Votre recherche
Résultats 12 ressources
-
Avec "De la marge au centre", son deuxième essai paru aux États-Unis en 1984, bell hooks poursuit la réflexion initiée dans "Ne suis-je pas une femme?" Étudiant les succès et les manquements des mouvements féministes qui ont traversé le xxe siècle, elle constate l'échec de la création d'un féminisme de masse qui s'adresserait à toutes. Elle s'attache ainsi, dans un style toujours accessible, à bouleverser les représentations habituelles de la pensée féministe majoritaire en plaçant au centre de sa réflexion les femmes noires et/ou des milieux populaires, insistant sur le besoin profond d'une approche révolutionnaire de ces questionnements. Cet ouvrage percutant a imposé bell hooks comme l'une des voix les plus influentes et stimulantes de la scène féministe
-
Confrontées à une société sexiste et raciste qui leur impose des images stigmatisantes d'elles-mêmes, les femmes noires des États-Unis n'en ont pas moins une longue histoire de résistances. Dans cet essai incontournable enfin traduit en français, Patricia Hill Collins nous offre une synthèse impressionnante de cette tradition d'oppression et de militantisme. La pensée féministe noire puise autant dans la littérature, les récits de vie, l'histoire militante, la philosophie sociale et politique, la sociologie critique que dans la culture populaire. Elle nous incite à penser non seulement les oppressions enchevêtrées, mais aussi les luttes passées et à venir. Ce livre donne accès à un savoir profondément ancré dans l'expérience irréductible des Africaines-Américaines; un savoir essentiel pour qui se préoccupe de justice sociale et pour un féminisme véritablement inclusif.
-
Confrontées à une société sexiste et raciste qui leur impose des images stigmatisantes d’elles-mêmes, les femmes noires des États-Unis n’en ont pas moins une longue histoire de résistances. Dans cet essai incontournable enfin traduit en français, Patricia Hill Collins nous offre une synthèse impressionnante de cette tradition d’oppression et de militantisme. La pensée féministe noire puise autant dans la littérature, les récits de vie, l’histoire militante, la philosophie sociale et politique, la sociologie critique que dans la culture populaire. Elle nous incite à penser non seulement les oppressions enchevêtrées, mais aussi les luttes passées et à venir. Ce livre donne accès à un savoir profondément ancré dans l’expérience irréductible des Africaines-Américaines; un savoir essentiel pour qui se préoccupe de justice sociale et pour un féminisme véritablement inclusif.
-
"Ne suis-je pas une femme? Telle est la question que Sojourner Truth, ancienne esclave, abolitionniste noire des États-Unis, posa en 1851 lors d'un discours célèbre, interpellant féministes et abolitionnistes sur les diverses oppressions subies par les femmes noires : oppressions de classe, de race, de sexe. Héritière de ce geste, Bell Hooks décrit dans ce livre devenu un classique les processus de marginalisation des femmes noires et met en critique les féminismes blancs et leur difficulté à prendre en compte les oppressions croisées. Un livre majeur du "black feminism" enfin traduit plus de trente ans après sa parution ; un outil nécessaire pour tous à l'heure où, en France, une nouvelle génération d'afro-féministes prend la parole."-- Quatrième de couverture.
-
Dans Femmes, Race et Classe, Angela Davis, historienne et militante, développe une analyse critique des liens parfois conflictuels ayant existé au cours des XIXe et du XXe siècles entre féminisme et luttes d’émancipation du peuple noir. Elle démontre que les luttes ont porté leurs fruits à chaque fois qu’elles ont été solidaires. Se refusant à mettre en concurrence les différents éléments constitutifs de sa propre identité, elle affirme que les oppressions spécifiques doivent être articulées à égalité pour dépasser les contradictions et mener un combat global contre le système capitaliste au fondement de toutes les exploitations. Cet essai dense et fondateur, écrit en 1980, trouve aujourd’hui une actualité centrale avec les débats contemporains sur le féminisme dit « intersectionnel ».
-
Littérature, cinéma, sémiotique, psychanalyse, étude sur le genre, féminisme queer, depuis les années 1980, Teresa de Lauretis, universitaire italienne enseignant au Etats-Unis, porte une pensée critique au travers de tous ce champs. Elle relit Freud à partir des épistémologies lesbienne et gaie, en lui empruntant ses théories du fantasme et de la pulsion. Elle revisite Gramsci Foucault ou Althusser, s'appropriant, croisant et hybridant les apports, construisant une conception du sujet de part en part social et psychique. Ce premier recueil de textes publié en français par Pascale Molinier et traduit par Sam (M.H) Bourcie tente de rassembler plusieurs aspects fondamentaux de sa pensée. Dans Technologie de genre Teresa de Lauretis montre comment le genre est construit comme représentation par " des technologies sociales, des appareils techno-sociaux ou biomédicaux " et en même temps subjectivé par chaque individu. Avec "Théorie queer: sexualités lesbiennes et gaies" apparaissait en 1990 la première occurrence du terme a Queer Theory dans le domaine des études sur le genre. Enfin, dans " Culture populaire, fantasmes public et privé ", prenant pour objet le film de David Cronenberg, "M. Butterfly "", elle confronte l'effet des formes culturelles populaires à celui des fantasmes privés. Attentif au sexuel comme énigme, à la culture comme force sociale, le travail de Teresa de Lauretis, toujours au plus près de sa propre expérience, excède souvent son objet pour éclairer l'ensemble des représentations et des rapports sociaux qui nous construisent comme individus.
-
Dans cet ouvrage majeur publié en 1990 aux États-Unis, la philosophe Judith Butler invite à penser le trouble qui perturbe le genre pour définir une politique féministe sans le fondement d’une identité stable. Ce livre désormais classique est au principe de la théorie et de la politique queer : non pas solidifier la communauté d’une contre-culture, mais bousculer l’hétérosexualité obligatoire en la dénaturalisant. Il ne s’agit pas d’inversion, mais de subversion. Judith Butler localise les failles qui témoignent, à la marge, du dérèglement plus général de ce régime de pouvoir. En même temps, elle questionne les injonctions normatives qui constituent les sujets sexuels. Jamais nous ne parvenons à nous conformer tout à fait aux normes : entre genre et sexualité, il y a toujours du jeu. Le pouvoir ne se contente pas de réprimer ; il ouvre en retour, dans ce jeu performatif, la possibilité d’inventer de nouvelles formations du sujet. La philosophe relit Foucault, Freud, Lacan et Lévi-Strauss, mais aussi Beauvoir, Irigaray, Kristeva et Wittig, afin de penser, avec et contre eux, sexe, genre et sexualité – nos désirs et nos plaisirs. Pour jeter le trouble dans la pensée, Judith Butler donne à voir le trouble qui est déjà dans nos vies
-
Le féminisme n'a pas vu le jour avec les années 1960, loin de là. Au Québec, comme ailleurs dans le monde, de nombreux combats ont été menés dès le début du XXe siècle par des femmes d'avant-garde bien décidées à faire valoir les droits de l'autre moitié de la population. Micheline Dumont et Louise Toupin ont choisi de faire appel directement aux textes des militantes (archives diverses, articles de journaux, mémoires, conférences), en les regroupant par périodes et par thématiques. Des textes signés par des femmes très connues, comme Marie Gérin-Lajoie ou Thérèse Casgrain, et par d'autres qui sont restées dans l'ombre, illustrent ainsi l'évolution de la pensée féministe dans de nombreux domaines, parmi lesquels l'accès à l'éducation, au travail, à la contraception, les luttes contre la discrimination, contre la violence, la recherche d'autonomie. Cette anthologie comble un certain vide historique et corrige des perceptions erronées tout en mettant en relief la continuité et l'ampleur du mouvement féministe
-
Ensemble de textes de la poétesse et militante féministe noire américaine (1934-1992) où elle exprime sa pensée sur les injustices civiles et sociales, les droits civiques, le féminisme, l'identité féminine noire. Un souvenir revient dans les écrits d'Audre Lorde. C'est l'hiver à New York. Audre est dans le métro avec sa mère. Emmitouflée, elle est assise à côté d'une dame en manteau de fourrure. Elle regarde la dame, blanche, qui d'une main rageuse retire le pan de manteau qui effleure l'enfant. Une enfant Noire qui ne comprend pas et cherche désespérément un cafard, une poussière, bref une saleté justifiant ce geste. Quelque chose pour ne pas réaliser que la saleté... c'est elle. Ensuite, le regard rageur de la dame blanche qui tue l'enfant Noire de cinq ans parce qu'elle ne peut pas le nommer : le regard du racisme. Un souvenir vrillé en elle, plus qu'une douleur, une souffrance indélébile qui permet à la poète adulte d'affirmer qu'au fond, en Amérique, on ne veut pas que les Noir-e-s vivent. Audre a vécu, survécu, pour nous dire son « amérique », ses passions, ses colères, dans une série d'écrits lumineux.
-
In this remarkably original work of political philosophy, one of today's foremost feminist theorist challenges the way contemporary society functions by questioning the standard interpretation of an idea that is deeply embedded in American and British political thought: that our rights and freedoms derive from the social contract explicated by Locke, Hobbes, and Rousseau and interpreted in the United States by the Founding Fathers.
-
Écrit au plus vif du Women’s Lib américain, cet essai de Kate Millett, publié en 1970, est issu de sa thèse. Il a immédiatement rencontré un succès considérable et est devenu un classique mondial. Considéré comme le premier essai de critique littéraire féministe, il s’attache à dévoiler la dimension politique de la sexualité, à démasquer l’idéologie masculine à l’œuvre dans la littérature (D.H. Lawrence, Henry Miller, Norman Mailer, Jean Genet) et à démontrer que les relations entre les deux sexes sont organisées à la manière d’une politique destinée à tous les niveaux à maintenir la domination des hommes sur les femmes. Au-delà de sa dimension militante, il a contribué au développement des études et recherches féminines et féministes au niveau universitaire
-
Cet essai paru en 1963, à l'origine de la deuxième vague féministe, dresse le portrait d'Américaines issues des classes moyennes ayant cru s'accomplir dans le mariage, la maternité et le confort d'un foyer mais qui pourtant connaissent un sentiment d'échec et souffrent d'un mal-être persistant. L'ouvrage évoque également les inégalités salariales, la contraception ou les publicités misogynes.