’Acfas, qui s’est tenu au Palais des congrès de Montréal en mai 2012. Dans le but de créer les conditions d’un dialogue entre les milieux universitaire et autochtone, ce colloque a rassemblé des chercheurs, des leaders et des acteurs sociaux issus de différents horizons professionnels, institutionnels et disciplinaires. Autochtones et allochtones, étudiants comme chercheurs se sont ainsi livrés à un exercice de mobilisation des connaissances qui nourrit la mission de partage et de démocratisation des savoirs et des connaissances du réseau DIALOG.» [Résumé original]
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« The philosophical underpinning of Community-Engaged Research (CEnR) entails a collaborative partnership between academic researchers and the community. The Community-Based Participatory Research (CBPR) model is the partnership model most widely discussed in the CEnR literature and is the primary model we draw upon in this discussion of the collaboration between academic researchers and the community. In CPBR, the goal is for community partners to have equal authority and responsibility with the academic research team, and that the partners engage in respectful negotiation both before the research begins and throughout the research process to ensure that the concerns, interests, and needs of each party are addressed. The negotiation of a fair, successful, and enduring partnership requires transparency and understanding of the different assets, skills and expertise that each party brings to the project. Delineating the expectations of both parties and documenting the terms of agreement in a memorandum of understanding or similar document may be very useful. This document is structured to provide a “points- to-consider” roadmap for academic and community research partners to establish and maintain a research partnership at each stage of the research process » [Résumé original]
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« Conçu dans une perspective de soutien à l’action, le présent document présente d’abord un survol des connaissances sur le transfert des connaissances dans le domaine de la santé. Ce bilan des connaissances s’appuie sur la littérature pour identifier les principales composantes à considérer pour la mise en œuvre de pratiques plus structurées de transfert des connaissances. Une synthèse et une conceptualisation dynamique et intégrée du processus de transfert est présentée à la section suivante. En annexe, on retrouve un outil pour animer un processus de transfert des connaissances et un aide-mémoire résumant en un coup d’œil le contenu de la présente publication. Bien qu’il ait été élaboré à l’intention des acteurs de santé publique, ce document peut s’appliquer à divers contextes. Il s’adresse donc à un vaste public de gestionnaires, décideurs, intervenants, responsables de politiques publiques, œuvrant dans des sphères d’activités variées, ainsi qu’à des professionnels agissant comme agents de liaison, agents de transfert des connaissances, chercheurs ou courtiers de connaissances dans leur milieu (p. 3)
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« An innovative and important contribution to Indigenous research approaches, this revised second edition provides a framework for conducting Indigenous methodologies, serving as an entry point to learn more broadly about Indigenous research" (résumé de l'éditeur). Divers chapitres s'intéressent à des dimensions relatives à la recherche partenariale, participative ou collaborative » [Résumé équipe ORPCC]
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Cet article identifie notamment cinq enjeux éthiques orientés vers le partage du pouvoir dans la recherche et les moments charnières où se manifestent ces enjeux. (résumé équipe ORPCC)
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« Les sujets abordés découlent de suggestions et d’échanges ayant eu lieu durant les ateliers de CRIAW-ICREF sur l’intersectionnalité. Ils reflètent une perspective intersectionnelle sur les politiques, les services et programmes, la recherche et l’éducation communautaire. Cette trousse n’est pas un document de réflexion critique. Elle est plutôt destinée à servir d’outil pratique et accessible à plusieurs organisations sans but lucratif ayant des missions et des mandats variés. Même s’il peut être ardu d’appliquer l’intersectionnalité pour bien des organisations sans but lucratif qui fonctionnent avec peu de personnel, de bénévoles et de moyens financiers, cette trousse propose des suggestions et des outils concrets et pratiques aux organisations intéressées à ouvrir plus grandes leurs portes aux communautés qu’elles desservent. Un monde pour tout le monde figure aussi la Roue de l’intersectionnalité de CRIAW-ICREF, un outil visuel populaire, utilisé par les militantes et chercheures pour illustrer le concept de l’intersectionnalité. » [Résumé original]
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Cet outil présente des conditions nécessaires afin d'assurer un réel croisement des savoirs des universitaires et personnes en situation de pauvreté [Résumé équipe ORPCC]. « [C]es conditions ont été mises à l’épreuve au cours de formations réalisées avec des ‘universitaires ou professionnels’ (du monde de la santé, de l’enseignement, du travail social…) et des ‘personnes en situation de pauvreté’ (membres d’associations de lutte contre la misère). S’agissant de formations réciproques utilisant la méthode de croisement des savoirs et des pratiques, ces formations sont dénommées ‘co-formations’. »(p. 2)
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« Par la pertinence sociale de ses objets et résultats, l’adhésion à des objectifs d’amélioration des performances économiques et sociales, la participation des personnes concernées à toutes les phases de sa réalisation et sa conception des acteurs sociaux, la recherche-action réunit toutes les caractéristiques d’une recherche socialement responsable. Elle comporte néanmoins certaines faiblesses qui sont l’objet de vives critiques : instrumentalisation au profit d’un acteur spécifique, concentration sur la résolution de micro problèmes ou dérive vers la dénonciation sans perspectives d’amélioration des conditions de vie et de travail des populations concernées. En tirant profit de l’expérience d’un programme de recherche associant les principaux chercheurs et acteurs du travail et de l’emploi au Québec, cette contribution présente une nouvelle forme de recherche action, soit la recherche partenariale, susceptible de dépasser les faiblesses des formes, conventionnelle et communautaire, de la recherche-action » [Résumé original]
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« This paper documents the process of implementing an Aboriginal-guided research approach to examining the lived experiences of Metis and First Nations peoples with diabetes in Winnipeg, Manitoba, Canada. A newly developed Aboriginal-oriented process framework for decolonizing research includes, in order of application, the six processes of rationalizing, enabling, facilitating, experiencing, accepting, and enacting decolonizing research. We review the key methodological elements of our research as a basis for discussing this decolonizing process framework that challenges traditional western ways of doing research, and requires the reformulation of underlying assumptions and methods. Aboriginal-grounded decolonizing research processes have implications for health researchers and health service providers who work with Indigenous peoples worldwide and are particularly useful for developing culturally grounded, communitybased health promotion programs for Indigenous peoples suffering from health-related problems, including diabetes » [Résumé original]. On y trouve notamment un graphique sur des modalités de décolonisation des recherches, ainsi que plusieurs arguments réitérant l'importance de développer des pratiques de recherche culturellement adaptées [Résumé équipe ORPCC]