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"Si l'histoire de l'art s'est depuis longtemps intéressée à ceux qui la pensent et l'écrivent, donnant matière à maints études et ouvrages de fond (dictionnaires, essais, anthologie ...), ce n'est que relativement récemment, depuis la toute fin des années 1980, qu'elle prend en compte les femmes à l'oeuvre dans la pratique et l'écriture de l'histoire des arts visuels. Issu d'un colloque consacré aux historiennes de l'art à l'époque de Juliette Récamier, cet ouvrage explore et donne à voir les carrières, les postures et les points de vue de femmes sur l'art durant une petite centaine d'années de 1760 à 1840, période d'intenses bouleversements dans toute Europe faisant se confronter des regards français, anglais et allemands de praticiennes comme Élisabeth Vigée-Lebrun, de salonnières et romancières comme Marie d'Agoult ou Germaine de Staël, ou encore de restauratrice de tableaux, de journalistes ou de critiques d'art. Ces essais mettent en évidence la variété des écrits et des stratégies mises en place par les femmes pour s'octroyer une place elle-même variable selon les cas dans un univers essentiellement masculin."--Page [4] de la couv.
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L'amitié est un champ d'études peu exploré et cependant d'importance vitale pour les études genre et féministes. En revisitant l'histoire des écrits féministes sur les amitiés entre femmes, l'article explore l'importance qui est donnée à l'amitié par les premières générations de féministes tout au long du XXe siècle. En se concentrant sur les considérations polémiques, théoriques et empiriques à l'égard de l'amitié, l'article suggère que l'amitié a été historiquement fondamentale pour les politiques, les identités et les communautés féministes. Il conclut par un argument en faveur de la place centrale de l'amitié - avec le même sexe, hommes et femmes, mais aussi entre les sexes - dans les programmes de recherche féministes, aujourd'hui et dans l'avenir. Le prisme de l'amitié conduit à une remise en question radicale de l'hétéronormativité des sciences sociales, et attire notre attention sur les façons dont la vie intime a été reconfigurée au début du XXIe siècle.
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Extrait de la couverture : "Etendue d'une information véritablement européenne, ouverture, multiplicité des apporches, diversités des points de vue et des regards croisés composent un ensemble touffu, foisonnant et stimulant. Ce qui frappe d'abord, c'est l'ampleur des perspectives spatiales - de la Russie aux Etats-Unis, de l'Angleterre, dominante, à l'Italie et à l'Espagne - et tout autant temporelles : du Moyen Age au féminisme actuel de Susan fAludi. Grâce à la variété culturelle des auteurs, on respire hors des confins de l'hexagone. Il y a, dans ce livre, une volonté critique, un désir de lutter contre les idées reçues, notamment en ce qui concerne la chronologie de l'histoire des femmes, la revalorisation d'une époque moderne qu'on ne cesse de redécouvrir et l'impact des Révolutions, qu'on dévaluerait plutôt. Cet ouvrage fournit, en outre, un panorama comparatif des recherches littéraires sur les femmes en Europe, un état des lieux particulièrement exhaustif pour la Grande-Bretagne, mais aussi pour l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne. Instrument de travail, il offre un bilan réconfortant. On mesure à quel point ce type d'études s'est développé depuis trente ans. La mise en perspective européemme de ce livre est salutaire... De ce point de vue, ce livre sonne comme un avertissement et une invitations. Signe d'aviditlé, il dit l'urgence de l'ouverture et la nécessité de dépasser les frontières pour confluer vers l'objet commun (extraits de la préface de Michelle Perrot)"
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Cette publication du début du millénaire porte sur les femmes artistes. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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" . . . methodologically innovative . . . precise and perceptive and conscious . . . " —Text and Performance Quarterly "Woman, Native, Other is located at the juncture of a number of different fields and disciplines, and it genuinely succeeds in pushing the boundaries of these disciplines further. It is one of the very few theoretical attempts to grapple with the writings of women of color." —Chandra Talpade Mohanty "The idea of Trinh T. Minh-ha is as powerful as her films . . . formidable . . . " —Village Voice " . . . its very forms invite the reader to participate in the effort to understand how language structures lived possibilities." —Artpaper "Highly recommended for anyone struggling to understand voices and experiences of those 'we' label 'other'." —Religious Studies Review Audio book narrated by Betty Miller. Produced by Speechki in 2021.
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Femmes de la Rive gauche étudie les contributions à la vie du Paris littéraire entre 1900 et 1940 de grandes Américaines et Anglaises, telles que Djuna Barnes, Natalie Barney, Sylvia Beach, Caresse Crosby, Nancy Cunard, Hilda Doolittle, Janet Flanner, Anaïs Nin, Jean Rhys, Gertrude Stein, Edith Wharton… Écrivain.e.s, éditeurices, libraires, journalistes, tenant salon au cœur du Paris culturel, elles ont nourri de leur énergie créatrice originale le grand mouvement de la modernité. Cet essai, qui considère à la fois l’histoire littéraire et la littérature, écrit la face cachée du tissu culturel, explore la richesse d’une écriture que le modernisme a tenté de nier…. « Au lieu d’intersection de la vie et de l’art, au croisement de la mémoire et de l’histoire, à la confluence du mythe et de la biographie… j’ai retrouvé les traces de celles qui ont nourri de leur force et de leur intelligence le grand mouvement culturel moderniste. » S. B.