Votre recherche
Résultats 5 ressources
-
La mise à l’écart des femmes se manifeste en Afrique, dans une certaine mesure, par leur sous- représentation aux postes de décisions et par des difficultés à s’investir dans les entreprises à grande valeur ajoutée. Ce faisant, elle constitue un phénomène pertinent à décrypter. Entreprendre mobilise des moyens conséquents pour émerger et pour réussir. Parfois, sur ce chemin, les femmes se heurtent à des entraves indubitables. Divers angles s’illustreraient aisément pour la mise en cohérence des entours du statut du féminin entrepreneurial. Le problème de départ évoque ces décennies de revendications sans apport consistant ni probant. Pour mieux cerner la donne, l’entrepreneurialité des femmes camerounaises sert de pilier observatoire. Comment se décline leur degré de prise d’initiative ? Comment ces initiatives s’érige nt-elles en pistes de solution pour leur démarginalisation ? Plus spécifiquement, malgré les obstacles, l’entrepreneuriat au féminin au Cameroun se situerait entre une double é treinte qu’il mérite de scander. Dans ce pays, les femmes se déploient dans le secteur informel et dans le secteur privé à travers de très nombreuses activités génératrices de revenus, parfois en marge de leurs emplois officiels. Seulement, ces réalités sur- entrepreneuriales côtoient d’infimes résultats. Comment comprendre ce paradoxe et quelle place lui accorder dans les recherches ? Cette réflexion qui, dans le cadre de l’Observatoire francophone pour le développement inclusif par le genre (OFDIG), prend appui sur des recherches engagées depuis plus de deux décennies interroge eu égard aux marques de rupture et de continuité. Au total, il en ressort deux dynamiques différentes. D’abord, il s’agit de celle de l'État qui améliore l'environnement (qualitatif) pour les femmes y compris sur le plan statistique (quantitatif). Ensuite, y contribue également le dynamisme des femmes elles-mêmes qui se prennent en charge. Analyser ce phénomène transitera par une analyse de l’existant, par ses contours, par sa complexité ainsi que par le descriptif des méthodes de démarginalisation.
-
La Boîte à outils sur la gouvernance démocratique (BAO GD) été produite avec la collaboration du Centre de formation populaire, du Centre St-Pierre et de Relais-femmes. Son contenu se présente sous la forme de quatre fiches pratiques et accessibles, soit : gérer nos organisations aujourd’hui : l’approche de la gouvernance démocratique ; la structure juridique des OBNL et la gouvernance démocratique; la gouvernance démocratique en action ; les incontournables pour renforcer votre gouvernance démocratique. Les fiches 1, 2 et 4 présentent un contenu riche et diversifié: des auto-diagnostics, des jeux questionnaires, des exercices, des exemples de modèles, des références, etc. La fiche 3 contient des cas types de gouvernance démocratique tirés d’expériences terrain, le tout accompagné d’analyses et de pistes d’action.
-
Ce rapport présente les résultats d'une recherche concernant la culture organisationnelle d'une maison des jeunes et d'un centre de femmes : lieux, membres, objectifs, activités, équipe de travail, conseil d'administration, financement, mode de gestion et structure, intégration des membres aux instances formelles, relations permanent-e-s et membres, travail salarié, professionnalisation, conditions de travail, rapport ... la vie privée et ... l'État.
-
Cet article décrit la problématique et les cinq dimensions d'analyse d'une recherche portant sur les cultures organisationnelles propres aux organismes communautaires au Québec. Dans un premier temps, nous examinons en quoi la notion de culture organisationnelle peut être une piste utile dans l'identification de la « différence » des organismes communautaires. Ensuite, nous cernons, à partir d'une recension des écrits, ces différences par rapport aux organismes du réseau et soulignons les éléments organisationnels spécifiques aux groupes de femmes. Enfin, nous présentons le contenu de nos cinq dimensions d'analyse. Il s'agit des modes de gestion, du rapport aux membres, du rapport au travail salarié, du rapport à la vie privée et du rapport à l'Etat. Il est primordial de mieux cerner la spécificité des pratiques et les éléments de la culture organisationnelle des groupes communautaires pour mettre en valeur leur apport au renouvellement des pratiques sociales.