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L'oeuvre traite de l'homosexualité féminine à travers trois personnages différents par l'âge et le milieu. L'auteure souhaite que Les nuits de l'underground soit abordé comme un livre ordinaire, bien que (ou parce que) elle "s'expose davantage". A noter que la "réalité physique" (géographique et climatique, etc.) du Québec est très présente dans ce livre qui nous découvre une Marie-Claire Blais féministe, proche des aspirations de certains groupes minoritaires
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An Antane Kapesh signe un réquisitoire accablant contre les Blancs : « Quand le Blanc a voulu exploiter et détruire notre territoire, il n'a demandé de permission à personne, il n'a pas demandé aux Indiens s'ils étaient d'accord. »
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« Môman travaille pas, a trop d'ouvrage! est le premier livre publié par les Éditions du remue-ménage en 1976. Pièce de théâtre marquante, drôle et vitriolique, qui appelait à une révolution tous azimuts, elle a été coécrite à l'époque par une troupe de théâtre de combat s'intéressant spécifiquement à l'exploitation des femmes, le Théâtre des cuisines. Le livre étant épuisé depuis plusieurs années, il était plus que temps de remettre en circulation ce joyau du féminisme et du théâtre québécois ; joyau qui, hélas, est plus que jamais d'actualité, lorsqu'on pense aux questions de travail domestique, de travail de soins, de charge mentale et d'invisibilisation. Les codirectrices de la collection LA NEF, Marie-Claude Garneau, Marie-Claude St-Laurent et Marie-Ève Milot ont souhaité bonifier cette nouvelle édition de photos d'archives, d'un avant-propos de Véronique O'Leary, porte-parole de la troupe, et d'une préface de Naïma Hamrouni, dont les travaux portant sur la philosophie féministe, le care et la justice sociale permettent de prolonger les enjeux soulevés dans la pièce, et de les ancrer dans les luttes actuelles. »-- Résumé de l'éditeur.
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La jeune née est un texte phare du mouvement féministe moderne. Hélène Cixous et Catherine Clément y mettent en avant le concept d'écriture féminine, explorant la façon dont la sexualité et l'inconscient des femmes façonnent leur imaginaire, leur langage et leur écriture.
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Convaincue que l'amour se décrit mieux dans une œuvre d'art, Jane Rule a choisi pour cette étude du lesbianisme le travail d'écrivaines lesbiennes brillamment articulées telles que Gertrude Stein, Colette, Vita Sachville West et Willa Cather. Son souci est de découvrir quelles images des lesbiennes ces écrivaines et d’autres lesbiennes ont dépeintes dans la fiction, la biographie et l’autobiographie – et en particulier comment elles ont été influencées par des concepts religieux et psychologiques ainsi que par leur propre expérience personnelle dans la présentation de leurs personnages lesbiens. En plus de révéler le courage de ces femmes dans un environnement hostile, elle examine la moralité négative de certaines d'entre elles et réévalue leurs idées d'un point de vue féministe. Dans ses chapitres d'introduction, l'auteure examine la manière dont l'amour entre femmes a été perçu par la société depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours ; comment l'Église chrétienne a traité l'inversion masculine et féminine comme un péché punissable ; et comment la psychiatrie a évolué à partir des mêmes préjugés anciens qui paralysent l'Église. Ce qui était « péché » est devenu « maladie » et « punition » a été remplacé par « traitement ». Dans son dernier chapitre, Jane Rule examine les changements dramatiques survenus avec l'avènement du mouvement des femmes et les luttes intestines parfois amères et douloureuses entre lesbiennes et féministes – exprimant finalement un sentiment d'espoir et d'optimisme pour un avenir plus positif.
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Le lesbianisme est traité selon une dimension poétique : le corps féminin est énuméré selon ses différentes parties, et se présente comme un manifeste de la révolte féminine, écrit par une femme, pour les femmes.
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Un soir après le dîner, un père de famille reçoit la visite d'un voisin et ami. Tandis que les deux hommes s'installent au salon autour d'une table basse où est déposée une statuette, les enfants s'éclipsent poliment dans leur chambre. Autour de l'oeuvre d'art naît une conversation où se mêlent curiosité, admiration et désirs... Mais leur contemplation est dérangée par les rires en cascade qui leur parviennent depuis l'étage. Rires innocents ou sarcasmes ? Futilités ou rébellion ?