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Guerrilla Girls: The Art of Behaving Badly is the first book to catalog the entire career of the Guerrilla Girls from 1985 to present. The Guerrilla girls are a collective of political feminist artists who expose discrimination and corruption in art, film, politics, and pop culture all around the world. This book explores all their provocative street campaigns, unforgettable media appearances, and large-scale exhibitions. Captions by the Guerrilla Girls themselves contextualize the visuals. Explores their well-researched, intersectional takedown of the patriarchy In 1985, a group of masked feminist avengers'known as the Guerrilla Girls'papered downtown Manhattan with posters calling out the Museum of Modern Art for its lack of representation of female artists. They quickly became a global phenomenon, and the fearless activists have produced hundreds of posters, stickers, and billboards ever since. More than a monograph, this book is a call to arms. This career-spanning volume is published to coincide with their 35th anniversary. Perfect for artists, art lovers, feminists, fans of the Guerrilla Girls, students, and activists You'll love this book if you love books like Wall and Piece by Banksy, Why We March: Signs of Protest and Hope by Artisan, and Graffiti Women: Street Art from Five Continents by Nicholas Ganz.
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Cette thèse vise à faire reconnaître le travail et la contribution des entrepreneures culturelles au développement des arts visuels entre 1949 et 1960 au Québec. En participant à la redécouverte de pans de l’histoire de l’art au Québec jusqu’alors minorisés, cette recherche s’inscrit également dans la réflexion collective sur les objets d’étude de l’histoire de l’art et la construction des savoirs. Cette recherche étudie spécifiquement le travail et la contribution de Pauline Rochon, d’Agnès Lefort, de Suzanne Guité, d’Eugenie Sharp Lee et de Denyse Delrue dans le secteur culturel, mais aussi la réception et la représentation de leur activité à la direction d’une galerie ou d’un centre d’art dans les médias et la mémoire historique. La première partie de ce travail consiste en une contextualisation sociohistorique qui situe ces figures dans le climat artistique du Québec. Il y est question de l’importance de la représentation identitaire et des valeurs de la société canadienne-française, des rapides développements des esthétiques modernes et des querelles qu’elles ont suscitées dans le milieu artistique ainsi que de l’état du soutien gouvernemental des arts visuels. Enfin, en raison du caractère original de cette recherche sur les centres d’art, un chapitre étudie l’émergence de ces institutions au Québec et au Canada ainsi que leur histoire et les modèles qui ont influencé leur développement. La seconde partie de cette thèse procède d’abord à une contextualisation de la situation des femmes dans l’entrepreneuriat culturel en France, aux États-Unis ainsi qu’au Canada au XXe siècle jusqu’en 1960. Ensuite, plusieurs aspects de la mise sur pied et la gestion d’un organisme culturel par les femmes de notre corpus sont étudiés tels leurs situations et parcours, l’enregistrement légal de leurs entreprises, l’établissement d’objectifs et de publics cibles, la constitution de réseaux de soutien, le choix de l’emplacement et des locaux ainsi que, finalement, les premières activités organisées. Ensuite, la troisième partie de cette thèse se penche sur la direction artistique des entreprises culturelles fondées et dirigées par les femmes de notre corpus. Par la reconstitution des calendriers d’activités de ces organismes, nous avons pu déterminer que leurs fondatrices se sont impliquées activement dans la diffusion de la production des artistes canadien.ne.s ainsi que dans la sensibilisation des publics aux esthétiques modernes. Plusieurs d’entre elles ont aussi amélioré l’offre culturelle dans leur région respective ou pris position dans l’espace public afin de sensibiliser les publics et l’État à la situation précaire des artistes professionnel.le.s. Dans cette partie, nous démontrons aussi que les entrepreneures culturelles ont participé à un élargissement des frontières de l’art et de la notion de culture en contestant les hiérarchies du milieu de l’art, en travaillant à l’artification de pratiques, en reconnaisant la valeur esthétique et artistique des pratiques créatives amateurs, ainsi qu’en octroyant aux publics un rôle davantage actif en tant que producteurs de culture. Dans cette section, il est aussi question des paradigmes d’action culturelle qui ont guidé l’État québécois depuis la fondation du ministère des Affaires culturelles. Cette mise en parallèle permet de démontrer que les entrepreneures culturelles dans les années 1950 ont mis en place des stratégies et des programmes relevant de préoccupations similaires à celles défendues par l’État québécois durant les décennies suivantes. Enfin, la dernière partie de cette thèse analyse la réception de l’activité des entrepreneures culturelles et évalue la reconnaissance de leur apport dans la presse écrite puis dans la mémoire historique. Par l’examen de ces représentations, nous avons évalué les paramètres et limites de cette reconnaissance. Ces observations ont mené à l’identification des facteurs qui ont pu participer à la minorisation et à l’invisibilisation de la contribution des entrepreneures culturelles dans la mémoire historique tel leur genre. Les représentations de l’activité de ces femmes dans les registres de l’amateurisme ou du travail du care, entre autres, ont aussi participé à la dévaluation de leur travail. Cette recherche permet de prendre conscience de l’essentielle contribution des secteurs corollaires et connexes à la production artistique vis-à-vis du développement des arts visuels. Les femmes de notre corpus ont décidé de fonder et diriger des organismes qui ont su proposer une offre artistique et culturelle alternative afin de participer à l’évolution et au développement des arts visuels au Québec. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : entrepreneures culturelles, galeries, centres d’art, diffusion artistique, art au Québec, art moderne, pratiques amateurs, Pauline Rochon, Agnès Lefort, Suzanne, Guité, Eugenie Sharp Lee, Denyse Delrue
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Le 28 juillet 1909, le navire Adventure appartenant à la compagnie de fourrures Revillon Frères quitte Montréal pour un voyage de plus de deux mois dans le Nord canadien. Il visitera les postes de traite des îles Strutton, de Port Harrison (Inukjuak), de Churchill et de Fort Chimo (Kuujjuaq). À son bord se trouve Hugh A. Peck (1888-1945), un jeune étudiant en architecture issu de la bourgeoisie canado-écossaise montréalaise. Intéressé par le milieu des arts, Peck profite de ce périple pour rapporter plusieurs photographies : les siennes, mais aussi celles qu’il échange avec d’autres photographes amateurs présents dans ces zones. Il tiendra aussi un journal de bord et amassera plusieurs artefacts inuit lors de ce voyage. Il revient le 6 octobre 1909 à Halifax. Suivant son arrivée, il fera la conception d’un album photographique regroupant 293 photographies, quatre découpures de journaux et deux photographies prises en 1905 et en 1912. L’album de photographie, le journal de bord ainsi que la collection d’artefacts inuit sont aujourd’hui conservés au Musée McCord de Montréal. Ce mémoire tente de saisir la démarche entourant l’album de photographies conçu par Hugh A. Peck. Pour ce faire, cette recherche retrace le parcours biographique de l’artiste multidisciplinaire Hugh A. Peck, jusqu’à maintenant méconnu. Un examen approfondi du contenu de l’album photographique met en lumière l’acte de mémoire biographique, mais aussi collectif, que représente la conception d’un tel objet culturel. Cette analyse démontre également comment la circulation d’images traverse un réseau d’échange entre photographes amateurs. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Hugh A. Peck, album photographique, Musée McCord, Revillon Frères, photographie amateur, XXe siècle, représentation du Nord, réseau d’échange, mémoire, Québec, Canada, Nunavik, Nunavut, Inuit, Autochtones