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« Cet article examine de manière pragmatique dix paramètres à prendre en considération quand se présente le choix d’entreprendre une recherche collaborative lors d’une thèse de doctorat. Parmi ceux-ci, il sera question de la prise de contact, du nombre de participants et de rencontre, de l’engagement et des liens de confiance et des coûts à prévoir. Cet article propose d’abord de définir la recherche collaborative en sciences de l’éducation et de présenter la mise en contexte de chacune des deux études doctorales. Les défis, les surprises et les réussites des deux chercheuses seront soulignés au regard de leur expérience et de leur préoccupation à gérer les trois étapes de la recherche collaborative, la cosituation, la coopération et la coproduction » [Résumé original]
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« Almost 20 years after Māori scholar Linda Tuhiwai Smith’s call to decolonize research (Smith, 1999), significant progress has been made into drafting ethics principles to guide research with Indigenous people (e.g., CIHR et al., 2014). However, transforming principles into actual practices is easier said than done. It is increasingly recognizedthat “knowing the key guiding principles for research with Indigenous peoples is not always enough and [principles need to be]translated into day-to-day research practices”(Morton Ninomiya and Pollock, 2017, p. 29). This themed issue presents studies on various topics conducted in different geographical and cultural settings and suggesting concrete ways to decolonize research. The call for papers was issued following the 3rd Seminar on the ethics of research with Aboriginal people held at the Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue in late 2014. Two previous editions of the seminar (in 2009 and 2011) had invitedparticipants2to share experiences of good and bad research practices, summarized in Asselin and Basile (2012). The 3rd seminar took a step further in focusing on concrete ways to decolonize research.In what follows, we discuss research decolonization and summarize the key messages from the keynote speakers of the 3rd seminar, some of which have contributed papers to this themed issue. Additional contributions widened the geographical scope considered (Canada, Mexico, Peru) in addition to providingmore examples of concrete ways to decolonize research. » [Extrait original p. 643-644|
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La recherche partenariale et les différentes appellations qu'elle a prises au cours des ans a connu depuis les années 2000, particulièrement au Canada et au Québec, un essor important. Celui-ci s'explique en partie par la montée en puissance de concepts comme société du savoir et économie du savoir qui ont rapidement été adoptés par les instances étatiques. Ces concepts tablent sur des liens étroits entre la croissance économique des sociétés et la création scientifique. Ce mouvement est accompagné de changements au sein même du processus de production de connaissances par le passage du Mode 1 au Mode 2. Au Québec, la recherche de type partenarial a été confortée par l'adhésion à des modalités de développement socio-économique faisant une place notable à diverses formes de coopération entre les groupes sociaux. Ce travail doctoral vise à mieux cerner la dynamique partenariale qui se déroule au sein de la relation de recherche entre des chercheurs issus du milieu universitaire et des praticiens venant de divers horizons. Afin d'approcher cette connexion chercheurs/praticiens qui se dessine à l'intérieur d'un espace partenarial que nous avons qualifié d'espace de production cognitive, nous avons posé comme hypothèse de départ, à partir d'une revue de littérature et de notre propre expérience de coordonnateur d'alliances de recherches universités-communautés, que : des questions de recherche, des valeurs, des habitudes de travail et des épistémologies occupaient cet espace balisant ainsi la liaison entre les différents participants. Cette hypothèse a été mise à l'épreuve dans le cadre d'une recherche qualitative. Pour ce faire, nous avons choisi d'examiner cinq cas de recherches exemplaires réalisées au sein du Service aux collectivités (SAC) de l'UQAM. Des entrevues semi-dirigées auprès des protagonistes de ces recherches, c'est-à-dire, les chercheurs et chercheuses, les praticiens et praticiennes, les étudiants et étudiantes et les professionnelles du SAC qui assurent la coordination des projets, nous ont permis de décrypter le dispositif partenarial. Par une analyse de contenu des comptes-rendus intégraux des entretiens, nous avons ainsi pu dégager les principales composantes de ces relations partenariales. Cette démarche nous a conduit à revoir notre hypothèse de départ. Nous postulons maintenant que : l'espace de production cognitive est alimenté par un couple question-hypothèse porté tant par les chercheurs que les praticiens; que cette activité de recherche repose sur différentes compétences tant théoriques que pratiques mises de l'avant par les partenaires aux diverses étapes de la recherche; que ces partenaires participent à une communauté de valeurs et d'aptitudes relationnelles tout en partageant le même référent épistémologique. L'ensemble de ces composantes constitue le socle sur lequel le processus partenarial se construit, se déploie et permet ainsi l'élaboration de nouvelles connaissances. ______________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : recherche partenariale, recherche-action, community based research, réflexivité, compétences.
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« Le présent document répond donc à un objectif simple : dégager des apprentissages des réalisations du Service aux collectivités de l’UQAM pour renforcer la capacité de veille, de liaison et de transfert du TIESS [Territoires innovants en économie sociale et solidaire]. S’il est important d’apprendre de cette institution, c’est en raison de la nature et de la qualité de la relation que ce mécanisme de coproduction des connaissances a su développer entre le monde de la formation et de la recherche universitaires et celui regroupant différents milieux associatifs. Au fil de ses quarante années d’existence, le Service aux collectivités a développé une approche qui demande non seulement à être mieux connue, mais surtout à être appliquée et adaptée à d’autres contextes partenariaux » (p. 9)
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« Ce guide est ainsi issu d’une collaboration entre trois chercheuses de disciplines différentes [...] ayant en commun d’utiliser un cadre méthodologique participatif dans leurs expériences de recherche. Sur la base de problématiques et de contextes socioculturels [...] diversifiés [...], les auteures ont cherché à présenter des pistes de solution pour faire face aux principaux dilemmes inhérents à l’application de ce mode de recherche sur le terrain. Cet outil de formation s’adresse principalement aux étudiantes et aux étudiants gradués souhaitant entreprendre une recherche féministe participative mais les auteures espèrent qu’il sera aussi d’intérêt pour tous celles et ceux désirant recourir à l’usage de méthodes visuelles participatives pour inclure les savoirs des filles et des femmes aux savoirs féministes » [Portion de l'ouvrage]
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Cet article présente une démarche partenariale institutionnalisée qui a cours au Service aux collectivités de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) depuis près de quarante ans, où s’est rapidement développé un volet féministe. À l’heure où la recherche partenariale, sous toutes ses formes, gagne en popularité dans le monde universitaire, l’approche du Service valorise une conception du partenariat dans laquelle la production des connaissances scientifiques est partagée avec des groupes de femmes riches de savoirs, porteurs de besoins collectifs et de changement social. L’article met en perspective le contexte à l’origine de l’approche et ses liens avec l’analyse féministe. Il présente les dimensions clés du cadre institutionnel mis en place pour soutenir les partenariats entre professeur·e·s et groupes sociaux et leur intérêt pour les initiatives féministes. Un projet visant à accentuer la prévention des agressions à caractère sexuel en contexte scolaire sert ensuite d’illustration concrète de l’approche. Puis la réflexion dégage des enjeux et des éléments de conflictualité inhérents à une pratique partenariale féministe qui bouscule les rôles et les pouvoirs traditionnels en recherche.
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« Les défis socioéconomiques, politiques et écologiques courants exigent de nouvelles approches à la création et à l’application des recherches. Trouver de nouvelles approches à la création de savoirs exige de se tourner vers des manières précédemment exclues de comprendre le monde, y compris les modes de savoir autochtones. Ce sommaire exécutif, « Apprentissage croisé des systèmes de connaissances autochtones et occidentaux et intersectionnalité: Réconcilier les démarches de recherches en sciences sociales », explore ces possibilités. La reconnaissance croissante au Canada de la persistance du colonialisme comprend notamment la réalisation que la tentative d’effacement des connaissances et des systèmes de savoirs autochtones a résulté en occasions manquées de créativité et d’innovation dans la poursuite de recherches qui feraient progresser l’égalité et la durabilité. La présente synthèse vise à contribuer à l’engagement du Canada envers la vérité et la réconciliation, en offrant des pistes de recherche intentionnellement ouvertes aux modes de savoirs tant autochtones qu’occidentaux, et à l’incorporation des voix marginalisées dans les multiples systèmes de savoirs » [Résumé original]
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« Ce premier feuillet d’info de la série « Apprentissages croisés des systèmes de connaissances autochtones et occidentaux et l’intersectionnalité » sert d’introduction à l’approche de recherche, aux principales considérations et utilisations de ce travail. Ces feuillets d’information survolent certains éléments des modes de savoirs autochtones et occidentaux. Ils explorent les liens potentiels entre approches autochtones et occidentales en matière de création de savoirs, fournissent des exemples et identifient les risques. En outre, les feuillets d’information présentent et explorent l’intersectionnalité en tant qu’important concept complémentaire pouvant renforcer l’analyse et appuyer le travail de vérité et de réconciliation. Sept grands principes visent à orienter les universitaires, les décisionnaires politiques et toute autre personne intéressée à mener une recherche à l’écoute de la réconciliation par l’entremise de l’intersectionnalité. Enfin, douze méthodes sont illustrées par des exemples démontrant comment mener des recherches reliant des modes de savoirs autochtones et occidentaux et l’intersectionnalité » [Résumé original]
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« Ce deuxième feuillet d’info de la série « Apprentissages croisés des systèmes de connaissances autochtones et occidentaux et l’intersectionnalité » présente les fondements dans le cadre de la transposition des perspectives autochtones et occidentales. Toutefois, il n’existe pas de mode unique de savoirs autochtones ou occidentaux et donc on doit éviter de réduire des traditions vastes et variées à des termes simplistes et généraux. On souligne les risques que comporte l’intégration de ces visions du monde et on explore les cadres de recherche qui réunissent les perspectives autochtones et occidentales à la création de savoirs » [Résumé original]
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« Ce troisième feuillet d’info de la série « Apprentissages croisés des systèmes de connaissances autochtones et occidentaux et l’intersectionnalité » se concentre sur les contributions possibles de la pensée intersectionnelle aux cadres de liaisons autochtones et occidentaux alors qu’elle peut prévenir l’assimilation, la généralisation et la perte des modes de savoirs autochtones en matière de la création du savoir. De plus, la théorie intersectionnelle acquiert une connaissance des effets du colonialisme en prêtant attention aux modes de savoirs autochtones » [Résumé original]
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« Ce cinquième feuillet d’info de la série « Apprentissages croisés des systèmes de connaissances autochtones et occidentaux et l’intersectionnalité » s’appuie sur les sept principes mis en lumière au sein des feuillets d’informations précédents et la mise en pratique par le biais d’une foule de méthodes de recherche. Ces méthodes de recherches sont issues de savoirs autochtones et occidentaux provenant de toute l’Île de la Tortue et au-delà. Les auteures soulignent que l’utilisation de ces méthodes ne signifie toutefois pas que les principes sont automatiquement respectés. En réalité, les méthodes de recherche doivent être choisies soigneusement en prêtant attention au contexte et aux perspectives des personnes avec qui l’on travaille, afin d’éviter l’effacement des différences par la généralisation du « savoir autochtone. Ce feuillet d’information conclut la série » [Résumé original]
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À partir de 10 cas exemplaires (comprenant des recherches partenariales et participatives), ce Livre Blanc "propose des pistes d’amélioration des politiques publiques. Il vise à définir l’hori zon d’actions pour les acteurs concernés : le législateur, l’exécutif, les acteurs de la société civile, les établissements d’enseignement supérieur et de recherche, et les collectivités » (p. 12)
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« L'objectif général est […] d'identifier des moyens concrets et efficaces pour accroître la participation des Autochtones à la recherche et, surtout, les bénéfices qu'ils en tirent. Plus spécifiquement, cette synthèse vise à répondre aux objectifs suivants : 1. Inventorier les stratégies et les pratiques actuellement m1ses en œuvre dans le milieu universitaire, dans les organisations autochtones et dans les organismes subventionnaires pour accroître la participation des Autochtones à la recherche et les bénéfices qu'ils en tirent. 2. Recenser les études publiées au cours des 10 dernières années sur les pratiques qui visent à accroître la participation des Autochtones à la recherche et les bénéfices qu'ils en tirent. 3. Évaluer les pratiques recensées pour identifier les plus efficaces selon les contextes. » [Portions du résumé original]
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« Le présent document répond donc à l’objectif 1 [de s’outiller d’un guide des bonnes pratiques en matière de recherche dans le Nord]. Afin de rencontrer le second objectif, un forum sur les besoins de recherche des Premiers Peuples a eu lieu en mars 2017 à Val-d’Or. Cet événement a donné lieu à un rapport et les enjeux soulevés ont été intégrés aux axes de recherche de l’INQ. Il est convenu que le forum de même que la liste des besoins en recherche peuvent évoluer et changer dans le temps. C’est pour cette raison que le GTPP pense tenir d’autres événements semblables dans le futur dans différentes communautés autochtones du Québec nordique.» [Extrait page 5]
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« Que sont les recherches partenariales et collaboratives ? Différant du mode majoritaire de recherche académique ou universitaire, ce type de recherches se fonde sur des coopérations entre acteurs hétérogènes, qui sont sources de co-construction de recherche et de co-production de connaissances. En France, le terme de « recherche collaborative » est utilisé, alors qu’au Québec, celui de « recherche partenariale » est privilégié. Pour l’essentiel, il s’agit de recherches associant, d’une part, les chercheurs universitaires dont la recherche est l’activité professionnelle et, d’autre part, des acteurs d’autres milieux professionnels, associatifs ou de la société civile, c’est-à-dire des acteurs en dehors des sphères universitaires ou apparentées. Cet ouvrage explore et approfondit ce champ de pratiques qualifié ici de « recherche partenariale et collaborative ». Ces recherches partenariales et collaboratives ne s’accompagnent pas toujours d’une volonté d’action transformatrice (comme c’est par contre explicitement le cas dans la recherche-action ou la recherche-intervention) et peuvent avoir avant tout une visée cognitive et épistémique. L’ouvrage permet d’approfondir et de systématiser ces pratiques de recherche en les inscrivant dans les approches de recherche actuelles. Il offre des clés de compréhension et d’analyses essentielles pour prendre la mesure des intérêts et des enjeux, notamment scientifiques et sociaux, de ces recherches partenariales et collaboratives devenues ici un objet de recherche. L’ouvrage repose sur des collaborations internationales de longue durée, menées entre une vingtaine de chercheurs français, québécois et suisses issus de plusieurs disciplines des sciences humaines et sociales ». (4e de couverture)
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La collaboration dans un contexte de partenariat de recherche suscite un regain d'intérêt. Cependant, cette pratique de collaboration entre chercheurs et praticiens n'est pas sans enjeux relationnels importants. Ces enjeux relationnels étant réels, il devient pertinent de connaître les caractéristiques relationnelles et les conditions de collaboration entre chercheurs et praticiens. L'objet de cet article est de mettre en lumière les conditions relationnelles à considérer pour accompagner chercheurs et praticiens dans l'établissement et le maintien d'une collaboration satisfaisante et fructueuse. Il présente les résultats d'une analyse transversale basée sur les données recueillies à partir de trois études mettant en évidence les caractéristiques de la relation entre chercheurs et praticiens. De cette analyse, quatorze conditions relationnelles émergent
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« The Changing Public Services (CPS) project’s Atlantic Cluster, based primarily in Halifax, Nova Scotia, concluded its research in the fall of 2016. To summarize their findings and to report back to the community, the cluster hosted a public event called the “Women’s Research and Action Forum”. The event brought together feminist academics, advocates, members of labour unions, students and others to not only learn about research results but to engage with it in an interesting and meaningful way. This paper summarizes and reflects on the events of the Forum » [Résumé original]
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Ce chapitre présente un modèle d'intermédiation en recherche partenariale (celui du Service aux collectivités de l'UQAM) mais propose à également, à partir d'une revue de la littérature, un tableau résumant les principales tensions en recherche partenariale et des pistes afin de les résoudre. [Résumé équipe ORPCC]