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La recherche partenariale et les différentes appellations qu'elle a prises au cours des ans a connu depuis les années 2000, particulièrement au Canada et au Québec, un essor important. Celui-ci s'explique en partie par la montée en puissance de concepts comme société du savoir et économie du savoir qui ont rapidement été adoptés par les instances étatiques. Ces concepts tablent sur des liens étroits entre la croissance économique des sociétés et la création scientifique. Ce mouvement est accompagné de changements au sein même du processus de production de connaissances par le passage du Mode 1 au Mode 2. Au Québec, la recherche de type partenarial a été confortée par l'adhésion à des modalités de développement socio-économique faisant une place notable à diverses formes de coopération entre les groupes sociaux. Ce travail doctoral vise à mieux cerner la dynamique partenariale qui se déroule au sein de la relation de recherche entre des chercheurs issus du milieu universitaire et des praticiens venant de divers horizons. Afin d'approcher cette connexion chercheurs/praticiens qui se dessine à l'intérieur d'un espace partenarial que nous avons qualifié d'espace de production cognitive, nous avons posé comme hypothèse de départ, à partir d'une revue de littérature et de notre propre expérience de coordonnateur d'alliances de recherches universités-communautés, que : des questions de recherche, des valeurs, des habitudes de travail et des épistémologies occupaient cet espace balisant ainsi la liaison entre les différents participants. Cette hypothèse a été mise à l'épreuve dans le cadre d'une recherche qualitative. Pour ce faire, nous avons choisi d'examiner cinq cas de recherches exemplaires réalisées au sein du Service aux collectivités (SAC) de l'UQAM. Des entrevues semi-dirigées auprès des protagonistes de ces recherches, c'est-à-dire, les chercheurs et chercheuses, les praticiens et praticiennes, les étudiants et étudiantes et les professionnelles du SAC qui assurent la coordination des projets, nous ont permis de décrypter le dispositif partenarial. Par une analyse de contenu des comptes-rendus intégraux des entretiens, nous avons ainsi pu dégager les principales composantes de ces relations partenariales. Cette démarche nous a conduit à revoir notre hypothèse de départ. Nous postulons maintenant que : l'espace de production cognitive est alimenté par un couple question-hypothèse porté tant par les chercheurs que les praticiens; que cette activité de recherche repose sur différentes compétences tant théoriques que pratiques mises de l'avant par les partenaires aux diverses étapes de la recherche; que ces partenaires participent à une communauté de valeurs et d'aptitudes relationnelles tout en partageant le même référent épistémologique. L'ensemble de ces composantes constitue le socle sur lequel le processus partenarial se construit, se déploie et permet ainsi l'élaboration de nouvelles connaissances. ______________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : recherche partenariale, recherche-action, community based research, réflexivité, compétences.
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« Ce guide est ainsi issu d’une collaboration entre trois chercheuses de disciplines différentes [...] ayant en commun d’utiliser un cadre méthodologique participatif dans leurs expériences de recherche. Sur la base de problématiques et de contextes socioculturels [...] diversifiés [...], les auteures ont cherché à présenter des pistes de solution pour faire face aux principaux dilemmes inhérents à l’application de ce mode de recherche sur le terrain. Cet outil de formation s’adresse principalement aux étudiantes et aux étudiants gradués souhaitant entreprendre une recherche féministe participative mais les auteures espèrent qu’il sera aussi d’intérêt pour tous celles et ceux désirant recourir à l’usage de méthodes visuelles participatives pour inclure les savoirs des filles et des femmes aux savoirs féministes » [Portion de l'ouvrage]
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À partir de 10 cas exemplaires (comprenant des recherches partenariales et participatives), ce Livre Blanc "propose des pistes d’amélioration des politiques publiques. Il vise à définir l’hori zon d’actions pour les acteurs concernés : le législateur, l’exécutif, les acteurs de la société civile, les établissements d’enseignement supérieur et de recherche, et les collectivités » (p. 12)
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La collaboration dans un contexte de partenariat de recherche suscite un regain d'intérêt. Cependant, cette pratique de collaboration entre chercheurs et praticiens n'est pas sans enjeux relationnels importants. Ces enjeux relationnels étant réels, il devient pertinent de connaître les caractéristiques relationnelles et les conditions de collaboration entre chercheurs et praticiens. L'objet de cet article est de mettre en lumière les conditions relationnelles à considérer pour accompagner chercheurs et praticiens dans l'établissement et le maintien d'une collaboration satisfaisante et fructueuse. Il présente les résultats d'une analyse transversale basée sur les données recueillies à partir de trois études mettant en évidence les caractéristiques de la relation entre chercheurs et praticiens. De cette analyse, quatorze conditions relationnelles émergent
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« Les critères auxquels on peut se référer pour juger de la qualité et de la rigueur d’une recherche varient selon la posture épistémologique des chercheurs. Alors que la recherche positiviste s’appuie sur des critères de validité scientifique et que la recherche interprétative est soutenue par des critères méthodologiques et relationnels, qu’en est-il de modèles de recherche comme la recherche-action? Cet article vise d’abord à rappeler les critères de rigueur de la recherche interprétative, à faire ressortir les critères qui s’appliquent spécifiquement à la recherche-action et, enfin, à proposer des moyens pour satisfaire à chacun de ces critères » [Résumé original]
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L’organisme Relais-femmes est passé de la formation à un accompagnement-formation qui se détache nettement des pratiques traditionnelles de formation et de transmission unilatérale des connaissances. Ce modèle novateur, qui suppose un dialogue constructif entre les parties en présence pour coproduire des connaissances et qui réserve une place importante à l’autoévaluation comme exercice de mise à distance, est présenté dans cet ouvrage. Sept conditions incontournables forgent la démarche d’accompagnement-formation : 1. une approche féministe ; 2. des changements de pratiques par des remises en question ; 3. une pratique réflexive-interactive approfondie ; 4. une mise à distance pour éviter les biais engendrés par les émotions ; 5. la coconstruction et l’intégration d’une posture de collaboration professionnelle ; 6. l’équité et la cohérence entre paroles et actions ; 7. des traces écrites nécessaires à l’évaluation de l’évolution. La lecture de cet ouvrage contribue à l’appropriation de ces incontournables, appropriation qui ne peut se passer de discussions entre collègues, d’expérimentations et de retours sur les actions. L’ouvrage permet de constater la richesse des retombées de l’accompagnement-formation, qui permet d’accroître la capacité d’action des groupes et leur autonomie dans la sélection et la coproduction de connaissances utiles à leur pratique collective, qui met en valeur la contribution des connaissances des unes et des autres que permet une dynamique réflexive-interactive et qui fait ressortir l’importance du travail en collégialité vers des objectifs partagés.
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Capsule 3 d'une série de capsules qui ont été produites à partir d’expériences et de points de vue de chercheures sur la coconstruction des connaissances dans les recherches féministes. Danielle Desmarais est professeure à l'École de travail social de l'UQAM. Cette capsule s'inscrit dans la foulée d'une réflexion qui a porté sur la coconstruction des connaissances dans les recherches féministes. Cette journée a été organisée par le Protocole UQAM/Relais-femmes du Service aux collectivités de l'UQAM et le RéQEF, et s'est déroulée le 25 avril 2014.
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« Community-Based Research, or CBR, is a mix of innovative, participatory approaches that put the community at the heart of the research process. Learning and Teaching Community-Based Research shows that CBR can also operate as an innovative pedagogical practice, engaging community members, research experts, and students. This collection is an unmatched source of information on the theory and practice of using CBR in a variety of university- and community-based educational settings. Developed at and around the University of Victoria, and with numerous examples of Indigenous-led and Indigenous-focused approaches to CBR, Learning and Teaching Community Based-Research will be of interest to those involved in community outreach, experiential learning, and research in non-university settings, as well as all those interested in the study of teaching and learning » (4e de couverture)
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Capsule 2 d'une série de capsules qui ont été produites à partir d’expériences et de points de vue de chercheures sur la coconstruction des connaissances dans les recherches féministes. Myriam Gervais est professeure associée en études féministes à l'Université McGill et membre du RéQEF. Cette capsule s'inscrit dans la foulée d'une réflexion qui a porté sur la coconstruction des connaissances dans les recherches féministes. Cette journée a été organisée par le Protocole UQAM/Relais-femmes du Service aux collectivités de l'UQAM et le RéQEF, et s'est déroulée le 25 avril 2014.
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"Depuis 2009, des chercheurs universitaires et des intervenants travaillant dans les communautés francophones en situation minoritaire collaborent au sein de l’Alliance de recherche Les savoirs de la gouvernance communautaire. Le présent guide se propose de faire un bilan des connaissances acquises et des apprentissages réalisés en matière de recherche collaborative (RC) dans le cadre de cette Alliance. Le public visé par ce guide est le milieu des organismes communautaires de la francophonie canadienne, mais il pourra intéresser quiconque désire mieux comprendre le fonctionnement de la [recherche collaborative], ses avantages, mais aussi ses défis. Le guide se compose de connaissances puisées dans les écrits au sujet de la [recherche collaborative] et, surtout, des leçons tirées de l’expérience de [recherche collaborative] au sein de l’Alliance" (p. 6) Le guide se compose de connaissances puisées dans les écrits au sujet de la Recherche Collaborative (RC) et, surtout, des leçons tirées de l’expérience de RC au sein de L’Alliance de recherche Les savoirs de la gouvernance communautaire (l’Alliance). C’est pourquoi on retrouvera, parsemées tout au long du texte, des citations des cochercheurs extraites de documents qu’ils ont produits et des exemples puisés dans les études qu’ils ont réalisées. En page 22 un questionnaire simple permet d’évaluer la disposition des partenaires à la recherche collaborative. [Résumé équipe ORPCC]
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Capsule 1 d'une série de capsules qui ont été produites à partir d’expériences et de points de vue de chercheures sur la coconstruction des connaissances dans les recherches féministes. Carole Lévesque est professeure titulaire à l'INRS et directrice de DIALOG : le Réseau de recherches et de connaissances relatives aux peuples autochtones. Cette capsule s'inscrit dans la foulée d'une réflexion qui a porté sur la coconstruction des connaissances dans les recherches féministes. Cette journée a été organisée par le Protocole UQAM/Relais-femmes du Service aux collectivités de l'UQAM et le RéQEF, et s'est déroulée le 25 avril 2014.