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Nicole Brossard à la séance d’ouverture du 7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF2015) http://cirff2015.uqam.ca/ 24 au 28 août 2015, Université du Québec à Montréal. Plénière d’ouverture sous le thème Penser Créer Agir avec : - Nicole Brossard, poétesse, romancière, dramaturge lundi 24 août, salle Marie-Gérin-Lajoie, UQAM.
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Activiste féministe lesbienne radicale depuis les années 1970, Dorothy Allison a connu le succès avec ses romans (L’Histoire de Bone, Retour à Cayro). En 1994, elle publie Peau, un recueil d’essais. Elle y parle de son enfance, d’inceste, de lesbophobie. Elle raconte son engagement féministe, sa sexualité, les « Sex Wars » des années 1980. Elle partage ses réflexions sur la littérature : comment écrire l’extrême misère sociale, comment écrire sur le sexe ? Un livre tout à la fois intime, décapant et profondément politique, réédité avec sept textes inédits en français.
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Introduction du numéro "Intersectionnalité" de la revue Recherches féministes, nov 2015.
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La plupart des gens ignorent que de nombreux ouvrages mettent en scène des lesbiennes. Afin de pallier cette carence, Entre femmes recense des romans, des oeuvres dramatiques, des recueils de poèmes, des bandes dessinées, des témoignages et des biographies qui mettent au premier plan l'amour d'une femme pour une autre. Ces livres, qui constituent le noyau d'une bibliothèque lesbienne idéale, ont des femmes pour autrices. Seuls figurent dans ce recensement les biographes masculins de lesbiennes et bisexuelles célèbres. En feuilletant ces pages, on s'apercevra que, durant vingt-sept siècles, de Sappho à Colette, aucune femme n'a eu voix au chapitre sur ce sujet, mais que, depuis la série des Claudine, de nombreuses autrices de talent s'en sont emparées, de Françoise Mallet-Joris à Patricia Highsmith et de Renée Vivien à Alison Bechdel. On trouvera donc dans Entre femmes les notices de plus de trois cents ouvrages résumés et commentés, ces notices permettant de choisir un volume en toute connaissance de cause. On rencontre dans ces livres, publiés de 1900 à 2014, des lesbiennes d'une grande diversité, des plus solides aux plus fragiles, des plus fortunées aux plus démunies et des plus vertueuses aux plus machiavéliques, comme dans le reste de la population. Sachant combien il est vital de s'identifier à des personnages imaginaires pour pouvoir construire sa personnalité, en toute sérénité, il est important que les lesbiennes, souvent invisibles et isolées, disposent d'ouvrages qui les aideront à prendre conscience de leur orientation et où elles trouveront des héroïnes auxquelles s'identifier.
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La première étude de livre explorant l'importance du genre pour le corpus littéraire que nous appelons le modernisme lesbien. Elizabeth English explore le dilemme esthétique suscité par la censure du roman de Radclyffe Hall, Le Puits de solitude, en 1928. Confrontées aux représailles juridiques et financières, les écrivaines ont été contraintes de se demander comment elles pourraient représenter l'identité et le désir lesbiens. L’expérimentation moderniste a souvent été considérée comme une réponse à ce problème, mais l’anglais innove en affirmant que les fictions de genre populaires offraient une stratégie créative contre la menace d’être détectée et punie. Son étude examine une gamme de réponses à ce dilemme en proposant des lectures approfondies et éclairantes de fictions fantastiques, policières et historiques écrites par des auteurs traditionnels et modernistes. L’anglais présente des écrivaines jusqu’ici négligées issues de divers horizons et s’appuie sur des documents d’archives examinés ici pour la première fois pour retracer la topographie de la littérature lesbienne des années 1920-1940 et réévaluer la définition du modernisme lesbien. Principales caractéristiques: Repense le projet moderniste lesbien pour démontrer que la fiction de genre a non seulement influencé des écrivaines modernistes tels que Woolf et Stein, mais a également trouvé sa place dans leur travail ostensiblement intellectuel. Met en lumière des écrivaines grand public jusqu'ici négligés travaillant dans des genres populaires qui ont contribué à l'esthétique moderniste lesbienne Situé pour la première fois Katharine Burdekin dans le contexte du modernisme lesbien, en utilisant des documents d'archives inédits (y compris des lettres et des manuscrits) Divisée en trois grands genres multi-auteurices (fictions fantastiques, historiques et policières), l'étude couvre des fictions populaires telles que l'écriture utopique, le surnaturel, la biographie historique, la romance historique et le roman policier classique de campagne.
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"Frayer, à même la cicatrice, frayer. Tailler l'histoire, remonter les mémoires, observer les courses et les égarements de la fraie : l'écriture de Marie-Andrée Gill est là dans toute sa splendeur. Du haut du rempart devant le lac - le Piekuakami -, elle replonge dans les instants confondants de l'adolescence vécue dans la réserve, à chercher à quoi ressembler, "quoi faire de sa peau". Par sa poésie délinquante, Marie-Andrée Gill transvase les contrastes qui définissent la communauté innue qui l'a vue grandir. Puisque nos morts ne s'envolent pas, elle retrace les cicatrices pour éventuellement laisser passer la lumière, revient au "village qui n'a pas eu le choix"."--Résumé de l'éditeur
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Using social and queer theory on domination, sexuality and gender, this contribution explores how the queer American author Dorothy Allison celebrates the vilified transgressive lesbian body. As, in the 1970s, the mainstream american feminist movement crystallized around the definition of an acceptable sexuality in the name of femininity, female sexual practices were standardized according to strict identity frames, carnal desire was denied, and transgressive lesbians who play with gender roles were defined as abject. In response to this extreme taming of the body, Allison interrogates the notions of masculinity and femininity, domination and submission in her exploration of sexual pleasure and traumatized sexuality. She celebrates the aggressiveness and masculinity of queer lesbianism, promotes the fluidity of gender roles, and asserts the primacy of the flesh,sensuality, and materiality in sexuality.
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« Ouvrage collectif rassemblant douze femmes, auteures du monde noir, autour du thème du plaisir au féminin. Le seul critère était d'écrire sur le corps et sur la sensualité, voire sur la sexualité. Volcaniques. Une anthologie du plaisir répond à l'ouvrage "Première nuit. Une anthologie du désir" (Mémoire d'encrier, 2014), qui, lui, mettait en scène onze auteurs noirs, tous des hommes écrivant sur le thème du désir. Une exploration sensuelle complexe et décomplexée. »-- Site Web de l'éditeur.
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Analysant les romans de Nina Bouraoui, en particulier Mes mauvaises pensées, Appelez-moi par mon prénom et Nos baisers sont des adieux, cet article démontre comment l’écrivaine transforme l’extrême violence de sa prose – à raconter son sentiment de blessure face aux identités distinctes d’auteure française, algérienne et queer qu’on veut lui imposer – en un véhicule capable de transmettre des affects plutôt qu’une logique narrative. En reliant certaines œuvres d’art (y compris ses propres textes littéraires) à d’autres corps dans une même virtualité en tant qu’« émetteurs-récepteurs » d’affects, Bouraoui en arrive à suggérer la possibilité d’une nouvelle sexualité queer affective, c’est-à-dire relationnelle et allant au-delà de l’orientation sexuelle de chacun(e).
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merged in the last quarter of the twentieth century. Through personal essays, criticism, interviews, testimonials, poetry, and visual art, the collection explores, as coeditor Cherríe Moraga writes, the complex confluence of identities--race, class, gender, and sexuality--systemic to women of color oppression and liberation. Reissued here, forty years after its inception, this anniversary edition contains a new preface by Moraga reflecting on Bridge's living legacy and the broader community of women of color activists, writers, and artists whose enduring contributions dovetail with its radical vision. Further features help set the volume's historical context, including an extended introduction by Moraga from the 2015 edition, a statement written by Gloria Anzaldúa in 1983, and visual art produced during the same period by Betye Saar, Ana Mendieta, Yolanda López, and others, curated by their contemporary, artist Celia Herrera Rodríguez. Bridge continues to reflect an evolving definition of feminism, one that can effectively adapt to and help inform an understanding of the changing economic and social conditions of women of color in the United States and throughout the world.
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Carl Jung categorizes the trickster as a psychological archetype and sets certain parameters for it. This article examines Audre Lorde’s trickster Afrekete in Zami: A New Spelling of My Name (1982) and poses the question of how typically archetypal a Black, female, lesbian trickster can be. Lorde occupies an idiosyncratic position in the canon in terms of race, gender, and sexual orientation. She bestows new qualities on her trickster coming from the peripheries she dwells in and challenges the Jungian model. Through Afrekete’s linguistic dexterity and sexual identity, Lorde transforms the trickster from being seemingly innocuous into a figure of resistance grounded in lesbian erotica
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Donna Haraway's enduring question—"Why should our bodies end at the skin?" (Haraway 1990, 220)—is ever more relevant in the postmodern era, where issues of bodies, boundaries, and technologies increasingly challenge not only the normative performance of the human subject, but also the very understanding of what counts as human. Critical Disability Studies has taken up the problematic of technology, particularly in relation to the deployment of prostheses by people with disabilities. Yet rehabilitation to normative practice or appearance is no longer the point; instead, the lived experience of disability generates its own specific possibilities that both limit and extend the performativity of the embodied self. I look at what is at stake in the challenge to the Western logos that comes specifically from the capacities of the disabled body, understood not as a less than perfect form of the normative, but as figuring difference in a nonbinary sense. Feminist theory has long contested the isomorphism of the logos, but I go beyond simply setting out the grounds for revaluing multiple variant forms. The feminist turn to Jacques Derrida and Gilles Deleuze opens up the problematic to a celebratory positioning of difference and transcorporeality as the very conditions of life.
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Je me propose donc, en faisant usage de toutes les libertés et licences de la romancière, de vous raconter l'histoire des deux jours qui ont précédé ma venue ici – comment, courbée sous le poids du sujet dont vous aviez chargé mes épaules, je l'ai soupesé, je l'ai mis à l'épreuve de ma vie quotidienne. Virginia Woolf Publié pour la première fois en 1929, Un lieu à soi est composé d'une série de conférences consacrée au thème des femmes et de la fiction que Virginia Woolf donna à l'université pour femmes de Cambridge en 1928. La romancière explique dès les premières lignes comment ce sujet a fait naître une tout autre question, celle qui donne son titre à l'essai : « Une femme doit avoir de l'argent et un lieu à elle si elle veut écrire de la fiction. » Avec humour et ironie, et une saisissante honnêteté intellectuelle, Virginia Woolf propose de retracer les quelques jours qui ont précédé cette conférence. À la manière d'un roman, elle déroule ainsi le fil de sa pensée et le cheminement qui l'a conduite vers cette réflexion sur le lieu et l'argent. Ce chef-d'œuvre de la littérature féministe prend un éclairage différent sous la plume de Marie Darrieussecq. Cette nouvelle traduction remet en perspective la question essentielle des femmes et de l'écriture, et de leur place au sein de la littérature contemporaine