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The colossal two-part catalog accompanying the 2022 biennial’s ambitious exploration of metamorphosis, as imagined by 213 artists from across the world Named after a children’s book by Surrealist artist Leonora Carrington, the 59th Venice Biennale takes Carrington’s fey creatures, along with other figures of transformation, as companions on an imaginary journey through the metamorphoses of bodies and slippery definitions of humanity. Volume I of this two-part publication addresses the conceptual basis of The Milk of Dreams, as developed by curator Cecilia Alemani, and further elaborates upon its thematic threads. Each artist from the 2022 Biennale is introduced by way of a critical text and an iconographic apparatus. The volume includes Alemani’s original exhibition texts and a plethora of original essays by some of today’s most cutting-edge thinkers and writers, with conversations and reprinted texts concerning the exhibition: the representation of bodies and their metamorphoses, the relationship between individuals and technologies, and the connection between bodies and the earth. Volume II of the catalog presents the participating countries and the collateral events of the biennale; its lavishly illustrated texts explore the various projects on display in Venice. Artists include: Sophia Al-Maria, Josephine Baker, Djuna Barnes, Jadé Fadojutimi, Nan Goldin, Robert Grosvenor, Tishan Hsu, Jacqueline Humphries, Allison Katz, Kapwani Kiwanga, Barbara Kruger, Hannah Levy, Liliane Lijn, Candice Lin, Precious Okoyomon, Akosua Adoma Owusu, Elle Pérez, Aki Sasamoto, Sable Elyse Smith, Kaari Upson, Andra Ursuta, Cecilia Vicuña, Marianne Vitale, Meta Vaux Warrick Fuller and Laura Wheeler Waring.
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"En 1990, Julie Delporte n'a encore jamais vu de butch, mais sa tante préférée chasse et fume le cigare. Presque vingt ans plus tard, elle publie un livre sur Tove Jansson dans lequel elle raconte avec joie que cette artiste finlandaise est la première femme à qui elle s'identifie, seulement elle était lesbienne et pas Julie. À 35 ans, après avoir surligné de toutes les couleurs son exemplaire de La pensée straight de Monique Wittig, Julie Delporte arrête de porter des robes et prend son avenir en main. Dans ce roman graphique qui fait suite à Moi aussi je voulais l'emporter, l'autrice retrace l'histoire de sa sexualité. Une histoire marquée par la violence malheureusement trop banale des agressions, comme par celle des clichés et des injonctions liés à une culture de la performance et de l'hétéronormativité."--
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Discussion-midi tenue le 14 avril 2021. Avec : Pénélope Bagieu, autrice de bande dessinée, connue notamment pour Culottées (2016-2017). Ses albums ont remporté plusieurs prix, dont un Prix Eisner en 2019. Discutante : Sandrine Bourget-Lapointe, libraire à la Librairie L’Euguélionne et spécialiste des romans graphiques féministes. Animation : Thérèse St-Gelais, professeure en histoire de l’art et directrice de l’IREF.
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Mise en lumière du rôle joué par les femmes artistes dans l'essor du courant de l'abstraction au XXe siècle à travers le monde. Les recherches personnelles ou en groupe de ces femmes sont présentées. Les spécialistes élargissent leurs propos à la danse, aux arts appliqués, à la photographie, au cinéma et aux arts performatifs. Avec les notices biographiques de 115 artistes.
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Cette recherche a pour objectif d'observer la représentation du lien entre la fluidité de genre et la fluidité sexuelle. Cette observation permet de construire un portrait plus fin des procédés qui régissent la construction sociale. Nous prenons la série télévisée United States Of Tara comme canevas afin de décortiquer la façon dont le personnage navigue à travers des contraintes discursives et sociales, tout en nous permettant de d'entamer une réflexion déconstructive une matrice rigide et naturalisante. Ce mémoire s'appuie sur des théories sociologiques et féministes queer, dans le cadre de la sexologie et d'études féministes. Nous traitons d'influence des médias sur la formation des normes, de théorie de genre et stéréotypes de genre, d'orientations sexuelles et de leurs dimensions. Ces différentes dimensions se retrouvent dans la fluidité de genre et la fluidité sexuelle, et interagissent de façon à se coconstruire. Nous avons étudié 11 épisodes de la série United States Of Tara, en prenant les verbatims de ces épisodes puis en faisant une analyse thématique de ces verbatims. Pour cette étude, nous avons développé un modèle inspiré de Butler, ainsi que Gagnon et Simon. Il se dégage deux grands axes de notre analyse. Premièrement, Tara utilise des expressions genrées en fonction du contexte et des contraintes hétéronormatives. Deuxièmement, la fluidité sexuelle du personnage est décortiquée en relation avec ses expressions genrées. Le tout représente l'expérience de chacun dans une matrice rigide qui nécessite que le sujet s'adapte aux contraintes du système. Nous permettons ainsi d'améliorer la visibilité des représentations non binaires, tout en offrant de nouveaux outils discursifs afin d'appréhender les concepts hétéronormatifs. MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : queer, genre, normes, représentations, médias, féminisme, sociologie
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Ce livre analyse la production culturelle queer dans la Chine contemporaine pour cartographier les vastes transformations sociales en matière de genre, de sexualité et de désir. Il examine la littérature queer et les cultures visuelles de l'ère post-Mao et postsocialiste de la Chine pour montrer comment ces diverses formes et pratiques culturelles fonctionnent non seulement comme des formes d'activisme social spécifiques au contexte et culturellement sensibles, mais produisent également des types distincts de subjectivités de genre et sexuelles propres à Les conditions postsocialistes de la Chine. De la poésie à l'art du découpage de papier, de la « littérature camarade/gay » aux fanfictions amoureuses entre filles, des films lesbiens aux documentaires activistes, et d'un spectacle de dragsters à Shanghai à une représentation publique d'un mariage homosexuel à Pékin, le livre révèle une Chine queer dans toute sa complexité idéologique et son énergie créatrice. Riche empiriquement et méthodologiquement éclectique, Queer China tisse habilement la recherche historique et archivistique, l'analyse textuelle et discursive, ainsi que les entretiens et l'ethnographie. Innovant et mettant en avant une perspective non occidentale, ce travail transdisciplinaire contribue à de multiples domaines académiques, notamment les études littéraires et culturelles, les études sur les médias et la communication, les études cinématographiques et cinématographiques, l'art contemporain, les études de théâtre et de performance, les études de genre et de sexualité. , études Chine/Asie et pays du Sud, histoire culturelle et géographie culturelle, théorie politique et étude des mouvements sociaux.
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Ce travail de recherche-création explore l’expérience de l’échec de la fécondation in vitro en employant une méthodologie d’autobiographie ancrée dans une critique institutionnelle féministe. Ayant suivi quatre ans de traitements de fertilité infructueux, j’incorpore ce vécu dans ma pratique émergente de l’installation contextuelle. Dans le chapitre I, je défends ma position en tant que sujet et objet de cet ouvrage. Le chapitre se termine avec une liste de termes employés dans ce mémoire. Le chapitre II considère les systèmes sociaux, médicaux et politiques qui gardent la maternité au premier plan de vie des femmes ; la fécondation in vitro y est examinée dans ce contexte élargi. La collection comme moyen de production artistique est analysée en lien avec l’œuvre Artéfacts provenant d’un rituel contemporain de fertilité (2016). Le chapitre III étudie la notion de l’échec et son impact sur les femmes en traitement de fertilité qui n’arrivent pas à devenir mères. Les pressions sociales et médicales qui amènent les femmes à utiliser la fécondation in vitro sont abordées en lien avec l’installation socially acceptable childlessness (2017) ; et la déhiérarchisation du site de l’œuvre est examinée en lien avec Échec quantifié (2017). Le chapitre IV analyse les politiques de l’espace et du son. Mon projet final LET’S GET YOU PREGNANT! explore le pouvoir de la parole en présentant le récit de 28 participantes, moi incluse, qui ont utilisé la fécondation in vitro sans succès et qui n’étaient pas mères au moment de l’entretien. L’élévation de la collection d’artéfacts de 16 des 28 participantes en statut d’œuvre d’art est étudiée. La possibilité de mener un éveil social par la voie de l’art conclut ce mémoire qui interroge l’industrie de la fécondation in vitro et repense la poursuite du succès à tout prix. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Installation – Fécondation in vitro – Échec – Corps féminin – Infertilité
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L’intervention psychosociale utilisant les arts pour intervenir avec des individus et des groupes permet d’entrer en relation avec les personnes « autrement ». L’objectif de cet article est de présenter l’intervention psychosociale artistique comme un moyen favorisant l’atteinte d’une justice sociale pour les groupes et populations marginalisés, précarisés ou oppressés. Pour ce faire, nous proposons d’abord un tour d’horizon théorique et posons quelques assises de l’intervention psychosociale artistique au Québec. Nous présentons ensuite trois objectifs d’intervention y étant associés : la prise de parole, l’acte réflexif et la prise de conscience des dimensions collectives des expériences individuelles. Par cet article, l’autrice et les auteurs désirent présenter les nombreux apports de ce type de pratique et en souligner le caractère novateur.
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Guerrilla Girls: The Art of Behaving Badly is the first book to catalog the entire career of the Guerrilla Girls from 1985 to present. The Guerrilla girls are a collective of political feminist artists who expose discrimination and corruption in art, film, politics, and pop culture all around the world. This book explores all their provocative street campaigns, unforgettable media appearances, and large-scale exhibitions. Captions by the Guerrilla Girls themselves contextualize the visuals. Explores their well-researched, intersectional takedown of the patriarchy In 1985, a group of masked feminist avengers'known as the Guerrilla Girls'papered downtown Manhattan with posters calling out the Museum of Modern Art for its lack of representation of female artists. They quickly became a global phenomenon, and the fearless activists have produced hundreds of posters, stickers, and billboards ever since. More than a monograph, this book is a call to arms. This career-spanning volume is published to coincide with their 35th anniversary. Perfect for artists, art lovers, feminists, fans of the Guerrilla Girls, students, and activists You'll love this book if you love books like Wall and Piece by Banksy, Why We March: Signs of Protest and Hope by Artisan, and Graffiti Women: Street Art from Five Continents by Nicholas Ganz.
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The aim of this dissertation is to produce a multimodal critical discourse analysis of Grimes' video We Appreciate Power. This will serve to explore issues of ideology, identity and multilingualism in both the music video and the YouTube polylogues generated in the same web page. In this work I suggest that Grimes adopts a poststructuralist view that inherits Haraway's cyborg concept (1991) in this piece of multimedia. I claim that Grimes wanted to show the conflictive moral boundaries that the idea of the cyborg and trans-humanism casts upon Western civilization, such as the loss of free will but also the transgression of problematic dichotomies. The fact that the comment section of the video is available to use might signal that Grimes wanted to raise awareness about trans-humanism. By doing virtual ethnography research, examples of discussion about the relationship between the video and the studied polylogues will be examined regarding the notions of the cyborg and multilingualism. Keywords: cyborg, multimodal critical discourse analysis, polylogue, virtual ethnography, YouTube.
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This article investigates how naturalized models of hegemonic masculinity affect race and sexuality in the James Bond film series. Through close analysis of film dialogue and paralinguistic cues, the article examines how the sexualities of East Asian female and male characters are constructed as oversexed and undersexed, respectively. The analysis therefore affirms Connell's (1995) conception of white heterosexual masculinity as exemplary: East Asian characters are positioned not only as racial Others, but as bodies upon which Bond's heterosexual masculinity is reflected and affirmed as normative and, by extension, ideal. In this way, race is curiously invoked to ‘explain’ sexuality, and Bond's unmarked white masculinity becomes the normative referent for expressions of heterosexual desire. By showing how the sexuality of East Asian characters is typecast as non-normative, the article gestures toward the possibility of theorizing racialized performances of heterosexuality as queer.
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L'année dernière, la Belkin Art Gallery a eu le plaisir d'acquérir The Time It Takes (2017), l'œuvre d'art pour adultes de Skeena Reece, pour notre collection permanente. À cette époque, Reece a déclaré qu'elle avait toujours voulu travailler avec le berceau pour créer une série de photographies qui documenteraient son emballage de personnes spécifiques dans le sac de mousse. Comme le décrit Reece, "Le sac est un endroit pour se reposer un instant, évoquant un sentiment de nostalgie, pas un sentiment de perte. Être enveloppé donne un sentiment d'apaisement qui suscite de l'espoir pour l'avenir et est un moyen de tenir les gens debout. L'œuvre a commencé comme une performance pour The Fraud That Goes Under the Name of Love, une exposition de groupe à la SFU Audain Gallery de Vancouver en 2016. Elle a ensuite été présentée au Musée d'art contemporain de Montréal pour l'exposition de groupe Piriti: Scène contemporaine autochtone en 2017. La pièce a évolué en une installation pour Oboro, Montréal (2017) et Plug In ICA, Winnipeg (2018) respectivement.
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Dans la foulée du numéro précédent, qui portait sur les féminismes, ce dossier poursuit la réflexion sur la question des genres et des sexualités en s’attardant aux pratiques et aux théories qui cherchent à transcender la pensée binaire de la société patriarcale hétéronormative et cisnormative. On y explore notamment les stratégies déployées par les artistes afin de rendre visible les communautés LGBT+ et de faire entendre la multiplicité des voix en marge du régime patriarcal de production des savoirs.
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Ce numéro s’intéresse aux rapports singuliers entre l’art et les féminismes. En tenant compte de la multiplicité des subjectivités et de l’hétérogénéité des femmes, il s’agit de faire connaitre comment les multiples pratiques et les théories sur l’art participent à déconstruire les oppressions et les limites liées au genre. On présente une sélection de pratiques féminines et féministes, militantes ou non, issues d’approches et de communautés diverses. Les différentes revendications, prises de position et affirmations témoignent de la diversité des artistes : subversion, soulèvement protestataire, remise en question des archétypes de genre et d’hétéronormativité, approche féministe postcoloniale, résurgence des pratiques ancestrales, représentation de soi, utilisation consciente et assumée de la séduction sont autant de manières de dire, encore, la nécessité des féminismes.
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"From Surrealist selfies to feminist self-portraiture, the ISelf Collection explores identity and the human condition through the central themes of birth, death, sexuality, love, pain and joy. Taking the display of the collection at Whitechapel Gallery as its springboard, this book looks generally at the question of the self in modern and contemporary art, and the ways in which artists are thinking about being and identity as an individual, in relation to others, to society and the wider world. Featuring works by a world-class roster of artists including Francis Alys, Fiona Banner, Lynda Benglis, Louise Bourgeois, Tracey Emin, Alex Katz, Sarah Lucas, Mike Nelson, Cindy Sherman, John Stezaker and Wolfgang Tillmans, this fully illustrated catalogue also includes essays by Glenn Adamson, Frances Borzello, Nicholas Cullinan and Amelia Jones, as well as a selection of quotes by influential writers and theorists as chosen by some of the artists included."
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« À quel âge ai-je commencé à me sentir flouée d’être une fille? » C’est autour de cette interrogation initiale que s’articule Moi aussi je voulais l’emporter, réflexion personnelle sur le genre qui devient au fil des pages un véritable récit d’apprentissage féministe. Inspirée par la figure de Tove Jansson, créatrice des Moomins à laquelle devait d’abord être consacré l’ouvrage, Julie Delporte se remet ici en question en tant que femme, tout en s’interrogeant sur la place qu’occupent celles-ci dans le monde. Avec une sincérité désarmante, elle expose ses doutes et ses craintes et tente de leur donner un sens. Moi aussi je voulais l’emporter est un essai autobiographique où l’intime entre en résonance avec le social. Porté par le dessin lumineux de Delporte, le livre trouve son équilibre quelque part entre la douceur et la douleur.--[Pow Pow].
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À partir de son expérience personnelle comme commissaire d’exposition, de constats effectués au cours de l’été 2008 en Suède et des travaux de différents chercheurs, l’historien d’art Patrik Steorn formule une critique queer du musée permettant non seulement de considérer une plus grande multitude de sexualités et de genres (homo-, bi-, trans-), mais aussi de dénoncer l’hétéronormativité des regards, des discours et des pratiques en place ; le queer relevant autant de l’identité que d’un outil analytique critique de cette même identité. Il part d’un constat assez simple : celui de la non-prise en compte des critères relatifs aux sexualités (hétéro-, homo-, bi-, trans-) dans les bases de données des collections muséales qu’il étudie et explique alors comment ces critères de recherche reconduisent les catégories établies et produisent du sens quant à la manière (partielle et partiale) de voir et de vouloir montrer du musée.
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Based on the true stories of Indigenous women throughout the world, Deer Woman: An Anthology is an extension of the Deer Woman: A Vignette, comic book that itself is a powerful expression and weaves the stories of Deer Woman into a modern narrative of the struggles of Indigenous women in North America. This anthology features the work of more than a dozen Native women sharing stories of survival, empowerment, and healing. Edited by Elizabeth LaPensée and Weshoyot Alvitre and featuring the work of: Patty Stonefish, Allie Vasquez, Mia Casesa, Darcie Little Badger, Tara Ogaick, Kimberly Robertson, Barbara Kenmille, Maria Wolf Lopez, Tatum Bowie, Jackie Fawn, Rebecca Roanhorse, Carolyn Dunn, Nashoba Dunn-Anderson, and more, this anthology is an important addition to the current conversation about violence against women, especially Native women.-from publisher's website.
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La présente étude doctorale vise l'étude des possibilités et contraintes pour des interprètes professionnel.le.s en danse contemporaine, de se construire comme sujet de leur danse et de leur vie. Elle met en dialogue la notion de « projet de soi » (Giddens, 1991), un processus réflexif, autoréférentiel et autonome de réalisation de soi, avec les parcours de 16 interprètes, 10 femmes et six hommes et avec les discours à l'œuvre en danse. Un ancrage théorique poststructuraliste et féministe a permis de centrer l'analyse sur les liens entre subjectivité, discours, genre et pouvoir. Quatre dimensions ont été identifiées comme lieux de possibilités et contraintes des projets de soi en danse. Une première concerne les étapes charnières des parcours professionnels (choix de la danse, entrée et maintien dans la profession, reconversion), l'analyse ayant révélé des possibilités d'agentivité dissemblables pour les danseurs et danseuses en raison d'un processus rapide de masculinisation de la profession. Une seconde a à voir avec le rapport entre interprétation et création, fondateur de l'organisation du travail de la danse. Y est discuté le discours sur l'« interprète-créateur », séduisant par les valeurs d'autonomie et d'engagement subjectif qui s'en dégagent, mais dissimulant des enjeux de pouvoir pouvant contraindre autonomisation et reconnaissance des danseur.se.s. Une troisième est relative à l'interface vie personnelle et vie professionnelle. Une attention a été portée à la conciliation travail-vie familiale, laquelle repose davantage sur la créativité et la volonté individuelle que sur des solutions collectives, qui restent à envisager. Finalement, une quatrième porte sur la diversité des rapports s'établissant au sein de la collectivité, les acteur.trice.s se trouvant par moments divisé.e.s par des intérêts concurrents, voire divergents (lors de la négociation des conditions de travail et salariales), mais à d'autres réuni.e.s en fonction d'intérêts communs (lors de la vie associative), ce qui rend difficile, pour les interprètes, la prise en compte de leurs intérêts spécifiques, tout en limitant leur prise de parole en ce sens. L'étude a aussi éclairé plusieurs voies de résistance et de changement affirmant la présence d'agentivité collective et individuelle. Ce sont la recherche académique, la syndicalisation, les blagues sur la danse et la vie associative, lesquelles représentent des espaces de résistance créés par et pour les danseur.se.s et soutenant leur prise de parole. Ces quatre voies donnent lieu à de nouvelles manières de penser la danse, en plus de susciter autonomisation et reconnaissance du travail des interprètes qui, alors, peuvent devenir sujets de leur danse et de leur vie.
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This article explores the complex relationship between processes of making, memory, healing, and social activism activated by Walking With Our Sisters, a large-scale commemorative installation intended to foster awareness for missing and murdered Indigenous women in Canada.